mardi 30 décembre 2008

Pigeon Funk - The Largest Bird In The History Of The Planet... Ever


Quand on tombe sur un titre et une jaquette comme ceux-là, on se doit de faire tourner. Lors de ma visite hebdo sur dMute, je vois cette chose et je me procure ce disque sans même lire la chronique. Que peuvent bien faire des gens qui mettent sur le marché un tel visuel ?

En fait je tombe sur un collectif composé de Matthew Patterson Curry et Kit Clayton. Je connais ce dernier pour sa musique electro expérimentale minimaliste house (tu m'suis?). Le premier fait tourner le label Proptronix que je ne connais pas mais que je me propose de découvrir. Il traine sur LinkedIn, c'est quand même autre chose que Viadeo, réso biz où vous trouverez le profil de Fabienne Egal, (La Fabienne, celle de Simone Garnier, authentique) mais je m'égare. D'ailleurs si on en croit Viadeo, cette pauvre Simone est caissière à Carrefour, trop dur la crise.

Bref, en écoutant ce disque, on se dit "tiens ya des gens qui font ce genre de trucs ?". C'est rigolo, fait de bric et de broc, foutoir electro house funky avec un côté désuet, tout à fait intéressant. Morceaux variés, chantés parfois, toujours second degré. Pas le coup de cœur du mois, mais intéressant. Invendable en tout cas. J'aurais bien mis un ou deux titre sur Deezer si cette saloperie faisait pas encore des siennes.
Tiens une video pour la peine, je sais pas si les images sont vraiment d'eux.



Ouais bon, j'ai presque rien dit sur le disque mais ça valait le coup.

lundi 29 décembre 2008

Vampire Weekend

Et voilà, le Sergent est toujours en retard d'un train et va vous parler d'un truc que tout le monde connaît sans doute depuis des lustres. Allez, je prends le risque tant qu'on est en 2008 parce qu'après on m'accuserait de parler d'un album qui est sorti l'an dernier, et puis bon y'en a bien un ou deux qui ont raté cette galette...

Soyons clairs, on est sur du coup de cœur, vous pouvez sortir les bazookas et tirer à vue. D'autant que le nom du groupe et la couverture du disque concourent à la fois pour le nom le plus pourrave et pour la pochette la plus hideuse. N'empêche que ce skeud, c'est un de mes meilleurs patatificator de l'année, de ceux que j'adore écouter le lundi matin pluvieux en m'installant au bureau, l'œil gauche collé et la bouche qui sent le bocal de câpres.

Alors keskeucé donc que cette musique-là ? Eh bien ma foi, ça ressemble à plein de choses mais difficile de donner des noms. Essayons de ne pas trop jouer les balances. D'abord, c'est une ambiance. Une ambiance résolument pop. Joyeux, détendu du bulbe, presque mièvre... Un rien désuet, et surtout insouciant à souhait. Et par dessus tout, c'est bien fait. Très bien fait. Chaque chanson a son univers à elle. Ces gens-là n'ont pas envie de faire juste de la pop, ils ont envie de faire de la musique, et ça se sent.

Voici un titre qui illustre bien ce drôle de mélange :



On croirait entendre le travail d'une bande de branleurs britanniques fils de Lords, élevés dans l'ambassade kényanne de Sa Royale Majesté. Et qui auraient écouté du Police, des groupes locaux et la collec' complète Deutsche Grammophon de Papa. Ben non, pas du tout. En fait ce sont des new-yorkais qui se sont rencontrés durant leurs études de musicologie. Ça explique pas mal de choses... Les influences multi-ethniques qui tapent dans l'afro, la pop, le reggae ou encore le classique. Sauf que là où d'aucuns auraient fait une bouse infâme, ces gars-là arrivent à faire prendre la mayonnaise et le résultat est doux comme un café au lait bien sucré...


Un café au lait qu'on aurait pu prendre il y a 20 ans de ça, tant parfois ça sonne comme un truc qui n'est pas du 21ème siècle. Alors oui, c'est vrai, ils sont un peu restés coincés là-bas. Mais je n'ai pas l'impression que ce soit en se prenant au sérieux. Comme là :



Enfin bref, il faut vraiment écouter tout l'album. J'espère que ça vous filera le sourire autant qu'à moi.

