samedi 27 mars 2010

midlake - the courage of others

de la folk vibrante, poignante qui vous prend au corps, des accords de guitares déchirants et des mélopées envoûtantes.
voilà en gros à quoi on a à faire avec ce troisième album de midlake, formation américaine qui nous vient tout droit du texas.

dans l'état des gisements de pétrole, de tony parker et d'une famille de politiciens, on connaissait déjà panthera et zz top et bien aujourd'hui il faudra faire avec midlake bien qu'ils ne soient pas encore très connus, surtout en europe.
ils passent en france en avril dans presque une dizaine de ville, alors vous savez ce qu'il vous reste à faire si vous voulez mieux les connaître, dans tous les cas voici les dates.
l'album emplit de nostalgie se distingue par ses ambiances folk oui mais rehaussée de guitares noisies et d'instruments à vent qui donnent du corps aux mélodies tourmentées.
vous pouvez télécharger cinq titres ici et apprécier acts of man#1, winter man#2, qui sont aussi douces qu'un jour de grasse matinée où l'odeur d'un bon petit déjeuner vous sort du lit emmitouflé dans une couverture bien chaude.
bref vous l'aurez compris cet album s'écoute à tête reposée quand on a rien à faire, quand on est calme ou qu'on veut le devenir. bon n'ayant plus de métaphores en tête voici bring down#9 pour ceux qui sont encore trop feignant pour télécharger le mini album denton sessions.

Goldfrapp - Head First


Je vais faire un truc que je fais jamais. Parler d'un disque après l'avoir survolé 5 minutes. Et comme ça ça fera un post court qui fera une bonne moyenne avec le précèdent. J'ai rien aimé de Goldfrapp à part son premier album que j'adore. Donc je suis pas la cible de ce Head First. Mais là quand même... c'est trop dur. Même Madonna aurait honte de cet album. Les fans de ABBA y trouveront sûrement leur compte, mais chez moi ça déclenche de violentes nausées.

mardi 23 mars 2010

La musique se porte très bien, merci.

Faut quand même le dire, parce que les médias nous rabâchent que la musique est morte. Un amalgame facile et pratique pour les vendeurs de disques mais rassurez vous, si le CD se vend mal, la musique n'a jamais été aussi bien. Mais comment a-t-on pu en arriver là ?

Je lisais dans Trax une interview de JM Jarre (décongelé pour l'occasion) où le bonhomme avait une analyse très juste de la situation en rappelant, je cite, qu'"aujourd'hui il y a juste une crise de l'industrie de la musique, pas de la musique elle même". Pour rappel il a plus de soixante ans et son père était un grand compositeur de musique de films (Maurice Jarre), il a donc eu tout le loisir d'observer la mutation de la consommation et de la production de ce "produit culturel", comme on l'appelle dans la distribution. Produit culturel au même titre que le DVD, le jeu vidéo et le livre. Le livre étant le seul à avoir dans une certaine mesure échappé à un mode de production industriel, encore que.

La distribution du contenu : l'entrepreneur n'a pas de mandat artistique, son rôle est de créer de la richesse.

Or donc, JMJ dit en substance ceci : Le CD, c'est la fin de la musique. Avant on allait chez le disquaire acheter un vinyle. Avec l'arrivée du disque laser, la grande distribution fait de la place dans ses rayons pour un art, un loisir et un produit qui se voit promu au rang de produit de grande consommation.

Mais un produit de grande consommation se doit d'avoir une production régulière et maitrisée, ainsi que des organes de promotions descendants pour promouvoir ses produits (presse, radios).
Une production régulière et maitrisée, ça veut dire que le musicien est un fournisseur, un prestataire pour la maison de disque. L'industrie du jeu vidéo appelle ça un développeur, et la maison de disque (ça c'est un nom sympa) a comme équivalent un éditeur / distributeur (moins cool ça) chargé de promouvoir et distribuer le produit le plus largement possible dans tous les circuits de distribution. Ça fait cru dit comme ça, mais les modèles sont les mêmes. Une production régulière et maitrisée, ça implique aussi la notion de catalogue, avec un mix produit comprenant une offre pour chaque type de public, afin de couvrir une large portion de la demande.
Des organes de promotions descendants, ça veut dire que l'industrie du disque comme toute industrie se doit de préparer la clientèle à l'arrivée de ses produits comme n'importe quelle autre industrie. Elle se fait par le biais de plans média, de programmation de passage en radio en fonction de la tranche d'âge et de la cible ainsi que d'articles dans la presse spécialisée ou non. En peu de mots : Les majors maîtrisent le message, il est à sens unique depuis le producteur vers le consommateur.

