vendredi 31 octobre 2008

Suicial Tendencies au Bikini, octobre 2008

Yo.

Le gars Dataichi m'a récemment soufflé que si je voulais, et si je faisais attention à ne pas dire trop de gros mots, je pouvais poser quelque prose sur ce joli site des Arnokuptibles. Merci de votre accueil.

Alors, comme je découvre que dalle en musique (mes amis s'en occupent pour moi), je vais vous parler du bal où je suis allé l'autre soir...

Suicidal Tendencies

(New) Bikini

Toulouse le 29-10-08


Un compte-rendu de concert rédigé par le Sergent Sharkioza.



Quand Mr Whistlewolf me contacte pour une mission spéciale et que, par miracle, je peux me libérer de mes obligations domestiques, je fonce. Et puis là de la mission en veux-tu, en voilà : Suicidal Tendencies au Bikini. Un vrai pestacle qui va bien pour rassurer le vieux trasheur que je suis et lui rappeler, comme s'il en était besoin, que le rock'n roll n'est toujours pas mort.

Nous nous retrouvons donc au New Bikini (comme le Old, mais plus neuf et plus grand... plutôt réussi comme endroit, je trouve) avec une belle brochette de salopards composée d'individus peu fréquentables (Whistlewolf, un guitariste de folk, deux geeks et un Hell's Angel) et un peu imbibés de bière. Sachez juste que c'était du goret trié sur le volet et que ça venait pas enfiler des perles.

J'avoue que nous avons zappé The Inspector Cluzo, qui officiait en première partie. Malgré le nom rigolo, l'écoute de leurs morceaux sur Myspace m'a laissé une impression de "sympa mais sans plus" et je préférais prendre l'apéro avec mes amis pour me préparer à ST. Bouh, le vilain.

Or donc, de fil en aiguille et de demis en Picons, le moment tant attendu arriva. Introduction à la ricaine, avec un roadie/monsieur Loyal au micro qui finit de chauffer le public, déjà brûlant et bien équipé en grammes d'alcool dans les bras... Les musiciens s'installent : en l'occurrence, vous prenez tous les membres actuels d'Infectious Grooves et vous remplacez juste le guitariste rythmique par ce bon vieux Mike Clark... Et puis BAM ! Ou plutôt VLAN ! Ou BOUM ! Le tour est joué et la machine lancée à mille heure avec un You Can't Bring Me Down que tout le monde fredonnait en sirotant sa pression un quart d'heure avant. ST est dans la place et le spectateur toulousain ne fait plus trop son malin. Gros son, zicos bien en place, fosse survoltée, le ton est donné. Votre serviteur et les 5 salopards échangent des sourires entendus. On nage dans le bonheur auditif en replongeant dans les années octante et nonante. Avant même la fin de la deuxième chanson, rajeunis, revitalisés, les sages trentenaires qui se tenaient planqués derrière la régie n'y tiennent plus, la fosse les appelle. Inexorablement, ils se jettent dans la mêlée et le War Inside My Head qui s'ensuit en convaincra plus d'un de ne plus faire marche arrière avant que les musiciens ne cessent leur tuerie. La sélection des titres est à l'avenant, je n'ai pas la set list exacte mais le connaisseur en a eu pour son argent : Possessed To Skate, Give Me Your Money, Lights Camera Revolution, Subliminal, How Will I Laugh Tomorrow?, j'en passe et des meilleures.





Techniquement, que retenir de ce concert ? Un son bien rond et péchu même si j'aurais apprécié que le micro de Muir (qui n'a tout de même plus les mêmes capacités vocales qu'il y a 20 ans) soit mis plus en avant. En effet, la section rythmique (d'Infectious, donc...) est un rouleau compresseur qui peut avoir tendance à faire un peu d'ombre au légendaire frontman au bandana. De la montagne de graisse posée sur son tabouret qu'est Eric Moore, on ne voit que deux avant-bras et deux baguettes qui virevoltent dans tous les sens. L'homme impassible propulse son TGV à bout de bras et semble presque blasé de la facilité du travail. A la basse, Steve Brunner s'impose et en impose, presque autant que Trujillo à la grande époque. La section rythmique se la pète mais on pourrait difficilement lui en faire le reproche, elle est parfaite. Les gratteux ne sont évidemment pas en reste, Mike Clark connaissant son répertoire sur le bout des doigts et Dean Pleasants faisant montre d'une maîtrise peu courante avec des soli à tomber par terre même si oui, je sais, les soli c'est plus trop à la mode. Muir mène sa barque en bougeant en permanence, mi-singe fou, mi-boxeur. A 44 balais, quand tu assures comme ça sur scène, personne ne peut t'enlever le droit de porter un bermuda, des chaussettes blanches remontées et un bandana bleu. ST est vivant.

Le public aussi est vivant, entièrement voué à la cause, respectueux sur scène, heureux (et oui, un peu bourré aussi, mais bon, ça aide). ST finit d'ailleurs en offrant la scène aux pogoteurs. A l'ancienne, les balèzes crew members de Venice baissent leur garde pour laisser monter autant de fans que la belle scène du Bikini peut en contenir et tout cela se passe dans une superbe ambiance de saine camaraderie sautillante. On est bien Tintin. Mr Whistlewolf et son acolyte le N°419 pourront vous le confirmer, ils y étaient.

Voilà, j'avais zappé l'an dernier, je me suis rattrapé cette année. Pour les photos c'est .

Des baffes comme ça, c'est quand vous voulez. Même si le lendemain matin c'était un peu la "guerre dans ma tête".

jeudi 30 octobre 2008

"Outsiders", Howard Becker,


Bonjour à tous,

Je me propose d’écrire une chronique de sociologie sur la musique et ses thèmes environnants, un peu comme ces chroniques « L’avis du psy » dans des magasines pour adolescents comme « jeunes et jolies ». Je vous promets de faire mieux que ces sociologues à qui on demande d’émettre un avis dans les émissions de Jean Luc Delarue !!


