lundi 31 août 2009

JELLO BIAFRA & THE GUANTANAMO SCHOOL OF MEDECINE


Merde alors, c'est ce soir et c'est complet... Voilà un truc que je serais bien allé voir... Et c'est une affiche de Derek Hess ou je ne m'y connais pas.

samedi 29 août 2009

Brendan Benson - My old, familiar friend


J'ai hésité à poster un avis sur le nouveau Brendan Benson. Suis-je dans la cible ? Et merde, vu le nombre de fois que je me suis envoyé le formidable One Mississippi, j'ai bien le droit de dire ce que j'en pense. Ce que j'en pense ? Et bin c'est de la merde en boite. Ah oui je sais c'est pas très construit comme argumentation, pas très mature, mais c'est la vie, ici c'est les Arnok. On est bien loin de l'énergie de One Mississippi, le songwriter sait toujours songwriter, mais il a oublié pourquoi il le fait. Il en résulte une soupe convenue qui a part quelques rares surprises (feel like taking you home) provoque un ennui profond (You make a fool out of me) ou des vomissements (Garbage day). Blurp.

vendredi 28 août 2009

The Jon Spencer Blues Explosion - Now I Got Worry


Encore une perle pour la rubrique "comment j'ai pu passer à côté de ce disque" : The Jon Spencer Blues Explosion - Now I Got Worry. Je suis dingue de ce truc. Il se prend pour Elvis (sous ecstasy), Il vit sur la même planète que The Cramps, il est complètement possédé.
Une tuerie, ça tourne en boucle chez moi !
Voilà un drôle de clip et une émission de TV qui tourne à l'hystérie.


Clutch - Strange cousins from the west


Les gars de Clutch en sont à une bonne dizaine d'albums maintenant, toujours dans le rock blues bien épais, teinté de metal. Je me souviens de les avoir vus sur scène en première partie de Sepultura il y a plus de 10 ans lors une tournée pour défendre l'album éponyme (il me semble) qui avait dû être assez difficile vu que les fans beuglaient "Seeeepulturaaaah" pendant tout leur set. Clutch ? on était pas venus pour ça. D'ailleurs ça n'a pas grand chose à voir.

Moi Clutch j'adore, surtout l'album The Elephant Riders, Pure rock fury et Pitchfork & Lost needles. Pour Strange cousins from the west, pas de surprise, la recette est la même avec une guitare un peu moins lourde et on peu plus bluesy. La voix est toujours parfaite.



Un disque tout récent qui peut manquer de conviction par moments, mais qui donne tout de même envie de réécouter Clutch dans l'ensemble.

jeudi 27 août 2009

Dinosaur Jr en concert

















Voilà une tournée à ne pas manquer. En France on est un peu la cinquième roue de la charrette rock 'n'roll, il n'y aura donc qu'une date, celle de Paris à l'Elysée Montmartre le 6 septembre. Les autres pourront toujours s'exiler au Luxembourg, en Belgique ou trouver une des nombreuses dates en Allemagne (ici). Bien dommage.
Pour réserver vos places, c'est par ici.

mercredi 19 août 2009

Micachu - Jewellery


Voilà un disque déroutant et étrangement agréable... Electro folk rock, sorte de foutoir désaccordé, compositions à tiroirs... Beaucoup de personnalité, un peu inégal, mais quelques coups de génie. J'ai pas aimé à le première écoute, il faut tendre l'oreille, explorer les recoins.





Micachu & The Shapes, ça pourrait être l'œuvre trendy d'une jeune branleuse qui a de la chance, mais c'est pas parce qu'elle est née en '87 qu'elle en est à son coup d'essai. Elle produit des groupes de hip hop, a composé pour l'Orchestre philharmonique de Londres et ce disque est produit par Matthew Herbert. Ah oui on se disait aussi... Pour faire un truc aussi chiadé, ça prend un génie (à prononcer avec l'accent québécois). Pour le reste des élucubrations de Mica Levi je vous laisse Gougeuliser.

Bref, c'est destiné à être destesté par beaucoup, à en interloquer certains, et à ranger sur l'étagère à côté de The Chap. Et c'est génial.