Un petit coup de clavecin/violoncelle pour finir (ça me fait délirer moi, le clavecin, là on dirait un vague croisement entre The Police, rah encore, et Rondo Veneziano... mouarf).


Découvrez Vampire Weekend!



Ah, aussi en "concert à emporter" in the streets of Paname. Amusant.



Bonnes fêtes par chez vous.

samedi 27 décembre 2008

Hebdromadaire #7 (5208)





























The Cure
Madison Square Garden
New-York
20 Juin 2008

Voilà un concert assez surprenant car il ne fut pas choisi par moi mais par ma moitié.

15 jours de vacances a NY, j'allais évidemment bien voir quelques concerts pour agrémenter mon séjour (entre les restos, les matchs des Yankees et des Mets, les musées, le tour en bateau, l'aquarium, la parade de Coney Island, le shopping ...).

D'ailleurs j'invite quiconque qui visite une capitale mondiale (LA/NY/Londres/Tokyo/Paris et j'en passe..) a se faire des concerts sur place , grands ou petits, sans ça votre séjour manquera un élément de choix.

Donc on avait pris deux places pour les Cure, des places a 45 $ , 30€ a l'époque, on était dans les travées du MSG, en tendant le bras je pouvais cacher Robert Smith derrière mon pouce mais c'est pas grave.

Parce qu'à la base moi les Cure ça me fait le même effet que U2, un groupe qui tourne depuis plus de 20 ans , qui remplit des stades, qui a un fanbase acquis et qui fait son truc.

J'ai jamais été fan de pop anglaise ou de goth, il y a 10 ans on m'aurait proposé d'aller voir ce concert j'aurais dit "plutôt mourir" , mais bon l'âge avançant on s'ouvre a d'autres courants musicaux, on a un background assez éclectique, et aller voir un concert des Cure pourquoi pas, c'est pas non plus Johnny ou Michèle Torr.

Donc pour faire plaisir a ma moitié on a été voir les Cure, elle fut une grande fan dans sa jeunesse, moi je partais un peu dans l'inconnu. Le MSGarden c'est un peu comme Bercy, ze mega arena, sauf que Bercy n'accueille pas de matchs des Knicks.



Tout d'abord les Cure, des quinca bien tassés (RSmith est de 59) ont joué un set de 3h rappels compris, de 21h jusqu'à 00h , et je n'ai pas souvenir d'avoir deja vu un groupe jouer aussi longtemps tant j'ai l'impression que les groupes actuels jouent des sets formatés a 1h20mn.

En même temps quand ton groupe a sorti son premier album l'année ou j'allais encore au pot (1979), forcement ça donne la possibilité de faire un setlist long et varié.



Les Cure m'ont agréablement surpris par leur set, la qualité de leur son dans cette arène et puis un paquet de chansons une fois entamés tu te dis " ah mais c'est eux cette chanson, c'est sympa ça, je ne savais pas que c'était eux qui avaient fait ça!" Çà m'est arrivé au moins 4 ou 5 fois pendant le set.

De plus je les soupçonne d'avoir influencé un paquet de groupes (NIN , Manson ..)

Apparemment selon ma moitié, ils ont joué l'intégralité de leur album "Désintégration" (1989)

Un phénomène déjà observé chez les Deftones (ils ont fait un set ou ils jouaient Adrenaline en intégralité et dans l'ordre) et que s'apprête a faire Slipknot (oui ces bourrins veulent jouer l'intégralité de leur premier album pour leur prochaine tournée, why not)

Le public allait de 12 a 50 ans et connaissait les paroles des titres par coeur, public particulièrement en transe sur les "tubes"

Bref j'ai passé une soirée assez agréable, expérience enrichissante

La qualité des vidéos est due au fait que le concert fut retransmis en léger différé sur une chaîne locale du câble, ça évite de mettre des vidéos de mobiles avec 5 pixels et un son saturé.

