dimanche 31 janvier 2010

Four Tet : There is love in you

Cinq ans sans album, c'est long même si on a eu pas mal de live, remix et autre collaborations à se mettre sous la dent. Le britannique Kieran Hebden peut se vanter d'avoir créé son propre univers dans l'élecro, un de ceux que l'on identifie du premier coup. Sa façon de mêler des sons acoustiques et autres enregistrements dans ses loops m'a fait pas mal voyager ces dix dernières années. On nous avait annoncé que Four Tet allait quitter la chaleur de ses précédentes créations pour se tourner vers l'electo pure, house voir minimal, j'en ai fait des cauchemars. Que propose ce There is love in you au final ? Il faut avouer que les premières écoutes font mal. C'est vraiment parce que c'est Four Tet que j'ai insisté, j'ai eu du mal à dépasser ma déception initiale.

Cela dit à bien y réfléchir, les éléments principaux de ce qui fait un album de Four Tet sont là, d'une façon ou d'une autre. Ce disque est donc plus froid que les précédents, mais c'est indubitablement du Four Tet. Loin d'approcher la magie de Pause ou Dialogue, mais peut être plus subtil. Kieran Hebden est en tout cas un artiste génial, j'en reste convaincu.

NIN: Another Version of the Truth: The Gift

On aurait pu s'attendre à ce que Nine Inch Nails sorte un DVD officiel de la tournée Lights in the sky avec un beau produit à mettre en rayons, comme ce fut le cas avec Beside you in time. Puis on se souvient des 400Go de vidéo live mis à disposition de la communauté il y a un an, voilà donc le résultat. Un collectif de la communauté NIN qui répond au nom de This one is on us a digéré puis régurgité il y a quelques semaines un live de grande qualité à télécharger gratos, comme une réponse au "this one is on me" lâché par Trent Reznor en 2008 alors que son dernier album The Slip était distribué en ligne lui aussi gratuitement. C'est par ici que ça se passe, avec un large choix de formats pour le jouer sur ton iPod ou pour le graver sur un DVD double couche. Une version blu ray de 25Go est en route, vivement.
Tiens pour la route :


Ah j'oubliais, il reste encore de belles pièces de collection sur la boutique ebay de NIN, si vous voulez vous offrir une gratte de la dernière tournée. Si vous cherchez une idée cadeau pour moi, voilà un indice.

samedi 30 janvier 2010

The Kilimanjaro Dark Jazz Ensemble - Here Be Dragons


The Kilimanjaro Dark Jazz Ensemble
qu'on a pu croiser aussi sous le nom de The Mount Fuji Doomjazz Corporation ne vous trompe pas sur la marchandise. Il y a du jazz et c'est dark. Alors si vous avez un coup de mou, passez votre chemin. Rien dans cette perle noire ne vous remontera le moral. La beauté des cordes, la délicatesse des percussions, et une production bien dosée permettent à ces hollandais de construire un univers dans lequel l'auditeur sombre sans espoir de retour. L'acoustique est parfois accompagnée d'éléments indus, electro et post rock, mais toujours en retrait. Ajoutez à cela une délicate voix féminine et on obtient un résultat qui évoque Portishead dans la mélancolie, la noirceur et la beauté. Et cet artwork digne de Le Caravage...
Ci-dessous, Embers, un des plus beaux titres de l'album et un des plus faciles à isoler du reste. Mais ce disque s'écoute en entier et de nuit de préférence.

vendredi 29 janvier 2010

animal collective - merriweather post pavilion

grossière erreur, comment ai je pu passer à côté???
je me flagelle depuis 1 semaine avec des jeunes rameaux de bouleau et je n'arrêterai que lorsqu'il y aura trois commentaires disant :
"putain mais cet album est génial".
animal collective comme son nom l'indique est un collectif, d'amis d'enfances comme c'est facile et beau la vie. ils sont quatre américains, noah lennox aka panda bear, avey tare aka david porter, josh dibb aka deakin et brian weitz alias geologist.

tous travaillant également de son côté, ce petit monde écrit des morceaux d'électronique ensemble. enfin d'électronique de prime abord, mais on retrouve toutes sortes d'ambiances, de la folk de l'expérimental et même des morceaux plus psychedelic.
l'album est tout en retenue, et laisse place à l'imagination, jamais répétitif, toujours en constante évolution. je brode je brode, mais à la première écoute j'ai quand même failli passer à côté, d'où les séances de flagellations intensives.
depuis je l'écoute au moins une fois par jour, ça me fout une de ces pêches, très jovial, on prend un air béat en l'écoutant.

