dimanche 30 novembre 2008

Clark, ça s'écoute et ça se regarde

Une fois de plus, rien de nouveau, une séance de rattrapage pour qui n'aurait pas encore apprécié à sa juste valeur l'œuvre de Chris Clark. Promis, après je vous lâche avec le label Warp.









Après quelques disques passés un peu inaperçus (empty the bones of you, clarence park et ceramic is the bomb), C. Clark nous a offert en 2006 une pure merveille de poésie électronique sous le nom de Clark tout court : Boddy riddle.

C'est beau, C'est ciselé de beats, de violons et de batterie jazz (il a appris la batterie pour ce disque), ça vient d'une autre planète, mais ça racconte une histoire que tous et toutes peuvent comprendre. Perso, je l'ai écouté en boucle en lisant Hyperion et Endymion, depuis je plonge dans le Retz à chaque fois que je l'entends.

Une vidéo (par James Healy) du premier titre de l'album vous met dans l'ambiance, c'est beau, on dirait un croisement entre Botticelli, Dali et mon petit fils. (l'effet pixel est voulu)



Voilà une autre vidéo réalisée par 1st ave Machine sur un montage d'un de leurs titres, montage discutable à la limite du charcutage, mais on y voit quelques spécimens intéressants :



Attention, la bande son n'est pas représentative du disque (Celui-ci est certainement le plus formaté). C'est un concept album qui doit s'écouter en entier ou pas du tout, dans l'esprit des premiers Mike Oldfield, avec les moyens d'aujourd'hui.

Autre eye candy étrange, toujours par 1st ave Machine, mais sans la musique de Clark. Je vous conseille un petit tour sur leur joli site web. (La pub pour les godasses est splendide)

Ecouter Clark, c'est comme mettre l'oreille dans un gros coquillage et se réveiller dans une cathédrale en pleine cérémonie au XXXème siècle. Enfin je me comprends. Les fans de SF apprécieront. Jetez vous sur Boddy riddle (le plus accessible) puis sur le suivant Turning dragon (plus dance floor et déroutant, j'ai pas aimé tout de suite) et vous serez mûrs pour apprécier ceux d'avant. D'un niveau inférieur, mais avec quelques perles inestimables. Merci Clark pour ces bons moments.

jeudi 27 novembre 2008

sigur rós - með suð í eyrum við spilum endalaust

setlist :
1. late of the pier - fantasy black channel
2. no age - nouns
3. squarepusher - just a souvenir
4. tino rossi - l'anthologie
5. sigur rós - með suð í eyrum við spilum endalaust


toujours plus éclectique, toujours plus loin, toujours plus froid, aujourd'hui sigur rós et son dernier album au nom impronocable með suð í eyrum við spilum endalaust.
c'est leur septième album après avoir commencé en 1994 et un premier album en 1997. alors j'aime pas les autres albums, un peu l'avant dernier takk de 2005, mais bon pas plus.
je n'aime pas celui en entier non plus, le début est très énergique, autant qu'ils peuvent l'être, alors que la fin se traine un peu en longueur.
en tout cas c'est un album parfait pour aller visiter l'islande, enfin je dis ça j'y suis jamais allé sinon avec google earth.
oui ils sont islandais, et non il n'y a pas que björk là bas.
sous des faux airs de pop rock se mêlent des cuivres de bonnes guitares accoustiques et un piano, mais c'est surtout la voix qui fait le décalage.
quand la musique douce et atmosphérique fait dans le déjà vu, la voix douce de Jón Þór Birgisson nous berce et entendre des paroles en islandais dans le texte, ça a un petit côté exotique arctique.
ahhhh des pina colada fizz, un bon freeze ti punch, vive l'exotisme, et puis ça me permet de chanter en yahourt, ils peuvent dire les pires saloperies jamais entendu, je reste impassible :
hao silveran, liseran klam hey me o éggum bla, sckrereateinstum..... ouais j'ai pas la suite, j'ai rien compris, il bouffe tous ses mots.
et puis j'assure grave au bureau maintenant, tout le monde m'entend chanter, oui j'aime mettre de la bonne humeur au bureau (et oui "écrire des posts de musiques si bons soit ils ne nourrit pas son homme". balzac, 1848).
alors voilà c'est tout mou, tout confortable, ça ne prends pas au dépourvu et ça repose, ce sera parfait pour vous calmer après un concert de carcass.
et surtout cet album vous permettra de ne plus penser à la venue de britney spears à la star académie, aux attentats de mumbai en inde (un vrai magazine actuel) et à la candidature de ségonlène royal pour 2012, pardon j'ai allumé la télévision.
allez c'est bientôt noël en plus, alors non cet album ne vous réchauffera pas mais vous pourrez l'écouter au coin du feu, cela vous évitera de chanter encore et encore les mon beau sapin alors que le votre est en plastique, et douce nuit alors que vous venez de perdre 18 milliards en bourse.
le clip de ces gens sont bizarres quand même, attention avertissement -16 ans

