dimanche 30 mai 2010

here we go magic - here we go magic

here we go magic est un album presque entièrement construit autour de la rythmique, elle même axée sur des percussions tribales, les voix sont lancinantes, berçantes, il y a quelques guitares folk d'autres aux ambiances indies, cela à un petit côté yeasayer avec leur premier album all hour cymbals. un petit côté seulement car au final les albums sont assez différents.

l'album a reçu de très bonnes critiques à sa sortie, je resterais un peu plus en retrait, car au final la moitié des titres sont vraiment bien mais les autres plus instrumentaux ou ambiants, qui donnent un autre aspect à l'album, sont un peu trop monotones, à part pour i just want to see you underwater#6 qui mêlent sons indies et électronique légère.

voici fangela#2, le titre qui m'a donné envie d'aller un peu plus loin. j'adore c'est aérien, l'ambiance est folk la mélodie se bonifie avec les synthés à mi-chanson, ça sent bon le printemps, parfait pour les beaux arrivant.



dans un style un peu plus folk voici tunnelvision#4



un album qu'il ne fait pas manquer donc au moins pour les quelques perles distillées ici et là et pour finir le denier titre everything's big#9 qui sort tout droit d'une autre époque, de la folk mais ancienne, ça sonne très bien, et c'est nickel pour se quitter.

Trentemøller - Into the great wide yonder











Le danois Trentemøller nous livre son second album dans un style qui prendra à contre pied ceux qui attendaient de lui un nouvel essai minimal / deep techno. On a eu raison de parier sur lui, son univers va bien au delà de ce genre qu'il maîtrise à la perfection. Sur The last resort en 2006, j'avais frémi à chaque nappes granuleuses et chaviré en suivant ses rythmes à peine suggérés. D'une douceur, d'une légereté, d'une délicatesse absolue, ce disque avait posé un jalon que seul Black noise de Pantha du Prince a pu dépasser depuis. Plutôt que de jouer la surenchère, Trentemøller prend de la hauteur et nous propose un disque très cinématographique. On y retrouve son penchant naturel pour les textures et les sons travaillés, ses références à Ennio Morricone, et même au cinéma de Tarantino. On frise le rock parfois, quoi que ça ne soit pas le but. Into the great wide yonder est un disque de producteur touche à tout qui veut nous faire voir du pays, ça donne une sorte de Trip hop où tout se mélange au service d'une vision.



Into the great wide yonder ne sera vraisemblablement pas le disque de l'année, mais il est très agréable. Une prise de risque et un succès technique qui forcent le respect quoi qu'il en soit.

pixies - le bikini à toulouse le 25/05/2010

pixies le monument rock des années 90 pour la première fois sur toulouse ça donne envie, et c'est en une matinée que toutes les places sont parties, du coup ils enchaînent une seconde date, quel engouement dans la ville rose, incroyable!
alors même si les pixies n'ont sorti que 5 albums entre 87 et 91, un live à la maison cela ne se rate pas. cette tournée est l'occasion de fêter le 20ème anniversaire de la sortie de doolittle, mais surtout d'approvisionner leur compte en banque, puisque c'est le vecteur essentiel de leur tournée mondiale.

alors en 20 ans c'est sûr frank black, kim deal, david lovering et joey santiago ont un peu ramassé question physique, mais il n'y paraît rien sur scène tant ils sont efficaces.

aucune lassitude ne se fait ressentir, peut-être un peu dans la voix de frank et encore ça donne un petit côté j'ai roulé ma bosse moi les gars mais je vous donne le maximum et c'est pas parce que je ne viens que pour le pognon que je vais vous faire une session pépère.

bon par contre à part kim deal qui parle un peu entre les titres, les trois autres ne lâchent rien, ils sont venu pour jouer pas pour parler, ok très bien, au moins les titres s'enchaînent et on a que très peu de repos, tout juste le temps de faire le compte des titres triés par albums. et au final pour une tournée doolittle, c'est moitié doolittle moitié come on pilgrim / surfer rosa (oui j'associe les 2 derniers albums car ils sont regroupés sur le même cd dans ma version).

après une première moitié de session très bossanova et doolittle, le live fait la part belle à come on pilgrim et surfer rosa pour mon plus grand bonheur.
j'étais un peu venu pour broken face, isla de encanta et caribou ouhhhhouuuu ouhhhouu ouhouuuu. et je n'ai pas été déçu, excellent!!! j'en ai parlé espagnol toute la fin de soirée.