Le graphe ci dessous reprend des données du marché anglais qui est comparable au notre, bien que moins prononcées. Il permet de se rendre compte de l'évolution de la proportion de vente des différents produits culturels en rayons. En tant qu'ancien retailer, ce sont des données que j'apprécie et je peux vous assurer que quand on a des objectifs de marge et de rentabilité, ce sont des indicateurs que l'on surveille.











L'avènement d'Internet ou comment le consommateur s'est rapproché du producteur au détriment de l'industrie.


Le support CD accompagné par les fabricants de Hi-Fi crée donc une montée en flèche des chiffres d'affaire des maisons de disque à la fin des 80's et tout au long des 90's. Ces derniers partagent les bénéfices avec les grandes enseignes, tout le monde est content, même le consommateur qui n'a pas conscience de la combine dans laquelle il est embarqué.

Ambiance de fête, soirées fastes avec people et dope à gogo. Les majors rachètent tout ce qui passe dont la quasi totalité des labels indépendants, avant d'atteindre la phase de "maturité du marché" et l'inévitable cortège de rachats / fusions qu'ont connu par la suite le DVD et le jeu vidéo. Tout le monde est très content, l'argent coule à flot, c'est l'âge d'or de la musique de supermarché avec Jordy et la Lambada en tête de gondole.

Puis c'est le drame, Napster apparait grâce à un truc où des hippies disent qu'on peut tout partager. On se souvient des procès dont celui de Metallica (qui ne perd jamais une occasion de descendre dans mon estime). Bon à 56Ko/seconde, l'industrie n'est pas encore en danger, et il lui faudra plus de 10 ans pour prendre la menace au sérieux.

Puis arrive la période des premiers plans sociaux, EMI, Warner Music entre autres y passent. Les ventes s'effondrent, selon le Syndicat National de l'Edition Phonographique ça donne ça :











Ah oui ça nous donne une chute vertigineuse sur 7 ans au niveau français en valeur, sachant qu'en volume la chute a été amortie par la baisse du prix moyen du CD en rayons. La première catégorie à en faire les frais est le CD single, une habille trouvaille marketing qui permet d'avoir un meilleur rapport prix / quantité pour l'industrie. La promotion du DVD musical a quelque peu amorti la chute en représentant la seule catégorie en croissance. On se rend aussi compte du poids de la vente en dématérialisé qui enregistre sa première baisse de régime en 2009. Cette analyse marché est volontairement simplifiée, on pourrait aller plus loin dans le détail d'autant que les ressources sont disponibles en ligne pour qui se donne la peine d'aller les chercher.

Avec Internet, panique aussi sur le plan de la maîtrise de l'opinion, tout le monde peut émettre un avis sur un album, mais aussi le distribuer sur la toile, le produire, ou tout simplement décider d'en ignorer certains en échappant au matraquage.
Ce que fait aussi Internet, c'est de faire voler en éclat le concept de chronologie. Les ados ont accès à toutes les périodes de l'histoire de la musique, ce qui vient enrichir leurs références et fragiliser le concept de nouveauté. Dans un passé récent, l'industrie s'est donc vue déposséder en partie des moyens qu'elle avait mis en œuvre pour écouler sa marchandise.

Autre problème : Quand j'achète un CD, j'en fais quoi ? Comme pas mal de mélomanes, je n'ai plus de chaine Hi-Fi depuis des lustres. Il y a donc inadéquation entre le format et l'équipement du consommateur. Pour s'en persuader, il n'y a qu'à voir la taille du rayon "platine CD" à la FNAC.

L'émergence de nouveaux modèles économiques.

Parallèlement à cette chute de la vente de disque, on assiste à la naissance de nouveaux modèles plus venus des acteurs externes qu'à l'industrie elle même. Dans un premier temps la question majeure demeure : quel modèle économique serait capable de concurrencer l'offre gratuite pléthorique du téléchargement illégal ? On passera sur le feuilleton des DRM (Digital Right Management) ou la vaine tentative de Sony d'imposer son format MP3 maison, l'Attrac 3.
Le problème vient surtout du fait que sur les réseaux peer to peer on trouve tout, sans cloisonnement par maison de disque alors que les deals qui sont signés par les plateformes de téléchargement légal se font major par major. En tant que client je n'ai donc accès qu'à une portion restreinte de l'offre globale, et en plus il faut payer. Dans cette période, les majors essaient de signer des accords qui préserveraient au mieux leur intérêts, ce qui a pour résultat un immobilisme quasi total.