Tiens ya des trucs à download sur son Myspace.

arctic monkeys - humbug

rentrée des classes un peu prématurée des arctic monkeys, mais faut dire qu'ils ont bien travaillé cet été en camp de vacances du côté du désert de mojave aux états-unis.
vacances studieuses, puisque le directeur de colo n'était autre que josh homme (qotsa, eodm). cette nouvelle collaboration marque un pas dans la musique du groupe de matt helders et alex turner.
ce troisième album humbug est empreint de l'ambiance rock psychédélique américaine (ils ont du aller faire quelques bivouacs dans le désert et prendre des trucs pas très légaux), fini l'ambiance un peu glauque des deux premiers albums.
tu m'étonnes, quand tu grandis dans une cité du nord de l'angleterre touchée par la crise de son industrie dans les années 80, tes chansons sentent les pubs, le chômage, la pauvreté le tout sur un fond de villes sombres, pas très glamour.
renouveau donc dans l'ambiance générale, mais les arctic monkeys n'ont pas pour autant perdu leur musique et james ford leur producteur est toujours là, même si josh homme pour cette fois se montre plus présent, c'est le dirlo cette fois.
alors les fans des arctic se retrouveront dans entres autres crying lightning#2, potion approaching#5 et pretty visitors#9 et en vidéo le single de l'album.



un petit live en gourmandise avec pretty visitors#9, mis à part les courts temps de repos assez lancinant, on retrouve toute la fougue de nos post adolescent.



mais à côté de ça on trouve des titres beaucoup plus langoureux, un peu moins échaudés, tout en retenu, l'urgence n'est plus là, les titres sont plus enclins aux sentiments. ou alors c'est qu'ils voulaient faire des titres pour choper, désolé mais c'est ça aussi, les midinettes vont adorer.
ça sent un peu moins la poudre qu'avant, les esprits de nos jeunes anglais se sont un calmés, matt frappe moins brutalement dans sa batterie et alex chante de façon a envoûter son auditoire.
un petit truc que lui soufflé peut-être allison mosshart qui passait par là lors de l'enregistrement (à mon avis on devrait la voir bientôt en formation avec josh, on prend les paris?).
mais revenons à nos moutons, ces nouvelles sonorités donnent my propeller#1, fire and the thud#6 et cornerstone#7, les titres sont un brin plus tortueux, plus réfléchis, le punk d'autrefois devient un rock psyché, des plus entêtant (d'où l'apparition d'un synthé).



voilà bon troisième album de anglais, force et de constater qu'ils ne vont plus tarder à devenir des piliers du rock britannique.

samedi 15 août 2009

Boss Hog


Au rayon "comment j'ai pu passer à coté de ce disque", Boss Hog avec son album éponyme de 1995 chez Geffen. Du bon vieux rock n' roll qui sent l'huile de vidange et la pisse. Boss Hog présente aussi l'incomparable avantage d'avoir une belle brune au micro, ce qui ne gâche rien. Tiens, une vidéo qui me fait mentir, on y entend surtout son homme.



Son homme c'est Jon Spencer, du Jon Spencer Blues Explosion, mais c'est une autre histoire.
Boss Hog, vit aussi dans le comté de Hazzard et ça aussi c'est une autre histoire.











Vous cassez pas la tête à écouter ce qu'ils on fait après l'album éponyme, c'est de la vilaine soupe pop rock.
Ah oui encore une chose, Cristina Martinez est l'ancienne grateuse de Pussy Galore et a le bon goût de poser à moitié à oilpé sur ses pochettes, on l'en remercie.


On va la faire cette rubrique spéciale "à oilpé", on va la faire.

Fenshu

Encore un cocorico ! Anthony alias Fenshu est un jeune artiste plutôt complet, puisqu'en plus de faire de la musique il est aussi graphiste et webdesigner indépendant. Warp et Clark comptent parmi ses clients, c'est d'ailleurs lui qui a réalisé le site Flash pour la sortie de Boby Riddle qui n'est malheureusement plus hébergé.
Son registre oscille entre hardtek / dn'b / IDM, on sent bien qu'il a grandi bercé par Warp, ses compos sentent bon l'Aphex Twin avec une touche perso du meilleur effet. ça peut sembler un détail mais on connait des brouettes de musiciens qui font de l'IDM sans y mettre un brin de personalité, ça finit par être ridicule. Une mention spéciale pour le morceau Darwin sur Psychorock 2 qui est tout simplement une tuerie. Attention ce vynil est une pièce rare.