Hebdromadaire #6 (5208)


L'horreur Ecologique
par Claude Marie Vadrot
187 pages
19€

Présentation de l'éditeur
" Que le lecteur ne s'y trompe pas, ce livre n'est pas le 254e dossier sur les multiples atteintes à la nature et à l'environnement dont souffrent les humains, la France et la planète, mais un simple plaidoyer horrifié pour que nous cessions de jouer les autruches devant les réalités. [...] le monde est mal parti, et j'ai peur que nous soyons en train de l'accepter et de laisser nos responsables nous abreuver d'histoires et de promesses à dormir debout. Alors que les catastrophes écologiques en cours ne constituent en fait que des répliques de plus en plus fortes à la mondialisation, l'ultime tremblement de la terre. " Dans ce pamphlet, Claude-Marie Vadrot nous invite à ouvrir les yeux sur la vacuité des pseudo actions sociales, économiques et politiques en terme d'écologie en France. Car il est temps de faire de l'écologie autre chose qu'un formidable outil de communication pré-électoral pour qui brigue ou détient le pouvoir.




Biographie de l'auteur
Grand reporter au Journal du dimanche, Claude-Marie Vadrot a longtemps été président de l'association des Journalistes-écrivains pour la nature et l'écologie. (JNE) ; il en est aujourd'hui le délégué général et se consacre à l'écriture. Il collabore notamment au magazine Politis.


Le premier livre chroniqué sur ce blog non ? Faut croire que l'offre se diversifie !
Bon ce livre fait mal au cul, il nous rappelle que nous sommes tous coupables dans l'auto-destruction programmée de cette planète, une piqure de rappel ne fait pas de mal.

Tout le monde en prend pour son grade, les citoyens qui se baladent en 4x4 dans les centre villes, ceux qui consomment des tomates "bio" en décembre, ceux qui aseptisent leur interieur a coup de 'lingettes' parce que c'est jetable donc pratique, ceux qui changent de mobile tous les 6 mois parce qu'il faut être à la mode j'en passe et des meilleurs.

Tout le monde veut des éoliennes , de l'énergie "verte", mais pas chez soi hein c'est laid une eolienne, non il faut la mettre dans la commune voisine vous comprenez mon bon monsieur, je ne peux pas prendre le risque de voir mon bien immobilier un tant soit peu devalué par de l'energie "verte".

Quant aux hommes politiques c'est pire, politique de l'autruche, lobbying d'industriels ou des chasseurs à l'assemblée et ailleurs, pressions, interets economiques, tout est bon pour faire du" business de l'ecologie"et de l'effet d'annonce au lieu de prendre les problèmes à bras le corps.

Ce livre fait du bien, se lit facilement et donne envie d'aller prendre un arbre dans ses bras avant qu'il n y en ait plus !

samedi 20 décembre 2008

Birdy Nam Nam - Manual for a successful rioting


En écoute ces jours-ci, la prochaine galette à sortir le 12/01/09 m'a l'air ma foi tout à fait bonne. Ah oui mais c'est qui Birdy Nam Nam ? Bon ok on va gagner du temps, un petit Wiki :
"Birdy Nam Nam est un groupe français d'électro, lauréat du titre de champion du monde de DJs en équipe en 2002 au concours DMC. Il est issu de l'ancien collectif Skratch Action Hiro, deux fois troisième à ce même concours en 1999 et 2001. Birdy Nam Nam est composé de quatre membres : Crazy B, Little Mike, DJ Need et DJ Pone."
Ouais bon, je dirais plus turntableism qu'electro, mais bon. Et il ne faut pas oublier que DJ Pone fut DJ pour Svinkels, je ne vais pas vomir sur ce groupe ici, même si l'envie me vient, ça pourrait m'être reproché. Crazy B bien sûr, le fabuleux DJ du mythique Alliance Ethnik sans qui Eminem ne serait rien. Ça c'est du son.

Voir BNN en live est une des expériences les plus délirantes qui me soit... enfin que j'ai... enfin c'est vachement énorme. 4 DJs, 4 platines, grandiose.


Ce nouveau disque est plutôt bon, quelques balles, beaucoup plus electro, quasiment pas de scratch, on peine à les reconnaitre. Du son dance floor french touche mes bouboules, à la Justice (qui produit un titre) et autres. Bonnes montées.