l'assistance est resté tranquille, il y avait pas mal de retenue, le public a plus savouré qu'il n'a bougé, comme moi quoi.
une heure et demi de concert terminée par debaser et gigantic, je peux rentrer chez moi satisfait, enfin de l'argent bien placé, je n'ai plus qu'à écouter non stop erotik le dernier album solo de frank pour rester un peu dans le bain.

voilà c'est fait, je peux enfin les rayer de ma liste.

la setlist :
1 cecilia ann (bossanova)
2 rock music (bossanova)
3 allison (bossanova)
4 hey (doolittle)
5 tame (doolittle)
6 velouria (bossanova)
7 dig for fire (bossanova)
8 mr grieves (doolittle)
9 monkey gone to heaven (doolittle)
10 here comes your man (doolittle)
11 bone machine (surfer rosa)
12 break my body (surfer rosa)
13 broken face (surfer rosa)
14 gouge away (doolittle)
15 wave of mutilation (doolittle)
16 caribou (come on pilgrim)
17 isla de encanta (come on pilgrim)
18 winterlong (Neil Young)
19 holiday song (come on pilgrim)
20 nimrod's son (come on pilgrim)
21 where is my mind? (surfer rosa)
22 alec eiffel (trompe le monde)
encore
24 debaser (doolittle)
25 gigantic (surfer rosa)

samedi 29 mai 2010

Grasscut - 1 inch 1/2 mile


Premier album ensemble pour les britanniques Andrew Phillips et Marcus O'Dair, et il faut dire que c'est une belle réussite. Un disque que j'ai vu venir de nulle part, et qui exige de moi que je le passe plusieurs fois par jour. On sent bien que c'est un travail de gars habitués à trainer derrière les consoles d'un studio, c'est une sorte de trip hop bien léché avec une ambiance et une atmosphère qui lui est propre. C'est un détail qui n'en est pas un, le trip hop peut parfois tourner en rond. On sent aussi qu'Andrew Phillips a pas mal de musiques de film à son actif.

Le chant est doux, accompagné d'instruments et de bidouillages mélancoliques et toujours inventifs. Gros coup de cœur sur Meltwater et The tin man. Ninja Tune-esque. Puis on passe à des titres plus hachés, on sent que leur univers frise celui du label Warp, et on les en remercie.

Pas facile de trouver une vidéo ou un mp3 de ce disque sur la toile, 1 inch 1/2 mile sortant chez Ninja Tune le 5 juillet 2010. Voilà quand même un extrait du High Down EP paru l'an dernier, même si du chemin a encore été parcouru depuis.


Grasscut-Swallow the Day from asdescribed on Vimeo.


Grasscut - Muppet from Ninja Tune on Vimeo.

On vous conseille Grasscut vivement.

jeudi 27 mai 2010

The Chap - Well done Europe

Je vais pas épiloguer une heure, c'est une déception. Le délire des britanniques de The Chap semble s'épuiser, à moins que je sois moins réactif aux gimmicks utilisés sur ce nouvel album. The Horse, c'etait un fourre tout laptop, Ham fleurait bon le Sonic Youth par moment, Mega Breakfast était une pépite pleine de tubes groovy rock et electro puissants, mais là, il manque quelque chose. Et c'est pas l'explosion en forme de nounours qui figure sur la pochette qui rattrapera le coup. Il y a toujours cette tendance au second degré à la Devo, cette passion pour les structures à la Talking Heads, mais il manque le petit truc en plus, ce disque est trop sage. Du coup je sais pas si j'irais les voir le 12 juin au Café de la Danse à Paris... Mais bon, The Chap reste un modèle d'humour musical avec ses jeux de mots et de rythmes, je suis juste amer de ne pas avoir eu une livraison de qualité comme d'habitude. Je vous invite à redécouvrir leur disco.

lundi 17 mai 2010

dead confederate - wrecking ball


l'album est sorti en 2008 et je ne comprends toujours pas pourquoi je n'en ai pas entendu parlé avant. c'est un crime car cet album est vraiment excellent.
dead confederate est un groupe américain qui sort tout droit de georgie, alors avant il fallait surveiller les groupes new-yorkais, ensuite il a fallu s'intéresser aux californiens, alors maintenant si il faut surveillé tous les états des states on a pas fini. en tout cas il ne faut surtout pas passer à côté de ce groupe, car ce serait une véritable erreur et je suis prêt à parier qu'on entendra bientôt parlé d'eux, en tout cas ce ne sera que justice.