dimanche 23 novembre 2008

blood red shoes au kléo - toulouse 22/11/08

le kléo je connaissais pas sinon par le biais d'ami qui me certifiaient que c'était une boite gay.
bon très bien, ça va être une soirée chaude quoi, mais rien avoir avec ceux à quoi vous pensez.
la salle fait 10 mètres sur 20, c'est à dire que j'ai pu voir toutes les personnes présentent hier soir, on s'est tous échangés nos numéros de téléphone. d'ailleurs à propos du public, je m'attendais à être le plus vieux de la soirée, et bien en aucun cas, il y avait hier soir un public entre 25 et 40 ans, la classe.
sinon le son très très fort, à peine plus fort et je serais parti pour préserver mes petites oreilles, d'ailleurs aujourd'hui encore j'ai du mal à parler... oui j'ai les amygdales qui vibrent encore, c'est dire!!!
21h00 et la première partie entre en scène, sheraff, le meilleur groupe de rock alternatif français c'est sûr. jusqu'à ce que le chanteur ne dise "bonjour, on est sheraff, ça va toulouse??" je pensais qu'ils étaient anglais, qu'un groupe français joue comme ça est assez rare pour le signaler, allez sur leur site il y a 4 titres en téléchargement libre c'est ici.
du gros son, très bruyant, mais très cohérent, ils font du rock garage du vrai, ont la trentaine et ne se prennent pas pour des stars, pourtant ils ont fait la première partie de bb brunes, oui ça fait peur, mais le public de bb brunes a du avoir peur aussi. à les voir on dirait des mecs qui étaient en classe avec nous il y a 10 ans, des mecs normaux qui font du bon son, ça fait vraiment plaisir.

puis autour de 22h00 blood red shoes entrent sur scène,

ils sont deux, un mec une fille, lui à la batterie et aux chants, elle à la guitare et également aux chants. ils sont jeunes, ils sont beaux mais que leur manquent ils.
leur musique est assez simple, lui cependant reste très étonnant, le fait de l'entendre frapper telle une mule contraste avec sa réelle facilité, il a une amplitude de mouvement très classe et tout passe, tout passe...


le décors est cocooning, deux abat-jour et hop le tour est joué, l'ambiance est tamisée (normal vous me direz ils sont anglais) enfin bref on se croirait à la maison.



un set d'un peu moins d'une heure, le son est très fort, il ne sature pas, nos deux jeunes jouent tant qu'il peuvent. il y aura pourtant un petit problème technique, le retour son ne marche pas, et leurs écouteurs se mettent à grésiller au bout d'une demi-heure, la classe, ils termineront le concert sans retour ou en tout cas avec les moyens du bord. mais ils ne perdent pourtant pas leur sens de l'humour on aura même droit pendant 5 minutes d'arrêt (pendant que l'ingé du son court partout pour régler le problème) à quelques blagues, on sait maintenant qu'ils n'aiment pas les babyshambles, qu'il parle français et qu'il repartira de toulouse un brin superstitieux, oui à chaque fois qu'il a parlé français au cours de la soirée, il y a eu un problème. trois tentatives et 3 incidents.
voilà ils sont restés très professionnels, ne bâclant que le rappel et encore ils en étaient désolés, s'excusant dès qu'ils le pouvaient. le rappel était un titre instrumental, mais ce que l'on retiendra c'est que steven était à la guitare alors que laura-mary s'essayait à la batterie.
bonne soirée, tous les titres attendus ont été joué à part ADHD je crois, certains avec une ferveur incroyable, ils en accéléraient le tempo, et pourtant au bout de 50 minutes, steven continuait de marteler sa batterie avec la même énergie, chapeau.
on eu droit à trois nouveaux titres, et il semblerait donc que leur prochain album soit dans la même lignée que box of secrets.
voilà une petite vidéo pour en apprendre plus sur le groupe, merci tracks.

jeudi 20 novembre 2008

Squarepusher au Trabendo- Paris 19/11/08

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, j'espérais passer un bon moment, ça faisait tant d'années que j'attendais de le voir... et j'en ai pris plein ma face. Quelque part entre énorme et monumental. D'habitude à un concert on se bousille les oreilles, là on en aussi pris plein les yeux.

Le gars est coincé sur la petite scène du Trabendo entre deux panneaux noirs de 2,5 m par 2,5m qui s'avèrent être des écrans, sur lesquels sont diffusées des images genre Winamp (voir ci-dessous). Thomas Jenkinson commence par de l'electro jazz plutôt énervé tiré de son dernier opus.


Squarepusher - Planet Gear from Warp Records on Vimeo.