my girls#2 une rythmique basique, des paroles entêtantes, une montée en puissance, c'est la recette simpliste de ce titre qui donne le ton à cet album qui l'air de rien prend une place prépondérante dans ma playlist.



summertime clothes#4 et changement d'ambiance, on retrouve un beat gras en intro, pour ensuite avancer au rythme des chants et des beeps qui s'ajoutent au fur et à mesure.



lion in a coma#9, comme dernière vidéo et son ambiance aborigène. les chants s'entrecoupent et accélèrent le titre, j'adore c'est vaporeux, ça passe tout seul, c'est un titre à ne pas manquer.
seul petit hic, les versions live de ce titre qui sont vraiment pourries, alors je ne sais pas si c'est du à de mauvais enregistrement ou au fait que le titre n'est pas fait pour des sessions live, je penche pour la seconde hypothèse, en attendant la version album tourne très bien.


voilà cet album a terminé souvent dans le peloton de tête des classements de fin d'année, et je comprends pourquoi.

jeudi 28 janvier 2010

the heavy - café rex à toulouse le 25/01/10


l'ancienne salle d'arts et essais ouvrait ses portes à the heavy, groupe anglais de rock garage très funky.
après une première partie assurée par mr browne, les quatre anglais arrivent par la salle, où ils attendaient parmi les spectateurs. si le chanteur ne m'avait pas mi bousculer je ne l'aurais pas reconnu.
(ouais le chanteur m'a touché, trop méga génial, je commence à me faire un réseau de dingue).

dès les premières notes et le début de no time avec son intro western la salle commence à se réchauffer. le chanteur commence son show funky, il groove à mort avec sa voix de velours, il berce et envoûte son auditoire, en tout cas moi j'adhère de suite.
il parle beaucoup, échange avec le public qui réagit bien pour le peu que l'on est, tout au plus 200, la "fosse" ou ce qui le sera pour un soir commence à sauter et à se dandiner en chaloupant tous ses petits de danse, de plus kelvin swaby le chanteur fait participer le public sur deux titres.
vraiment sympathique, en plus on a réellement l'impression que le groupe s'éclate sur scène.
les titres passent et les hits déchirent, le feu commence à venir. le groupe alterne entre titres explosifs et d'autres plus sensuels, on sent bien toute cette énergie presque sexuelle que l'on retrouve dans les albums. colleen, girl, in the morning et set me free du premier album sont jouées à la perfection, sixteen, cause for alarm suivent avant que l'ambiance ne soit gâché par un problème technique qui fait que le batteur n'a pas de retour de son.
du coup le groupe décide d'abréger le live. tout le monde est dégoûte, cependant avec un peu de recul on a eu droit à quatre à partir de là, dont un rappel ou le café rex le temps de 3 minutes s'est lâché complètement avec le titre furieux qu'est how you like me now?

de la déception oui mais pas tant que ça, car le set a duré presque une heure, à peine moins en comptant les courts arrêts pour problèmes techniques. il devait manquer deux ou trois titres de la setlist, ça fait chier mais la performance était présente ce soir, donc bon on oubliera assez vite ce petit désagrément, même si un fan furieux dehors arrangeait tout le monde afin de se persuader qu'il n'était pas tout seul à trouver cela lamentable. et oui 1 heure pour 17 euros ça fait chier comme il dit, et encore même pas, surtout quand on sait que le groupe n'a que deux albums qui mis bout à bout fleurent avec l'heure plus dix minutes!
bonne soirée donc et c'est par un zéro degré que tout le monde sort se rafraîchir bien heureux (tous bienheureux non, car il y a l'irréductible... et cinq agents de la force de l'ordre qui lui demandent de se calmer)

