tag:blogger.com,1999:blog-50323536971476929522024-03-05T13:20:55.036+01:00arnokuptiblesLe blog musical qui essaie d'être éclectiquedataichihttp://www.blogger.com/profile/10908498602545899010noreply@blogger.comBlogger411125tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-85788953906887128622013-05-17T19:13:00.001+02:002013-05-17T19:13:16.210+02:00deerhunter - monomania<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-8KYESMBYEKg/UZZk8xNnSgI/AAAAAAAAAiI/DzR5MZpSsno/s1600/deerhunter+-+monomania.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://1.bp.blogspot.com/-8KYESMBYEKg/UZZk8xNnSgI/AAAAAAAAAiI/DzR5MZpSsno/s200/deerhunter+-+monomania.jpg" width="200" /></a></div>
<br />
pardon j’ai mis un peu de temps à écrire un nouveau post, mais entre temps j’ai tout simplement failli ne plus rien écrire (oh non pas toi, pas ça, pas maintenant, qu’allons nous devenir???.....). et oui moi aussi j’ai pris le temps d’écouter les derniers albums de <span style="color: red;">yeah yeah yeahs</span> et <span style="color: red;">daft punk</span> alors que je savais pertinemment que ce serait une perte de temps, surtout en ce concerne les américains. ils avaient déjà bien merdé avec <span style="color: red;">it’s blitz</span>, mais là wouaaaaw, j’en suis presque à renier l’ep <span style="color: red;">is is</span> et <span style="color: red;">fever to tell</span> que j’adore. il m’a donc fallu du temps pour rééquilibrer les balances et autres filtres de mes oreilles. y a des groupes comme ça qui ne devrait jamais quitter leur décennie.<br />
<br />
bref on va pas faire toute la chronique sur un album de merde, ça ne sert à rien et puis ça me ferait trop de boulot, faudrait écrire aussi sur le dernier album des <span style="color: red;">strokes</span> (mêmes remarques que pour <span style="color: red;">YYYs</span>), ou encore l’album solo de <span style="color: red;">banks</span> (cf le leader d’<span style="color: red;">interpol</span>).<br />
<br />
non il vaut mieux parler des groupes que j’aime, et c’est le cas du dernier <span style="color: red;">deerhunter</span>, <span style="color: red;">monomania</span>. je n’ai pas suivi son bilan médical (le monsieur est atteint d’une maladie rare) mais il semble que son traitement fonctionne bien en ce moment, car oui <span style="color: red;">monomania</span> est …........... assez enjoué.<br />
pourtant l’homme est toujours aussi critique et fait attention plus que quiconque pour ne pas tomber dans la facilité de la hype. par contre à force de sortir des albums tous plus géniaux les uns que les autres, un jour, il sera forcement la tête de gondole de la pop sauvage, et là il risque d’être en contradiction avec lui-même. car si l’ambiance pas non plus power pop tranche avec <span style="color: red;">halcyon digest </span>(un de mes albums préféré, il faut le dire), son esprit est toujours aussi obtus, presque punk, même si on ne le sens que sur le fond. une rébellion qui se forge dans une pop rock garage aux multiples larsen et effets de voix, qui au delà de la lumineuse musique laisse une impression de décadence, un sentiment général plutôt pessimiste, la vie est belle oui, mais juste là, à l’instant, demain sera noir.<br />
<br />
la pop est bien présente et l’est de plus en plus d’ailleurs, mais n’est pas non plus au point d’évincer la noise ou encore le psychédélisme qui forment toujours la base des créations du groupe. <span style="color: red;">bradford cox</span> a plus fait évoluer sa musique que beaucoup ne le feront en une carrière et pourtant on a tout le temps cette impression d’être à la maison en étant sûr que rien n’a bougé.<br />
<br />
l’album commence avec un titre pop assez simple, pour devenir plus foutraque avec <span style="color: blue;">leather jacket II</span>#2, qui fait la part belle aux embardées de guitare et aux voix saturées (mélange que l’on retrouve sur l’originale <span style="color: blue;">monomania</span>#10). l’abum continue avec un titre qui a la propension d’un hit, comme quoi le bonhomme sait tout faire, les guitares sont claires, presque guillerettes, si ce n’est que le vocodage de la voix et son effet vintage donne au titre un côté indé que peu de radio voudront diffuser. passés quelques titres de bonnes factures et place aux géniaux <span style="color: blue;">blue agent</span>#6 et <span style="color: blue;">THM</span>#7. deux titres dont les accords en boucle donnent un résultat entêtant. comme c’est beau et surtout comme ça paraît facile. pourtant encore une fois il y a un petit quelque chose de décalé (accords faussés, contretemps, effets dissonants, etc...) qui vous ramène vite dans l’univers mélancolique de <span style="color: red;">bradford</span>.<br />
<br />
allez voici un petit florilège de <span style="color: red;">monomania</span>, l’accroche n’est pas aisée, mais je suis persuadé que vous irez plus loin et si après ça vous ne tombez pas sous le charme, je ne pourrais plus rien pour vous.<br />
<br />
bonne écoute.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/bYUENZQ84-E" width="560"></iframe>
arnokhttp://www.blogger.com/profile/06127663311166148392noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-21196567517369304532013-05-13T19:15:00.000+02:002013-05-13T19:15:31.543+02:00the knife - shaking the habitual<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-Pzh5n5--Tx4/UZEfNVn1nxI/AAAAAAAAAh4/QtsjDwB2v8k/s1600/the+knife+-+shaking+the+habitual.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://4.bp.blogspot.com/-Pzh5n5--Tx4/UZEfNVn1nxI/AAAAAAAAAh4/QtsjDwB2v8k/s200/the+knife+-+shaking+the+habitual.jpeg" width="200" /></a></div>
<span style="color: red;"></span><br />
<span style="color: red;">shaking the habitual</span>, c’est pour le moins que l’on puisse dire, le nouvel album de <span style="color: red;">the knife</span> est exceptionnel à quelques exceptions près. car il est vrai que certains titres m’ont laissé sur le bas côté de ce voyage polaire. deux minis albums de six et sept titres que je suis allé acheter le jour de sa sortie, je me suis retrouvé comme il y a 15 ans furetant dans le rayon nouveauté à la recherche du précieux sésame. et l’objet en lui même plutôt sympathique donne envie de continuer d'acheter des galettes comme dans le bon vieux temps.<br />
<br />
on retrouve deux grands posters avec une histoire dessinée traitant de l’économie des riches avec une certaine ironie (à savoir les problèmes inhérents à l’extrême richesse ou le fait que 10% de la population possède 85% des richesses de par le monde. l’histoire narre un coloc animé par plusieurs intervenants qui amènent des solutions au problème des riches en proposant par exemple de partager leur maison avec 25 ou 30 sans abris, ou encore de transformer leurs terrains de golf privés en jardins communautaires).<br />
<br />
exit la pop de leur premier album de 2006 (ça date quand même) et vive l’expérimentation tout azimut. <span style="color: red;">shaking the habitual</span> est en cela difficile d’accès est tranche avec <span style="color: red;">silent shout</span>. il est maîtrisé tant sur la forme que sur le fond et le fond a beaucoup de chose à dire. l’album traite de politique, d’économie (voir le petit livret) mais aussi d’écologie sans oublier de parler de l’industrie du disque, monde qu’ils ont vu évoluer depuis le temps qu’ils sont en place.<br />
<br />
si le contenu est engagé, le format est quant à lui totalement bouleversé, l’album dure plus d’une heure et demie avec des titres longs formats (de six à neuf minutes pour la grande majorité) voire très longs à l’instar de <span style="color: blue;">old dreams waiting to be realized</span>#1-7 qui dure 19 minutes rien que ça.<br />
en passant puisque j’en parle, ce titre, qui est une succession de sons électroniques, m’a laissé plus que dubitatif et au final je n’ai pas bien compris son intérêt.<br />
on retrouve sur d’autres titres de tels passages expérimentaux, mais ces derniers n’évoluent pas en vase clos et servent plutôt d’introduction ou de conclusion, de là à dire qu’il en ressort quelque chose de concret il n’y a qu’un pas que je ne franchirais pas. passé ces petites lenteurs (auxquelles le groupe tient forcement, sinon on en aurait pas eu autant) on ne peut que s’enthousiasmer du reste. car ensuite c’est du grand art, les titres sont déstructurés, étriqués, remodelés, c’est une expérience complexe, mais réussie.<br />
<br />
la nature même des titres proposent plusieurs formes, dépouillée comme sur l’excellent <span style="color: blue;">a tooth for an eye</span>#1-1 ...<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/W10F0ezCTIQ" width="560"></iframe><br />
<br />
... à base d’idm à l’instar de <span style="color: blue;">full of fire</span>#1-2 et <span style="color: blue;">networking</span>#2-2 ...<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/DoH6k6eIUS4" width="560"></iframe><br />
<br />
... plus pop comme <span style="color: blue;">raging lung</span>#2-1 ou encore minéral avec <span style="color: blue;">ready to lose</span>#2-8. <span style="color: red;">karin</span> et <span style="color: red;">olof</span> n’ont pas fait dans la simplicité et ont à chaque fois poussé leur expérimentation à l’extrême, parfois ça passe d’autre moins, un peu à l’image de leur précédent opus <span style="color: red;">tomorow in a year</span> est ses deux albums musicalement opposés bien que complémentaires.<br />
<br />
un autre titre que j’adore, <span style="color: blue;">stay out of here</span>#2-4, c’est cadeau, ca dure dix minutes et on en redemande, encore une prouesse sur lequel une fois n’est pas coutume on entend chanter le frangin.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/Xs4XTEHHgdM" width="560"></iframe><br />
<br />
voilà donc un gros album de la part du groupe suédois, car même si <span style="color: red;">shaking the habitual</span> ne convainc pas entièrement vu son format et son expérimentation pointue, il y a quand même une bonne heure de morceaux sublimes qui feront date.