Puis un vrai batteur en chair et en os prend position, pas tout jeune le garçon, je suis un peu inquiet. 5 ou 6 morceaux d'une rare violence s'enchaînent, je suis sur le cul tellement c'est efficace. On découvre qu'un oscilloscope géant branché sur la basse de Jenkinson était dissimulé derrière le batteur. Ce dernier frappe dur mais fin, on voit que c'est un jazzman. Il n'a pourtant pas peur de la double pédale. Une grooosse disto sur la basse donne un son trash, bordel, mais c'est du metal jazz ! Je m'attendais pas à ce qu'il joue ces titres du dernier album sur scène, et surtout pas aussi vite et fort.

Exit le batteur, retour à l'electro pour quelques morceaux electro drum'n bass qui agitent frénétiquement le dance floor, composé de trentenaires. Mélange de fans de techno au cerveau brûlé, d'informaticiens poilus et bedonnants ou trop grands à la face de Frankenstein, et de divers profils. Ceux qui se trouvaient là par hasard ont vraiment dû être perplexe, ça va si vite que si on ne connait pas les morceaux, c'est vraiment déroutant. C'est fort, ça cogne parfois comme du Venetian Snares.

Vers la fin, Squarepusher joue son titre phare "come on my selector". Au milieu du morceau, le son s'arrête, et une petite voix accélérée annonce "let the bass kick !" (tout ça se passe en une seconde), et le pit drum'n bass se transforme en pogo. Et pour cause, le batteur a repris position discrétos et balance une avalanche de coups, totalement inattendu sur ce titre exclusivement electro.
Grosse boucherie. Je mâche mon chewing-gum comme un malade.

Voilà le splendide clip/court métrage de "come on my selector" réalisé par Chris Cunningham il y a déjà 10 ans :


J'hésite un instant à rejoindre les arrachés un peu plus bas, mais bon j'ai le dos en miettes, et puis tous ces gens... pfff... j'opte donc pour un balancement frénétique de la tête dans tous les sens, rien que ça pour moi c'est un bel exploit. Faut pas déconner non plus, demain ya école.

Au niveau jeu de scène, super bon esprit. Pas de micro donc il dit rien, mais beaucoup de grands sourires et de signes amicaux, des courbettes pour dire merci, gentil comme tout.

Désolé pour ce post un peu long mais je peine à dissimuler mon enthousiasme. Je ne m'attendais pas à tant d'énergie. J'espérais entendre "do you know Squarepusher", mais franchement, vu le tempo un peu lent de ce titre, je ne vois pas où il aurait pu le caser. Une date qui restera dans les anales. Et dire que j'ai écouté ce gars des années sans savoir qu'il sortait ces sons electro à la basse, là j'ai eu une bonne démo. Je sors de la salle complètement sonné, il me faudra un moment pour me remettre... Jsuis trop vieux pour ces conneries...

mercredi 19 novembre 2008

late of the pier - fantasy black channel

playlist :
1. late of the pier - fantasy black channel
2. sigur rós - með suð í eyrum við spilum endalaust
3. edIT - certified air raid material
4. the spinto band - moonwink
5. friendly fires - friendly fires (faute!)

et si c'était late of the pier la bonne nouvelle de l'année. au moment de faire le bilan, et avec peu de recul ok, il se pourrait quand même bien que cet album figure haut dans les classements de fin d'année.
de l'électro glam rock punk pysyké new wave, ça vous dit?
un condensé de sonorités électroniques, de guitares très glam et et/ou ou et et/ou du rock plus tendance.
pour traduire l'album est à base d'électronique mais pas d'électronica dance, et de punk électro mais pas du rock à la bloc party et enfin d'électro rock tendance cher à the rapture.
et pour vous faire une petite idée des instruments utilisés, il n'y a qu'à regarder la pochette et ces étranges montagnes violettes.
vous allez pouvoir bouger, sauter, cogner et faire danser votre index très haut.
mais d'où viennent ils? dit donc!!! et bien une rencontre en 2001 avec erol alkan (c'est lui qui a aidé à la découverte de ldc soundsystem et des yeah yeah yeahs) aura scéllé leur destin, c'est le premier à leur avoir fait confiance et les avoir programmés dans sa salle londonienne pour ensuite les produire ou plutôt les aider à monter leur propre maison de disque, du coup ils sont s de pouvoir faire ce qu'ils veulent.
au détriment certes du business mais ils sont restés purs au moins, et on en revient toujours au même débat, voir la chronique sur "outsiders" d'howard becker.
on sent un album influencé par 15 ans de musique underground, ils en ont digéré un maximum et voilà le résultat.
certains titres font l'impression parfois que le mechanical animals de manson a pris 10 ans, merde il les a vraiment pris, et qu'il s'est assagie au point d'être festif!!
la comparaison est un peu tirée par les cheveux mais c'est tout ce que j'ai trouvé.
l'album alterne entre influences lointaines et néo punk rock britannique (genre musical tout nouveau que pratique également the foals et the klaxons et qui alterne entre indie rock et électronique presque expérimentale, pour faire simple).

quelques titres en présentation pour la vitrine :
space and the woods#3 pour bien comprendre ce que je viens d'expliquer.





the bears are coming#4, c'est un excellent titre venu un peu de partout à la fois et qui part un peu n'importe où.