L'arrivée d'Apple et d'iTunes, avec le succès historique de l'iPod, permettra l'arrivée sur le marché du premier distributeur de MP3 crédible. Pourquoi ? Parce qu'Apple a réussi à "créer de la magie" comme on dit en anglais dans le jargon marketing. C'est à dire que la marque a une valeur perçue énorme permettant à l'objet de dépasser son simple statut d'objet pour finir par jouer un rôle social. La notion d'ATAWAD (Any Time AnyWhere Any Device) fait son apparition dans les conférences GFK, institut chargé de quantifier et d'analyser les ventes. Elle signifie que les consommateurs veulent leur contenus disponibles à tout moment, sur tous leurs appareils incluant les mobiles. La chronologie des médias sera rediscutée en 2009 pour l'industrie du cinéma permettant l'exploitation en DVD et VOD 4 mois après la sortie salle au lieu de 6 mois par le passé.












Le MP3 devient donc crédible, et depuis peu le streaming avec parmi eux Spotify ou Deezer par exemple. Pour ne parler que de ce dernier qui commence à être connu du grand public, lancé en 2007 par Jonathan Benassaya un jeune entrepreneur né en 1981, il sera balloté de levées de fonds en procès. Mais à la fin des 3 ans de démarrage, les investisseurs pressés de voir les fruits de leurs investissements confient la direction à un polytechnicien ancien de chez Procter & Gamble.
Les ayants droits sont rétribués grâce à l'abonnement premium (10 000 abonnés en janvier 2010) et la régie publicitaire qui rapportent 700 000 € par mois, mais problème, les frais mensuels à reverser aux ayants droits représentent près du double. Les majors se sont assurés une fois de plus de ne pas laisser une seule plume dans le processus en imposant des conditions commerciales de distributions difficiles à accepter pour des structures modestes. ça passe par un droit d'accès au catalogue prohibitif et payable d'avance.
Pour info, les sites de streaming représentent 11,6% des revenus de la musique en France contre 5% dans le monde. C'est impressionnant, ça commence à devenir significatif.









Il reste toujours la possibilité pour les ayants droits de partir en tournée, ou de faire du merchandising et des produits dérivés, ce qui revient à de l'exploitation de licence. L'industrie du jeu vidéo est aussi un débouché avec des jeux comme Rock Band d'Electronic Arts ou Guitar Hero d'Activision qui permettent en plus des titres inclus dans les jeux de télécharger légalement des titres supplémentaires sur les plateformes de distribution numériques de Playstation et Xbox 360.
Un des enjeux majeurs pour l'industrie du disque est de pouvoir continuer à exploiter un nom de groupe comme une licence, comme c'est le cas en DVD ou jeu vidéo. Un groupe aujourd'hui peut gagner potentiellement plus d'argent sur les produits dérivés qu'en sortant un disque.












La musique se porte très bien, merci.


Le but n'est pas forcément de se demander si tout cela est bon ou mauvais, on ne peut que constater que c'est là.
Plutôt que de criminaliser le consommateur (on ne cherchera même pas à vous convaincre du taux de "pirates" parmi eux), on ferait mieux de se poser les bonnes questions :

Le public désire-t-il soutenir l'industrie ou la musique dans un cadre plus large ?

Le rôle de la maison de disque comme intermédiaire est menacé, comme le serait un grossiste. Doit-on s'émouvoir ?

Est-ce la technologie ou l'industrie qui conditionne la distribution du contenu ?

Pour finir, une donnée annoncée il y a peu :
Les ventes d’albums et compilations de Michaël Jackson ont réalisé 3% du marché musical 2009 en France, soit 1,45 millions d’albums. Une telle concentration du marché ne vous fait pas froid dans le dos ?

dimanche 21 mars 2010

Weedeater - God luck & good speed


Voilà quelques semaines que je voulais dire un mot sur Weedeater, tant leurs trois albums font trembler les murs de mon appart. C'est bien malgré moi, mais c'est devenu quasi systématique... Steve Albini est le producteur de ce disque... je viens de l'apprendre. God luck & good speed commence par un jeu de mots et arbore une police qui rappelle Down sur un fond crasseux. L'intro est grasse et lente, sludge, stoner, la voix est celle d'une truie qui aurait fait une descente d'organe après avoir bu tout le whisky du Texas.