L’avis du sociologue (#1)

BECKER, Outsiders, Étude de la sociologie de la déviance, Métaillé, Paris,1985

Howard Becker est un sociologue américain et musicien de jazz. Son ouvrage est représentatif d’un courant les plus importants de la sociologie américaine connu sous le nom « d’école de Chicago ». Il s’est inséré et a vécut avec un groupe de jazz entre 1948 et 1949 afin d’observer leurs comportements face à la société.

Une culture de groupe

Tout d’abord les musiciens de jazz interrogés lors de cette enquête aux Etats Unis se considèrent comme un groupe à part et possèdent alors une culture de groupe. Une première question peut se poser : est ce la même chose pour tous les musiciens ou cela est typique aux musiciens de jazz? Mais il est préférable de définir ce qu’est un groupe et comment se créer cette culture de groupe avant d’aborder d’autres théories.

Un groupe peut se définir comme une réunion de plusieurs figures formant un ensemble. Ainsi notre société est formée de plusieurs groupes qui entrent en interaction les uns avec les autres. Alors comment se crée cette culture de groupe ? Une des théories avance l’idée qu’il y a culture lorsqu’un groupe de personnes se trouve confrontée à un même problème, et dans la mesure où les membres de ce groupe sont capables d’entrer en interaction et de communiquer entre eux.

Mais l’auteur développe l’idée que les groupes participant à des activités déviantes ont aussi cette culture de groupe puisque leur conception de ce qui est déviant et ce qui ne l’est pas n’est pas conforme à la société. Leur vision de leurs actes n’est pas partagées par les autres membres de la société. Donc la culture de groupe se développe, selon l’auteur, autour des problèmes partagés par les membres de ce même groupe.

H. Becker applique sa théorie aux musiciens de jazz.

Pour un des enquêtés, les musiciens ne sont pas comme les autres, ils parlent autrement, ils ne ressemblent à personne d’autres ce qui pourrait leur permettre d’agir comme ils le souhaitent en affirmant que le reste de la société ne peut pas comprendre leurs actes.

Musicien artistique /musicien commercial

Les musiciens de jazz sont définis par l’auteur de façon simple : des personnes qui jouent de la musique populaire pour gagner de l’argent. Ils exercent donc un métier de service et les caractéristiques de leur culture découlent des problèmes communs liés à ce métier.

Un des problèmes que rencontre un musicien au cours de sa carrière « découle de la nécessité de choisir entre une carrière à succès et les normes artistiques qui sont les siennes ». Donc selon l’auteur pour parvenir au succès il faut passer par ce qu’il appelle le « faire commercial » c'est-à-dire être en accord avec les goûts des non musiciens pour lesquels il travaille et renoncer aux normes de son groupe.

Au contraire s’il conserve ses propres normes artistiques il est condamné à l’échec dans la société.

Est-ce la même chose pour l’ensemble des musiciens ? Faut-il être en désaccord avec les normes de la société pour faire de l’artistique que l’on opposerait alors à une pratique commerciale? Les musiciens commerciaux rejettent-ils forcément leurs normes artistiques, se détachent ils de leurs propres normes artistiques lorsqu’ils s’accommodent des goûts des non musiciens?


Les musiciens et leur public

La partie précédente nous amène à penser les musiciens avec leur public. L’ensemble des musiciens (de jazz et commerciaux) sont dans un conflit permanent entre 1) ils veulent s’exprimer librement conformément aux convictions de leur groupe ; 2) admettent que les pressions extérieures peuvent les forcer à s’abstenir de satisfaire leur désir. Les musiciens de jazz mettent l’accent sur le premier facteur là où les musiciens commerciaux le mettent sur le deuxième. Cependant l’ensemble des musiciens ressentent la force de ces deux facteurs. La relation entre les musiciens et leur public serait conflictuelle par définition. Un musicien commercial aura la reconnaissance extérieure (revenus plus réguliers et plus élevé, reconnaissance du public et de la société) mais perdra la reconnaissance artistique accordé par ceux de son groupe. Au contraire un musicien de jazz (opposé au musicien commercial) gardera la reconnaissance de son groupe au risque de s’isoler face à la société et aux membres qui la composent.

Déviance, non déviance et comportement à risque

Les comportements déviants sembleraient faire partie intégrante de la vie de ces enquêtés. En effet selon une personne interrogée « les plus grands héros du monde de la musique sont les plus fortes personnalités » et il ajoute « plus un type se conduit de manière originale, meilleur il est, et plus les gens l’aiment »

Cette culture de groupe est donc présente chez tous ces musiciens interrogés, cela est –il commun à tous les musiciens ?

Selon Becker, les musiciens se considèrent comme des gens à part, doté d’un don particulier qui les rend différents des non musiciens que les enquêtés appellent les « caves ». Les caves n’ont pas les mêmes références que les musiciens ce qui peut créer des conflits et des jugements des musiciens envers leur public. Selon certains enquêtés le public ne comprend pas la complexité de leur métier. C’est une autre raison qui fait que les musiciens, ici de jazz, vivent en groupe et possèdent une culture à part.

Ce comportement déviant est à mettre en relation avec la culture de groupe évoqué précédemment.

Cet article laisse en suspend de nombreuses interrogations de façon à animer un débat autour des musicien commerciaux notamment et la considération du public par les groupes de musique.

dimanche 26 octobre 2008

Je veux un Monome ! (et du talent)

Au clou le Yukulélé ! Voilà l'instrument du futur !
Vu dans Star Trek !
Le Monome est une matrice de boutons lumineux qui fait office de séquenceur, et comme tout ce qui est vraiment cool, ça se branche en USB. Pas mal d'artistes l'utilisent en ce moment, je ne sais pas si c'est un effet de mode mais faut bien avouer que ça révolutionne pas mal l'interface Homme Machine (IHM).

Bon, alors ça fait de la lumière, de la musique, mais comment ça marche ? Éclairez nous professeur :


Oh c'est un bien gros Monome que vous avez là !
Mais chez les Monomes, c'est pas la taille qui compte, jugez plutôt :

Sauf quand tu t'appelles Nine Inch Nails et que tu as le plus gros :

Ah ouais ça c'est la classe. On dirait presque un Jeopardy.
Sinon tu peux aussi brancher ton Monome a un piano. Mais non pas en USB, saucisse !