Vw#8, leur premier single du groupe qui a vu le jour fin 2006, rythmiques répétitives de mélodies synthétisées.





withtesnake#7 pour bien comprendre qu'ils savent faire autre chose et qu'ils n'ont pas peur du ridicule.



mais que fais je, allez me télécharger, pardon allez m'acheter cet album, au moins rien que pour la pochette qui fera fureur dans votre salon. ok c'est un peu le groupe hype en ce moment, même le webtorchon des inrock le vrai, en parle, du coup je m'interroge...
un peu... ... ah! il y a aussi une chronique sur justin timberlake et rihanna, ouf ça va, je peux dormir en paix!!!

alors pour résumé, c'est plus professionnel que the foals plus électronique aussi, et plus diversifié que the klaxons, ce dernier a tendance à s'épuiser vite, qu'en sera t'il de cet album? je lui prédit en tout cas un avenir plus long sur ma playlist.

lundi 17 novembre 2008

edIT - Certified air raid material

Dans cette cacophonie de posts et pour nos deux lecteurs fidèles (dont moi), je vous propose une nouvelle news faisandée sur un disque sorti l'an dernier.
Ah bin oui mais je l'avais loupé cuilà aussi...

Donc, c'est rouge noir blanc (mes couleurs, ça commence bien), la skyline de Hong Kong by night, et ça pourrait être l'affiche de Fast and Furious 4. Je vous préviens, je fais dans le jacky jusqu'au bout.

Pour faire un tableau plus large, précisons que Edward Ma fait une sorte de mélange à base de micro samples copiés collés dans tous les sens que l'on nomme Glitch ou Click'n cuts quand on veut se la jouer. Disons que c'est du Aphex Twin à la sauce Hip Hop. Dans la famille, il doit y avoir Funkstörung et Prefuse 73 pas loin.

J'ai découvert edIT il ya quelques années avec le très bon "Crying over pros for no reason" (2004), au son très sec, cristallin, instrus sans lyrics. Ce disque donnait l'impression d'un verre jeté au sol, brisé en mille morceaux, mais qui fait un joli motif. (Elle marche ma métaphore ?). Très bon disque electro Hip Hop quoique un peu bourratif, belle perf mais faut pas en abuser. Un petit extrait :



Cette fois, c'est du gros. Oulala ça c'est du gros son qui claque. Vraiment jsuis borderline là, je me souviens de la polémique autour de Santogold (gnagnagna c'est du ar'n bi), hé bin là je mérite d'être montré du doigt. "Certified air raid material" me donne presque envie de monter des suspensions hydrauliques sur la Clio et fesser ma... heu... voisine.

Le son est plus rond, on joue plus avec la basse, et quelques morceaux sont chantés par les featurings de The Grouch, Abstract Rude Busdriver, D-Styles, et ces gros baltringues de TTC qui une fois de plus auraient mieux fait de se pêter un genou. Bref, c'est du gros Hip Hop bien bourrin avec des instrus ciselées mais bien épaisses, j'ai pas pu trancher, voilà l'album entier :




Ah vous avez vu hein ? C'est une grosse bouse le morceau de TTC ! Rha les mecs, comment un truc qui avait commencé aussi bien (Léguman !) peut finir aussi mal...

"Certified air raid material" ne restera pas dans les anales mais va sûrement m'amuser un moment, un nouveau jouet ma foi fort divertissant.

#14 : the spinto band – nice and nicely done

non vous comptez bien #14, c'est du bonus ça!!
vu que pas mal de monde s'est régalé avec cette chronique, voici celle du premier album faite antan.



Aujourd’hui on est beaucoup sur scène, 6 c’est pas mal!!!!
Alors 3 guitares, 3 chanteurs, 1 basse, 1 clavier, 1 batterie, merde ça fait 9.

Une ambiance très pop sur cet album et fort heureusement pour vous cette pop est assez déjantée, assez car quand on fait de la pop depuis plus de 7 ans on a du mal à s’en défaire.
Enfin album difficile à placer, je dirais qu’un fan de coldplay trouverait cela trop avant-gardiste alors qu’un fan de system of a down trop mou, tu m’étonnes !!!!! enfin tâche pas facile quoi…
En gros si vous aimez la pop (the coral par exemple) l’album vous plaira tant par son décalage que par ses mélodies, dans le cas contraire foutez cet album à la poubelle tout de suite vous pourriez aimer.