Weedeater, trois gars de Wilmington, North Carolina, barbe et casquette John Deere vissée sur la tête, voue une passion sans limite pour heu... la salade verte et Black Sabbath, se paye une reprise de Skynyrd Lynyrd (Gimme back my bullets), bref je crois que le décors est planté.

Éloge de la lenteur et de la lourdeur, God luck & good speed (2007) associe quelques ficelles du post hardcore aux poncifs du blues et du stoner avec le son d'Albini, un régal.



Mais les deux albums précédents sont aussi à écouter. Sixteen Tons (2003) commence par Bull, un titre à ne pas manquer. Time served dénote un peu, dans un format plus bref et avec une voix plus claire, un chef d'œuvre. Dummy fait durer plus de 6 minutes un plan qui ne devrait être qu'un intermède dans un morceau, et pourtant c'est du génie.



Le premier essai ...and justice for y'all date de 2001 n'est pas moins bon que les deux autres et commence limite Drone. Une voix encore plus écorchée, quelques phases rapides (Free), un coup de génie (Truck drivin man) et toujours une jaquette d'un goût très sûr.





Ce truc est une drogue...
On attend le petit dernier (Jason...The Dragon) pour cette année, ça aurait été plus vite si le chanteur n'avait pas perdu un gros orteil en jouant avec son fusil (si l'on en croit Wiki).

mercredi 17 mars 2010

blood red shoes - fire like this

déjà presque 4 ans depuis leurs premiers ep A.D.H.D et i'll be your eyes de 2006 et les blood red shoes toujours au top sortent deux ans après box of secret leur deuxième album fire like this.
cet album est dans la lignée du premier, ils sont toujours aussi incisifs et piquent encore et encore là où ça fait du bien.
on retrouve toute la fraîcheur de leur début ainsi que toute la puissance déployée. cela manque peut-être de spontanéité mais à force de tourner les arrangements se font tout seul et le résultat en devient moins garage qu'auparavant.

l'album débute par don't ask#1 et ce titre met tout simplement le feu, un tube estampillé bsr en puissance qui pourrait bien faire de l'ombre à ses prédécesseurs.
en plus de l'énergie intacte j'ai l'impression que les titres tournent un peu moins en rond. avant ils avançaient à toute bourlingue sur leur petit chemin quasi déjà tracé, aujourd'hui ils courent encore comme des dérater mais vont un peu plus loin dans leurs créations.
le duo fonctionne encore très bien, laura-mary carter et sa guitare sont toujours aussi tranchantes et sexy (oui la guitare aussi) et que dire de steven ansell qui allie toujours avec brio chant et puissance de frappe, le jeune homme n'a pratiquement aucun temps mort et alterne entre gros coups de caisse et roulements en boucles.
non je vous dis, voici un très bon album et je ne comprends pas pourquoi ce jeune groupe n'est pas plus connu.

l'album fait dans la qualité c'est pourquoi l'album s'écoute d'une traite, tantôt abrasifs tantôt profonds les titres s'enchaînent et ne donnent le temps à aucune réflexion, quand on y est on y est, ne songez même pas arrêter la lecture en cours, ce ne serez que pure folie.
l'album même si il reste cantonné au rock alternatif ne se répète aucunement, il y a du bon partout, les titres sont réduits à leur plus simple expression et ne dépassent pratiquement pas les quatre minutes.
du concis donc et du lourd, on peut faire confiance aux anglais pour réveiller les foules cet été dans les festivals européens, en plus ils sont super sympa (voir la chronique d'un live en 2008 ici même) je vous conseille donc de ne pas les manquer.

voici deux titres pour vous mettre l'eau à la bouche,

colour fade#10



et don't ask#1 lors d'une session live

dimanche 14 mars 2010

Japanese Voyeurs

T-shirt Kyuss, poster Nirvana In Utero, ça sent le retour des nineties. La minette n'était probablement pas née à la sortie de Nevermind, elle est aussi un peu trop jolie pour faire grunge, mais le morceau est très bon. quelque part entre Nirvana et Human Waste Project.