Tiens lecteur curieux, un lien vers Miximal, un collectif qui a fait un album très agréable rien qu'avec ces petites bêtes, que tu peux écouter en ligne.
Au fait le mot Monome vient des processions étudiantes en file indienne, comme ça :














Pff ça fait même pas de lumière, c'est nul.

samedi 25 octobre 2008

Hebdromadaire #3 (4308)

Salut c'est Klein, et aujourd'hui j'ai des super miettes de dauphin en promo, une tonne achetée , une tonne offerte!
Nous chez les Carrémentoufs on en fait encore plus pour votre "pouvoir déchets", on vous lobotomise a coup de campagnes de pubs digne d'une propagande stalinienne (Vu les profits qu'on fait et les marges arrière qu'on engrangent pourquoi se priver?).
Faut que ça rentre par la tv, radio , internet, dans ta boite aux lettres, bref espèce de zombie faut que tu imprègnes que chez nous on fera tout pour ton pouvoir déchet, plus tu depenses , plus tu économises bref la vie, la vraie.

Aujourd'hui on va parler d'un groupe écolo qui fait du pop/rock d'un fort beau gabarit. Ce groupe ricain s'appelle Grandaddy (1992/2006) avec comme leader Jason Lytle qui sortira prochainement son premier album solo.





















Grandaddy se sont des chansons plutot calmes, parfois enervées, mais c'est avant tout une ambiance.

A voir leurs ganaches on pourrait croire qu'ils font du stoner ou du hxc, que nenni !

Voici Rear View Mirror extrait de leur dernier album "Just like the Fambly Cat"

Ces californiens ont une dizaine d'albums a leur actif , ici on retrouve une perle "He's simple, he's dumb, he's the pilot" extrait de l'album "The Sophtware Slump" (2000).
Attention c'est très calme, c'est pas une chanson, c'est un voyage de quasi 9 minutes, ça s'ecoute allongé, chez soi ou dans la nature et surtout pas dans un Hypaude en courant pour aller au travail le mardi matin.


Découvrez Grandaddy!


Grandaddy aime la nature et le lui rend bien, ce titre est beaucoup plus accessible et enervé:



Crystal Lake


Grandaddy aime aussi les animaux :


The Nature Anthem

Si vous voulez decouvrir l'univers de Grandaddy, procurez vous les albums "The Sophtware Slump" et "Just like the Fambly Cat" pour commencer

The Chap, du génie tout simplement


Rien de nouveau, pas une découverte, mais je ne peux pas laisser plus longtemps ce webtorchon sans quelques mots sur The Chap.
Ces gens me font un peu la même chose qu'il y a 10 ou 15 ans, quand Beck a atterri dans mes esgourdes. Ca tourne en boucle chez moi depuis des mois, je n'arrive pas à m'en défaire.

Comme vous ne le voyez pas sur l'image plus haut, ils sont 5. Un Grec (sans oignons), un Écossais, un Allemand, une Allemande et une Franco-anglaise. Tout ce petit monde vit à Londres.

Leur musique n'a pas grand chose à voir avec la façon traditionnelle de construire des morceaux. On dirait qu'ils se laissent aller. Ils voient des structures musicales là où on ne les attend pas, construisent des moreaux improbables, les premières écoutes nous font aller de surprises en surprises. Bien sûr il faut aimer être surpris.

Les styles : rock / punk / electro / groove / funk / tout le reste.
Les instruments : guitare / basse / batterie / séquenceur/ violon / et plein d'autres trucs.
Parfois on entend clairement qu'ils aiment Sonic Youth.
Mais attention, tout ça pourrait laisser à penser qu'ils sont arty élitistes glauques tristus. hé bin non. Leur musique est faite pour danser, c'est drôle, et ça ne se prend jamais au sérieux. Ca ne les empêche pas de monter des titres rock ultra efficaces.

Le dernier album : Mega Breakfast.

Le plus accessible, le mieux produit.
Une jaquette atroce, un son qui claque, des paroles hilarantes.
Je le crois pas, j'ai dû uploader les albums de The Chap sur Deezer, ils avaient pas... A écouter dans le player Deezer plus bas :
-Ethnic Instrument
- I saw them (titre plus sérieux)


L'album du milieu : Ham

Plus rock, moins electro. Néamoins très varié.
Brillant aussi, pas mal de références à Sonic Youth et des tubes pop rock en puissance.
Quelques titres inoubliables dont I am oozing emotions, qui fait un peu l'effet du Song 2 de Blur. A écouter fort dans la voiture sur la route des vacances. Ce titre est dispo dans la playlist Deezer plus bas, en troisième position. J'ai aussi ajouté 3 titres de ce disque en fin de playlist, des morceaux un peu plus barrés.

L'album du début : The horse

Ah cuilà, attendez d'avoir digéré les deux autres avant de vous y lancer. Complètement déroutant au départ, mais aussi bon que les deux suivants.
BITSS!! est une sorte de montée techno de 11 minutes accompagnée de violons meurtris à la Hitchcock, délirant. Dans le player, Courage and modesty, une démonstration de groove avec trois fois rien.