arnokhttp://www.blogger.com/profile/06127663311166148392noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-7733241494011260092013-04-29T20:24:00.000+02:002013-04-29T20:24:09.623+02:00cold war kids - dear miss lonelyhearts<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-TCCIEt_Xj-c/UX64737GElI/AAAAAAAAAhk/aUnpG1pJyrE/s1600/cold+war+kids+-+dear+miss+lonelyhearts.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://2.bp.blogspot.com/-TCCIEt_Xj-c/UX64737GElI/AAAAAAAAAhk/aUnpG1pJyrE/s200/cold+war+kids+-+dear+miss+lonelyhearts.jpg" width="200" /></a></div>
<br />
<span style="color: red;">cold war kids</span> revient cette année avec son quatrième opus <span style="color: red;">dear miss lonelyhearts</span>. si la formation a bougé avec la venue de l’ancien membre de <span style="color: red;">modest mouse</span>, le guitariste <span style="color: red;">dan galluci</span>, on note aussi l’ajout d’ambiances électro comme on peut l’entendre dès <span style="color: blue;">lost that easy</span>#2.<br />
<br />
<span style="color: blue;">miracle mile</span>#1 lance l’album avec un titre dans le plus pur style des californiens. un rock enjoué limite possédé qui claque. et on retrouve avec plaisir la voix tiraillée de <span style="color: red;">nathan willet</span> et les guitares plus grasses que jamais qui s’opposent toujours au son clair du piano.<br />
<br />
si on commence à entrevoir l’évolution de leur musique avec <span style="color: blue;">lost that easy</span>#2, c’est avec <span style="color: blue;">loner phase</span>#3 que l’on comprend bien quelle direction ils ont choisi. dans la même veine on retrouve un peu plus loin <span style="color: blue;">bottled affection</span>#6 et son clavier dissonant.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/FIRWNXhF6Lo" width="560"></iframe><br />
<br />
mais c’est surtout le titre <span style="color: blue;">jailbirds</span>#7 qui ressort de cet album. ce titre pop est lumineux et porte l’album à lui tout seul, il y a tout ce que <span style="color: red;">cold war kids</span> fait de mieux, batterie puissante, guitares tourmentées, piano apaisant et toujours cette magnifique voix au premier plan dont émane une fois de plus une énergie fiévreuse.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/tqG6v0L7ZGY" width="560"></iframe><br />
<br />
<span style="color: red;">dear miss lonelyhearts</span> fait encore dans le mélancolique avec <span style="color: blue;">water powers</span>#8 ou encore <span style="color: blue;">bitter poem</span>#10, deux titres plus calmes, plus introspectifs, qui nous rappellent le très bon <span style="color: red;">robbers and cowards</span> de leur début.<br />
<br />
un bon album en somme, beaucoup d’ambiances enchevêtrées l’ajout d’un son pop plus électro et une écriture retrouvée qui pousse parfois vers le post rock. <span style="color: red;">dear miss lonelyhearts</span> a réussi là où le poussif <span style="color: red;">mine is yours</span> ne faisait que se perdre.arnokhttp://www.blogger.com/profile/06127663311166148392noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-19526256705356794322013-04-19T18:55:00.001+02:002013-04-19T18:55:57.423+02:00youth lagoon - wondrous bughouse<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-IxdYyZlH2n4/UXF24CaDaLI/AAAAAAAAAhU/A6j_znHD5jE/s1600/youth+lagoon+-+wondrous+bughouse.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://2.bp.blogspot.com/-IxdYyZlH2n4/UXF24CaDaLI/AAAAAAAAAhU/A6j_znHD5jE/s200/youth+lagoon+-+wondrous+bughouse.jpg" width="200" /></a></div>
<br />
calquer des paroles sur des mélodies n’est pas chose aisée, pourtant avec <span style="color: red;">trevor powers</span>, alias <span style="color: red;">youth lagoon</span>, cela paraît simple tant tout est accordé. ses mélodies psychédéliques et la voix androgyne de cet américain se mettent au diapason. en ce sens <span style="color: red;">wondrous bughouse</span> est fascinant, si en plus de ça vous ajoutez une architecture des plus foutraque et une énergie revitalisante, cet album fait l’effet d’une petite bombe.<br />
<br />
les titres sont assortis d’effets électroniques qui laissent une impression fantomatique qui n’est pas s’en rappeler les albums de <span style="color: red;">bradford cox</span> (<span style="color: red;">atlas sound</span> et <span style="color: red;">deerhunter</span>). c’est doux, onirique, un peu difficile d’écoute mais au combien impressionnant. si la base de l’album est construite sur des claviers aux sons vaporeux, <span style="color: red;">trevor powers</span> y intègre toujours de touches d’électronique ou encore déconstruit ses titres avant de toujours retomber sur la bonne mesure. il va du point A au point B, mais s’aventure à chaque fois vers l’expérimentation qu’elle soit orchestrale (richesse des accords en tous genres, lignes d’arpèges hachées etc...) ou architecturale (changements de rythme et virages sonores).<br />
<br />
tout colle parfaitement, l’album bien que psychédélique n’en reste pas moins très cohérent, l’album prend des détours, certes, mais ne se perd jamais. si les mélodies paraissent faciles, l’exécution, elle, est subtile, c’est beau et captivant.
à part le premier titre qui fait office d’introduction torturée (un peu trop même) à <span style="color: blue;">mute</span>#2, tous les titres ont quelque chose à montrer et s’il ne fallait en retenir que deux (je vais pas non plus vous intégrer les dix titres) je vous recommande <span style="color: blue;">pelican man</span>#5 et <span style="color: blue;">dropla</span>#6 qui suivent.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/k91eIiDmq3s" width="420"></iframe><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/roBn7Tg2iPY" width="560"></iframe><br />
<br />
voilà il n'y a pas à réfléchir longtemps, <span style="color: red;">wondrous bughouse</span> est l'album qu'il vous faut.arnokhttp://www.blogger.com/profile/06127663311166148392noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-51380924642409221832013-04-18T19:15:00.000+02:002013-04-18T19:15:15.106+02:00woodkid - the golden age<div dir="ltr" id="internal-source-marker_0.529200249923256" style="line-height: 1.15; margin-bottom: 10pt; margin-top: 0pt;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-Hnxj8RNMrqM/UXAoH9gSzvI/AAAAAAAAAhE/MQ42R1I9oQU/s1600/woodkid+-+the+golden+age.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://1.bp.blogspot.com/-Hnxj8RNMrqM/UXAoH9gSzvI/AAAAAAAAAhE/MQ42R1I9oQU/s200/woodkid+-+the+golden+age.jpg" width="200" /></a></div>
<br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: transparent; color: black; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"><span style="color: red;">yoann
lemoine</span> vient de faire sa petite percée dans les charts français avec
son premier album <span style="color: red;">the golden age</span> qui s’est classé deuxième des ventes mi
mars. pas mal pour ce graphiste lyonnais qui s’est mis à la musique sur
le tard. auparavant il s’était fait connaître en réalisant les clips de
<span style="color: red;">rihanna</span>, <span style="color: red;">moby</span>, l<span style="color: red;">ana del rey</span>, <span style="color: red;">yelle </span>ou encore <span style="color: red;">katy perry</span> (qu'on aime, ou pas plutôt, la carte de visite force au respect) et en s’essayant également à la pub et aux jeux vidéos avec
arthur et les minimoys. </span></span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.15; margin-bottom: 10pt; margin-top: 0pt;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: transparent; color: black; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">avec
l’aide de ses amis <span style="color: red;">the shoes</span> (à la production), il sort cette année son
premier album sous le nom de <span style="color: red;">woodkid</span>. <span style="color: red;">the golden age</span> est à la base un
album pop folk à tendance hype. oui c’est de la musique actuelle bourrée
d’effets en tous genres, qui alterne le grandiose et les mélodies
simples et légères. beaucoup de cuivres, de percussions tribales et
quelques violons sont au programme de cette production aux sons léchés.
mais là où le bas blesse un peu, c’est que l’album ne se renouvelle pas
vraiment. au début il n’y a pas de problème et on est même vite emballé
par ce petit bijou, mais à la longue c’est un peu toujours pareil. il
faut dire qu’il n’y a pas moins de quatorze titres, alors que la moitié
aurait pu suffire. mais bon on va pas trop râler non plus, et puis
l’avenir tranchera. en tout cas il semble radieux pour ce français exilé
aux états-unis qui au vu des buzz qu’il a savamment distillés sait y
faire avec le marketing.</span></span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.15; margin-bottom: 10pt; margin-top: 0pt;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: transparent; color: black; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">en
attendant pas mal de titres sont bluffant, <span style="color: red;">woodkid</span> fait dans le déjà
entendu, mais il le fait avec brio et puis ses petites touches
d’électronique font un bien fou à cet album en lui insufflant une
énergie qui à tendance à vite déborder à l’instar des singles <span style="color: blue;">iron</span>#13 et
<span style="color: blue;">run boy run</span>#2. deux titres qui s’adoptent instantanément, tout comme
<span style="color: blue;">the golden age</span>#1 qui après une douce introduction voit se déchaîner des
cuivres qui laissent entrevoir toute l’ambition de cet album. j’ai
beaucoup aimé <span style="color: blue;">the score</span>#6, le titre le plus simple de l’album, il est
tout en finesse avec tout d'abord un clavier mesuré puis des violons qui donnent pas mal de hauteur à ce titre, un délisse.</span></span></div>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"></span><br />
<div dir="ltr" style="line-height: 1.15; margin-bottom: 10pt; margin-top: 0pt;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: transparent; color: black; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">voici <span style="color: blue;">iron</span>#13 pour lequel il a reçu un prix du meilleur clip, on est jamais mieux servi que par soit même, il paraît.</span></span></div>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/vSkb0kDacjs" width="560"></iframe></span>
arnokhttp://www.blogger.com/profile/06127663311166148392noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-33382230078240997912013-04-12T19:03:00.001+02:002013-04-12T19:03:33.855+02:00the flaming lips - the terror<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-bK1SJV2xC1I/UWg0S9wryoI/AAAAAAAAAg0/DphtsBhokL4/s1600/the+flaming+lips+-+the+terror.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://3.bp.blogspot.com/-bK1SJV2xC1I/UWg0S9wryoI/AAAAAAAAAg0/DphtsBhokL4/s200/the+flaming+lips+-+the+terror.jpg" width="200" /></a></div>
avant <span style="color: red;">wayne coyne</span> et ses copains faisaient de la musique et puis quand ils pensaient toucher au but, prenaient plein de drogue, remixaient le tout et enregistraient vite leurs frasques avant de reprendre pleine possession de leurs moyens. bon c’est pas exactement comme ça pour la totalité de leurs treize précédents albums, mais pour certains on doit pas en être loin.<br />
<br />
pour <span style="color: red;">the terror</span>, ils ont inversés leur process de création. <span style="color: red;">steven drozd</span>, toujours prompt a arrêter ses sevrages, a commencé par se cloîtrer dans un studio pour en faire ressortir pleins de bruits et autres sons tous plus bizarres les uns que les autres sur le thème de la terreur. puis, merci bien, le groupe y a ensuite ajouté quelques mélodies dites écoutables par le commun des mortels.<br />
<br />