Que vous aimiez ou non leurs disques, ne les loupez pas s'ils passent près de chez vous, frissons garantis. Je vais essayer de remettre ça moi-même pour la tournée à venir.

vendredi 19 décembre 2008

Duchess Says - anthologie des 3 perchoirs


Encore une découverte Tracks, décidément. Les jeunes Quebecquois de Duchess Says sont de grands malades et on les en remercie. Ils disent qu'ils font du "Moog Rock", Moog comme le vieil organe du même nom. La gamine au micro doit vraiment faire flipper ses parents, enfin moi à leur place j'aurais peur. Elle a le cri strident, le borborygme gras. Je sais pas pourquoi je pense à The Shining. Leur musique navigue de Sonic youth à Mike Patton en passant par les B52's. Punk, Rock, Noise, Pop, tout ça sur font d'orgue Kitsh, c'est assez varié. Vidéo, attention les yeux.


C'est droit, mais c'est souvent plus calme que ça. Vous avez vu comme la vidéo dépasse sur la bande de droite ? classe hein ?

L'album doit être écouté en entier. Il est court et à la fin on appuie sur repeat. I love it.



Hebdromadaire #5 (5008)

Justice - A Cross The Universe


Un pote m'a dit il y a quelques semaines "Ouuh faut que tu regardes le DVD de Justice, ca envoie, c'est dans le trip metal a fond , filles, alcool, drogues, bastons, bref du grand n'importe quoi! En plus ya un CD live avec!".

Justice ? Justice le groupe qui a sorti le titre DANCE qui m'a royalement fait chier, un titre electro avec tout ce que je n'aime pas dans l'electro, un son inaudible , un titre qui a la première ecoute m'avait fait mal aux oreilles tellement c'etait laid.

En même temps quand on me vend le trip putes/alcool/metal/n'importe quoi je pense de suite aux épiques vidéos de Pantera comme la Vulgar Video , le genre de videos que je regardais a 17 ans en me disant "bordel plus tard je veux faire ça dans la vie !" , la même video que je regarde a 33 ans en me disant "bordel, pourquoi j'ai pas fait ça avant , maintenant c'est un peu tard !".

Bon j'ai regardé ce DVD de Justice dont voici un teaser , et il faut dire que c'est des bons connards , ils ont l'air d'envoyer du gros son dans les arènes états-uniennes, le DVD dure une heure, bagarres, putes, alcool, grand n'importe quoi, tir au pistolet, bref ils ont remontés dans mon estime sur ce DVD de 60 minutes

J'ai jeté une oreille a leur live, je dois avouer que leur final est très eloigné de l'image bobo-electro pouet pouet parisienne que je m'en faisais:



Découvrez Justice!


Dommage que ça ne soit pas tout le temps comme ça.

jeudi 11 décembre 2008

the flaming lips - christmas on mars

ils ont commencé à faire de la musique en 1983, date à laquelle mon objectif principal était de rester propre, oui 4 ans, j'étais un peu à la bourre ok mais je connaissais déjà tous les départements de france, on peut pas tout faire.
bref les huits premiers albums de 86 à 97, j'aime pas, et puis à partir de 1999 et soft bulletin je peux dire que j'écoute et que j'aime bien, avec en point d'orgue at war with the mystics de 2006.
et avant de voir ce nouvel album, retour sur les 20 dernières années.


the soft bulletin, meilleur album de l'année selon le NME (quoi le NME!!!! mon dieu j'ai les chevilles qui tremblent), est un album pour faire la route, a écouter donc lors de vos grandes virées en décapotable (oui c'est mieux).
par contre de là à dire que c'est un très bon album, je ne suis pas du tout d'accord avec ce britorchon (oui et je l'ai déjà dit, dire que spiritualized a sorti en 1999 un meilleur que le ok computer de radiohead, je l'ai un peu en travers, bref), l'album n'est pas homogène on s'y perd un peu jusqu'à perdre le fil, on y retrouve des titres plats et long du coup, et semé ça et là de petites bombes.
il signe en tout cas les prémices d'une union avec l'électronique (j'en fais un peu des tonnes, c'est cadeau c'est bientôt noël) qui va perdurer et même devenir de plus en plus présente au fil des ans.
le titre à écouter : a spoonful weighs a ton