Les anglophones apprécieront les paroles déjantées. Dans une seule et même chanson, faut le faire pour caser : Iranian cinema, egyptology, totally gay residue, après-midi d'un faune, et Film from Kabul (ethnic instrument). Ah oui c'est n'importe quoi.

refrain de Fun and Interesting :

Come on come on cloner, (super super)
Clone me another me, (good good)
My generation, (brilliant)
Needs another me, (super super)
Me and me, (sweet harmony)
Hearts of gold, bodies of lust
Forbidden love reach the stars

The Chap entre directement au Hall of Fame de mes groupes à moi que j'aime, longue vie à The Chap.
Amen.

jeudi 23 octobre 2008

parenthetical girls - entanglements

album en écoute :
1. parenthetical girls - entanglements
2. cold war kids - loyalty to loyalty
3. sigur róss - með suð í eyrum við spilum endalaust
4. the mars volta - the bedlam in goliath
5. kaiser chiefs - of with thier heads (j'y crois pas mais bon on sait jamais)

le dernier 'ac/dc', le dernier 'oasis', le dernier 'weezer' peut-être, non le dernier 'nada surf'....
et puis la raison m'étant revenue juste à temps ce sera parenthetical girls. donc après 'monkey' et son opéra pop, on reste dans le même registre avec ce troisième album 'entanglements', après je vous embête plus, juré.
du lyrisme, de la gravité de la légèreté, tout est passé au crible dans un style plus que post siècle dernier et si il n'y avait pas la voix irritante et un sythé prédominant (ne vous faites pas avoir il n'y a pas vraiment d'orgue ni d'instruments à vent) on se ferait avoir.
le thème est l'insouciance dans un décor de magnifiques paysages encore sains... ici les arbres sont beaux, forts, élancés et nous invitent à manger leurs gros fruits tout plein de vitamines. ah c'est le paradis ou presque l'homme n'a pas encore mis à mal cette belle planète, c'est sûr!! con de journaux tv et scientifiques en tous genres, bush avait raison on peut continuer à polluer (si on peut encore appeler cela comme ça), cela n'a aucun impact.
l'album est à base de pop orchestrale, très peu de guitare sinon rien, elles font de brèves apparitions en live et encore le glockenspiel tient une place plus importante dans les compositions c'est dire!
à partir de là c'est moult et moult échos orchestraux auxquels on a droit, de la petite flûte traversière en passant par les cuivres pour finir avec les violines.
alors oui c'est tout mou, mais ce n'est pourtant pas dénuer d'intensité, mais j'en conviens il faut aimer à la base les envolées de musique classique, allez un effort la musique classique c'est bien ça forme l'oreille...
heureux comme un gardon vous serez quand vous pourrez identifier un hautbois sur le prochain 'alice in chains'. quoi plus personne n'écoute 'alice' et puis avant qu'il utilise un hautbois pour ses titres, mouais!!!, bon jetez une oreille sur 'entanglements' ça ne coûte pas cher et puis vous aurez au moins l'impression de ne pas faire comme tout le monde. vous pourrez même en parler sur votre forum de "musique actuelle" préféré :
"ouais nada surf c'est le meilleur groupe du monde" ducon22
---réponse à ducon22
---"le dernier album! wouuu, le meilleur sans doute" taitoi 1988
------réponse à taitoi 1988
------"et ils parlent français trop bien. lol" ducon22
"ils ont vraiment gardé intact l'esprit punk de leur début" dégage 17
"sinon moi j'écoute parenthetical girls en ce moment" bongout 29
------------------------------fin des commentaires-------------------------
voilà comment clore un débat à la con sur votre forum préféré dont vous vous demandez parfois ce que vous y faites.
un petite chanson pour écouter : unmentionables

mardi 21 octobre 2008

Hifana - Wamono

Une découverte qui a déjà quelques mois, mais ça vaut le coup d'en parler ici. Mes collègues qui s'occupent de la musique chez Houlala.com* ont souvent de charmantes attentions pour votre serviteur et m'ont glissé cette perle l'autre jour, merci à eux.

Chaque pays ses spécialités. Nous c'est le clacos et le pinard, les allemands la choucroute et la bière, l'Angleterre et les US c'est la musique et le ciné.
Quand on pense au Japon, c'est pas la musique qui nous vient en premier, ils font souvent des trucs niais, ou qu'on comprend pas. Ou les deux. A part quelques exceptions qui valent le détour comme Cornelius, Susumu Yokota, Yuka Honda, Denki Groove, Takyu Ishino, Michelle Gun Elephant, Ken Ishii, Blankey Jet City, DJ Krush, Cibo Matto...
Ouais bon en fait ils font des tonnes de trucs énormes...

Bon, Alors Hifana, c'est deux DJ un peu tarés qui font une sorte de mélange de sons jap venus du folklore ou du théàtre Nô, avec un univers graphique super original.
L'album est varié, ça va du Svinkels japonais (oui c'est moins drôle en jap) au trip hop en passant par le turntablism. Poussez le volume et jugez plutôt :

Hein que c'est pas mal ?
Leur dernier disque s'apelle Connect
*Marque déposée BBL (voir dans les liens)

lundi 20 octobre 2008

Bat for Lashes : pot pourri


Vite un post pour faire descendre les sauvageries de MrWistlewolf !

Parmi nos lecteurs, je crois déceler quelques jeunes gens qui ont grandi biberonné par Bjork, PJ Harvey et Tori Amos. Bin Natasha Khan aussi. A l'écoute de son disque avec les Bat for Lashes, aucun doute. Un savant mélange de tout ça, avec des trucs qui rappellent vaguement Dead Can Dance, The Knife et Linda Perhacs. Très bon disque que j'ai aimé tout de suite, attention , ya des risques pour que je me lasse. mais ça mérite une écoute, rien que pour le syncrétisme girl/pop/rock que ça représente. Et merci Tracks pour cette nouvelle découverte.

Natasha, elle ressemble à rien, une sorte d'échapée de camp hyppie, jugez plutôt :
Alors que là, avec ses plumes de paon, vachement mieux :
En attendant qu'Arnok fasse la chronique du dernier AC/DC, ça fera l'affaire.

dimanche 19 octobre 2008

Hebdromadaire #2 (4208)

Et hop deuxième billet de la semaine 42, Daitaichi va devoir passer a la caisse !

Les vaches sont sympathiques, elles ont des gros pis plein de lait, sont parfois tachetées et aiment bien meugler pour un oui ou pour un non.

De plus elles produisent de la viande, qui nous donne des protéines, d'ailleurs "végétarien" est pour le papa de Sarah Palin synonyme de vieux mot indien pour décrire un mauvais chasseur.

Et au Minnesota , les vaches ça se dit "The Cows".