alors ça donne envie non??? oui c’est mal vendu, mais les <span style="color: red;">flaming lips</span> sont tellement loin de ça qu’ils n’ont plus besoin de bonnes critiques pour vendre des albums ou pour faire parler d’eux, non ils savent faire dans l’inutile aussi (cf leur huit concerts effectués sur 24 heures en 2012). <span style="color: red;">the terror</span> est donc minimaliste, répétitif, expérimental, froid et à tendance dépressive, à croire que le groupe broie du noir en ce moment. sûrement due à la grosse descente qu’ils ont eut après avoir enregistré <span style="color: red;">the flaming lips and heady fwends</span> l’année dernière. cependant même si le petit dernier est, à l’instar de son prédécesseur, très expérimental, il reste tout de même très homogène et ne part pas dans tous les sens, là où justement l’avant dernier se perdait trop souvent.<br />
<br />
<span style="color: red;">the terror</span> est donc expérimental mais cohérent, et c’est déjà ça car c’est pas facile tout le temps avec ces américains. si les passages de saturations, de boucles minimales ou encore de sons écorchés sont au premier plan, <span style="color: red;">the flaming lips</span> arrivent toujours a retomber sur leurs pattes pour nous livrer au final des titres parfaitement équilibrés. c’est souvent à la limite mais <span style="color: red;">the terror</span> ne bascule jamais dans un larsen dont on ne voit pas la fin. la preuve, ils sont arrivés à me faire aimer le titre <span style="color: blue;">you lust</span>#4, un des plus long qu’ils n’aient jamais fait (13 minutes), mis à part leur record du monde du morceau <a href="http://www.flaminglipstwentyfourhoursong.com/">le plus long du monde</a> (encore une occasion réussie de faire de l’inutile sans contrepartie). <span style="color: blue;">you lust</span>#4 passe par plusieurs états fort heureusement, de l'inquiétant au psychédélique, puis au psyché inquiétant pour enfin en arriver au psyché angoissant. non c’est sûr on passe de superbes moments avec ce nouvel album, je vous assure.<br />
<br />
l'album déjà tortueux est la plus part du temps accompagné d'un chant prompt à l'évanouissement, et ce n'est pas <span style="color: blue;">you are alone</span>#6 qui pourra prétendre le contraire.<br />
<br />
pourtant l'album passe tout seul, pas d'ennui comme on pourrait le penser, c'est pas facile d'écoute mais aucun album ne l'a déjà été. ce qui prime ce sont tous ces petits sons et autres rifts de guitare saillants.<br />
<br />
<span style="color: blue;">sun blows up today</span> (titre en bonus) n'est pas le plus représentatif de l'album, c'est même le plus conventionnel, ahhaha un peu de normalité dans ce monde de bruits.<br />
<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/wR0kjG-uab4" width="560"></iframe><br />
<br />
pour vous faire une idée de ce qu'est cet album, voici <span style="color: blue;">always there, in our hearts</span>#9. une fois de plus le titre change de structure et devient frénétique après un long moment statique.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/dinvn9Fad1w" width="560"></iframe><br />
<br />
voilà vous savez ce qu'il vous reste à faire... non revenez et écoutez cet album merde.. vous serez surpris grâce à <span style="color: blue;">you lust#</span>4, tabassé comme un malpropre par <span style="color: blue;">look... the sun is rising</span>#1, conquis avec <span style="color: blue;">be free, a way</span>#2 ou encore pétrifié par <span style="color: blue;">the terror</span>#5.arnokhttp://www.blogger.com/profile/06127663311166148392noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-88321950212272710032013-04-09T18:14:00.002+02:002013-04-09T18:14:30.084+02:00apparat - krieg und frieden (music for theatre)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-U_e4Ni3wDGg/UWQ9znhYHWI/AAAAAAAAAgk/RzWWakl4fWg/s1600/apparat+-+krieg+und+frieden+(music+for+theatre).jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://1.bp.blogspot.com/-U_e4Ni3wDGg/UWQ9znhYHWI/AAAAAAAAAgk/RzWWakl4fWg/s200/apparat+-+krieg+und+frieden+(music+for+theatre).jpeg" width="200" /></a></div>
mon assistante étant en congés maladie depuis bientôt 2 ans, je vais être obligé de faire vite puisque j’ai une dizaine d’album en attente derrière.<br />
<br />
En attendant de voir si les albums de <span style="color: red;">the flamings lips</span>, <span style="color: red;">cloud cult</span> et beaucoup d’autres sont bons, voici le petit dernier d’<span style="color: red;">apparat</span>, <span style="color: red;">krieg und frieden</span> (enfin guerre et paix pour les personnes qui ne parle pas allemand, bien que la traduction soit assez facile).<br />
<br />
de prime abord, disons tout le haut, on ne comprend pas bien ce qui lui est passé par la tête. on ne reconnaît pas l’allemand dans cet album. à l’origine c’est le résultat de ce qui aurait pu être la bande originale de la pièce de théâtre revisitée par <span style="color: red;">sebastian hartmann</span> (j’invente rien c’est dit dans le titre). c’est plus mélodieux et classique qu’électronique tant les éléments prépondérants sont les violons, percussions, pianos et instruments à cordes. après si on met de côté le nom de l’artiste et que la musique classique mixée à des effets électroniques, le tout mélangé avec du post-rock ne vous rebute pas, c’est un album qui vous plaira sans nul doute.<br />
<br />
Si vous recherche que de l’électronique allez directement à la case bonobo qui vient de sortir son nouvel album.
<br />
Donc <span style="color: red;">krieg und frieden (music for theatre)</span>, a une ambiance générale des plus polaire, sûrement pour coller avec l’oeuvre russe de <span style="color: red;">tolstoï</span>, et est jouée sur un rythme très lent. l’intro <span style="color: blue;">44</span>#1 met aux prises en tout et pour tout deux violons aux sonorités opposées. c’est simple mais c’est beau et surtout c’est assez court, pas de quoi piaffer d’impatiente en se demandant ce que cet album a dans le ventre. le titre suivant, <span style="color: blue;">44(noise version)</span>#2 est la continuité du premier mais en version noise. on entre dans le vif du sujet avec un titre presque contemplatif qui se meut à une vitesse quasi nulle. une musique parfaite à écouter dans un train lorsque l’on traverse de vastes étendues désertiques. la suite réveille un peu les troupes avec sa base d’ambient. le ton est également moins lugubre, bien que cette embellie ne dure pas longtemps.<br />
<br />
<span style="color: red;">krieg und frieden</span> est un album qui prend son temps, qui s’écoute loin de tout et de tous. il fait parti de ces albums qui prennent leur temps pour s’imposer mais qui le font avec ingéniosité, donc il vous faudra être patient.
<br />
les titres <span style="color: blue;">PV</span>#6 et <span style="color: blue;">a violent sky</span>#10 sont à découvrir ci-dessous.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/4XBYzv-0xkg" width="420"></iframe><br />
<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/1pVTaBPf8iA" width="420"></iframe>
arnokhttp://www.blogger.com/profile/06127663311166148392noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-14333851038231515232013-03-29T19:21:00.003+01:002013-03-29T19:21:58.312+01:00wooden wand - blood oaths of the new blues<a href="http://4.bp.blogspot.com/-x400SqgBLwg/UVXanJZwp5I/AAAAAAAAAgU/fa6io6CrVww/s1600/wooden+wand+-+blood+oaths+of+the+new+blues.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://4.bp.blogspot.com/-x400SqgBLwg/UVXanJZwp5I/AAAAAAAAAgU/fa6io6CrVww/s200/wooden+wand+-+blood+oaths+of+the+new+blues.jpg" width="200" /></a><br />
rha faut s’occuper de tout en ce moment, et notamment du dernier album <span style="color: red;">wooden wand</span>.
un album sorti en début d’année que j’avais mis de côté afin de pouvoir écouter des groupes plus connus, tout en espérant qu’il soit de mauvaise facture, ça me fera toujours de ça à chroniquer, rha faignantise quand tu nous tiens... et bien il n’en est rien et 2 mois plus tard, l’album n’a toujours pas pris une ride et reste un sommet de la folk.<span style="color: red;"> </span><br />
<br />
<span style="color: red;">blood oaths of the new blues</span>, que l’on pourrait traduire par croix de bois, croix de fer on s’ouvre la main, on mélange notre sang au nom du néo-blues et puis pour l’enfer on verra plus tard, ne signifie pas grand chose si on n’a pas été scout dans sa jeunesse. en plus il va de soit qu’un bon album de folk/blues transpire toujours les bonnes soirées communautaires assis autour d’un feu au beau milieu d’une forêt bien sombre. voilà le cadre est planté, vous n’avez plus qu’à vous laisser prendre au jeu.<br />
<br />
j’aime la folk quand elle est simpliste, j’aime la folk quand elle vous prends au corps et j’aime beaucoup quand elle reste au final assez actuelle. j’aime aussi la folk quand elle revient d’outre tombe (cf <span style="color: red;">timber timbre</span>) ou quand elle est chantée d’une voie nasillarde (cf <span style="color: red;">the tallest man on earth</span>) mais c’est pas le sujet ici.<br />
<br />
ils sont cinq et on entend tout au plus 3 instruments (voix comprise car oui ça compte bordel). alors il y a celui qui met l’ambiance avec sa guitare sèche, celui qui n’a pas peur de chanter et enfin celui qui fait les percussions, les deux autres doivent rouler les joints et allumer le feu je sais pas trop.<br />
<br />
dans sa construction l’album est assez étrange, déjà les deux premiers titres font la moitié de la durée de l’album avec un premier titre <span style="color: blue;">no bed for beatle wand/days this long</span>#1 de presque 12 minutes à lui tout seul. sinon ce titre est plutôt excellent et semble résulter de l’addition de deux chansons (déjà le titre donne un indice). car après une intro de trois minutes trente, tout semble enfin démarrer. la mélodie qui s’est déjà répétée vingt-huit fois en 210 secondes continue mais si la base ne change pas, tout semble pourtant différent, le titre retrouve un nouveau souffle et sans trop d'artifice wooden wand arrive à nous faire aimer ces presque 6 minutes ou tout se répète. le milieu du titre mute un peu, on sent bien que les choses ont changé, l’ambiance, elle, reste la même, à savoir une mélodie simple et une rythmique lente. c’est lent, contemplatif, et ça tourne en boucle puisque les dernières minutes sont les mêmes que les premières.<br />
<br />
ça bouge pas beaucoup mais c’est beau et c’est peu de dire qu’on a eu le temps de se mettre dans l’ambiance. Le second titre <span style="color: blue;">outsider blues</span>#2, le chef d’œuvre de l'album, a aussi une construction assez lente, il fleure, comme tout l’album, bon la nostalgie sans jamais y verser entièrement. ses mélodies sont simples, tournent en rond mais insufflent aux titres de belles émotions.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/5aE-y0OAXBU" width="560"></iframe><br />
<br />
mais comme l’immobilisme n’est qu’un point de vue, <span style="color: blue;">dome community people (are good people)</span>#3 vient bouleverser tout ce en quoi on croyait. sa guitare noisie et la durée du titre (1 minute trente) sont à l’opposé de ce qui nous a été proposé jusqu’à présent. <span style="color: blue;">dungeon of irons</span>#4 laisse entrevoir des guitares électriques, les titres sont plus changeants et certains on même plus de corps, plus d’éléments, plus fourni quoi. et puis au milieu de ce dédale de saturation, on trouve <span style="color: blue;">southern colorado song</span>#6. un titre une fois de plus magnifique, irréel, porté par les chœurs et sa guitare qui arrive enfin à l'apogée de ce qu’elle est capable de donner. (bon on l'entends moins sur la vidéo suivante puisqu'il manque les arrangements studio, mais c'est pas grave puisque que vous êtes déjà en train de charger cet album donc vous verrez forcement de quoi je parle).<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/xSpGcw9xEdo" width="560"></iframe><br />
<br />
<span style="color: red;">wooden wand</span> a au final son propre univers et ça s'entend. ce dernier n’est pas novateur mais ne fait jamais de la plagia.