samedi 13 mars 2010

Son of Dave - Café de la Danse 12.03.2010

Fin de semaine, bien nase, il a fallu qu'on se fasse violence pour aller voir Son of Dave au Café de la Danse vendredi dernier. Si on avait pas fait l'effort on serait passé à côté de quelque chose d'énorme. Un gros sourire de débile scotché au visage toute la soirée. Déjà ça commence bien, le Café de la Danse est une toute petite salle avec des gradins pour poser nos vieux fessiers, feignasses que nous sommes. Puis Ben Darvill débarque en pyjama et robe de chambre, chapeau et lunettes noires. Il s'assoit sur sa chaise, procède à deux ou trois réglages en marmonnant dans sa barbe. Et ça commence. Human beat box, harmonica, et rythme à coups de talons. Hop, je fabrique une loop avec le séquenceur à mes pieds, puis je brode par dessus avec ma voix de bluesman et mon harmonica. Le gars a une classe énorme malgré son accoutrement. Tous ces bricolages sont d'une justesse incroyable, on imagine sans peine la cacophonie que ça pourrait être si la précision n'était pas millimétrée.






















Et quel jeu de scène ! Quand il ne sue pas sang et eau à la composition de ses pépites rythm & blues (aucune loop mémorisée, si l'une d'entre elles apparait deux fois dans un morceau, il faut la préparer deux fois) Ben Darvill racconte des blagues en franglais, se plaint d'être un "one man band", invite un couple à prendre un verre (ou plutôt quelques bouteilles) sur scène avec lui, leur fait gonfler une banane géante, leur ressert du vin, demande de taper la mesure sur la bouteille, un joyeux bordel bon enfant. "I got booze ! When you have booze, you have friends !"







J'avais pas vu ce type d'ambiance dans la salle depuis G-Love & the Special Sauce il y a presque 15 ans. Un gars plus tout jeune danse devant la scène avec des mouvement dignes d'un Ian Curtis extraverti, avant qu'un type lui demande d'aller faire un tour. Un groupe de filles danse aussi dans un coin, tout le monde passe un très bon moment, ça se lit sur les visages. Pendant ce temps la banane gonflable continue de se promener dans le public. "Someone always steels the banana..."





















Son of Dave
est un ancien membre des Crash Test Dummies, on a découvert son chouette album Shake a Bone enregistré par Steve Albini (chroniqué ici) a paraitre le 22 mars chez Kartel, mais c'est sur scène que ça se passe. Si Son of Dave passe près de chez vous, allez voir sa performance qui tient du théâtre, c'est un ordre.

Quelques photos à voir ici.

mardi 9 mars 2010

Beeple

Élevé au Warp et Cunningham :-)

instrumental video nine from beeple on Vimeo.


http://beeple-crap.com/

hot chip - one life stand

alors moi j'étais tout content en apprenant la prochaine sortie du dernier album des britanniques, et après avoir bien écouté one life stand, c'est l'incompréhension, mais que vient foutre cher sur cet opus? en plus de chanter je crois bien qu'elle a mis la patte à l'écriture car le résultat n'est pas folichon. on est dans un trip 80's avec tout ce que cela a de mauvais, donc au final très peu de titres tirent leur épingle de cette parodie. je vous l'aurez bien conseillé en musique de fond pour vos soirées où vous invitez des gens que vous ne connaissez pas trop mais alors il faudra mettre le volume de votre stéréo assez bas.

plutôt que de continuer je ne parlerais donc que des deux seuls titres que j'écoute encore. le premier éponyme one life stand#5, qui comme l'album surfe sur la vague électronique rétro rétro, se démarque sûrement car c'est le seul titre à ne pas en faire trop, il est simple un brin ambiant et entraînant, même si la voix reste très féminine ce n'est pas celle de cher qui résonne au fond, oufff je commençais à ne plus en pouvoir.



et slush#7, qui dans un registre totalement différent, accroche enfin son auditoire. c'est une bonne petite ballade pop de bien de chez eux à écouter au coin du feu.

ensuite faut avoir du courage ou être cloué au lit malade comme un chien avec comme seule alternative le dernier album de muse.