On va pas en parler beaucoup plus, juste vous diriger vers chez lui puisque Fenshu vous propose de télécharger gratos quelques unes de ses productions ! (ruibrique Sound design / Media download)
Rendez-vous aussi à cette adresse pour vous procurer le Sexless String EP, 5 morceaux plus un lice de 46 minutes. Enjoy !!
On attend ses prochaines productions avec impatience.

Hedwig and The Angry Inch


Un collègue a eu le bon goût de me prêter ce DVD la semaine dernière, et bon dieu si vous l'avez pas vu, démerdez vous pour le trouver. Hedwig and The Angry Inch est un musical de Broadway écrit et adapté au cinéma par John Cameron Mitchell (aussi réalisateur de Shortbus), d'ailleurs il tient aussi le rôle principal. C'est lui là sur l'affiche avec la perruque blonde.

Je vais pas vous raconter l'histoire, sachez juste que ça donne quelque chose entre The Rocky Horror Picture Show et Priscilla Folle du Desert avec du gros rock n' roll. Humour tordu et décadent, morceaux déjantés, j'ai réussi à surmonter ma phobie des comédies musicales, c'est dire.

Tiens, un extrait qui a d'ailleurs été repris par Type O Negative sur Life is killing me en 2003 :


Oh yeah baby !
Ah oui, les paroles ça compte.

jeudi 13 août 2009

l'homme puma - on remplace les yeux cassés

ça faisait longtemps que je n'avais pas écouté un groupe français, et cela faisait encore plus longtemps que je n'avais pas écouté un groupe français de métal.
mais c'est fait, et me voilà reparti vers mes premières amours. l'homme puma est un groupe basique avec une ligne guitare basse batterie, mais avec en plus un peu d'électronique.. enfin parfois. de l'électronique racée, toute en apesanteur. l'album navigue d'ailleurs entre passages rudes et voluptueux, c'est en partie due au fait que l'album est entièrement instrumental.
seuls quelques textes tirés de films nous sortent de cette torpeur instrumentale, oui torpeur parce que sinon l'ambiance est un peu morose, mais qu'importe l'homme puma frappe juste et bien.
une chanson a écouter, catherine deneuve#6 on retrouve le combo gros son à base de batterie furieuse mais carrées, et moments calmes tout en retenu tout en montée qui ne demande qu'a exploser.
vous pouvez écouter 3 titres de leur nouvel album on remplace les yeux cassés sur leur myspace http://www.myspace.com/hommepuma
d'après ce que j'ai pu lire ici et là, leur ep de 10 titres de 2007 vaux vraiment d'y jeter une oreille. malheureusement je n'ai pas trouvé grand chose à vous mettre sous l'oreille.
en furetant mieux que moi vous pourrez en trouver ou peut-être même vous acheter l'album sur leur site, c'est par .

dimanche 9 août 2009

Talking Heads - Stop making sense


Pour ma génération, les années 80 sont comme une maladie honteuse. On a passé les 90's et les années suivantes dans le déni le plus total. Puis, marketing oblige, après nous avoir infligé le revival disco, ressorti les standards des 70's et resucé tous les groupes de rock dits "de la bonne époque" pour faire du neuf avec du vieux, l'industrie du disque a inscrit sur son business plan de nous faire revivre ces sombres années. Et là d'un coup, c'est plus la honte d'écouter AC/DC, Activision nous prépare un Guitar Hero Van Halen, les jeunes s'habillent en fluo (quoi ? c'est déjà plus la mode ?), et on a décongelé Guns 'n Roses.

Pour accompagner le mouvement, Arte et l'insupportable Philippe Manœuvre nous proposent un "Summer of the 80's" des plus intéressants. S'y croisent des reportages sur Micheal Jackson et Prince, le concert de Queen à Wembley, Celui de Tina Turner à Rio, un sujet sur Peter Gabriel, on aime ou on aime pas mais il y a là une mine d'images et d'infos super intéressantes. Dans cet esprit, j'ai découvert Stop making sense de Talking Heads, une vidéo du groupe sur scène qui mérite qu'on s'y attarde. Musicalement c'est génial, ça provoque sûrement des réactions extrêmes, mais ça laisse pas indifférent. Le jeu de scène est tordant, finalement ça pourrait me réconcilier avec les 80's.
Ça commence comme ça :



Voilà le trailer :


La vidéo peut être vue dans son intégralité ici.

