jeudi 30 juillet 2009

Nine Inch Nails - Arènes de Nîmes le 28/07/2009


je ne comptais pas écrire sur GOD vu que data l'a fait lors de sa venue à paris, mais franchement je ne peux pas résister.
la journée n'a fait que monter en puissance (quoique alec empire a fait plus de bruit que tout homme n'en fera dans sa vie, mais j'y reviendrai) je pars un peu à l'arrache, et arrive moins d'une heure avant l'ouverture des grilles, merde j'aurais pas de bonne place, chiéééé!!

à mon arrivée (bonne nouvelle et mauvaise à la fois), il n'y a que très peu de gens qui attendent devant les arènes, la place est quasi vide et les panneaux publicitaires de NRJ12 sont bien visibles, mais on est où là??? (j'étais déjà venu pour radiohead et arcade fire et croyez moi j'étais entré dans les rangs de suite question d'assurer difficilement une bonne place), incroyable ce soir on sera mille ou quoi??? du coup je suis allé tranquillement manger sous un arbre (vite de l'ombre il fait chaud).
au bout d'une demi heure d'attente, on rentre déjà, et ma place favorite m'appelle déjà, assis au premier rang au dessus de la fosse légèrement décalé, arrive DIEU je vais bien te voir aujourd'hui.
bon finalement le monde arrive, ce ne sera pas plein mais on évite la honte d'une fosse à moitié remplie et de gradins désertés.
à 20 heures précises alec empire débute. et bon là pas grand chose à dire, sympa si l'on fait abstraction des 200 décibels en trop crachés à la foule. Ils sont deux, une fille derrière sa boite à rythme et un homme (alexander) qui chante et joue de la guitare, il joue de la guitare inutilement, on ne l'entend pas.
au bout de la première chanson, on peut dire 2 choses, 1 on a droit à du métal fusion électronique et 2 je n'entends plus rien. alors la musique fort oui, mais là j'ai rarement entendu un truc aussi fort. oui un truc parce qu'à ce niveau sonore l'oreille humaine normalement constituée n'entend plus rien sinon un bruit sourd résiduel.
je m'attendais à mieux de la part d'un ancien de atari teenage riot.
bon voilà après 30 - 35 minutes c'est la fin, dans la fosse les mecs sont chauds, ça fait plaisir, tout le monde est bien réveillé. oui alec empire pourra au moins dire que personne ne s'endort lors de ses sessions.
plus que trois quart d'heure d'attente et on y sera. là on y est il est 21H25. arrivée du groupe sur home, à partir de là de mieux en mieux.

le début sonne juste avec des titres des dernières années. ça monte tout doux mais bon on sent bien l'intensité autour des arènes, c'est la goodbye wave faut dire.
trent parle peu et enchaîne du lourd sin, march of the pigs et piggy jouée à grands coups de beats jungle, sont énormes!! mais que dire de l'enchaînement de burn, gave up, puis plus calme la mer jouée aux xylophones, the frail et the wretched .. là on peut pleurer.
ça faisait longtemps que j'avais pas entendu the wretched, magnifique, puissant, très bien joué, impressionnant, génialissime.
exit la reprise de bowie i'm afraid of americans, c'est pas plus mal on aura NIN, whouuaisss....
un peu loin dans la nuit on aura droit à une magnifique version instrumentale de the downward spiral suivi de wish reprise par toutes les arènes de survivalism et enfin Mr. self destruct et on touche au sublime.
et dire que suck devait suivre, je suis un peu dégoûté, j'aurais préféré pas savoir en fait. pour finir enfin echoplex, the hand that feeds et head like a hole (on pouvait pas partir sans un petit head like a hole merde!)
bien évidement hurt termine le set, normal quo... merde c'est mon dernier hurt, c'est bon je peux pleurer, il est 23h15 c'est l'heure de rentrer, au revoir GOD.
voici un lien du concert et merci même si j'attends fiévreusement le dvd.