arnokhttp://www.blogger.com/profile/06127663311166148392noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-1118741542357539712013-03-20T19:22:00.002+01:002013-03-20T19:22:25.241+01:00atoms for peace - amok<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-xKN4HWB19KM/UUn8pLCGfhI/AAAAAAAAAgE/4CEM05mucuk/s1600/atoms+for+peace+-+amok.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://2.bp.blogspot.com/-xKN4HWB19KM/UUn8pLCGfhI/AAAAAAAAAgE/4CEM05mucuk/s200/atoms+for+peace+-+amok.jpeg" width="200" /></a></div>
<br />
<span style="color: red;">atoms for peace</span> est un "super" groupe créé en 2009 par <span style="color: red;">thom yorke</span> (<span style="color: red;">radiohead</span>) et <span style="color: red;">nigel godrich</span> (producteur des albums de <span style="color: red;">radiohead</span>) pour donner vie à l'album solo du premier, <span style="color: red;">the eraser</span> sorti en 2006, lors de sessions live. les deux amis se sont adjoint les services de <span style="color: red;">flea</span> (<span style="color: red;">red hot chili peppers</span>), de <span style="color: red;">joey waronker</span> (batteur de <span style="color: red;">R.E.M</span> et <span style="color: red;">smashing pumpkins</span>) et <span style="color: red;">mauro refosco</span> (percussionniste que je ne connais pas).<br />
<br />
et ce qui ne devait être qu'un projet ponctuel a fini par déboucher à force sur des sessions en studio et finalement sur un album. écrit par <span style="color: red;">thom</span> et scénarisé par <span style="color: red;">nigel</span>, <span style="color: red;">amok</span> est un album électronique qui a pour but de vous faire danser dans votre tête (dixit <span style="color: red;">thom</span>) ou comme lui sur le titre <span style="color: blue;">ingenue</span>#3 si vous avez vous peu d'expérience en la matière.<br />
<br />
<iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/DpVfF4U75B8" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
<br />
<br />
<span style="color: red;">amok</span> est surtout un album sans réel but, ponctuel qui n'aura pas forcement de suite tant le projet est voué à vivre au jour le jour (notamment du fait que les membres doivent composer chacun avec leur plannings respectifs).<br />
<span style="color: red;">amok</span> est instinctif et résulte du travail de <span style="color: red;">thom</span> et de son goût prononcé pour l'électronique qui a, de son côté, enregistré beaucoup de mélodies et de sons que <span style="color: red;">nigel</span> a mis ensuite en forme pour en faire un album. après il n'y a plus qu'à laisser faire le talent de chacun des membres.<br />
<br />
alors il est vrai qu'une association entre <span style="color: red;">yorke godrich <span style="color: black;">et</span> flea</span> semble quelques peu incongrue mais après avoir écouté <span style="color: blue;">droppped</span>#4 on sait pourquoi ils l'ont fait. la basse groove de flea est un petit régal quand elle se mélange aux lignes d'électroniques concoctées par <span style="color: red;">yorke</span>. c'est énergique, entêtant et ça va surtout droit au but. comme tout l'album d'ailleurs, c'est précis et sans détour.<br />
<br />
après si l'album n'est ni novateur ni primordial et n'apporte pas grand chose aux collaborateurs sinon une petite pause, il est toutefois intéressant de par l'apport de titres assez singuliers qui valent le détour à l'instar de <span style="color: blue;">reverse running</span>#8, <span style="color: blue;">default</span>#2 ou encore <span style="color: blue;">amok</span>#9 mon titre préféré.<br />
ce dernier passe en boucle dans ma playlist, à base de percussions claires, la voix de <span style="color: red;">thom</span> nous transporte dans un univers aux contours assez incertains qui vous font oublier tout vos petits tracas de la vie quotidienne. c'est simple sans prise de tête et au final assez réussi, le résultat qu'espérait <span style="color: red;">thom</span>.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/yxWBd840E9g" width="560"></iframe>
<br />
<br />
alors si vous aussi vous voulez faire une pause, n'hésitez pas longtemps et passez un bon moment avec ce <span style="color: red;">amok</span>. <br />
<br />arnokhttp://www.blogger.com/profile/06127663311166148392noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-39815743115574931192013-03-18T19:24:00.002+01:002013-03-19T10:04:50.632+01:00foals - holy fire<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-2_ofhSGM6f4/UUdbaJOJ8dI/AAAAAAAAAf0/Gbf60E8x_1g/s1600/foals+-+holy+fire.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://4.bp.blogspot.com/-2_ofhSGM6f4/UUdbaJOJ8dI/AAAAAAAAAf0/Gbf60E8x_1g/s200/foals+-+holy+fire.jpg" width="200" /></a></div>
<br />
après avoir mi de côté la hype d'<span style="color: red;">antidote</span> et la lumière de <span style="color: red;">total life forever</span>, <span style="color: red;">foals</span> revient en ce début d'année avec un album brillant, oui mais!!!<br />
je dis ça car bien que ce soit mon album préféré, je n'ai pas vraiment tout aimé dans ce <span style="color: red;">holy fire</span>. après un intro noire plutôt bien ficelée la première bombe est lâchée avec <span style="color: blue;">inhaler</span>#2. <span style="color: red;">foals</span> a retrouvé une puissance rock ravageuse, ce titre est tout ce que le groupe peut faire de mieux quand il se lâche et qu'il arrête de tout calculer. ça tranche surtout avec le son très pop de l'album précédent.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/qJ_PMvjmC6M" width="560"></iframe>
<br />
malheureusement derrière il y a <span style="color: blue;">my number</span>#3, un titre qui n'a rien à faire là, déjà il casse l'ambiance installée par ses deux prédécesseurs, mais surtout il marque un retour en arrière, comme échappé de l'album <span style="color: red;">total life forever</span>. c'est pas que le titre soit mauvais, mais il ne sert à rien. on passe <span style="color: blue;">bad habbit</span>#4, qui n'est clairement pas au niveau et on reprend de la hauteur avec <span style="color: blue;">everytime</span>#5 et surtout <span style="color: blue;">late night</span>#6.<br />
ce dernier assez introspectif laisse déchaîner sa rage au fil du titre, du grand <span style="color: red;">foals</span> qui semble enfin avoir trouvé sa voie. ça monte petit à petit pour finir en apothéose au bout de cinq minutes haletantes.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/vP-HSoe7IAU" width="560"></iframe>
<br />
avec l'acide <span style="color: blue;">providence</span>#9 <span style="color: red;">foals</span> repousse un peu plus loin les limites de sa musique, une nouvelle fois on a titre qui prend le temps de s'installer et laisse au final éclater toute son énergie assez communicative. on se prend vraiment dans l'ambiance générale même si cette dernière est plutôt noire.<br />
suit enfin <span style="color: blue;">stepson</span>#10, un titre plus apaisé mais tout aussi bon. du bon en barre en somme, et une nouvelle pépite pour cet album qui sonne déjà comme le plus abouti du groupe.<br />
<br />
une fois de plus foals laisse ses acquis de côté pour nous offrir un <span style="color: red;">holy fire</span> inspiré qui saura se faire un place dans vos playlists. et puis c'est produit par <span style="color: red;">flood</span> et <span style="color: red;">alan moulder</span>, que dire de plus.arnokhttp://www.blogger.com/profile/06127663311166148392noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-38745195159453579152013-03-18T18:19:00.000+01:002013-03-18T18:19:59.059+01:00four tet - 0181<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-2BfRkmepkiU/UUBYZXpHrxI/AAAAAAAAAfk/zhtNI92zwiI/s1600/four+tet+-+0181.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://1.bp.blogspot.com/-2BfRkmepkiU/UUBYZXpHrxI/AAAAAAAAAfk/zhtNI92zwiI/s200/four+tet+-+0181.jpg" width="200" /></a></div>
<br />
<br />
j'ai complètement oublié d'en parler, faut dire qu'avec la voiture au garage et la neige qui tombe j'ai plus le temps de rien, mais <span style="color: red;">four tet</span> a sorti mi janvier un recueil (oui c'est pas un album à proprement parlé, bien qu'il ait annoncé qu'une version physique devrait voir le jour dans l'année) de face-b réalisées entre 1997 et 2001, soit avant qu'il ne soit connu.<br />
<br />
d'ailleurs passé les premières minutes, on comprend que l'on aura pas affaire à <span style="color: red;">pink</span> ni <span style="color: red;">there is love in you</span> mais plus à <span style="color: red;">dialogue</span> ou <span style="color: red;">pause</span>. ce <span style="color: red;">0181</span> est en quelques sorte un mix d'ambient et de jazz, très posé, toujours aussi millimétré mais avec un petit quelque chose en plus qui nous fait nous demander pourquoi il n'a pas sorti tout ça avant (c'est peut-être les cuivres ou le piano qui me font dire ça).<br />
<br />
en tout cas c'est en téléchargement et gratuitement sur le site de <a href="https://soundcloud.com/four-tet/0181-1" target="_blank">soundcloud</a>.<br />
<br />
<iframe frameborder="no" height="166" scrolling="no" src="https://w.soundcloud.com/player/?url=http%3A%2F%2Fapi.soundcloud.com%2Ftracks%2F75010806&color=ff6600&auto_play=false&show_artwork=true" width="100%"></iframe>
arnokhttp://www.blogger.com/profile/06127663311166148392noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-22401574510571391342013-03-01T19:36:00.002+01:002013-03-01T19:39:08.607+01:00PVT - homosapien<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-LVLVFg9iaJA/UTD1DI6cU9I/AAAAAAAAAfU/KymgTcsHNo8/s1600/pvt+-+homosapien.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://4.bp.blogspot.com/-LVLVFg9iaJA/UTD1DI6cU9I/AAAAAAAAAfU/KymgTcsHNo8/s200/pvt+-+homosapien.jpg" width="200" /></a></div>
<br />
<span style="color: red;">pvt</span> évolue, depuis <span style="color: red;">church with no magic</span> le groupe australien a encore mis un peu plus l’accent sur l’électronique par le biais de leur synthé, oui il faut dire qu’ils sont signé chez <a href="http://warp.net/records/releases/pivot" target="_blank">warp</a> même si cela n’explique rien, c’est juste pour le signaler. la véritable évolution se situe au niveau de la voix de <span style="color: red;">richard pike</span> plus que jamais omniprésente.<br />
<br />
le trio ouvre l’album avec un titre ambient, des voix vocodées et une rythmique très répétitive et se poursuit avec des titres plus directs, moins triturés et toujours avec des sonorités pesantes et rythmées. après une bonne introduction avec des titres comme le très groovy <span style="color: blue;">evolution</span>#2 et <span style="color: blue;">love and defeat</span>#5 un titre plus rock, ils touchent à la perfection de leur musique avec <span style="color: blue;">homosapien</span>#6, <span style="color: blue;">vertigo</span>#7, <span style="color: blue;">nightfall</span>#8 et <span style="color: blue;">new morning</span>#9.<br />
<br />
<span style="color: blue;">homosapien</span>#7 mélange de rock et d’électronica est assez foutraque avec ses sons qui viennent de partout. mais le plus intéressant est le rift de guitare qui tourne en boucle au second plan et pose bien l’ambiance (un vestige de math rock encore présent!!).<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/KBLHapT9TB0" width="560"></iframe>
<br />
<br />
<span style="color: blue;">vertigo</span>#8 dans un autre registre joue la carte de l’atmosphérique, le titre est clair, léger réduit à sa plus simple expression (un choix du groupe de ne pas en faire trop avec les arrangements). suit <span style="color: blue;">nightfall</span>#8 et son synthé lourd et hypnotique. une fois de plus le titre se veut simple et ça fonctionne bien.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/_XnAoe5-H2U" width="560"></iframe>
<br />
<br />
enfin pour finir <span style="color: blue;">new morning</span>#8 à l’accent dépêche mode. excellent titre qui met l’accent sur la rythmique et la voix synthétique.<br />
<br />
<span style="color: red;">homosapien</span> vous l’aurez compris est plutôt abouti, on dénote encore quelques errances qui pourront cependant plaire à certains car au final cet album explore pas mal de styles différents où les références sont pléthores. une bonne surprise quoi, il n’y a juste qu’à attendre un peu pour voir si il s'essouffle ou pas.