Voici un groupe dont 99.9% des gens se disant de la scène Indie passèrent a côté trop occupés certainement a se palucher sur Nirvana, Sonic Youth ou Radiohead a la même époque en pensant être originaux.

Les vaches existèrent entre 1987 et 1998 et délivraient un rock bruyant, avec un son bien noisy comme on les aime et délivrèrent une dizaine d'albums aussi difficiles a trouver de nos jours que LE neurone caché dans la tête de --------- ( <- inscrits le nom d'un pipole ou d'un mec de droite de ton choix)








Extrait de l'album Cunning Stunts (1992) voici Heave Ho, un bijou de 2min07s, simple , efficace avec ce petit cuivre conférant ce supplément d'âme au morceau


Découvrez Cows!










Extrait de l'album suivant Sexy Pee story (1993) , voici 39 Lashes, un titre pédagogique pour apprendre a compter jusqu'à 39 ! Ce morceau c'est une plainte de 5min30 avec des guitares qui couinent, souffrent le martyr accompagnées de voix totalement possédées.
(1000 excuses pour les 3/4 micro coupures dans le premier tiers du titre, la faute a Deezer)


Découvrez Cows!

Hebdromadaire #1 (4208)

Qui suis-je ?
Parlons d'abord de moi, je et ma personne.
En français Mr Whistlewolf donne Mr Siffleloup (dans votre langue, ça ne veut rien dire) je fus comme vous expulsé d'un vagin.
Je viens du futur, j'ai été amené par un vaisseau spécial et non spatial a propulsion dioxynique marémotrice dimensionnelle inversée depuis une galaxie lointaine. Bref j'ai été amené ici par un truc qui ressemble a un pot de confiture de figues croisé avec une Chevrolet et qui sentirait très fort l'algue.

Pourquoi suis-je ici ?
Pour vous faire partager, ou plutôt subir mes goûts musicaux.
Qu'on se le dise , la société actuelle est gangrenée par des musiques de merdes qui abrutissent les masses, j'en veux pour preuve la des émissions comme la Nouvelle Tare ou des radios comme Foune Radio. Je ne vais pas tous vous les citer car j'en oublierai tellement la liste est exhaustive.

Mais pour qui tu te prends ?
Alors vous vous dites, encore un vieux con qui crois tout savoir, parce qu'il a reçu 1 éducation, lu 3 livres , vu 2 films et 4 concerts, il se voit arrivé, il se croit DANS LA PLACE.
Vous n'avez pas tout a fait tort, et entre nous si mes contributions a ce blog ne vous intéressent pas, je m'en fous complètement, c'est pas moi qui envoie des SMS a la Nouvelle Tare bande de zombies !

Comment vais-je faire?
C'est pas compliqué, ma contribution sera hebdromadaire*, une par semaine donc et avec un peu de chance elle laisserait une grosse bosse sur votre tête car j'entends bien vous secouer un peu.




Let's get started class!

Le morceau de la semaine est tiré d'un groupe de Louisiane qui s'appelle IWRESTLEDABEARONCE, oulala c'est compliqué un nom pareil, traduit de la langue de Tom Araya ca veut dire "Une fois j'ai fait du catch avec un ours".

Ils sont jeunes, il sont beaux et ils ont assimilés les années 80 et 90 en un seul titre "It tastes like Kevin Bacon".


Ils se déguisent et ressemblent à ça.

Ils viennent de signer chez Century Media (label métal US) et sortiront leur premier LP prochainement.

Ils ont osé placer un klaxon de Jacky avant un break tout en jouant du Air Harp juste avant, ils utilisent une boite a rythme et leur chanteuse Krysta a visiblement très mal au pied vu comment elle hurle, à croire que quelqu'un lui a marché dessus.


Voici le clip du dit titre, une ode au bon goût, a la finesse et bien sur à Jacky!


Je remercie dans le désordre Daitaichi pour l'invitation, le mec qui a inventé le chausson aux pommes ainsi que mon ascenseur.

*hebdromadaire: sous réserve d'éligibilité de votre cerveau a comprendre mes diatribes, engagement renouvelable de 24 mois avec reconduction tacite. Tout dépassement de chroniques hebdromadaires entraînerait une augmentation conséquente de mes émoluments.

UVA : UnitedVisualArtists

Ça y est, j'ai trouvé à qui je vais demander de faire les lights pour le show que je vais organiser au Zenith de St Gaudens pour mes 30 ans. Va falloir que je les book maintenant, vu qu'ils ont un agenda assez chargé. Le collectif briton United Visual Artists a travaillé pour Battles, Massive Attack, Unkle, Artick Monkey et OneDotZero entre autres pour leurs tournées ou vidéos.
Ils casent aussi bien leurs installations lumineuses chez les rockstars que dans les musées d'art contemporain, chez HSBC ou encore au festival Nuits Blanches à Paris.
Trop cool : le Vangelis Orchestra qui joue la BO de Blade Runner :
Ah oui on a déjà vu un truc du genre dans des concerts de NIN mais c'est pas grave.
Ils font aussi des installations d'architechture lumineuse interactives :

Gaaaa je veux un de ces pilliers lumineux à la maison, juste un !
Et même des trucs que quand tu marches dessus ça bouge, rhhhaaa trop cool :
Tout le reste sur leur site officiel (aussi en lien permanent dans la nav). Moi aussi j'ai cherché une section wallpapers sans succès... Snirf.

Lite - Phantasia : Thunderbirds are go !!

Bon, ça fait quelques jours qu'Arnok et moi avons ce disque dans notre playlist, et je sais pas pour lui, mais chez moi ça tourne à l'obsession.

Un peu comme Battles, les rythmiques et les loops sont entêtantes au point qu'on a du mal à s'en défaire.

Les japonais de Lite font une sorte de math rock à la Battles donc, mais en privilégiant le côté dramatique et orchestral. Dans les deux, on retrouve cette volonté d'envouter qu'avait Steve Reich, mais chez Lite, on est en plein dans l'imaginaire Metal / Hard Rock qui se fait plus discret chez Battles.