'brown boxes' réexplore la pop, bon déjà qui dit pop dit bonne humeur, alors si en plus on est dans un cirque et que tout le monde y met son grain de sel cela donne une pop rythmée très déjantée. architecturée selon ‘clap your hands and say yeahs’ une voix à la arcade fire posée et lancinante 'oh mandy' est sans doute la meilleure chanson de cet album. Une multitude d’instruments font avancer cette belle balade très originale.
une batterie qui se réveille, un tempo plus rock façon ‘the strokes’ si j'ose dire pour en arriver à 'crack the whip' la sixième chanson, ça fait d’autant plus plaisir que le côté pop est laissé de côté pour une fois. puis revirement de situation avec 'helmet the direct', on repart sur de la pop décalée avec en première ligne une mandoline fière et pimpante. puis 'late' et une guitare noisy rugissante, derrière une boîte à rythme, on est où là????? Merde de la pop hard core…
'mountains' est encore déjantée a souhait, la voix du chanteur y fait pour beaucoup merci donc à 'nick krill', la guitare rock qui lance la chanson s’éteint pourtant pour refaire de la pop, mais finalement on s’y est fait donc .
'japan is an island' merci j'étais pas sûr!!!! et 'so kind, stacey' font un mix de batterie plus sauvage, depetits sons synthétisées forts sympathiques ou de guitares durent à la limite du rock.

Vous l’aurez compris voilà une bien belle révélation 2006 qui multiplie les styles musicaux, les
instruments, les effets sonores, les voix et autres, tout en restant sur une pop sur-vitaminée qui fait que vous écouterez certainement cet album dans 6 mois (alors que vous avez laissé s’empoussiérer the coral dans un coin)

vendredi 14 novembre 2008

Alias - Resurgam

Oh la belle pochette avec une plage et des oiseaux dessus !
Le dernier disque d'Alias date d'aout dernier, je tombe dessus que maintenant.
Le jeune homme de Portland est sur le label Anticon depuis 7 ans, et a enchainé disques, remixes et collaborations comme vous pouvez le voir ici.
Sur ce label, on trouve plein d'amateurs de hip hop qui n'ont pas peur de montrer qu'ils sont des êtres sensibles comme les autres, même que parfois ils pleurent et tout.
Ici, pas de limo / bimbo, et des fois ils utilisent des vrais instruments. Culture hip hop, mais ouverte vers le reste, à la façon d'Aesop Rock ou Daedelus. En vrac dans ce que je connais : 13&God, Peeping Tom, Why?, Sixtoo, Sage Francis, Son Lux, etc...

Dans les milieux branchés, on appelle ce foutoir electro rock hip hop de l'abstract hip hop. Ca doit vouloir dire quelque chose. A une période où on se la pétait moins, on appelait ça du TripHop, ça faisait l'affaire.

En tout cas, ce disque est un excellent retour, vu qu'il n'a fait que des collaborations et remixes depuis All Things Fixable en 2005 il me semble. Toujours à base de nappes electro et de rythmes rap hachés / découpés, on y entend quelques featuring des potes de chez Big Dada (label hip hop de Ninja Tune) cLOUDDEAD / Why? / Hymie's Basement, je les aime bien, c'est toujours agréable. C'est le cas de Well water black à écouter plus bas, qui n'est pas sans rapeller DNTEL ou Postal Service.

Disque relaxant, mais un poil fade, du coup je me replonge dans l'excellentissime Muted (2003) qui m'avait fait découvrir Alias, dont voilà un fier représentant, Sixties Fast, en seconde position dans le player.

A entendre aussi parmi ses collaborations : Alias & Ehren - Lillian (2005), toujours aussi relax avec Ehren Whitney au saxophone, un peu à la façon d'un DJ Krush avec Toshinori Kondo. Lillian, dernier morceau de la playlist.


Moi, le hip hop m'a perdu quand tout ce qui faisait yess yess yo ! a commencé à faire wesh wesh ! et bling bling. Heureusement, quelques musiciens ont conservé leurs neurones et ne vendent pas leur cul sur MTV.

mercredi 12 novembre 2008

the spinto band - moonwink

setlist :
1. the spinto band - moonwink
2. bran van 3000 - rosé
3. cold war kids - loyalty to loyalty
4. friendly fires - friendly fires
5. late of the pier fantasy - black channel