en 2002, nouvel album avec yoshimi battles the pink robots, on dérive de plus en plus vers l'électronique binaire, de quoi faire quelques bons génériques d'émissions pour enfants. moins pop, ou en tout cas une pop moins chiante, elle ne colle pas comme le bisou d'une grand mère un peu trop affectueuse.
un album a écouter donc, c'est aérien et puis ils ont mis presque 20 ans pour en arriver là. une autre raison de vous procurer cet album, pour son titre et sa pochette, non un robot rose ça le fait.
les titres à écouter : yoshimi battles the pink robots part 1 & 2

et enfin at war with the mystics en 2006, dernier et onzième album. rythmique, aérien, ambiant, un album que beck aurait pu faire, un savant mélange de guitare noisie, d'ampli saturé, d'électronique et de pop quand même, jamais répétitif, et encore moins "déjà vu" (un clin d'œil à nos lecteurs américains).
10 ans après leur premier album, ils touchent en plein mille, j'ai pas pu départager les titres, vous devrez donc tous vous les taper, mais oui c'est bien.
en tout cas à l'écoute de cet album tout semble plus simple.
les titres à écouter :
the yeah yeah yeah song
free radicals
the sound of failure
it overtakes me
the W.A.N.D.

tout ça pour dire que the flaming lips a sorti un nouvel album. enfin c'est plus qu'un album puisque cet opus s'apparente plus à une bande originale.
mais de quel film peut il bien s'agir? et bien du film fait maison de wayne coyne, père fondateur du groupe, mais assez parlé je laisse wayne vous faire lui même sa promo


je le veux moi le flaming lips golden ticket......
sinon dans tout ça l'album tel quel est assez difficile a écouter (j'ai un peu de mal avec les bo à part monkey) mais quelques titres sortent du lot. alors passez directement au dvd afin d'entrer dans un autre monde. entre réalité et fiction, l'histoire viendrait de sa mère qui lui a raconter un soir un film très triste qu'elle a soit disant vu. je suis un peu dubitatif, car avec des extra terrestres, une intervention un peu divine, un père noël le tout sur fond sociologique, on se doute que la maman a rêver tout cela après avoir ingurgité un peu trop de dafalgan ou d'acide, je sais pas trop.
mais où vont ils chercher tout ça? il doit y avoir une recette mais laquelle?
et puis ça sert à rien de chercher, les bonnes idées c'est un peu comme les bons coins à champignons, ça ne se donne pas.
alors une histoire jamais vue, des acteurs jamais vus non plus (c'est la famille et les amis qui s'y sont collés), vous en avez l'eau à la bouche, voici le trailer, en attendant d'acheter l'album.

lundi 8 décembre 2008

Squarepusher in session guardian.co.uk

Merci Saraplik pour cette belle vidéo mettant en scène Thomas Jenkinson et le batteur qu'il a emmené en tournée cette fin d'année : Alex Thomas. Tiens, il m'avait semblé plus vieux que ça. En tout cas rangez au placard les préjugés sur Squarepusher, là c'est du pur jazz instrumental. Splendide.

lcd soundsystem - NY i love you but you're bringing me down

le lundi c'est nul alors pour votre moral regardez cela

dimanche 7 décembre 2008

Eagles Of Death Metal _ Heart On


Nouvel album de Jesse Hugues et Josh Homme, plus le temps passe plus la blague est marketée, au point qu'on ne sait plus trop à quoi s'en tenir. Entendons nous bien, l'album est très divertissant, toujours plein d'énergie et très agréable. Sorte de queer metal, plein de groove, je l'écoute en boucle en poussant de petits cris pas très virils.

Cela dit, Jesse Hugues, sa moustache, ses lunettes Chips et sa dégaine à jouer dans un film des frères Cohen ne semble pas perde le nord et se jette à corps perdu dans le star system.
Après tout pourquoi pas, il aurait tord de se priver. Mais bon, le côté garage et obscur du side-project au leader de QOTSA en prend un coup. Combien de temps tout ça va encore nous amuser ? A quand l'écœurement ?