c'est du rock très incisif, un son heavy, noisi, et la voix enrayée du chanteur hardy morris est remarquable. à l'écoute de cet album on a envie de fracasser sa tête contre les murs, de pleurer sur les mélodies acérées qui reviennent inlassablement. cela faisait longtemps que je n'avais pas aimé autant le premier album d'un petit groupe inconnu, cela me rappelle au bon souvenir du premier album des strokes qui m'avait également laissé sur le cul, sauf que cette fois-ci les médias les ont complètement zappés. POURQUOI!!!

dès le titre d'entrée heavy petting#1, vous tomberez sous le charme et je n'ai aucun mot pour décrire ce petit bijou, le voici en live avec un rendu impeccable :



les titres passent les uns après les autres et stupéfaction, il n'y a rien à jeter. the rat#2 est un peu plus rond très mélancolique, goner#3 est lancinant à souhait on entre bien dans leur univers.
un univers sur le fil du rasoir, les rifts de guitares passent des cimes aux abîmes, la rythmique est bien maîtrisée et relance les titres avec grande classe.

start me laughing#7 a des airs de nirvana, le titre est viscéral, vous pourrez le trouver sur you tube ici même (il n'est pas en partage ici car l'intégration a été supprimée). du grand art, ce titre montre bien l'étendue des talents de ce groupe. et tout l'album est du même acabit sans toutefois s'attarder trop longtemps à faire du nirvana. les titres sont changeants et on peut dire qu'ils prennent quelques risques vu la qualité du rendu qui tente de ne pas copier leurs références musicales d'antan.

voici pour finir dans un registre plus calme et non moins tourmenté it was a rose#4.



ils passent en concert à paris et lille fin mai, alors si vous êtes par là, ne les manquez pas, moi je cours direct m'acheter la galette faute d'habiter dans le nord de la france.

dimanche 16 mai 2010

Caribou - Swim

L'ancien Manitoba avait changé de nom sous la menace d'un procès de la part d'un homonyme et faisait de la folktronica / electro fourre tout que j'aurais rangé sur la même étagère que Four Tet, bien que pas tout à fait, mais bon on se comprend. C'est au cours d'une rencontre avec un ours dans une prairie canadienne, lis-je dans un magazine, alors que Dan Snaith est gentiment défoncé à l'acide, qu'il se voit imposer ce nouveau nom par son ami à poils. On ne refuse rien à un ours. Pour en faire quoi ? Le fantastique The milk of human kindness en 2005 que j'écoute encore, puis Andorra en 2007 dans un délire plus folk hippie et homogène, et ce Swim en 2010. Déjà Andorra m'avait déçu par son manque d'originalité, là ou l'album précédant excellait justement. The milk of human kindness abordait pas mal de styles avec une maitrise à chaque fois ahurissante.

Qu'en est-il de Swim ? On change totalement de délire. ça commence par Odessa, moi qui exècre la disco je dois dire que c'est un coup dur... Sun enchaine sur un ton plus house avec des nappes plutôt bonnes, et vient Kaili. Là on commence où Caribou veut en venir. C'est le moment fatidique où il va falloir décider si on sera en mesure d'accepter cette voix de castrat pénible, ou de jeter ce disque aux toilettes. Sur Kaili, on sent remonter toute l'historique de Caribou, le résultat est déroutant et assez fascinant. Puis vient Found out. Plus noir et sombre, une guitare, des sons durs qui contrastent avec cette voix fragile et délicate.



Le reste de cet album continue d'osciller entre house, pop et acoustique, presque toujours chanté, dans un univers qui ne manque pas de personnalité. Moi qui n'ai pas la culture "clubs", je dois avouer qu'il m'a fallu pas mal insister avant d'en tirer du plaisir. Mais l'effort en valait la chandelle, ma fameuse playlist s'est enrichie de trois titres mémorables dont Leave house, avec son rythme hypnotique et sa mélodie à la flûte.