mardi 28 juillet 2009

Hebdromadaire #11 (3109)- 555 Kubik

555 KUBIK | facade projection | from urbanscreen on Vimeo.



La belle performance que voilà

jeudi 23 juillet 2009

Cougar - Patriot

Ninja Tune, longtemps mon label fétiche avec Coldcut et Cinématic Orchestra pour ne citer qu'eux, subit une perte de vitesse depuis quelque temps semble-t-il. Je ne suis pas très au courant de ce qui se passe (quelqu'un pourra peut-être nous renseigner), mais le label ne sort plus grand chose d'étonnant ou d'enthousiasmant. Je suis pas très client de Big Dada et de leur gros hip hop qui tache. Je reste sur Roots Manuva.

Bref, après un Yppah et son très sympathique They know what ghost know, Ninja Tune continue dans le rock / math rock / electro et nous propose les ricains de Cougar, conjointement avec le label Conter Records. Enfin, ça fait du bien d'être surpris. Puissance, grandes envolées, beats variés et que de l'instrumental.



Pas grand chose à dire de plus, c'est du très bon. A écouter absolument.

lundi 20 juillet 2009

danger mouse & sparklehorse - dark night of the soul

quand sparklehorse s'associe avec danger mouse pour écrire composer et produire un album ça donne dark night of the soul.
et quand david lynch s'associe à ces deux hommes, cela devient un projet visuel (photographies et vidéos) et sonore qui s'expose à la micheal kohn gallery de Los-Angelès.
et voilà à partir de quoi on lance un buzz.



l'album dans tout ça! c'est 13 titres avec à chaque fois un featuring avec entre autre wayne coyne des flaming lips, james mercer des shins, nina persson des cardigans, frank black, iggy pop, suzanne vega et julian casablancas.
au fil des collaborations on côtoie toutes les générations de pas mal d'horizons diverses vous avez pu le constater, et on peut dire que l'album tient toutes les promesses d'un casting aussi riche.
l'affiche ne ment pas et l'album est tout simplement bluffant.
c'est très rock années 90's avec des teintes de psychédélisme, on se sens un peu dans un cocon coupé de la réalité, on rêve de grands univers oniriques, on retrouve un peu celui de lynch.
les véritables forces de cet album sont la cohérence des titres et l'ambiance générale de l'album, on ressent une présence assez omniprésente, sûrement la présence de lynch y est pour quelque chose, ce disque pourrait être la bande originale d'un film du réalisateur et plus si affinité.
l'album n'est pas très électronique comme on aurait pu le penser d'un album de mark linkous (sparklehorse). les titres prennent souvent l'univers de la personne invitée, frank black fait presque du pixies, james coyne fait du flaming lips, casablancas fait presque du strokes et ainsi de suite.
voici le résultat, cela m'évite de mettre 13 vidéos en streaming.



pour la petite histoire, à cause de problèmes de droits avec leur major, l'album sort sous la forme d'un livret d'une centaine de pages signé david lynch et d'un cédé vierge.
ensuite il vous faut télécharger l'album sur un site gratuit et le graver sur votre cd-r, c'est cadeau (sauf le prix du livret en lui-même qui même pour une édition limitée reste excessif, voilà un petit pied de nez à EMI, merci au revoir.

vendredi 17 juillet 2009

Clark - Totems Flare


Chris Clark est décidément productif depuis Body Riddle en 2006, et c'est pas moi qui lui reprocherai. Je me suis jeté sur ce Totems Flare comme un mort de faim, j'essaierais de restituer ici l'émotion qui fut la mienne lors de la découverte quasi religieuse de cet album.

Pour situer le contexte, c'est toujours du Warp, et pas de surprise majeure par rapport à Body Riddle ou Turning Dragon niveau sonorités. C'est toujours de l'IDM très travaillé à base de sons classiques et compressés, avec un beat franc.