mercredi 27 janvier 2010

Phantogram - Eyelid Movies

Très bon disque des new yorkais de Phantogram sorti en 2009. Décidément il s'en passe de belles dans la grosse pomme, je pense entre autres à Brazilian Girls dont l'excellent NYC a tourné en boucle chez moi cet hiver. Ici on retrouve un condensé de beaucoup d'influences (Lali Puna entre autres), des sons très Gorillaz, des envies de trip hop 90's, des mélodies pop mais toujours moins légères qu'il n'y parait. L'alternance du chant masculin et féminin ajoute à cette ambiance de "ça va bien mais je peux craquer à tout moment". Ne vous arrêtez pas au premier titre taillé pour la radio (qui ne l'empêche pas d'être bon), vous vous priveriez d'un univers détraqué, fait d'éléments familiers qui réunis donnent un paysage inédit. Un disque que je n'ai pas vu venir et qui s'est imposé tout seul, malgré moi.
Hé au fait c'est quoi un phantogramme ? (promis après j'arrête) Bin c'est le truc nase que les cinémas et les fabricants de TV essaient de nous vendre en ce moment en nous faisant croire que c'est nouveau : la 3D. La stéréoscopie, enfin les images avec un décalage entre les couches bleues et vertes.





mardi 26 janvier 2010

quand fever ray reçoit une récompense.

ca se passe de commentaire... karin dreijer andersson a tout dit.

samedi 23 janvier 2010

gorillaz - plastic beach


en fin d'année dernière damon albarn annonçait un troisième album de gorillaz pour 2010, ça en y est en on sait un peu plus, l'album s'intitulera plastic beach et verra cette fois des featuring avec snoop dogg, lou reed, mos def, bobby womack, barry gibb et de la soul.

l'album sortira en mars, donc en attendant vous pouvez aller faire un tour sur le site officiel vous y verrait plusieurs trailers bien sympathiques.

clues - clues

Et comme à chaque début, il faut regarder l'année passée afin de rendre compte des oublis, et il y en a toujours.
aujourd'hui ce sera clues, un groupe québécois de montréal qui a enregistré son album dans le studio "petite église" d'arcade fire, celui la même où a été enregistré neon bible.

cependant la musique n'a rien à voir avec ce que font leurs compatriotes, même si brendan reed le bassiste est passé par arcade fire avant que ces derniers n'enregistrent funéral. clues est un savant mélange de rock psychédélique et de post punk voire de pop atmosphérique.
riche en instrumentations organiques et électriques, les titres sont changeants, oppressants, enjoués et ne laissent jamais indifférent.

il n'empêche j'ai mis deux ou trois écoutes avant de vraiment apprécier cet album à sa juste valeur. enfin il faut quand même reconnaître certaines inégalités au fil de l'album qui font que l'on en revient toujours aux mêmes titres. mais bonne nouvelle les pépites sont bel et bien présentent et il reste après élagages une bonne consistance de quoi bien nourrir vos oreilles avides de nouveautés.
après une intro lancinante le groupe se jette à corps perdu dans le rock brut, avec remenber severed head#2 et surtout approach the throne#3.
ce dernier mêle guitares tranchantes et fanfare débridée, le titre fuse à toute bourlingue et il ne faudrait pas le rater, c'est pourquoi...



ledmonton#10 est un peu dans le même registre, après une intro à la guitare folk, le morceau prend un peu premier virage avec l'entrée en scène des guitares noisies et des basses qui restent néanmoins toutes gentilles jusqu'à que n'intervienne une nouvelle fois la fanfare dans une explosion de sons.
le titre prend une nouvelle dimension et on ne peut que s'empresser de remettre le titre au début pour bien comprendre ce qu'il s'est passé.
du coup avec la multitude d'instruments, les choeurs omniprésents, des contre-pieds en veux tu en voilà, on a de quoi s'occuper.



on peut citer ensuite perfect fit#6 et son clavier aux tonalités pop baroques, encore un titre plein d'énergie qui contraste avec elope#7. ce dernier est une ballade sur fond de guitare folk où les choeurs et le chant vous bercent le temps d'une petite pause.
ça donne à l'album un côté cotonneux que l'on avait juste entr'aperçu auparavant.

pour terminer, voici cave mouth#8, un titre un peu plus classique et un retour à un rock pur, sombre et très viscéral, une belle compo qui prend aux tripes.



voilà cela aurait été dommage de passer à côté et on se retrouve bientôt avec un autre oubli.

Frank Riggio - Anamorphose


Quand un disque est bon ET gratuit, ça fait deux bonnes raisons de se jeter dessus. Pour le téléchargement, c'est par là. Pourquoi ce gars n'est pas signé chez Ninja tune ? L'univers du français Frank Riggio est proche de celui d'Amon Tobin avec ses percussions et cuivres, au service d'une musique électronique tantôt glacée, tantôt flippante, mais toujours imagée. ça pourrait d'ailleurs être une BO pour un étrange objet vidéo. Quoi, t'es pas encore en train de télécharger ?