jeudi 6 août 2009

the dead weather - horehound

et voici le retour de l'hyperactif monsieur white avec son nouveau groupe de rock blues folk, il a nommé lui-même the dead weather.
et ses nouveaux copains sont, alison mosshart (the kills) au chant et à la guitare, dean fertita (queens of the stone age) à la guitare et jack laurence (the raconteurs) à la basse.

et jack dans tout ça, et bien il se retrouve derrière la batterie et aux chants de temps à autre. il a également, pour l'occasion, créé son propre label third man et y a signé horehound.
Pour l'écriture on retrouve principalement alison et dean ou alison et white, du coup l'album ne ressemble pas à un album des raconteurs ou des white stripe, mais plutôt à un combo QOTSA et the kills enregistré par un producteur folk, jack en l'occurence.
l'album a été enregistré en 2 semaines dans les studios de third man.
on est en face d'un album brut de décoffrage avec des lignes très épurées, on sent bien la quintessence du rock alternatif, quand ce dernier se tourne vers les fondements de la musique rock, le folk et le blues quoi pour faire plus simple.
cet album est tout en subtilité, peut-être un brin élitiste, comme peuvent l'être les premiers albums des the kills. c'est pourquoi vous pouvez ne pas aimer cet album au début, vous y reviendrez forcement.
je parle de the kills, forcement VV fait partie du voyage, mais on peut y retrouver pas mal de similitudes dans l'enregistrement et l'ambiance crasseuse aux contours abîmés, le punk n'est pas loin non plus.
VV est toujours aussi féline et son aura donne toute sa force à cet album. et non pour une fois je ne donnerai pas tout le crédit à jack, c'est pas tous les jours non plus, alors on en profite.

voici hang you from the heavens#2 le single de l'album.


et bone house#8

mercredi 5 août 2009

Krikor and The Dead Hillbillies - Land Of Truth


Voilà un disque pour lequel je suis tombé comme on tombe malade. J'en attendais rien, c'est pas venu tout de suite, mais d'un coup c'était évident.
Krikor and The Dead Hillbillies, un nom impossible à retenir sur une jaquette trompeuse. On pourrait s'attendre à un nouvel ersatz des White Stripes, alors que rien à voir.
Krikor Kouchian produit, bidouille et participe depuis une dizaine d'années à divers projets, ça lui confère une certaine maturité sur ce Land Of Truth. Il commence comme du rock, évolue vers de la pop electro clash, passe par de la deep techno, et finit en drone folk. Un voyage unique et déroutant. Chacune des pistes pourrait mériter un album entier sur le même thème. Comment peut-on exceller dans tous ces styles à la fois ?

Autre source de satisfaction, tout cela se passe en France. Krikor a débauché l'excellent Nicolas Ker de Poni Hoax (eux aussi chez Tigersushi) qui donne une teinte 80's, ainsi que Chloe (Battant) qui se charge d'aérer tout ça.



Un disque à tiroirs, beaucoup de références, et du génie. Qui a dit que les musiciens electro n'ont aucune culture musicale ?

http://www.myspace.com/krikorparis

mardi 4 août 2009

West Indian Girl

Tiens j'ai du temps là et ça fera du bien au trafic. Mariqueen Maandig à oilpé, ça c'est un sujet de post. Outre le fait qu'elle a convolé il y a peu avec Trent Reznor, elle joue aussi dans West Indian Girl, un groupe dont j'ai écouté quelques disques sans ressentir grand chose de plus qu'un vague ennui. Tout de suite, le vif du sujet :



Sachez aussi qu'elle se vante de ne jamais porter de sous vêtement. Ça c'est de l'info.


Jens Harder - Alpha (Directions)


On parle pas vraiment de BD ici, mais je voulais quand même vous glisser quelques mots de ce bel album pour lequel j'ai un gros coup de cœur. Alpha (Directions) propose pas loin de 350 pages grand format dédiées à l'histoire de l'univers telle qu'on la conçoit aujourd'hui, C'est à dire du Big Bang à l'apparition des premiers hominidés. Une entreprise d'envergure, surtout quand on a un tel souci du détail. Mais qui pourrait éditer un truc pareil, c'est invendable, ça concerne combien de personnes ? Et bin c'est Actes Sud / L'an 2.