Body Riddle, c'est un disque qui mériterait d'être repris par le Royal Philharmonic Orchestra comme le fut Tubular Bells de Mike Oldfield en son temps. Très orchestral, difficile d'isoler un morceau de son contexte sans qu'il perde son sens.

Turning Dragon était plus franc du collier, très dance floor. Il conservait les sonorités de son prédécesseur mais ne prêtait pas à la rêverie. Autre sujet, Clark avait décidé de cogner.

Totems Flare est une nouvelle déclinaison du son Clark, dans sa version pop cette fois. Une nouveauté de taille : quelques morceaux sont chantés. Une voix distordue, synthétique, mais une voix. Et pour un résultat plus que convaincant. Sur l'énormissime Rainbow Vodoo c'était même indispensable. D'ailleurs, je vous ordonne d'écouter tout de suite ce morceau, à mon goût le meilleur de l'album. Génie pop et trash à la fois.



L'album débute par Outside Plume qui s'avère une très bonne entrée en matière et suivi par Growls Garden déjà entendu sur l'EP éponyme. Je retiendrai aussi Future Daniel, soutenu par une mélodie pop d'une évidence navrante, mais mis en scène d'une manière tellement magistrale que je n'y résiste pas.



Et enfin Talis, encore un titre chanté au tempo plus lent et chaloupé. Il décrit un univers sombre et beau, une fois de plus vous devez l'écouter :



Voilà trois morceaux qui m'ont procuré bien du plaisir ces dernières semaines, ils suffisent à faire de ce disque un rendez-vous à ne pas manquer.
Oui mais voilà, seul bémol, ces trois titres étant ce qu'ils sont, les autres passent un peu inaperçu. Je regrette la régularité et la cohérence de Body Riddle, excellent tout du long. Ici on a 3 titres qui sortent clairement du lot, j'en viens à les écouter en boucle en zappant les autres. Ah oui, à ce niveau d'excellence, on est en droit d'être exigeant. Cela dit, on peut saluer la performance pop, l'exercice était plus que perilleux.

Ce Totems Flaire est tout de même une preuve supplémentaire que Clark est un génie, j'attends avec fébrilité sa prochaine galette. En attendant je me refais Clarence park, Empty the bones of you et Ceramis is the bomb.

mercredi 15 juillet 2009

bibio - ambivalence avenue

stop on arrête de chercher l'ALBUM, le voici!! ambivalence avenue est sans doute le meilleur album de l'année.
entre folk, ambient, électronique et oui vous avez dit.... expérimental, c'est bien ça un brin d'expérimental, bibio, stephen james wilkinson de son vrai nom, sort un nouvel album exceptionnel. le mot est lâché.
ça dure 45 minutes et tout du long c'est du bon en barre tout simplement, c'est éclatant, planant, renversant enfin en un mot époustouflant.
et puis bon en tant que succursale de WARP je me devais de vous parler de cet album. à ce propos je propose de changer le nom du blog en warpokuptibles, ce sera plus approprié.
bon l'auto critique est faite, passons à l'album et pour fêter ça voici deux titres tirés de ambivalence avenue.

ambivalence avenue#1 démarre cet album de façon un peu étrange, enfin cela devient étrange quand on a fini d'écouter l'album en entier.
le titre n'a rien à voir avec le reste. ce titre yeasayer aurait très bien pu le faire, mais non c'est bibio qui s'y est collé. les ambiances sont indies et les rythmes sont tribaux, la mélodie tout guillerette



avec fire ant#4 on est plus sur un registre hip/hop léché d'électronique toute en volupté.


sugarette#6 est purement électronique à la limite expérimental sur la fin, le résultat est très cohérent comme pour montrer que le monsieur sait tout faire, il mêle tous les sons qui l'intéressent et il le fait bien.


ensuite il y a des titres pop plutôt folk. lovers carving#7 nous invite à une balade en forêt, abrasion#8 et the palm of your wave#10 sa guitare sèche nous font part de la sensibilité de l'artiste, c'est doux et reposant.
voilà quelques raisons de ne surtout pas manquer cet album, quelques surprises vous attendent, l'album ne se perd jamais dans une impasse, tous les titres sont à écouter tout simplement.

samedi 11 juillet 2009

Brain Music ?