rappelez vous vos 20 ans, oui c'est un peu loin, mais c'est l'esprit, de la pop survitaminée, légère et enjouée enfin presque, on y reviendra plus tard!! j'entends les fouines ricanées au loin, qui n'a pas écouté 'nice and nicely done' en 2006 ne peut comprendre. the spinto band n'est un groupe de plus dans le monde cruel de la pop. bon déjà ils sont américains, ça fait un peu plus sérieux, ils ont plus de 10 ans de formation et ils ne sont pas là pour faire que du pognon. explication et petit retour en arrière.
brouillard, 2006 donc premier album produit dans la maison de pro de la grande ville la plus proche, et l'album est un succès, en tout cas mes copains de chez 'EMI' décide de le rééditer et le carton se fait un peu plus gros. malheureusement les ventes d'albums se faisant rare, la sublime major décide de dégraisser, et hop voilà le groupe de copain dehors, sans maison de prod avec un nouvel album quasi terminé, ils retourneront vers une nouvelle minor et pourront sortir 'moon wink', fin de brouillard.
mais que font ils pour autant, et bien un peu du n'importe quoi, ce ne sont pas les mélodies de pop que l'on a l'habitude d'entendre. c'est enjoué, et j'y reviens là, mais c'est surtout bancal, du coup on ne sait pas trop comment prendre ce groupe, déjà la voix est peu fausse, il ne faut pas partir trop dans les aigus mais sinon ça va, et en plus il y a ce petit quelque chose qui sonne dans la mélodie et qui fait toute la différence ça donne du corps et un peu de consistance à l'album.
ce n'est rien de plus qu'un album pour passer un bon moment, de toute manière ils ne se prennent pas au sérieux ; parfois il vaut mieux ok! mais allez faire un tour sur leur site pour prendre la température c'est .
alors deux titres, vous en avez l'eau à la bouche je sens.



Découvrez The Spinto Band!





voilà en tout cas deuxième album dans la même lignée que le premier, un ton en dessous, mais de bonne facture. les fans seront ravis.

lundi 10 novembre 2008

Plus de Bush, plus de Ministry.

Pendant que le monde entier (sauf les bouseux du midwest) célèbre l'élection d'Obama au poste tant convoité du pilote dans l'avion, regroupons nous mes frères et pleurons la fin de Ministry. C'est bien connu, Al Jourgensen ne fait de bons disques que quand un républicain est à la Maison Blanche. Sous Clinton, les disques de Ministry ne valaient pas tripette. Cette fois l'heure de la retraite à sonné :

"I'm too old, too wrinkly and I don't want to get addicted to Botox."

"Now just seems right," Jourgensen says. "I'm turning 50. [President] Bush is leaving office. I'm really tired of the touring thing. I'm tired of doing press. I'd rather just pick and choose my spots, do production, run my label, stay at home with my two Labradors -- Ozzy and Lemmy. I'm over it. That's for young people and I'd like to get other young people and mentor them in a sense. That's basically what our label's gonna be -- just making sure kids don't become an idiot like I was when I was young." - Source : Spinner

Fins anglicistes que vous êtes, vous aurez tous compris : "Jme suis trop défoncé à l'héro toute ma vie, j'ai 50 ans et je me sens comme si j'en avais 80. Mare de voir vos tronches de journalistes et d'ados attardés, je vais faire du flouze en faisant bosser les autres à ma place en leur piquant toute leur dope."
Ah le beau disque que voilà, "ΚΕΦΑΛΗΞΘ", dit "Psalm 69: The Way to Succeed and the Way to Suck Eggs" pour ceux qui n'ont pas de clavier à 200 touches. Arnok, Mr WistleWolf et El Comandante Sharkioza eux même s'y sont laissés prendre avant d'avoir du poil au menton. Sauf Sharkioza peut-être.

OK Al, rispect. Live fast, die young. C'est comme les mineurs, quand ils vivent jusqu'à la retraite, c'est pour pas longtemps. Mais tiens le coup encore 4 ou 5 ans, des fois qu'Obama ne fasse qu'un mandant et qu'on se retrouve avec Palin aux affaires.

mercredi 5 novembre 2008

Squarepusher - Just a Souvenir

Un nouvel album de Squarepusher, pour ceux que ça intéresse, c'est toujours un événement.
Celui là est en bonne place pour le concours de la pochette la plus moche, faut dire que la compétition est rude en ce moment, ça devient difficile de se faire remarquer.
Or donc, j'ai lu des critiques catastrophées de ce onzième album de Tom Jenkinson, et je "flippe ma race" en appuyant sur play.

Verdict ? Bin c'est pas si pire. ça mérite une explication. Je vais pas vous régurgiter sa bio, disons juste que cet extra terrestre est né dans le jazz avant de signer sur Warp et de tomber amoureux des machines.
<- Lui, là, s'est mis à faire de la basse jazz sur des trucs tordus electo à la Aphex Twin, avec qui il travaille de temps en temps. ça donne un résultat étonnant et très différent selon les albums sur lesquels on tombe si on explore sa disco au hasard. Selection Sixteen par exemple donne dans le jazz rock electro, alors que Go Plastic n'est pas loin d'Autechre, avec ses grésillements, ses structures déstructurées et, heu... bin cette sorte de gros foutoir sonique. Chez les fans du bougre, on trouve des curieux, des fous d'IDM et des amateurs de musiques expérimentales. L'IDM, pour les deux du fond, c'est l'intelligent dance music inventée par le Dieu vivant Richard D James dit Aphex Twin, un brin mégalo mais absolument génial. Pas étonnant donc que les fans d'IDM soient écœurés en écoutant Just a Souvenir, vu que là, il nous livre du très bon jazz rock. Un disque dense qu'il faut beaucoup écouter pour en tirer le jus, qui a tendance à partir dans plusieurs directions à la fois. Ceux qui aiment être surpris seront servis. Mais pour bien comprendre l'animal, il faut voir ce qu'il fait sur scène:
Ouais je sais au début on se dit "un mec tout seul sur scène avec une basse, ça fait con".
Mais faut avouer que ça groove sa mère.
Une autre vidéo de sa performance au Fuji Fest 2001 au Japon.
Là il lâche sa basse, ça groove un peu moins, ça grince un peu plus.