Parfois, on se croit dans une bande son composée pour accompagner des images à base de courses poursuites et d'explosions. Pas de chant, jamais. Quelques incartades Heavy, au Japon c'est pas ringard. Le batteur frappe vite et fort sur des rythmes Jazz Rock, comme chez Battles, c'est lui le pilier du groupe. Et il impressionne. Le tout sonne parfois comme comme du Post Noise HXC Emo Core machin truc, sans l'ado qui pleure dessus.

Pour vous convaincre, écoutez "Ef", le premier morceau de l'album. Il donne le ton d'emblée.

Une photo :
et une vidéo d'un titre appartenant à un album précédent :

samedi 18 octobre 2008

Mark Guiliana, attention les yeux !

Ce type là est un grand malade. Je ne suis pas renseigné sur lui, tout ce que je sais, c'est qu'il est batteur de Jazz. Il joue dans Heernt, dont le premier album se nomme Locked in a Basement. Mélange de Jazz, Rock Indie et Electro.

En tout cas je vais fouiller sa disco. Quand je serais grand, je serais batteur de Jazz, c'est décidé. Jetez un œil à cette vidéo (jusqu'au bout, sisi), et constatez avec effroi la puissance de la bête. c'est du death metal jazz ou quoi ??


Ca peut valoir le coup d'écouter ce disque :
quelques extraits ici

mardi 14 octobre 2008

monkey – journey to the west

Albums en écoute :
1. monkey – journey to the west
2. cold war kids – loyalty to loyalty
3. gorillaz - d-sides
4. grizzly bear – friend ep
5. lite – phantasia



voilà c'est fait, trois ans de dur labeur avec des hauts des bas pour en arriver là.
Et pas n'importe où, on est bien là en face d'un chef d'œuvre en fin je dis ça déjà l'album est top mais en plus et surtout cet opus n'est autre que la bande originale du pestacle de pierre et le loup, euh pardon.. n'est autre donc que la bande originale du spectacle du même nom 'le roi singe', histoire chinoise du XVI ième siècle narrant les pérégrination d'un bonze, du roi singe et d'un cochon voyageant en inde . Un opéra chinois, avec 'damon albarn' pour la bande son , 'jamie hewlett' pour les effets visuels et l'animation, on retrouve également des amis à 'damon' en la personne de 'david coutler' qui l'avait déjà assisté sur le très bon 'the good, the bad and the queen' de 'the good, the bad and the queen'.
Alors d'abord pour planter je le décors, je ne suis pas trop bandes originales, j'ai beau me forcer ça passe rarement et aux prix d'efforts inconsidérés. Mais là c'est d'ambler, et pourtant l'album n'est pas forcement facile à écouter. Mais sans connaître l'histoire, on devine l'opéra à la seule écoute de la bande originale.
Et retient notre souffle avec 'the living sea'#4, on s'agite sur 'battle in heaven'#9, vous marcherez au pas avec des milliers de soldats sur 'march of the iron army'#19 enfin vous l'aurez compris cet album est très vivant.
Il s'écoute comme un album normal, enfin un album aux faux rythmes pop, plutôt de la sino-pop si je puis inventer ce mot. Et vous ne manquerez pas d'être surpris ma fois, ceci est plus qu'un album de musique de fond, il s'écoute, se vis et se raconte à vos enfants. Ben si vos enfants, allez je vous aide... c'est l'histoire d'un roi singe singe chinois qui voyage vers l'occident pour décourvrir ses capacités intérieure, il fait des rencontres, avec notamment des démons et autres fantasques personnages. Normalement c'est le mot occident qui les interpellera et non pas le fait qu'un singe puisse être roi, faire du kung fu, et voyager comme ça tranquille qu'il est puisqu'il est roi tout de même.
Mais passons, au fur et à mesure d'une écoute plus précise, on reconnaît l'ambiance déjà vu sur et avec 'gorillaz' surtout si l'on pense à 'hong kong' et sa mélodie jouée à la harpe konghou (je me suis un peu fait chié à vous retrouver le nom là quand même, plus les recherches sur le livre et son histoire vu plus haut, on retrouve là un véritable travail journalistique si je puis me la péter un peu!!). Et cette fois encore une multitude d'instruments plus ou moins connus sont utilisés, et notamment les 'ondes martenots', j'adore cet instrument, et pas seulement parce qu'un célèbre groupe de rock britannique d'oxford l'a utilisé.
Les titres se suffisent à eux, et s'il ne fallait en retenir qu'un (mais pourquoi je n'impose ça moi aussi, n'importe quoi), ce serait 'monkey bee'#21. Alors vu que c'est l'avant dernier titre de l'opéra, déjà il doit y avoir un suspense insoutenable, mais c'est pour la multitude de genres qui se mêlent que j'adore ce titre, et le final est époustouflant.
Je ne vous en dit pas plus, je ne vais pas vous dévoiler le suspense, ce serait comme dire que 'kevin spacey' est « keyser söze » dans usual suspects, c'est moche....
alors donc une note, facile je réponds un peu vite mais ce sera un 16. en attendant de voir le pestacle (rhaaa encore cette blague privé qui revient......)... vous pouvez lire le livre, ou mater 'dragon ball' qui est une adaptation assez lointaine de ce premier.

dimanche 12 octobre 2008

Deezer ya bon !


Un truc pratique pour écouter légalement en streaming.
-"aaah mais Simon, on connait Deezer, c'est en ligne depuis plus d'un an !".
-"Oui, toi tu connais, mais l'autre là bas, il est toujours un peu à la ramasse, alors..."

Du coup ça va aider pour se faire écouter un morceau les uns les autres sans passer par le téléchargement, légal bien sûr.

Et paf, j'inaugure avec "...And You Will Know Us by the Trail of Dead" (ça c'est un nom de groupe à la con), le morceau "Will you smile again for me" sur le disque "Worlds appart". groupe et album inégal, mais ce morceau est très intense. C'est par là.

Didier Super - Ben quoi ?