Dan Lloyd, prof de philo de l’université de Hartford Connecticut s'est amusé à créer de la musique à partir d'imagerie par résonance magnétique (IRM). On prend un sujet, on lui fait accomplir différentes tâches, on observe le résultat de l'IRM. Les images sont ensuite transformées en sons en liant les intensités à des fréquences, en suivant une timeline. Voilà ce que ça donne. c'est un peu long, soyez patients et lisez ses commentaires.

Avec un truc un truc pareil, Dan Lloyd pourrait avoir un deal chez Raster Noton avec Ryuichi Sakamoto et Alva Noto !

vendredi 10 juillet 2009

Fever Ray - Fever Ray


Je sais pas vous, mais je ne me suis toujours pas remis du choc de The Knife et de leur album Silent Shout en sorti 2006.

Karin Dreijer Andersson est la voix de The Knife. Le duo composé d'un frère et d'une sœur suédois fait un break, voilà donc un album solo sous le nom de Fever Ray, toujours sur Rabid. Le son et la voix sont très proches de ce que l'on pu entendre précédemment. L'album est éponyme, il est disponible depuis quelques jours.

Voilà 3 vidéos froides, noires, malsaines, splendides. Vivement la tournée française.

If I Had A Heart from Fever Ray on Vimeo.



When I Grow Up from Fever Ray on Vimeo.



Triangle Walks from Fever Ray on Vimeo.



Vivement aussi le retour de The Knife.

mercredi 8 juillet 2009

Nine Inch Nails - Le Zenith Paris 07 07 2009


Quelle belle façon de s'en aller... Voilà un concert tout bonnement époustouflant. Mais commençons par le commencement.

Le gourou a annoncé son retrait des affaire, on m'appris que je ne tweetais pas assez sur mon Iphone (ça doit être parce que j'en ai pas), c'est la raison pour laquelle je n'ai pas su en temps réel que Trent Reznor souhaitait se consacrer à son couple tout neuf, se reproduire (séquence Closer), ce genre de choses. Soit.
Quoi qu'il en soit, je me suis jeté sur les billets de cette probable ultime date à Paris, dans cette boîte de conserve qu'est le Zenith, à l'acoustique égalant parfois celle du marché au cochon de Mirepoix. Par chance, les ingés son en ont tiré le meilleur ce coup-ci.

J'avais cru naïvement que la première partie serait assurée par Jane's Addiction comme ce fut le cas ailleurs, mais c'est un truc nommé Mew qu'on a eu à la place, je ne dirais pas de méchancetés sur ce groupe d'autant que je suis arrivé à la fin de leur set. De toutes façons c'est pas eux que la foule compacte est venue voir.

Vers 20h30, NIN déboule, ni bonjour ni merde, et c'est parti pour une heure de The Downward Spiral et Broken exclusivement. Grosse surprise, grosse claque, la salle est en transe, surtout avec Robin Fink comme à la bonne époque. Les deux albums y passent quasiment au complet, avec une énergie, une puissance, une conviction impressionnante.

Marcel, top magnéto pour voir l'ambiance :



Bon dieu, quelle séance de rattrapage !! Ça c'est du fan service. Une mention spéciale pour Reptile, particulièrement efficace dans cette version. Mais au bout d'une heure on se dit : "attends, il va jouer tout son répertoire ou quoi ???".
Une petite pause pour remercier le public d'avoir suivi et soutenu Nine Inch Nails ces 21 dernières années, présentation des musiciens, petits mots doux. Il se trouve que c'est justement le 21ème anniversaire de Ilan Rubin (aucun lien avec Rick Rubin), le batteur qui vient de remplacer Josh Freese. Dingue... ce gosse est né en 88 comme NIN... Pour fêter ça, bimbo à poil et gâteau dans la tronche sur fond de Closer hip hop, ça s'imposait.