Je sens que je vous ai pas vraiment donné envie d'écouter son dernier album avec cette video... Mais ça n'a rien à voir avec ça.
Ma WonderWoman et moi allons voir cet arraché de la tête sur scène la semaine prochaine, on vous en dira des nouvelles.

mardi 4 novembre 2008

bran van 3000 - rosé


setlist arnok :
cold war kids - loyalty to loyalty
monkey - journey to the west
the spinto band - moonwink
bran van 3000 - rosé
mudhoney - the lucky ones


oui james divalvio est revenu après 6 ans de silence, enfin sept pour moi, car je viens de m'apercevoir de l'événement tout juste maintenant, ho la louze.
'rosé' est le troisième album des québécois de 'bran van 3000', après les fameux 'glee' en 1998 et 'discosis' en 2001.
alors la musique, c'est bien le principal, toujours touchent à tout, ils samplent toujours tout et n'importe quoi, sauf que cette fois-ci l'album est à base de hip/hop, de jazz avec un brin de reggae et en bonus une trentaine de seconde du maître bob lui-même (enfin "le maître", je racole large pour ne pas froisser les lecteurs qui écoutaient bob dans le temps, ratasfarai ja).
alors oui c'est une fois de plus éclectique, mais ça ne vaut pas les deux premiers, ou alors c'est que je préfère le disco au hip/hop.... MERDE....
l'album est un condensé des musiques d'une soirée. ça commence légèrement, avec du groove et du hip/hop pour mettre tout le monde dans l'ambiance à l'heure de l'apéro.
puis 'feline fantasy'#3 et ses rythmes latinos, 'sea of life'#5 et son reggae, tranquille la soirée..
mais déjà les premiers bourrés se font remarquer, il sont sur la piste à sauter comme des dingues sur 'let it go'#6, ça dure 45 secondes et c'est survitaminé ça rappelle 'song 2' de 'blur'. et puis très vite ça retombe avec un style plus 'ambiant', c'est le moment de manger ou de nétoyer le vomi des copains. charmante soirée..la suite surfe sur plus ou moins du 'funk' pour se terminer sur un pot pourri de tout style mis à la suite sans lien direct, à croire que tout le monde passe derrière les platines pour mettre sa chanson préférée. c'est chiant les soriées comme ça.
on a droit à 'mon real'#14 qui est un titre clubbing que même les pussycat dolls auraient aimé écrire, enfin auraient aimé qu'on leur écrive. et à l'instar de ce titre, il y a pas mal de bouze dans un style 'david guetta', alors passons pour aller aux titres qui en valent la peine.
on retrouve du rock avec 'tony roman'#16 et et de la soul avec 'i wont lie'#20, messiers prêts, partez, vous avez presque 6 minutes pour conclure avec la fille que vous avez chopé en début de soirée, ceci est une chanson pour faire l'amour. et puis 6 minutes ça va, vous avez même le temps de prendre une bonne douche, ni vu ni reconnu, si j'y suis arri.....

Bref l'album se passe, des titres a jeter et ne plus jamais écouter, d'autres qui vous feront sourire avec un brin de nostalgie, et enfin ceux qui resteront.
et notamment féline fantasy, c'est ça l'esprit des BV3.

dimanche 2 novembre 2008

Hebdromadaire #4 (4408)

Salut les gens, j'espère que vous vous reposez bien car d'ici peu il faudra retourner a la mine le dimanche.
Sans compter que la durée légale du travail va sans doute quitter le plafond des 48h max autorisés par la mafia de Bruxelles et passer a 60/65h voir 70h hebdo pour certains corps de métier.
N'oubliez pas non plus qu'on va travailler jusqu'à 70 ans. Inutile de vous dire que Parisot a changé de culotte plusieurs fois ces derniers mois.
Et oui c'est ça aussi le progrès ! Un retour au 19eme siècle, il faut croire qu'on a inventé la machine a voyager dans le temps en ce début de 21éme siècle.
Aussi curieusement que cela puisse paraitre, je n'entends personne appeler a descendre dans la rue pour aller trancher des têtes et bruler la bourse , donc j'en déduis naivement qu'en France pour le moment il y a encore plus de riches que de pauvres.
Forcement vu qu'une grande partie des pauvres se croient riches sous prétexte qu'ils ont des tickets resto et pas leur voisin, diviser pour mieux règner, auquel on rajoute 3h de tv par jour par habitant en moyenne, la lobotomie marche bien !