arnokhttp://www.blogger.com/profile/06127663311166148392noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-84221508984168983672013-02-23T19:14:00.000+01:002013-02-23T19:15:17.557+01:00foxygen - we are the 21st century ambassadors of peace & magic<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-goTbHZ4Uc8U/USkFLtTiCVI/AAAAAAAAAes/gAlfHKsGR0w/s1600/foxygen+-+we+are+the+21st+century+ambassadors+of+peace+&+magic.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://1.bp.blogspot.com/-goTbHZ4Uc8U/USkFLtTiCVI/AAAAAAAAAes/gAlfHKsGR0w/s200/foxygen+-+we+are+the+21st+century+ambassadors+of+peace+&+magic.jpg" width="200" /></a></div>
on ne va pas dire que les deux californiens sont restés bloqués dans les années 70’s mais à écouter leur musique et la vitesse à laquelle ils ont
ingurgités toutes ces vieilles références, on peut se demander si ils
ne roulent pas en delorean. Neuf titres et neuf ambiances changeantes,
on y entends du <span style="color: red;">dylan</span>, beaucoup de <span style="color: red;">stones</span>, un peu de <span style="color: red;">beatles</span> (<span style="color: blue;">in the
darkness</span>#4) le tout à la sauce psychédélique, à croire qu’on est dans la
factory de <span style="color: red;">warhol</span> (<span style="color: blue;">no destruction</span>#2).<br />
<br />
La structure même des titres est créative, elle n’est pas linéaire comme
on en a l’habitude, et il arrive également qu’un titre ne s’attarde pas
sur un rift, un refrain, une mélodie bien rodée, non les <span style="color: red;">foxygen</span> savent
se mettre en “danger”. car même si les références en jettent plein la
gueule ce n’est pas pour autant qu’il en sort forcement quelque chose de
bon . et dieu (non pas <span style="color: red;">trent</span>, il a assez de boulot en ce moment avec le
lancement de sa plate-forme de streaming nommée daisy, le nouvel album de
<span style="color: red;">how to destroy angels</span> et une phrase mystérieuse qui pourrait en
émoustiller plus d’un à savoir : “<span style="color: red;">Nine Inch Nails</span> are definitely back in
action and working on new material”) donc dieu sait que ce <span style="color: red;">we are the 21st
century ambassadors of peace & magic</span> est bon.<br />
<br />
l’album est le gros coup de coeur de ce début d’année, il fleure la bonne
humeur et la simplicité, s’assombrit parfois, part visiter la lointaine
frontière de l’élitisme (<span style="color: blue;">bowling trophies</span>#5) et revient bien vite à ce
qu’il sait faire.... à savoir de la pop enjouée, un peu trop
parfois et il m’arrive de vouloir zapper certains passages un peu trop
mielleux. mais ce serait une grossière erreur car c’est sans compter sur leur formidable
facilité à virer de bord sans avertir personne. et les changements de cap
fond tout le sel de cet album qui va de surprise en surprise. <br />
<br />
je ne sais pas quel titre vous présenter en particuliers, j’adore le début
et la fin de l’album. mais s’il ne fallait en retenir qu’un, ce serait
<span style="color: blue;">we are the 21st century ambassadors of peace & magic</span>#8 éponyme de
l’album. avec son rock psyché sur le fil qui change d'ambiance
plusieurs fois sans que l’on en soit perdu pour autant. une vraie pépite
qu’il faut écouter.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/vNXZd303TjQ" width="420"></iframe>
<br />
<br />
dans un registre plus actuel, <span style="color: red;">jonathan rado</span> et <span style="color: red;">sam france</span> nous livrent aussi
un très bon titre pop <span style="color: blue;">shuggie</span>#6, single de l’album qui alterne entre
passages psychédélique et hippie.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/QPmAO4xpQcE" width="560"></iframe>
arnokhttp://www.blogger.com/profile/06127663311166148392noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-59332521981032995812013-02-12T19:30:00.000+01:002013-02-12T19:32:07.336+01:00elbow - dead in the boot<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-WaynDwDfd-A/URqF5R18RyI/AAAAAAAAAeE/BijN1kG98CA/s1600/elbow+-+dead+in+the+boot.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://1.bp.blogspot.com/-WaynDwDfd-A/URqF5R18RyI/AAAAAAAAAeE/BijN1kG98CA/s200/elbow+-+dead+in+the+boot.jpg" width="200" /></a></div>
<span id="internal-source-marker_0.5904354826796696" style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"><span style="color: red;">dead
in the boot</span> n’est pas un album a proprement parler, mais plutôt un
recueil de face b allant du premier album (<span style="color: red;">asleep in the back</span> en 2001)
au dernier en date (<span style="color: red;">build a rocket boys!</span> en 2011).</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">on
revisite dans un ordre pas très chronologique les différentes tendances
du groupe que démontre par la même qu’ils ne se sont jamais perdu, ni
trop aventuré très loin aussi.</span><br />
<br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Les
titres des premières heures sonnants folk et blues quand les derniers un peu plus expérimentaux sont plus tournés vers l’instrumentation
et le chant. Il aurait d’ailleurs été dommage qu’ils n’aillent pas dans
ce sens quand on connaît les limites extraordinaires de la voix de <span style="color: red;">guy
garvey</span>. vous n’avez qu’à voir les sessions live pour vous en persuader.