Marcel, à toi de jouer :


Bon, Ilan Rubin est moins impressionnant que Josh Freese à la batterie, mais merde, il fête son ses 21 ans en cognant pour NIN... La vie est injuste parfois.

Puis le concert reprend avec Physical, dans le désordre on a aussi droit au dispensable (à mon goût) I'm Afraid of Americans de David Bowie et Brian Eno, ainsi qu'à Burn (boucherie), apparaissant sur la BO de Natural Born Killers. Un inédit aussi dont je ne connais pas le nom et qui ne figure sur aucun album, probablement une chute de studio d'un album récent. On a attendu longtemps la petite pause avec quelques morceaux de The Fragile formidablement exécutés. Encore deux ou trois titres de Pretty Hate Machine, et un Hurt à la guitare acoustique.

Au bout de deux heures, fin du concert, guitare qui vole, pas de rappel. Attends c'est fini là ? Quasiment rien de post 2000 !! Uniquement Survivalism et The Hand that feeds, un titre que je trouve à la limite de la faute, trop pop. Pas un seul morceau de The Slip ! J'aurais bien aimé aussi The Perfect Drug. Bref, le concert a duré deux heures, et j'en aurais volontiers mangé une de plus. Set très pro, show rodé, son parfait, un vrai rouleau compresseur. Un concert inoubliable, bien meilleur que celui de 2005 au Zenith, pourtant très bon.

Pour se consoler, on se dira qu'il est parti au top, le syndrome Rolling Stones n'est pas une fatalité. J'aurais quand même aimé les voir une fois dans un festival US, avec leurs énormes installations, ça doit être énorme. Rendez-vous dans quelques années pour la reformation ;-)

Merci Trent pour ces années de plaisir, on est impatients de découvrir tes prochains projets.

EDIT : Voilà LA photo qui manquait à cette chronique :

Photo par Rob Sheridan, directeur artistique de NIN. C'est du grand art.

NIN Flickr official photostream
Vidéos du show par HANAOFANGEL
Superbes photos par HANAOFANGEL



dimanche 5 juillet 2009

Dinosaur Jr - Farm

Jaquette originale de Marq Spusta pour ce nouvel album de Dinosaur Jr qui fait suite à la reformation en 2005 avec The Beyond. Lou Barlow n'en était pas très content (moi si) et a annoncé Farm avec la formule suivante : “Il est totalement old-school, et sonne comme les trois premiers“. Bon, moi c'est Where you been qui m'a converti et qui reste mon préféré, les fans de la première heure ne sont sûrement pas d'accord avec ça.

Tiens, pour leur mettre un coup, voilà une photo de leur idole J Mascis aujourd'hui, avec les cheveux gris, bien fait :



Que dire de ce disque ? Bin c'est vraiment pas mal ! Peu de titres inutiles, et quelques très belles trouvailles. Your Weather par exemple, avec une voix méconnaissable, on dirait un featuring de Dave Grohl. Said the people, balade splendide dans la plus pure tradition Dinosaur, solo de guitare stridente, voix vacillante. On pourrait continuer longtemps, ne vous privez donc pas de l'écoute de ce disque. Attention, la version européenne distribuée par PIAS (code barre 5414939004926) a foiré pendant la duplication, et joue 3dB trop fort. Joli coup les gars, le groupe doit être furax. Allez, en guise de consolation, les fans qui attendaient ce disque avec impatience pourront échanger leur disque et... pourront télécharger la sonnerie Over it pour leur mobile. Ah ouais trop coool. Hum.

Bon sinon vous pouvez aussi vous payer les Nique DinoJr pour un peu plus de 200 euros. Alala dans quel monde on vit...