Et au fait c'est quoi une anamorphose ? "Le terme anamorphose désigne d’une façon générale, la transformation qui à un objet fait correspondre l'objet dont il est l'image virtuelle dans un système optique, pour un observateur donné situé à distance finie ou infinie. "
La plus célèbre certainement, celle de Escher et l'hommage de Katsuhiro Otomo :

Pantha du Prince - Black noise


Pour ce qui est de l'electro, l'Allemagne a du savoir faire... Encore un disque précieux venu d'outre Rhin, de Hambourg plus précisément. Beat rond et doux, relents de minimal, percussions cristallines en kaléidoscope, de l'émerveillement bout en bout façon IDM mais avec un rythme tellement house, c'est assez rare d'avoir envie de remuer son popotin sur ce genre de disque. Ce Black Noise recèle des perles d'inventivité et de délicatesse pour un résultat d'une évidence troublante, c'est un tour de magie. Pantha du Prince, ou Hendrick Weber, un ptit gars à suivre de près. Pas un morceau à jeter, talentueux de bout en bout. Chapeau l'artiste.

The Splendour by Pantha du Prince
Behind The Stars by Pantha du Prince

vendredi 22 janvier 2010

Bonobo - Black Sands


Juste pour goûter, voilà un titre du prochain Bonobo à paraitre le 8 mars 2010 toujours chez Ninja Tune. Super morceau, il me tarde.
Bonobo - Eyesdown (Radio Edit) by Paris PngPng

dimanche 17 janvier 2010

Brutal Legend - bilan amer...

Voilà un jeu qui aura fait couler pas mal d'encre pendant son développement. Le dernier jeu du créateur maudit Tim Shaffer (Psychonauts, Grim Fandango, Monkey Island...) édité par Electronic arts est un échec commercial retentissant avec pas plus de 15 000 pièces écoulées au total sur X360 et PS3 depuis octobre en France et des ventes mondiales bien loin de rentabiliser son développement. Une déculottée qui n'est pas méritée, Brutal Legend étant certainement un des meilleurs jeux parus en 2009. Une jaquette digne de Manowar, un humour bien gras, on ne comprend pas comment un produit pareil a pu passer à côté de son public. Ce jeu d'action vous place dans les santiag' d'Eddie Riggs a qui Jack Black prête ses traits et sa voix, et propose une aventure délurée au pays du heavy metal. On rencontrera entre autres Lemmy Kilmister et Ozzy Osbourne sur une bande son compilée pour l'occasion qui fait bien plus que balayer les classiques du genre (Ministry, Slayer, Judas Priest...) . Me suis bien fendu la poire, même si j'avoue que la recette s'essouffle un peu au bous de quelques heures de jeu.


Quoi qu'il en soit, je me souviens d'une époque pas si lointaine où tout le monde reprochait à EA de ne faire que des marronniers sans talent qui font tinter le tiroir caisse (Need For Speed, FIFA, NFL, etc.). On doit reconnaitre que Mirror's Edge, Dead Space et Brutal Legend figurent parmi les jeux les plus audacieux de leur génération, et tous se sont gaufrés dans les charts malgré de bonnes critiques. Ah bin si le public veut de la daube, EA peut en produire !

Sting - If on a winter's night


On a pas l'habitude de vous parler ici des gros calibres du tiroir caisse, mais il fait avouer que Sting jouit d'un statut particulier. Un pied dans le punk, un autre dans le reggae, encore un dans le jazz, un dernier dans la pop radiophonique, ça fait pas mal de pattes. En voilà encore quelques unes sur cet album étonnant que j'ai découvert sur Arte lors de la retransmission de son concert dans une église. Magique.