Cet homme a une voix de velours d’une intensité incroyable.</span><br />
<br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">voici le titre <span style="color: blue;">whisper grass</span>#1 et un passage du magnifique <span style="color: blue;">love blown down</span>#6 que je vous conseille chaudement d'écouter.</span><br />
<br />
<iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/w2V2TiqCY0Q"
frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
<br />
<br />
<iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/2CklDXAoyC8"
frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
<br />
<br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">voilà
un album qu’il est intéressant d’écouter afin de patienter en attendant
leur prochain opus qui devrait sortir courant d’année et qui devrait se
nommer <span style="color: red;">lippy kids</span>.</span>arnokhttp://www.blogger.com/profile/06127663311166148392noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-39353048457993062892013-02-02T10:19:00.000+01:002013-02-02T10:20:33.740+01:00Wen Quartet @ Le Mandala, Toulouse, 26/01/2013<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8rhZNOLWQo-JwUPxBrsDlHnbAj0kfxHHSwuP5jZFUe8c4l13gcBS8hWuXrPtTBs4YAJwWRWeTKog6YMFEpq8GMc7ktNjLamXEi3C8yszwyxVYWTMwVTZSH4qlhAjvpsDv5UOepghP0fDA/s1600/wen-quartet_c_ulysse-navarro.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8rhZNOLWQo-JwUPxBrsDlHnbAj0kfxHHSwuP5jZFUe8c4l13gcBS8hWuXrPtTBs4YAJwWRWeTKog6YMFEpq8GMc7ktNjLamXEi3C8yszwyxVYWTMwVTZSH4qlhAjvpsDv5UOepghP0fDA/s320/wen-quartet_c_ulysse-navarro.jpg" width="320" /></a>Tout ça commence par une discrète découverte sur un réseau social. L'album peut s'écouter via un gros service de musique en ligne, je pose donc mon oreille dessus. Du jazz frais et bien fagoté, avec des influences multiples qui donnent une musique bien ancrée dans son époque. Et là, par un hasard de calendrier, on m'invite à aller voir ce même groupe au Mandala la semaine suivante. Pourquoi pas ?<br />
<br />
<a href="http://www.lemandala.com/"><span style="color: red;">Le Mandala</span></a>, salle aussi intimiste que mythique de la scène musicale toulousaine. Il faut arriver tôt si on veut une place, c'est ce que nous faisons. Nous serons d'ailleurs bien contents d'avoir une bonne table pour profiter de l'intégralité du concert. Parce que quand <a href="http://fr.myspace.com/wenjazz4"><span style="color: red;">Wen Quartet</span></a> attaque, il devient vite très difficile de penser à autre chose et de détourner son regard de la scène.<br />
<br />
Wen Quartet, c'est un <span style="color: red;">saxophone soprano</span>, une <span style="color: red;">batterie</span>, une <span style="color: red;">contrebasse </span>et un <span style="color: red;">clavier</span>. Selon mes informateurs, ces jeunes gens (je doute qu'un seul d'entre eux ait plus de 25 ans) sortent plus ou moins tous d'études de musicologie. Et j'avoue avoir éprouvé une certaine inquiétude en apprenant ça. Ça va être démonstratif, élitiste, sans âme, voilà les pensées qui m'ont traversé l'esprit. Heureusement, le quartet a rapidement dissipé mes doutes.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/EdGcwJGbRvQ?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
Commençons par le clavier. Quand il n'est pas sur le piano droit du Mandala, envoyant ses accords mortellement jazzy à 200 à l'heure, <b>Xavier Gainche</b> se tourne vers son clavier Nord et aime à triturer les boutons. Dans sa discothèque, on imagine, entre autres, beaucoup d'albums d'électro. Ça fait du larsen, ça crée des nappes, ça joue des sons très brut d'électro par-dessus, voire de la guitare disto, des gimmicks courts et entêtants, puis ça re-tourne des boutons... peut-être parfois un peu trop à mon goût, trop près du décrochage du noyau jazz du morceau... mais il prend son pied, Xavier, affichant un sourire béat de satisfaction musicale, cherchant ses camarades du regard.<br />
<br />
Au fond, <b>Louis Navarro</b> et sa contrebasse survolent tout, tour à tour complice des trois autres. Il sait tout tenir à bout de bras, que ce soit dans le rythme ou la mélodie... ou les deux en même temps. Usant parfois de l'archer, voire d'un peu de distorsion, il nous envoûte alors de nappes profondes. Ah, la noblesse de cet instrument, quand il est joué à la perfection...<br />
<br />
Au Mandala, les batteurs ne peuvent pas se cacher. Ça tombe très bien pour <b>Simon Portefaix</b>, qui n'a rien à cacher et tout à montrer. Impressionnant de maîtrise, il est omniprésent. Il ne lève presque pas les bras et ne cesse pourtant de cogner dans tous les sens. Mieux que cogner, il caresse du maillet, il gratouille de l'olive, il chatouille du balais, toujours sur la brèche, variation sur variation, impeccable et imprévisible. Il a aussi tout un tas de percus improbables, qu'il aime placer sur ses cymbales ou sur ses fûts pour certains morceaux : cassolettes, plats en alu, grelots, bibelots, tout y passe du moment que ça fait un nouveau son. S'il y en a un qui fait le show, c'est lui.<br />
<br />
Enfin, sur le devant, il y a <b>Claire Gaudré</b> et son saxo soprano. La clé de voûte du quartet. Moins démonstrative que ses collègues mais tout aussi douée, elle est la gardienne du thème, le fil conducteur de la mélodie, elle donne de l'air, elle rappelle ses brebis égarées dans les contre-rythmes et les saturations. Et comme c'est une fille, immanquablement, la touche féminine fait son effet. C'est doux, tout en sensibilité, presque timide, l'équilibre apporté saute aux oreilles.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/m7suDJ7r-OI?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<br />
<br />
Voilà comment, fermement accroché à la colonne vertébrale d'une batterie extraterrestre, Wen Quartet construit une ambiance et un son qui lui sont propres. Jazz, nu-jazz, groove, expérimental, électro, rythmiques tordues et changeantes, l'univers sonore est riche d'influences et d'idées formidables. Les morceaux montent, et montent, gagnent en intensité, puis on repart sur la belle mélodie du sax... Et on recommence, pour notre plus grand plaisir auditif. Il y a des regards entre tous les membres, pour partir au bon moment, pour être sûr de bien placer le break... et des regards qui se sourient. Des regards de musiciens qui se connaissent bien, qui aiment jouer ensemble et qui vous le montrent.<br />
<br />
Nous avons passé un moment fabuleux à écouter les trois sets (rien que ça !) que la formation toulousaine (voir la deuxième vidéo pour ceux qui connaissent un peu la ville...) nous a interprétés ce soir-là. Merci à Wen Quartet, puisse leur futur être pavé de beaux morceaux et de concerts mémorables !<br />
<br />
<br />
<br />Sharkiozahttp://www.blogger.com/profile/02886558956202939780noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-7305720020457270922012-12-17T19:01:00.000+01:002012-12-17T19:01:05.560+01:00ty segall - twins<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-J260KeOW7cI/UM9dZ1k0TUI/AAAAAAAAAdc/5ZeexVE38uw/s1600/Ty+segall+-+Twins.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://4.bp.blogspot.com/-J260KeOW7cI/UM9dZ1k0TUI/AAAAAAAAAdc/5ZeexVE38uw/s200/Ty+segall+-+Twins.jpg" width="200" /></a></div>
<br />
<span style="color: red;">ty segall</span> enchaîne les albums comme personne, il doit être crevé, car <span style="color: red;">twins</span>, album signé sous nom unique, n'est pas moins que le quatre ou cinquième album en deux ans. pas le temps de s'ennuyer et le dernier album est tellement bon qu'on ne peut que s'incliner devant tant d'inspiration. <span style="color: red;">twins</span> sous ses airs de post punk sonne incroyablement 90's, on ressent toute l'énergie de la scène rock de seattle, nirvana en tête de gondole. l'album est bourré de larsen, de guitare noise et de rock garage qui sent fort sous le tea-shirt. les amplis sont réglés sur surround, le potentiomètre au maximum. ça crache, ça joue fort de la batterie et il n'y a que peu de répit sur cet album brut de décoffrage. car au delà du survoltage de certains titres comme <span style="color: blue;">you're the doctor</span>#2 et son rythme effréné, on a droit des mélodies plus pop qui sauront vous faire tapoter du pied à l'instar de <span style="color: blue;">love fuzz</span>#8. cependant on sent bien que qu'il est moins à l'aise, il se retient trop presque à contre nature.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/CCMSYRgRdAo" width="560"></iframe>
<br />
<br />
mais tout cela est vite oublié quand on écoute <span style="color: blue;">thank god for sinners</span>#1, le titre d'intro noise saturée, c'est vif, joué sur le fil du rasoir et au final très entêtant. dans un autre registre, il faut citer le lascif <span style="color: blue;">handglams</span>#9. ce titre souffle le chaud est le froid, les guitares sont tranchantes et les relances impeccables, à vous provoquer des maux de tête si vous l'écoutez trop prêt d'un mur.<br />
l'album se clos dans le lugubre, avec <span style="color: blue;">there is no tomorrow</span>#12, et contrairement à la majorité des titres, il prend le temps d'installer sa vision post apocalyptique, ça n'augure rien de bon mais tout était dit dans le titre alors bon.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/0-Cps3SrYtE" width="560"></iframe>
<br />
<br />
twins est un album urgent qui dure 35 minutes, 35 minutes de haute volée qui vous feront passer un très bon moment.arnokhttp://www.blogger.com/profile/06127663311166148392noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-79278917196536279902012-12-12T19:32:00.002+01:002012-12-13T19:47:59.799+01:00clinic - free reign<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-aKsluudjZjE/UMjNmD-_fRI/AAAAAAAAAcw/wItN7EYnEQQ/s1600/clinic+-+free+reign.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://2.bp.blogspot.com/-aKsluudjZjE/UMjNmD-_fRI/AAAAAAAAAcw/wItN7EYnEQQ/s200/clinic+-+free+reign.jpg" width="200" /></a></div>
<br />
<span style="color: red;">free reign</span> est sorti et c'est déjà le septième album de <span style="color: red;">clinic</span>, septième album dans la veine des précédents mais plus ambitieux que le dernier <a href="http://arnokuptibles.blogspot.fr/2010/11/clinic-bubblegum.html" target="_blank"><span style="color: red;">bubblegum</span></a>. <span style="color: red;">clinic</span> revient avec son univers post punk, fait de passages hypnotiques où la répétition perpétuelle des titres lui confère une ambiance limite krautrock. mais là où le dernier album tournait en rond, <span style="color: red;">free reign</span> arrive à se sortir de sa torpeur pour nous offrir des titres pointus, c'est clinique.<br />
<br />
c'est sombre et au delà les rifts de guitares répétitifs qui se chargent de dépeindre un univers pesant, ce sont les petits effets additifs qui parsèment les titres qui les rendent imparables à l'instar du saxophone de <span style="color: blue;">seesaw</span>#2.<br />
<span style="color: blue;">seamless boogie woogie rpt BBC2 10pm</span>#3 est un titre savoureux, la mélodie faite d'ambient, avance tel un bulldozer, l'engin ne sait pas tourner mais ne s'embourbe jamais.<br />
<br />
tous les titres prennent le temps de s'installer et rendent l'album plus que cohérent, après il faut aimer entendre les mêmes effets vintage, les orgues lugubres et les sons désaccordés que l'on a déjà entendu dans les albums précédents. mais même si on est sur un style bien connu <span style="color: red;">clinic</span> continue de faire ce qu'il sait faire avec brio.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/oXKNwqpgLDk" width="420"></iframe>
<br />
<br />
<br />
si vous vous laissez prendre par ce <span style="color: red;">free reign</span> alors vous adorerez <span style="color: blue;">king kong</span>#7, le titre est bourré de petits sons qui se greffent au fil du titre et le rendent addictifs, ça tourne en boucle mais c'est rudement bien trouvé. et puis au delà de la mélodie foutraque, il y a un bref passage saccadé comme si la musique pédalait dans la semoule avant de reprendre le fil de sa mélodie.<br />
<br />
vous l'aurez compris le dernier <span style="color: red;">clinic</span> ne paie pas de mine, mais fait beaucoup et surtout il le fait très bien. de quoi vous réconcilier avec le groupe de liverpool en attendant avec impatience leur prochain opus.arnokhttp://www.blogger.com/profile/06127663311166148392noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-74425834851161586842012-11-27T19:17:00.001+01:002012-11-28T09:28:13.012+01:00sufjan stevens and his friends - silver and gold<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-m9_gWShEE3w/ULUDfXxF0AI/AAAAAAAAAG4/vURPwfAD9hc/s1600/sufjan+stevens+-+silver+and+gold.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://4.bp.blogspot.com/-m9_gWShEE3w/ULUDfXxF0AI/AAAAAAAAAG4/vURPwfAD9hc/s200/sufjan+stevens+-+silver+and+gold.jpg" width="200" /></a><span id="internal-source-marker_0.27403599249132526" style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">c'est peu de dire, mais là je suis fan.</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">un