Un album étonnant.

samedi 15 mai 2010

Rien - 3

Rien, groupe de post rock français que j'avais découvert avec le phénoménal " il ne peut y avoir de prédiction sans avenir" nous revient avec "3", premier EP d'une trilogie sans nom si l'on en croit le site de l'Amicale Underground. Vous pouvez y télécharger gratuitement et légalement ce nouveau monument, si ce n'est pas déjà fait procurez vous aussi les précédents, c'est énorme. Un univers à la Grails en plus léger, mâtiné de western spaghetti, un très beau voyage une fois de plus.

vendredi 14 mai 2010

Autechre - Oversteps

Le duo Autechre fait partie de ces artistes qui peuvent tout se permettre. Ils sont rares à pouvoir comme eux aligner des galettes incompréhensibles et souvent invendables en jouissant d'une telle reconnaissance. Ce monument de la scène electro pilier du label Warp fait toujours dans le bleep, IDM, drill & bass appelez le comme vous voulez, ma femme dit que c'est du "zzwwiiiggrrablliiiwwrriiiittyyuuuuu".

Les deux britons ont pour moi atteint le sommet de leur art sur deux albums que je vénère et que je veux emporter dans ma tombe : Tri Repetae et LP5, mais c'était en 1995 et 98. A cette période, ils posent les bases de tout un nouveau genre avec une poignée d'autres artistes de l'écurie Warp. Que dois-je attendre d'Autechre après une décennie d'inepties ? J'ai beau me la jouer snob, Confield, Untitled et Quaristice sont pour moi une épreuve à écouter. Karlheinz Stockhausen faisait déjà ça dans les années cinquante, certes avec moins de précision et des sons différents, mais ça faisait tout autant mal au crâne.

Ce dixième opus fait table rase de cette décennie perdue, introduit à nouveau de la douceur, de la mélodie, de l'émotion. La machine noire et glacée qu'Autechre était devenue invite à nouveau à la rêverie, sans pour autant abandonner les rythmes concassés et déstructurés. L'environnement froid et métallique s'est mué en un espace lumineux dans lequel les sons résonnent. Les paysages sonores redeviennent intelligibles, certains même portent un message positif. Les textures sont toujours aussi bien travaillées, Autechre a toujours été un truc à écouter au casque.

Entendons nous bien, c'est pas le retour que j'aurais souhaité, mais c'est déjà agréable à entendre. Ce Oversteps ne trouvera pas sa place dans mon hall of fame, et aucun titre n'ira rejoindre ma playlist. Chacun en fonction de son histoire avec Autechre y entendra quelque chose de différent, les avis seront partagés comme toujours, mais ce retour à la raison laisse présager du meilleur pour la suite.

vendredi 7 mai 2010

the knife - tomorrow in a year

il y a deux mois ou trois je ne sais plus trop, je suis tombé sur colouring of pigeons, le premier extrait en téléchargement gratuit du prochain album de the knife. titre de 11 minutes assez rude à écouter sur le moment, mais que j'apprivoise finalement au bout de quelques écoutes. l'album va être génial, je m'en délecte à l'avance.

l'excitation monte avec un peu de retenue car tomorrow, in a year n'est pas vraiment un album de the knife à part entière, mais un électro/opéra commandait par la compagnie danoise hôtel forma et écrit en collaboration avec mount sims et planningtorock.

l'opéra a pour thème le darwinisme, du coup nos deux petits suédois préférés (après ingvar kamprad, mais si le mec qui redécore votre salon, votre chambre, votre cuisine et qui en plus vous vend des gâteaux à l'avoine et des sandwich poulet mariné dans de l'eau avec quelques épices, le tout pour des prix défiants toutes concurrences) sont allés enregistrer des bruits dans la forêt.
des bruits de la nature, d'animaux, de vent qui souffle, d'arbre, de rocher, de rivière et bien d'autre, le tout pour reprendre chronologiquement le développement des espèces vivantes sur cette terre.
voilà le début de cette chronique est un peu chiant mais c'est pour mieux comprendre la suite et c'est comme tout, au début, il y a 3 ou 4 milliards d'années, il n'y avait rien et puis petit à petit les éléments ont mutés et se sont complexifiés.
ici c'est pareil l'album sous forme de double album est un peu chiant au début, ça ressemble à un album d'ambiance, et commence a prendre de l'intérêt avec l'avènement du second et le titre annie's box#2-01.
les premiers titres intéresseront quelques uns, ce sont surtout des sons, des vibrations électroniques et des chants lyriques. faut pas oublier qu'on est dans un opéra.
bon moi j'aime bien, ça bouge assez lentement on est jamais pris de court, je ne l'écouterais pas non plus en boucle, mais le concept est original et expérimental et à petites doses j'adhère.
pour des écoutes plus fréquentes je vous conseille quand même de passer aux deuxième album, à peine moins barré, et où l'on retrouve colouring of pigeons#2-03 qui s'avère être le titre le plus facile d'accès au final. ah non c'est sûr là, le frère et la sœur nous ont pondu un véritable extra-terrestre, ou plutôt un album qui nous retrace les différentes époques de notre terre mère, vive le paléozoïque, hourra pour le mésozoïque, mais ce n'est pas une référence au cénozoïque ça?
on retrouve peu à peu l'univers de the knife, notamment avec seeds#2-04 et the height of summer#2-06, deux titres d'électroniques pures. ces titres sont vraiment excellents, enfin comme je disais on retrouve l'univers de the knife en puissance mais dans cet album c'est assez rare pour le remarquer.
voilà donc un album un peu à part, à écouter tranquillement chez vous, maintenant il n'y a plus qu'à attendre le prochain album studio qui devrait sortir bientôt, sans que toutefois aucune date n'ait été donnée.