samedi 6 mars 2010

Michael Fakesch - Exchange


Les allemands Michael Fakesch et Chris DeLuca ont squatté mon top ten pendant pas mal d'années quand ils œuvraient ensemble sur Funkstörung pour !K7. Le monumental monument hip hop / electro Deadly wiz da disko (Chris DeLuca & Peabird) tourne toujours régulièrement chez moi et Funckarma trône encore au panthéon de l'IDM en ce qui me concerne. Je me jette donc sur cet Exchange comme un morfale, impatient d'y retrouver une bonne partie de mon imaginaire electro des années 2000. Attention toutefois, il s'agit ici d'un recueil de remixes que MF propose sur son label Musik Aus Strom. Il y a donc un côté kaleidoscope et l'ensemble n'a pas la cohérence d'un album. On retrouvera donc entre autres Bomd the bass, Hecq, Hextatic, et Notwist passés à la moulinette electronica cut & paste du teuton. Préparez vous aussi à entendre du hip hop qui tâche et de l'electro funk parfois à la limite du tolérable sur le titre de Towa Tei. Cette collection peut parfois manquer d'unité et apparait comme un rassemblement hétéroclite, mais l'amateur ne saurait passer à côté.
Broadway Project - Paint it Blue (Michael Fakesch remix) by chernobyl1986

jeudi 4 mars 2010

gorillaz - plastic beach


l'homme est allé partout et a surtout laissé ses traces où il pouvait, où il voulait et même là il ne pensait pas. plastic beach est une île, mais pas n'importe laquelle, un morceau de terre dans le pacifique au point nemo, l'endroit le plus éloigné des terres continentales. et même là l'homme y a laissé sa trace, une belle saloperie d'animal en somme.

voilà pour la petite histoire de ce troisième opus de gorillaz, troisième album recentré sur le hip hop qui m'a un peu pris à revers, forcement 2-D avait annoncé un album très pop en souvenir du bon vieux temps. alors du coup je sais pas si c'est le fait que je ne m'y attendais pas du tout, mais je trouve cet album très difficile d'accès. cette difficulté est sûrement due au fait que damon albarn n'a plus besoin de prouvé quoi que ce soit et est enfin reconnu aux états-unis, d'ailleurs il n'y a qu'à regarder la liste des featuring de l'album qui est assez impressionnante, et ce même pour un américain, regrouper autant de personnalité c'est assez énorme, alors pour un petit british qui faisait de la pop anglaise il y a 15 ans, je préfère ne pas y penser.

on retrouve des nappes de clavier vintage, alors là ok c'est souvenir souvenir mais c'est et je me répète le hip hop qui fait un peu la loi sur cet album et notamment tout le début.
mais ce n'est pas que ça plastic beach, c'est toute une histoire et comme à chaque album de damon albarn on se laisse porter par les mélodies, on écoute attentivement les ambiances diverses. car après une première partie d'album assez agressive l'ambiance se calme au fur et à mesure que l'album avance. les ambiances vintages deviennent de plus en plus présentent, on peut enfin se prélasser et dodeliner tranquillement de la tête.

pour l'instant je ne suis pas totalement convaincu il est vrai, mais je frétille pas mal quand même vu l'énorme potentiel de cet album et je parie que d'ici quelques écoutes, je ne pourrais plus m'en passer, enfin tout dépend de mon intégration des accords de clavier qui sont le fil conducteur de l'album. l'album dure un peu moins d'une heure, il y en aura donc pour tout le monde et pour toutes les humeurs vu l'éclectisme des titres. vu que j'ai pas trouver de vidéo à mettre en partage (j'ai pas trop chercher ok), il vous faudra faire le boulot vous-même de toute manière n'ayez aucune crainte, l'album est en écoute gratuite sur wormee.

ah non je vous le dit le damon il est libéré et en a profiter pour faire du bon boulot, en atteste le site internet de l'album qui se trouve être un mini jeu, alors oui on est habitué avec gorillaz, mais quand même il faut le faire. et puis il en a plus rien à foutre de tout sinon de la pollution générée par ses pairs.

mardi 2 mars 2010

general elektriks à one shot not

depuis que j'ai vu ce groupe dans l'émission de manu katche, je m'arrête pas d'écouter les vidéos suivantes.

tout d'abord ma préférée helicopter#4, tout se joue sur les boucles rythmiques et ça balance.



et enfin le single raid the radio#2 qui mérite de justesse une écoute surtout après avoir écouté l'album.



après quelques recherches il se trouve que le groupe est composé d'un seul membre et que le monsieur est français. ce qui explique que l'album a de gros airs de air ou autre phoenix, pas de quoi jeter une oreille faiblarde dessus donc, restez sur les vidéos postées ici et n'allez pas plus loin sous peine d'être déçu, en tout cas moi je reste uniquement sur ces deux titres, dommage il y avait du potentiel j'ai l'impression.