Bon sur ces paroles gaies et primesautières, on va parler musique en ce dimanche, d'ailleurs on va parler de gros metal qui tache , on va parler d'un groupe anglais qui s'appelle Carcass , avouez que ça en jete comme nom CARCASS , ça sonne mieux que Carla Bruti ou Kyo.

Carcass vécu de 1985-1996 avant de se séparer, la bonne nouvelle c'est qu'ils viennent de se reformer et donnent quelques concerts par çi par là.

D'ailleurs Carcass accompagné de Loudblast fut le premier concert de gros métal qui m'ait été donné de voir, le 25 janvier 1994, la découverte du pogo et du stage dive, et comment ressortir d'une salle de concert recoiffé par un rouleau compresseur sonique.




Carcass et son album Heartwork sorti en 1993 fut une revelation me concernant, des riffs tranchants, du gore-grind, grind-death, gore-death, appelez ça comme bon vous semble, le tout accompagné d'une touche mélodique, d'harmoniques bien sentis , d'une production propre et d'un chant d'un autre monde en la personne de Jeff Walker (qui plus tard sorta un album solo)

La pochette est une sculpture de HR Giger, pas celui qui a inventé le compteur de mesure de radioactivité, l'autre, celui qui a inventé la césarienne par extra terrestre belliqueux.

L'album est cohérent , s'écoute d'une traite avec grand plaisir, alternant passages speed avec passages plus lourds et juste ce qu'il faut de soli.

Voyons ensemble le clip de Heartwork :



Ca poutre hein ?

Carnal Forge en live (1994) :



Ayez a l'esprit jeunes lecteurs, que dans les 2 premiers tiers des années nonante il n y avait pas d'appareils photo numérique, pas d'internet pour s'informer alternativement , pas de camescope numerique, pas de metro pour aller au Bikini , pas de telephones portables faisant photo , pas de mp3, pas de graveur de cd, bref une autre dimension technologique impensable aujourd'hui.

A l'epoque on se faisait des cassettes qu'on se refilait entre potes dans la cours du lycée, pour voir des clips ceux qui avaient la parabole pour avoir MTV regardaient headbanger's ball, il y a meme eu une emission de metal sur la 6 qui passait tard le soir si si je vous jure.

Voici la tracklist de ce fantastique album produit par Colin Richardson:

Genre: Death Metal
Label: Earache
Playing time: 41:51

Tracklist:

  1. Buried Dreams
  2. Carnal Forge
  3. No Love Lost
  4. Heartwork
  5. Embodiment
  6. This Mortal Coil
  7. Arbeit macht Fleisch
  8. Blind Bleeding The Blind
  9. Doctrinal Expletives
  10. Death Certificate
Embodiment, un hymne au groove qui donne envie de sauter partout:


Découvrez Carcass!


Les puristes vous diront que les albums d'avant étaient mieux, plus rapides, moins bien produits , moins accessibles avec des lyrics qui traitaient de dissections et de viscères , mais bon il faut bien évoluer un jour.

Longue vie à Carcass pour avoir pondu un des meilleurs albums de Death-metal de l'histoire.

samedi 1 novembre 2008

Meiwa Denki, ces gens là ne sont pas comme nous.

Meiwa Denki, ou Maywa Denki, c'est pareil, de toutes façons ça s'écrit comme ça :
Encore un truc délirant que j'ai loupé en concert. Ces illuminés nippons ont dû grandir biberonnés aux Thunderbirds et aux Monty Pythons.
Mais ils font quoi dans la vie ces petits hommes bleus ?
Un truc entre musique, art contemporain, ingénierie, et commerce.

Disons qu'ils utilisent leur société (Meiwa Denki) pour fabriquer divers instruments artisanaux. Ces outils ont plusieurs fonctions : entre autres, faire de la musique mais surtout faire du "nonsense". Soyons clair, ça n'est pas pour la qualité de leurs compositions qu'ils attirent l'attention. Mais le côté décalé et ingénieux de leurs automates a séduit jusqu'aux galeries d'art.

Du coup, avec une telle notoriété, le petit atelier s'est lancé dans la fabrication de jouets et gadgets retro, et ça fonctionne.

Pour mieux comprendre, un reportage d'Adam & Joe à mourir de rire:

Ah oui, on mesure mieux l'étendue des dégâts.
Ces gars sont complètement atteints et on les en remercie.
Bon quand ils veulent, ils peuvent aussi faire du Rock, un truc que Devo ne renierait pas.

Sur Youtube circulent une foule de vidéos toutes plus barges les unes que les autres, je vous invite à y faire un tour.

Meiwa Denki, vraiment, ces gens là ne sont pas comme nous.