Ce recueil de chants médiévaux (majoritairement) est définitivement un disque à écouter au coin du feu, un bon livre à la main. Avec classe et élégance, ces 15 titres donnent une palette colorée qui font voyager dans le temps et l'espace, des plaines enneigées du nord aux déserts de l'orient. Beaucoup d'instruments, des chœurs délicats et des mélodies envoutantes. Chacun y trouvera ses références en fonction de son histoire. J'y vois la folk de Loreena Mc Kennit et les digressions world music de Peter Gabriel, le tout accompagné de la voix de velours de Sting. On touche parfois à la musique sacrée voire aux chants de Noël, qu'à cela ne tienne c'est sublime.



mercredi 13 janvier 2010

Anvil ! The Story of Anvil


Je me gondole encore de rire à chaque fois que je repense à Spinal Tap, mais là c'est du premier degré, c'est réel et tout. Je sens que ça va être grand. Pas moyen de mettre un lien exportable, vous êtes donc priés d'aller faire des pages vues sur le site officiel et de voir la bande annonce.

samedi 9 janvier 2010

yeasayer - odd blood

MMX (dans une société qui abrège tout je me propose de revenir aux chiffres romains pour cette année car plus concis que notre 2010) commence sur les chapeaux de roue avec la sortie de odd blood en février prochain.
oui il va falloir patienter encore un peu pour vous procurer la galette, en tout cas moi j'ai coché le 9 février en bleu gras italique souligné deux fois sur mon calendrier (ouais j'ai du mal avec le rouge, je le vois pas bien).

l'album est tout simplement génial, plus cohérent que son prédécesseur all your cymbals de 2007, ce nouvel opus repousse un peu plus loin les frontières qu'ils avaient eux-mêmes fixés dans la middle eastern-psych-snap-gospel soit vous ne l'aurez pas bien compris la world music psy/expérimentalement électronique avec tout plein de cœurs bizarres.
les rythmes sont plus tribaux moins hindous mais la grande nouveauté si je puis dire c'est la présence du kitsch. je sais pas ce qu'il s'est passé, sûrement que les trois membres du groupe ont fait un vide grenier cet été et qu'ils sont tombés sur un vieux synthé, l'on acheté et paf ils en ont foutu plein les enregistrements les cons.
enfin les cons!!! moi j'adore c'est bien simple ambling alp#2, one#5 et love me girl#6 ne seraient pas signé par yeasayer je crierais au scandale, mais là j'adore non vraiment.
10 titres tous plus ou moins farfelus, tous très bien composés, pas un brin répétitif, car ils pourraient nous proposer pour la troisième fois un refrain déjà bien intégré, les titres deviennent changeant quand il faut et avancent dans des directions un brin expérimentales pour mon plus grand bonheur, à l'instar de ambling alp#2 dont le clip a déjà été posté ici en décembre dernier.
je ne vais pas m'attarder sur ce titre, car beaucoup si ce n'est tous sont à écouter.
one#5, qui suit, et à la base un titre à la mélodie très simpliste sur laquelle ont été intégré des effets sonores dignes des meilleurs titres dance des années 90, à cette époque un fan de rock n'aurait jamais osé danser sur cette musique même avec 3 grammes d'alcool dans le sang, aujourd'hui OUI. merci yeasayer, comme quoi quand c'est bien amener, ça passe tout seul.



je vous recommande chaudement dans le même style love me girl#6, ils vont encore plus loin dans le kitsch, un piano foufou, des rythmes hip hop et de l'electronica dance et tous ses clichés qui font que l'on écoute jamais ce genre de musique.

le meilleur dans tout ça, c'est que sur le même album on a droit à des titres beaucoup plus "professionnels", mondegreen#9 et son pot pourri de claps, de trompettes à sourdine et d'électronique savoureuse, c'est entraînant, entêtant, enivrant même, on en redemande, le voici.



l'album est parfait, il monte en puissance, survole plusieurs univers et redescend tout en apesanteur, tranquillement avec grizelda#10, quelle belle balade!!!



voilà yeasayer frappe un gros coup avec ce nouvel album et devient un groupe référence de ma bibliothèque.

jeudi 7 janvier 2010

The Knife - Tomorrow, In A Year


Comme on est très cool et un peu fainéants aux Arnoks, on vous a épargné les traditionnels vœux, bêtisiers et best of 2009. En fait on en fout pas lourd depuis quelques semaines mais là, quand je reçois dans ma boîte mail un communiqué de The Knife qui annonce la sortie le 01/03/10 de la version studio de l'opéra Tomorrow, In A Year et qu'en plus on peut y goûter gratos en avant première, je frétille.

Etape N°1, on se jette sur "The Knife, in collaboration with Mt. Sims and Planningtorock".
Colouring of Pigeons by The Knife

Etape N°2, on écoute les 11 minutes de ce titre envoûtant mêlant lyrisme et l'univers de The Knife.
Etape N°3, on se replonge en hibernation jusqu'à fin février.

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