coffret de cinq albums de chants de noël et presque 60 titres, merci
pour le cadeau (enfin 50 euros le coffret collector (avec goodies et
posters ou 15 euros pour la version numérique ce qui est plus
qu'honnête, en plus certains titres sont téléchargeables gratuitement), surtout que <span style="color: red;">sufjan</span> ne se fout pas de notre gueule, car les
titres sont originaux pour la plus part ou tellement retournés pour les
autres qu'il est jouissif d'entendre ces nouvelles versions à l'instar
d'<span style="color: blue;">avé maria</span>#9-5, <span style="color: blue;">we wish we a merry christmas</span>#7-8 ou de <span style="color: blue;">jingle
bells</span>#7-5.</span><br />
<br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Nouvelles
versions car certains sont présents sur le premier recueil de chants de
noël sorti en 2006 et intitulé sobrement <span style="color: red;">songs for christmas</span> (intégrant
également 5 volumes de I à V).</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"></span><br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">une
fois de plus, vous voilà transporté dans la magie de noël en un clin
d'</span><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"><span class="st">œil</span> et c'est valable pour les petits comme pour les grands, un
véritable album de famille pour passer les fêtes avec les gens que vous
aimez au coin du feu, attendant la belle nuit de noël et son manteau
blanc.</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">il
y en a donc pour tout le monde, les grands-parents, les parents, les
frères et sœurs (voire les sœurs et les beaux-frères) et même la
marmaille qui court partout attendant le jour où le sapin offrira enfin
de beaux joujoux par millier.</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">l'album
est tellement éclectique qu'il ne sert à rien de recenser tous les
styles, j'en oublierai. mais pour le plus grand bonheur des
inconditionnels de noël n'en pouvant plus d'entendre tous les ans à la
même époque l'usé <span style="color: red;">tino rossi</span>, cet mélange folk, électronique, tout,
n'importe quoi et son contraire fera des émules à n'en pas douter.</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">pour
les fans du monsieur le plus barré des états-unis, cet album sous ses
airs de chants de noël est une vraie pépite, elle ravira les plus vieux
fans comme les plus récents dont je fais parti, car cet album est comme
un best off retraçant toutes les influences que <span style="color: red;">sufjan</span> nous a livré
depuis plus de dix ans.</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">en voici un avant goût<b> <a href="http://www.youtube.com/watch?v=cBaJHcnVAvg" target="_blank">avec une des sept vidéos humoristiques</a></b> faites à l'occasion.</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">(j'attends que la regardiez avant de continuer, et puis ça me fait une petite pause, vous pouvez également voir les autres<b> <a href="http://www.youtube.com/user/pitchforktv/videos?query=sufjan+stevens" target="_blank">ici</a></b>.) </span><br />
<br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">dans
ce florilège de bon/mauvais goûts, effets vintage, musiques candides
et/ou de crèche (avec le petit jésus et tout ce qui va avec), il y a
moult et moult titres exceptionnels, non pas exceptionnels, mais
EXCEPTIONNELS. vous pouvez écoutez les albums<b> <a href="http://music.sufjan.com/album/silver-gold" target="_blank">ici</a></b>.</span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-ewVuaeIdwW4/ULUDWFO5NvI/AAAAAAAAAGY/mAPHS2xO_14/s1600/sufjan+stevens+-+silver+and+gold+gloria.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://4.bp.blogspot.com/-ewVuaeIdwW4/ULUDWFO5NvI/AAAAAAAAAGY/mAPHS2xO_14/s200/sufjan+stevens+-+silver+and+gold+gloria.jpg" width="200" /></a></div>
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">le
premier album <span style="color: red;">gloria</span>, tout en douceur, vous mets dans l’ambiance dès le
premier titre avec <span style="color: blue;">silent night</span>#6-1. puis à l’instar de <span style="color: blue;">the midnight
clear</span>#6-4 une ballade folk de toute beauté et de <span style="color: blue;">carol of st benjamin
the bearded one</span>#6-5 aux accents irlandais, l’album devient un moment
intimiste prolongé par le <span style="color: blue;">magnifique barcola (you must be a christmas
tree)</span>#6-7 et ses 7 minutes de pur bonheur, le titre léger devient
intense par moment et, tout en douceur tout en longueur, montre tout son
potentiel et amène une énergie qui vous sera précieuse au vu des
cinquante titres qu’il vous faudra encore écouter si vous voulez que le
papa noël passe chez vous cette année.</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">le
premier opus se termine en un clin d’</span><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"><span class="st">œil</span> avec <span style="color: blue;">auld lang syne</span>#6-8
(plus connu sous le nom ce n’est qu’un au revoir mes frères).</span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-B2t-7LyDEs0/ULUDZMtXflI/AAAAAAAAAGg/t8yGchuceC4/s1600/sufjan+stevens+-+silver+and+gold+i+am+santa%2527s+helper.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://1.bp.blogspot.com/-B2t-7LyDEs0/ULUDZMtXflI/AAAAAAAAAGg/t8yGchuceC4/s200/sufjan+stevens+-+silver+and+gold+i+am+santa%2527s+helper.jpg" width="200" /></a></div>
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">le deuxième album, <span style="color: red;">i am santa's helper</span>, est quant à lui plus enjoué et ses rythmes endiablés
finissent de réveiller avec <span style="color: blue;">chrismas women</span>#7-2. il tend plus vers
l’expérimental et on retrouve de influences de ses débuts.</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">sur
cet album j’aime beaucoup le couple <span style="color: blue;">happy family chrismas</span>#7-4 et <span style="color: blue;">jingle
bells</span>#7-5, leurs constructions sont inversés et mettent en opposition
des passages calmes, mélodieux à d’autres complètement loufoques avec la
fin du premier qui part dans un délire de guitares noise saturées
accompagnées de bruits et de paroles qui n’en sont pas.
l’intro à la guitare électrique de <span style="color: blue;">jingle bells</span> fait dans l’urgence
quand la fin se veut plus conforme à ce que l’on connaît sinon que c’est
haché, chanté avec la famille et donc pas toujours juste, en plus<span style="color: red;">
sufjan stevens</span> a distribué des instruments à tout le monde, c’est limite
foutraque, mais quelle bonne humeur. ahhhhh les fêtes de noël c’est
beau.</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">dans
le style guitares noise désaccordées on a aussi
<span style="color: blue;">ding-a-ling-a-ring-a-ling</span>#7-11. c’est un titre complètement dingue
dingue dingue, il ne dépasse pas les deux minutes, comme la quasi
totalité des 23 titres de cet album, mais dénote dans le paysage plus
conventionnel qui avait cependant commencé à se fissurer.</span><br />
<br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">à
côté de cette ambiance rock vintage et même expérimentale par moment
comme sur <span style="color: blue;">mr<span style="color: red;">.</span> frosty man</span>#7-12, l’album est composé aussi de titres
“sérieux” qui finalement dénotent pas mal.</span><br />
<br />
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-_RIOZkcB-HY/ULUDbaD5wXI/AAAAAAAAAGo/H6_ASWcwb7M/s1600/sufjan+stevens+-+silver+and+gold+infinity+voyage.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://4.bp.blogspot.com/-_RIOZkcB-HY/ULUDbaD5wXI/AAAAAAAAAGo/H6_ASWcwb7M/s200/sufjan+stevens+-+silver+and+gold+infinity+voyage.jpg" width="200" /></a><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">allez
on avance, le troisième album <span style="color: red;">infinity voyage</span> (enfin le huitième si vous avez suivi)
est assez difficile d’accès, il m’a d’ailleurs un peu laisser sur le bas
côté, c’est bourré d’électronica dance, mais celle là même que je
n’écoute pas pour ainsi dire. en plus de ça beaucoup de titres flirtent
avec l’expérimental et si à cela vous ajoutez beaucoup des chants
vocodés toujours dans le même style, ça use à force et les titres
finissent par se ressembler. la majorité des titres sont dans la lignée
de <span style="color: blue;">impossible soul</span> le dernier titre de <a href="http://arnokuptibles.blogspot.fr/2011/01/sufjan-stevens-age-of-adz.html" target="_blank"><span style="color: red;">the age of adz</span></a> (que j’aime
beaucoup par ailleurs, car dans cette fois là les vocodages étaient distillés
avec plus de parcimonie).</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">il
reste quand même deux titres “écoutables” pour le commun des mortels
avec <span style="color: blue;">angels we have heard on on high</span>#8-1, un titre bien orchestré qui
gagne en puissance et qui n’a rien à voir avec le reste de l’album et encore avec <span style="color: blue;">
joy to the world</span>#8-8 qui après une intro toute guillerette, se
transforme en un titre complètement expérimental qui j’avoue a du mal à
se faire accepter.</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-Tw6KuuEk_wI/ULUDdl_ULdI/AAAAAAAAAGw/G0x0tRQRd1o/s1600/sufjan+stevens+-+silver+and+gold+let+it+snow.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://2.bp.blogspot.com/-Tw6KuuEk_wI/ULUDdl_ULdI/AAAAAAAAAGw/G0x0tRQRd1o/s200/sufjan+stevens+-+silver+and+gold+let+it+snow.jpg" width="200" /></a></div>
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">l’avant
dernier album, <span style="color: red;">let it snow!</span>, met l’électronique expérimentale de côté et prend
le parti de la pop intimiste. il nous livre des titres posés, entêtants
qui vous feront chanter tout en dodelinant de la tête à l’instar de
<span style="color: blue;">santa claus is coming to town</span>#9-2 ou de l’improbable <span style="color: blue;">sleigh ride</span>#9-4. il
vous sera impossible de ne pas reprendre en cœur les refrains, c’est
beau limite grandiose et terriblement attachant. c’est surtout un album
bourré d’ingéniosité, car en plus des deux cités précédemment, il vous
faudra écouter également <span style="color: blue;">x-mas spirit catcher</span>#9-6 avec ses claviers
organiques ainsi que le magnifique <span style="color: blue;">let it snow! let it snow! let it
snow!</span>#9-7 pour finir avec le jovial <span style="color: blue;">a holly jolly chrismas</span>#9-8. l’esprit
de noël est bien présent, il n’y a plus à en douter.</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-25ufwuAW7MQ/ULUDUBjwrkI/AAAAAAAAAGQ/GsuIjvHyxW8/s1600/sufjan+stevens+-+silver+and+gold+chrismas+unicorn.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://4.bp.blogspot.com/-25ufwuAW7MQ/ULUDUBjwrkI/AAAAAAAAAGQ/GsuIjvHyxW8/s200/sufjan+stevens+-+silver+and+gold+chrismas+unicorn.jpeg" width="200" /></a></div>
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">vous
êtes encore là, tant mieux, car le dernier opus, <span style="color: red;">chrismas unicorn</span>, nous livre une des
meilleures création de ce <span style="color: red;">silver and gold</span>. <span style="color: blue;">have yourself a merry
chrismas</span>#10-1, se compose d’une intro orchestrale avec tout
plein d’arpèges de sons fluets, de cymbales légères. les voix sont
tout simplement magnifiques, elles donnent beaucoup d’énergie au titre,
soufflent le chaud et le froid sur ce titre racé, qui en plus se
retrouve accompagné à petites doses de basses électroniques. l’album est
très rythmique, et on notera la présence de <span style="color: blue;">up on the housetop</span>#10-3 et<span style="color: blue;">
happy karma christmas</span>#10-6 qui montre une fois de plus l’étendu du
talent du monsieur. une fois de plus les tonalités sont puissantes et
recherchées, et on a beau avoir plus d’une heure d’écoute dans les
oreilles, cet album parvient encore à susciter de la curiosité. et il faut
bien l’avouer à cette heure là, la tâche est rude (à l’image de mon écriture
et des nœuds que je me fais afin de trouver différents synonymes).