C'est pas grave, tant que les titres sont si bons, on continuera à prendre une voix de fiotte en remuant la popotin de droite à gauche. Du bon vieux rock'n roll à l'ancienne qui sent la poussière. C'est dingue le talent qu'a Josh Homme et sa clique (Queens of the Stone Age, Kyuss, Eagles of Death Metal, Mondo Generator, Desert Sessions...) pour faire du neuf avec du vieux. Du rock'n roll, du blues, du boogie, du sludge, du stoner... Finalement tout ça converge.

Une vidéo qui résume pas mal la difficulté d'exister à côté de ce génie :


Et vous aurez compris, Jesse Hugues n'est pas à la ville comme à la scène. Il a une grosse voix, se la joue pas mal, et ne badine pas avec les bonne vielles valeurs 'ricaines : tout pour ma gueule et touche pas mon flingue. T'as de la chance de savoir jouer de la gratte et d'avoir des potes ducon, sinon tu serais dans le caniveau avec les autres.

En attendant une hypothétique chronique du lamentable nouvel album des Guns n' Roses, ou plutôt d'Axl Rose puisque ce blaireau s'est fâché avec son copain permanenté Slash et à perdu Robin Fink (qui a repris du service chez NIN) Il faut bien avouer que EODM ont réussi là où GNR a échoué. Faire du heavy blues aujourd'hui, ça nécessite une dose de second degré. Axl doit l'avoir mauvaise, puisqu'il les surnomme Pigeons of Shit Metal. Voilà c'était le couplet Gala.

Tiens, notes ma contribution, j'ai trouvé ça avec des nénés dessus :

jeudi 4 décembre 2008

cold war kids au phare à tournefeuille 22/11/08

premiere partie hjaltalin, des islandais (tiens c'est la mode sur ce site en ce moment!!), pas grand chose à dire, sinon que c'est du sigur rós en plus doux plus pop, mais et c'est à noter, avec un hautbois s'il vous plaît!!! c'est la classe et c'est si rare qu'on apprécie à sa juste valeur ensuite ils sont beaucoup sur scène, c'est un peu collégial quand même.
bon comme première partie ça passe surtout que j'en ai manqué la moitié, donc aucun commentaire déplacé.


alors cold war kids, quatre américains touchent à tout, qui balancent entre folk, blues et rock atmosphérique. le résultat sur scène sonne mieux que sur l'album que j'ai pourtant adoré.
il ressort de leur performance scénique une ambiance bien particulière, très renfermées, ils sont dans leur monde, concentrés sur ce qu'ils ont à faire.
ah c'est sûr qu'il faut être présent pour être toujours dans le tempo, des titres déstructurés, des rythmes à contre-temps, des mélodies tiraillées. et ils s'en sortent magnifiquement, les intro sont modifiées pour certains titres, ils ne jouent pas la copie de l'album pour bien d'autres passages, ah ben voilà pourquoi il faut aller au concert.
la majorité des titres joués sortent direct du dernier album loyalty to loyalty, album pas très virulent qui contraste avec l'énergie déployée sur scène, ils étaient possédés ce soir.
ils bougent pour ainsi dire plus que le public qui reste assez statique (sauf pour something is not right with me), quel dommage!!! de mon côté j'étais comme toujours à deux doigts de me démettre la hanche gauche. le bonheur quoi!!
et ils commencent fort avec every valley is not a lake et pas le temps de glisser un applaudissement qu'ils enchainent avec mexican dogs. des guitares agressives, des sons distordus, beaucoup de réverb et cette voix cisaillée.
on entre dans le vif du sujet illico, les titres sont tranchants les applaudissements discrets au début commencent à battre la mesure. trop tard car la frénésie baisse au fur et à mesure que les titres deviennent plus atmosphériques.
on perd en "brutalité" on gagne en hauteur. cryptomnesia marque un peu un temps d'arrêt, la musique est douce mélancolique, on petit passage pour se reposer, ça fait du bien.
tout ça pour finir avec we used to vacation du premier album et relief. relief atteint des sommets, la réverb et la disto ressortent, le titre est oppressant, on ne réagit plus qu'aux vibrations des amplis très crasseux.
très bonne petite soirée, je fini un peu sur le cul content de retrouver enfin mes esprits.
mince c'est pas fini, ah oui c'est vrai le rappel programmé! on aura droit à against privacy et surtout saint john, un mes titres préférés. tiré du premier album ça donne ça