voilà un petit aperçu de l'œuvre sur scène.

mardi 4 mai 2010

lcd soudsystem - this is happening

james murphy revient donc cette année avec un troisième album this is happening mais plutôt que de vous parler de son troisième album et de lui passer de la pommade je vais donc vous énumérer une douzaine de raisons de ne pas manquer cet album magnifique.


raison numéro 1 : comme à chaque fois que j'écoute un nouvel de lcd soundsystem j'en oublie presque le (ou les) précédant (s). cet album est le meilleur c'est sûr.

raison numéro 2 : il explore toujours plus loin que ce soit dans la hype, l'électronique ou le rock dans une moindre mesure avec all i want#4 que même les strokes aimeraient avoir écrit, enfin vu ce qu'ils nous ont pondu ces derniers temps ils en auraient bien besoin.

raison numéro 3 : dance yrself clean#1 ou 9 minutes de bonheur intense qui commencent tout doucement sur un tempo basé sur des beats tout gentils qu'ils sont et montent petit à petit pour exploser dans un immense barnum entremêlé de sons cristallins et de basses excellemment grasses, ça part un peu dans tous les sens, c'est très fort.

raison numéro 4 : james murphy a une bonne tête, la tête d'un mec super cool, le bon ami en somme et quand on voit se qu'il prend dans la gueule dans le clip de drunk girls, c'est à mourir de rire.

raison numéro 5 : james murphy fait tout, il bat la rythmique comme un grand sur sa batterie, ajoute les samples sur son ordinateur et lâche même quelques blagues à ses collaborateurs pour évacuer le stress, trop sympa je vous dis.

raison numéro 6 : il ose ressortir de son grenier des sons complètement désuets pour en faire un titre, i can change#6, très hype qui vous donne illico l'envie de bouger votre corps.

raison numéro 7 : l'univers de somebody's calling me#8 très désaccordé et mêlé aux beats simplistes réalisés grâce à tout au plus 3 accords de synthé. c'est presque relaxant mais ça file mal aux dents, j'adore.

raison numéro 8 : alors que l'album sort dans quelques jours (le 17 mai pour être précis), cela fait déjà 1 mois qu'il est en écoute gratuite sur son site internet, à croire qu'il se fou du manque à gagner que cela induit, car dès à présent on le retrouve sur les plate-formes de téléchargement non légal.

raison numéro 9 : j'irai prendre l'air pour acheter cet album alors que je l'écouterai beaucoup moins d'ici sa sortie, ensuite je lirai le petit livret et rangerai la galette dans un carton en lieu sûr.
faut bien rémunérer les petits groupes, ceux qui en ont vraiment besoin.

raison numéro 10 : c'est un monde aux sons basiques mais qui se comptent par milliers, et ça fait toute la différence, les titres sont très fournis et en deviennent assez complexe. tant de richesse et pourtant tout cela à l'air si simple, mais comment fait il?

raison numéro 11 : j'ai mis 20 minutes pour trouver toutes ces raisons, c'est dire!

raison numéro 12 : cet album truste mon pc et relègue les autres sorties à quelques écoutes par semaine, je n'arrive pas en m'en décoller.

bonne écoute...