Ah oui forcément avec une pochette comme celle là, il faut s'attendre à un carton. Suite des aventures bêtes et méchantes de Didier, ça mérite une écoute. C'est idiot, de la famille des Nonnes Troppo, en plus con. quelques titres sont un peu lourds, mais on rigole bien : "les enfants, ça sert à rien, faut les brûler, comme au brésil, ou les priver d'dessert, comme en Afrique, ou les rendre plus cons que leurs parents, comme chez nous","à bas les gens qui bossent", Putain de chinois", tout un programme sur fond de musique punk. On écoute, on se mare, et hop, on oublie ce disque, parceque tout de même. Mais sur scène ça doit valoir le coup.
Vous êtes impatients de voir quelle tronche il a le Didier :
Ouais je sais, ça m'a fait ça aussi la première fois.
Moi aussi je serais aigri à sa place.
déjà que...

vendredi 10 octobre 2008

bloc party – intimacy


chronique écrite il y a 1 mois donc pas d'intérêt de retrouver une playlist.
Et puis la centième arrive et j'ai l'artiste : ce sera 'monkey' tout simplement.




je m'étais pourtant presque juré de ne plus écrire sur 'bloc party', et cela pour une simple et bonne raison, la médiocrité de leur second album de l'an passé.
Mais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, et cet avec beaucoup d'apriori que j'ai quand même jeté une oreille sur ce nouvel opus.
Il sortent un peu de leur style simpliste de ce nouveau rock qui les a élevé au rang de groupe à succès et ce principalement outre manche.
Mais que s'est il passé, déjà il sont revenu à un esprit plus proche du premier album 'silent alarm' de 2005, mais en améliorant les écritures. Moins de titres faciles (bien que....) ou écrit à la va vite dans le seul but de gagner de l'argent, je suis un peu dur, mais bon je l'avais sur le cœur il fallait que ça sorte..
attention toutefois, on n'est pas en face de l'album de l'année, loin de là, mais au moins celui restera sur mon pc pour les quelques titres bien percutants qui s'y trouvent. On y retrouve un brit rock énergique (celui là même qui donne des boutons à certains devant ce trop de groupes à surfer sur sa vague, trop de néo rock britannique tue le rock britannique, à tel point de ne plus prêté attention.) et samples ordinatoresques, mais ils ont fait évoluer ce dernier. Le tout avec l'introduction de nouveaux instruments, 'mercury'#2 en est l'exemple parfait. Avec un style percutant et un son gras, on voit l'émergence de cuivres, ah enfin des cuivres me direz-vous, non, bon moi je me le dis, et cela fait un peu toute la différence, en tout cas cela me réconcilie un peu avec le groupe. Les tables de mixages sont mises un peu plus sur le devant de la scène, cela non plus n'est pas pour me déplaire, ok c'est facile, rien de nouveau sous le soleil, mais au moins cette fois-ci c'est un peu mieux utilisé, et cela apporte vraiment aux compositions un peu facile (tout de même) de cet album.
'one mouth off'#7 est bien rentre dedans, tout comme il faut, l'électronique au milieu du titre évite un peu la répétition, cela me suffit pour en parler aujourd'hui.
Il faut également cité le premier titre de l'album 'ares'#1 qui d'emblée montre leur volonté d'évoluer, très bien, le titre avance sur un faux rythme tout en retenu. c'est bien un titre qui sort un peu du rang, car ensuite on ne vous prends plus au dépourvu, tout arrive à point nommé, et c'est dans ce manque d'originalité que le bas blesse.

Voilà je pense oublié leur second album dont je tairais le nom et faire comme s'il n'était jamais sorti, pour passé directement à celui là.
Une note, allez un bon 11, oui c'est tout, faut pas déconner non plus, mais bon c'est la moyenne!!

Diplo + Santogold - top ranking (a diplo dub)


Juste pour signaler la sortie de ce joli petit mix de Diplo, connu pour ces méfaits avec MIA entre autres. Avec Santogold vous tous avez réussi à dépasser le stade du "bah c'est quoi cette daube de R'n B" (oui je sais ça fait mal). un bon moyen d'entendre les deux ensemble, ponctué de petites perles : The Clash, The B 52's, Devo, dla bombe jvous dit.
La preuve : Arnok l'a dans sa playlist.

Allez, quelques photos:

Santogold et sa dégaine de poufiasse dans les fringues de son mec :

Santogold et sa dégaine de poufiasse ses fringues à elle :

Notez le joli fuseau noir et blanc.
Après ça, si vous écoutez ce disque (très plaisant d'ailleurs) c'est que vous êtes des morts de faim.

jeudi 9 octobre 2008

cold war kids – loyalty to loyalty

--> Albums en écoute :
1. cold war kids – loyalty to loyalty
2. tv on the radio – dear science, (et oui encore!!)
3. santogold & diplo – top ranking : a diplo dub
4. lite - phantasia
5. the virgins – the virgins (oh pardon c'est une erreur et une grosse arnaque, a oublier donc)