Le résultat est un "beau livre" que ne renieraient pas Hubert Reeves et Richard Hawkins dans l'esprit de vulgarisation. Ça commence d'ailleurs par l'organisation de la matière dans la forge cosmique. Le peu de texte présent n'est là que pour apporter quelques repères et explications indispensables, si bien que le livre peut se parcourir assez vite. Les planches sont réalisées dans un style très minutieux, et même si l'on ne parcoure que des périodes que l'homme n'a pas connues, de très nombreuses références à la culture, l'art, les religions et les sciences sont savamment glissées tout au long du récit.



A tout moment, un code couleur permet de se repérer rapidement dans les périodes géologiques, si bien qu'Alpha (Directions) pourrait devenir un support de cours, une encyclopédie "light", tout du moins une invitation à aller chercher des infos plus approfondies. Ce volume est le premier d'une trilogie qui sera complétée par Beta (Civilisations) couvrant la période de la présence de l'homme sur terre, et Gamma (Visions) qui se risquera à imaginer notre futur.



40€ à chaque fois ça fait un peu mal mais ça les vaut largement, ce livre est tout simplement splendide. Merci Jens Harder, on attend la suite.

dimanche 2 août 2009

Sonic Youth - The eternal


Aux Arnokuptibles, la nouveauté on s'en fout un peu. La notion de nouveauté a finalement assez peu de valeur et n'a rien à voir avec l'intérêt d'une œuvre. Voilà une bonne excuse pour vous parler de disques des années précédentes, et à l'occase pour vous présenter une chronique avec quelques mois de retard. The eternal, j'aurais cru qu'Arnok l'aurait posté avant moi. Faut dire que j'ai tourné le disque dans tous les sens avant de me faire une idée (ou quelque chose d'approchant).

Que penser de ce nouveau Sonic Youth ? Après de nombreuses écoutes, impossible de retrouver ce qui a tant pu me faire vibrer chez les new-yorkais. Ou alors des bribes seulement, on s'en approche et ça disparait (anti orgasm).
Finalement, on peut prendre un raccourci en ce posant cette question : "Aurais-je aimé / écouté ce disque si ce n'était pas le dernier Sonic Youth ?"

Et c'est là que ça fait mal, puisque la réponse pourrait bien être "non". The eternal ne restera surement pas comme une pièce majeure de la discographie de SY, mais c'est pas grave. On prend quand même du plaisir. Comme dit Woody Allen "le sexe, c'est comme la pizza : quand c'est pas bon, c'est bon quand même". Et bin là c'est pareil. J'imagine qu'en entrant en studio, la bande ne devait pas avoir pour ambition de faire un album ultime, juste écrire et jouer quelques bons morceaux. De ce point de vue, mission accomplie. J'ai acheté ce disque les yeux fermés et je ne le regrette pas. Mais ça me donne envie de me remettre Dirty et Sonic Nurse.

Vetiver - 19 aout 2009 au Nouveau Casino


Du rock folk US à venir sur la scène du Nouveau Casino ! Et du Sub Pop s'il vous plait. Vetiver est un jeune groupe (premier album sorti en 2004) fondé autour d'Andy Cabic, un songwriter qui sait construire un tube pop :



Cela dit, sur scène et débarrassé de la panoplie fluo, ça m'a l'ait très bon :


Je sais pas pourquoi, je pense à Neil Young.
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samedi 1 août 2009

Ebony Bones! - Bone of my bones

C'est la honte si j'aime ce disque ? Peut-être un peu non ? Je sais pas si j'ose... Parce que quand même, l'accoutrement carnavalesque, le "personnage" tout ça, est-ce bien raisonnable ? J'ai du mal avec les artistes qui en font des tonnes pour gagner en visibilité. Cela dit quand j'écoute Bone of My Bones, chez moi j'ai pas la tigresse en train de danser dans mon salon avec tout son barda multicolore ridicule. Heureusement, je crois que je deviendrais violent sinon.

Bon, alors ça m'ennuierait de faire une trop grosse tribune à ce disque (avec le trafic de ouf des arnok) qui a déjà joui d'une promotion amplement suffisante, alors je vais faire bref.
Ebony Bones, c'est une bonne alternative à Santigold (ou Santogold, comme vous voulez), c'est pop, rock, funk, electro, ragga, hip hop, disco, dance, r'n'b, ça bouge bien et c'est inventif. J'aime ce disque (beaucoup).