deux ans que je vous dis que 'cold war kids' est un groupe à part, et ce n'est pas leur second album 'loyalty to loyalty' qui viendra démontrer le contraire.
Ces quatre américains savent tout faire, des rythmes de folk exclusivement acoustiques aux compositions rock irrévérencieuses. Un peu plus structuré, et tellement mieux déstructuré quand il le faut, ce nouvel album reste dans la lignée de son prédécesseur et pousse un peu plus loin la propre exploration de leur univers.
Il y en aura pour tout le monde, pour ceux qui adorent les tubes prêt à débouler sur les ondes fm avec 'something is not right with me'#4 et pour ceux qui préfèrent les titres emprunts d'originalité et de création personnelle comme 'golden gate jumpers'#6.
À propos de ce dernier, 'cold war kids' nous montre combien un titre basique peut émouvoir et à l'instar du titre d'ouverture 'against privacy'#1, ce titre pourtant simple devient terriblement entêtant, et on n'apprécie que mieux plus loin, sur les autres morceaux, les brides de guitares tiraillées.
Pour ajouter un peu plus d'intensité et de corps à cet album on peut compter sur la voix de 'nathan willett'. Elle est à tour de rôle douce comme un agneau pour les petites mélodies blues ou folk et sur le fil du rasoir pour les titres plus tranchant.
Les titres ont du caractère et 'nathan' porte ses titres très haut, on peut s'en rendre compte avec 'every man i fall for'#9, c'est puissant et tout en retenu, on est un peu dans les montagnes russes, chute libre et apesanteur se côtoient, c'est assez particulier. Et que dire de 'relief'#12, le son est gras, nathan chante très haut (encore mieux que 'mika', celui là aussi si je le chope) pas comme une fillette mais presque et pourtant je suis le premier à me jeter sur le boitier (oh là je crois que j'ai acheté un album, cela faisait longtemps) pour chanter, faux immanquablement car trop haut pour mes cordes vocales, mais bon ce qui compte c'est d'y mettre toutes ses tripes, vive l'intensité du « song criant ».
alors du blues de la folk et du bon vieux rock je l'ai déjà dit, mais 'cold war kids' ne fait pas parti des groupes de rock qui surfent que la vague du post rock, ils le font. Oui les compositions semblent vieillottes, mais elle restent très actuelles. Merci donc aux américains pour ne pas copier nos amis anglais et leur vague de jeunes louveteaux plus portés sur le rock électronique. Ah c'est sûr qu'on ne peut pas en dire autant de notre rock hexagonal, faut dire que tant que johnny h. sera considéré comme un artiste rock, on avancera pas.
(en parlant de rock à la française, j'ouvre une petite parenthèse pour parler de 'manu' ex 'dolly', j'ai écouté l'album est c'est pas fameux, c'est du mauvais 'dolly', désolé, fermer la parenthèse).
Pour finir une petite note, un bon 15, ben oui j'ai acheté l'album je peux pas lui mettre moins.

mardi 7 octobre 2008

Arnokuptibles : ze blog !



Ah bin voilà, après 97 numéros du plus fabuleux webzine (ou mailzine en fait) de tous les temps, il fallait s'y attendre, on continue dans la régression avec un blog. Promis on va éviter d'évoquer ici notre vie sexuelle rêvée ou nos problèmes d'acné. Les gens serieux comme Rémi ne seront plus spammés, et les autres pourrons contribuer à l'envi. On vous y invite d'ailleurs, sinon ce webtorchon sera un bide.

Vous pouvez :
- Vous abonner aux flux RSS
- Réagir aux posts
- Diffuser l'URL aux gens cool que vous connaissez (pas aux autres merci)

La charte, c'est à peu près ça :
On parle de musique, enfin surtout de musique.
On corrige ses posts, trop facile avec la correction auto.
On essaie d'illustrer ses posts, pour nos amis qui savent pas lire.
Et surtout, on ne se prend pas au sérieux, les conneries sont conseillées.

Dans pas longtemps, nous fêterons le 100ème numéro. Merci a Arnaud d'avoir animé de si fougueux débats dans nos boîtes mails !

# 97 : TV on the Radio – Dear Science,


Albums en écoute :

1. elbow – the seldom seen kid
2. tv on the radio – dear science,
3. lite – phantasia
4. cold war kids – loyalty to loyalty
5. monkey – journey to the west



troisième opus des américains de 'tv on the radio', et après deux premiers albums réussis, le groupe new-yorkais revient pile à l'heure (6 ans et 3 albums).

Qu'est ce qui a changé? La notoriété c'est sûr, maintenant ils sont attendu, et même très attendu. Ils sont devenu une référence, un groupe avec qui il fait compter.

Alors peut-être tout réside là, cet album 'dear science,' est plus universel, ils ont gardé les cuivres, ils ont toujours ce rythme du tempo qui groove à mort, ils ont gardé ce duo de chanteur aux voix incroyablement douces et rocailleuses à la fois mais ils ont laissé tomber les crachats de leurs amplis saturés, leur innocence qui faisait de leur titres des chansons simples et pourtant tellement surprenantes.

Et pourtant au delà de ce virage commercial (putain le mot est lâché) cet album reste une vraie réussite.

L'album est tout en retenue, peut-être un peu trop au premier abord, les amateurs de fins explosives seront un peu déçu, mais cet album se suffit à lui même et trouve finalement sa place tout seul autour de titres tout en apesanteur.

'halfway home'#1 ouvre le bal, il met du temps à ce mettre en place et quand cela est fait c'est beau, on plane tout simplement. Tout en retenu, je vous dit, 'golden age'#5 le single de l'album est du même acabit, rythmé par des claps, il se structure au fur et à mesure autour d'une pop débridées.

Pourtant la pâte de 'tv' n'a pas totalement disparu, elle est simplement plus difficile à découvrir, mais si l'on écoute bien tout est là (à part les amplis qui crachaient leur venin). Les titres sont plus fournis en mélodie, ils sont plus structurés, et vont surtout vous apprendre à taper dans vos mains.

Au delà de la pop, on retrouve de l'électronique assez basique, n'allez pas chercher l'innovation ici, et le plus souvent des petites mélodies dirigées par des cuivres des violons et évidement des percussions, le tout faisant un melting-pot de musique plus ou moins actuelles.

Pour ne pas faire que dans la bonne critique (bien qu'elle ne soit pas si bonne que ça, j'ai sûrement du me laisser corrompre par des post que j'ai lu ici et là, rhaaaaaa!!), tous les titres valent l'écoute, mais certains auraient mérités d'être coupés au montage, 'shout me out'#9 prend deux minutes pour démarrer mais contrairement aux autres la montée est inexistante, d'un coup le titre explose sans y être préparé, il y avait mieux à faire.

Allez vite allez écouter cet album si ce n'est pas déjà fait, la fin avec 'lover's day'#11 est un petit bijou de symphonie orchestrale.

Une petite note avant de se quitter, et bien un 14, l'album est en retrait par rapport à ses prédécesseur, il n'y a pas photos, mais je préfère un album à côté de la plaque qui donne autre chose, plutôt qu'une pâle copie. Alors 'tv' a évolué oui et même si tout n'est pas réussi la majeure partie des morceaux resteront dans ma playlist.