enfin le recueil se termine avec <span style="color: blue;">chrismas unicorn</span>#10-9, un titre ovni
de douze minutes (quand la moitié ne dépassent pas la minute et sont
souvent employés comme des titres de liaison).</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">et
comme <span style="color: blue;">impossible soul</span> (dont j’ai parlé plus haut), ce titre associe
tous les sons déjà entendus en un pot pourri géant. il clos l’album de
belle façon sur un :</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><b><i> </i></b><i> i’m the Christmas Unicorn<br /> (Find the Christmas Unicorn)<br /> You're the Christmas Unicorn too<br /> (It's all right, I love you)<br /> Love, love will tear us apart, again<br /> Love, love will tear us apart, my friend</i></span></span><br />
<br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">voilà
vous savez tout, la tracklist évolue tout du long cependant les titres
sont "rangés" par volumes et également par styles, ce qui simplifie
l'écoute et la rend plus que cohérente, ce qui n'est pas négligeable
lorsqu’on s'attaque à 5 volumes (de VI à X)</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">c’est beau, c’est poétique, c’est déluré, c’est <span style="color: red;">sufjan stevens</span> quoi, enfin pour tout résumer <span style="color: red;">silver and gold</span> est l'album absolu de noël <span style="color: red;">qui </span>vous réconciliera avec les fêtes saturnales. </span><br />
<br />
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"></span><br />arnokhttp://www.blogger.com/profile/06127663311166148392noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-26749061123511708902012-11-19T19:59:00.001+01:002012-11-20T10:47:06.480+01:00blood red shoes - la dynamo à toulouse le 13/11/12<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-ca5U-b_WKMk/UKp_eI8x_bI/AAAAAAAAACA/hDJJjLvoYc8/s1600/blood+red+shoes+-+live.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://3.bp.blogspot.com/-ca5U-b_WKMk/UKp_eI8x_bI/AAAAAAAAACA/hDJJjLvoYc8/s200/blood+red+shoes+-+live.jpg" width="200" /></a></div>
"on est un groupe de pop, et on le cache en faisant du bruit".<br />
et quel bruit, la dernière fois j'étais passé à deux doigts de l'évanouissement tellement les deux jouent fort, cette fois j'ai pris mes précautions, je n'y suis pas allé seul.<br />
<br />
<span style="color: red;">laura-mary</span> a beau bien traiter sa fender, le son qui sort des amplis est saturé et terriblement punk. c'est aussi dû au fait qu'avec 5 accords elle joue un titre et pousse l'illusion jusqu'à nous faire croire qu'il y a 2 guitares.<br />
<span style="color: red;">steven</span> lui a juste 4 caisses et 2 ou 3 cymbales, mais il fait autant de bruit qu'un groupe qui aurait 2 ou 3 batteurs. d'ailleurs c'est bien simple, on pourrait croire qu'ils sont 3 ou 4, cela ne poserait pas de problème.<br />
<br />
trois albums en quatre ans et deuxième passage à toulouse, cette fois ci à la dynamo, un salle qui aime les groupes qui ne font pas dans la dentelle.<br />
la salle est assez petite, tant mieux ça ne fait que renforcer l'impression d'oppression que l'on a quand les vibrations des amplis vous arrivent.<br />
vos oreilles, elles, sont dans un état second se demandant si elles doivent quitter votre corps et ce qu'elles ont bien pu vous faire pour mériter cela.<br />
<br />
le live durera 1h20 avec un peu plus d'une quinzaine de titres en tout, pour une setlist portée par les titres de <span style="color: red;">fire like this</span> (et notamment le magnifique color fade). ce live sonnait un peu comme un best off entremêlant singles déchirants et titres moins connus mais tout aussi légitimes. et quel live! ils enchaîneront furieusement les titres tout en distillant quelques blagues ainsi qu'une demande spéciale de <span style="color: red;">steven</span> au barman afin de compenser la bière renversée d'une fille au premier rang qui dans le feu de l'action et à cause d'un voisin trop expressif se l'est prise direct dans la figure. on sent le groupe à l'aise, sûr de lui, maîtrisant son sujet et heureux d'être présent, ils font le show à l'instar de <span style="color: red;">steven</span> qui monte sur batterie et ne sont pas blasés, loin de là ils ont même de l'énergie à revendre. le final sera d'ailleurs dantesque avec <span style="color: blue;"><span style="color: blue;">i w</span>ish i was someone bet<span style="color: blue;">ter <span style="color: black;">et j</span></span>e me perds<span style="color: black;">.</span> </span><br />
<br />
en somme <span style="color: red;">blood red shoes</span>, malgré son jeune âge et un groupe qui avec peu fait beaucoup et je vous conseille d'aller les voir sur scène.<br />
surtout qu'ils sont accompagnés d'un groupe français <span style="color: red;">1984</span> qu'ils produisent.<br />
<br />
<span style="color: red;">1984</span> sont trois mecs (guitare, basse et batterie) qui jouent dans le même registre que <span style="color: red;">blood red shoes </span>(ils ont d'ailleurs suivi le groupe pour leurs dates françaises). ils vont du post-punk au rock alternatif et se défendent rudement bien, les titres plutôt bien tournés avec une ligne de guitare incisive qui tranche bien avec le chant et une basse pesante et hypnotique. ils sortent un album en début d'année prochaine, il sera temps alors d'écouter leur premier opus <a href="http://www.1984-influenza.com/" target="_blank">influenza</a>.<br />
<br />
la seslist de blood red shoes :<span style="color: blue;"><span style="color: black;"> </span></span><br />
<br />
<span style="color: blue;"><span style="color: black;">1. </span>It's Getting Boring By The Sea</span><br />
<span style="color: blue;"><span style="color: black;">2. </span>Don't Ask</span><span style="color: blue;"><span style="color: black;"> </span></span><br />
<span style="color: blue;"><span style="color: black;">3. </span>Say Something, Say Anything</span><span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;"> </span></span></span><br />
<span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;">4. </span></span>Heartsink</span><span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;"> </span></span></span><br />
<span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;">5. </span></span>Keeping It Close</span><span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;"> </span></span></span><br />
<span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;">6. </span></span>Cold</span><span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;"> </span></span></span><br />
<span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;">7. </span></span>When We Wake</span><span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;"> </span></span></span><br />
<span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;">8. </span></span>This Is Not For You</span><br />
<span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;">9. </span></span>Lost Kids</span><span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;"> </span></span></span><br />
<span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;">10. </span></span>Light It Up</span><span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;"> </span></span></span><br />
<span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;">11. </span></span>In Time To Voices</span><span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;"> </span></span></span><br />
<span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;">12. </span></span>It Is Happening Again</span><span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;"> </span></span></span><br />
<span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;">13. </span></span>You Bring Me Down<span style="color: blue;"><span style="color: black;"> </span></span></span><br />
<span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;">14. </span></span>Colours Fade<br /> </span><br />
encore :<br />
<br />
<span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;">15. </span></span>The Surf Song<br /><span style="color: black;"> (<span style="color: red;">Laura-Mary</span> à la batterie et <span style="color: red;">Steven</span> à la guitare)</span></span><span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;"> </span></span></span><br />
<span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;">16. </span></span>I Wish I Was Someone Better</span><br />
<span style="color: blue;"><span style="color: blue;"><span style="color: black;">17. </span></span>Je Me Perds </span>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-3077728355763305012012-11-13T18:47:00.003+01:002012-11-19T19:16:20.614+01:00dinosaur jr. - i bet on sky<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWBEYx63s_QKmrSSumZqo15J67I-MBSgrB2rg19HTQUs7zjCk5pXfUkpbWBR2NDZMSBE06U8JRxztZcjbX0xjAprtoYA8K0QkVt2td2W6-JhYzyZBVo5KLXndFBqKlDzBhLPu5Orp6s23V/s1600/dinosaur+jr.+-+i+bet+on+sky.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWBEYx63s_QKmrSSumZqo15J67I-MBSgrB2rg19HTQUs7zjCk5pXfUkpbWBR2NDZMSBE06U8JRxztZcjbX0xjAprtoYA8K0QkVt2td2W6-JhYzyZBVo5KLXndFBqKlDzBhLPu5Orp6s23V/s200/dinosaur+jr.+-+i+bet+on+sky.jpg" width="200" /></a></div>
et oui ils ne sont pas encore mort, et franchement ce serait dommage. et <span style="color: red;">i bet on sky</span> n'est pas un album de plus, mais un bon album en plus, et non pas que je sois nostalgique tellement j. mascis nous donne des nouvelles assez souvent. surtout que depuis la reformation du noyau dur (<span style="color: red;">barlow</span>, <span style="color: red;">murph</span> et <span style="color: red;">mascis</span>) le groupe va très bien, et sort donc cette année son troisième album en cinq ans. <span style="color: red;">i bet on sky</span> fait donc suite à <span style="color: red;">farm</span> et <span style="color: red;">beyond</span> et est surtout du même acabit, les départager serait assurément une perte de temps.<br />
<br />
alors leur musique ne s'est pas non plus renouvelée, mais j'ai beau écouté cet album et faire quelques retours dans le passé pour écouter les autres, je ne me dis jamais, "tiens là ils ont vraiment abusé, c'est du copié/collé!!!".<br />
<br />
au final c'est presque ça le plus remarquable, les années passes, les modes trépassent, et <span style="color: red;">dinosaur jr.</span> est encore là. enfin j'exagère un peu car il semble qu'ils aient ajouté quelques nouveaux ingrédients à leur mixture.<br />
<br />
après un album en solo très calme, <span style="color: red;">j. mascis</span> retrouve le sens du mot abrasif avec sa guitare, quand <span style="color: red;">barlow</span> nous régale une nouvelle fois de ses lignes de basses bien lourdes. cet album est inspiré et plutôt incisif (mis à part <span style="color: blue;">almost fare</span>#3, qui lui aurait pu se trouver sur <span style="color: red;">several shades of why</span>)<br />
<br />
avant de partir vers un style moins vu (à l'instar de <span style="color: blue;">pierce the morning rain</span>#7 ou encore <span style="color: blue;">recognition</span>#9) mais tout aussi percutant, l'album commence comme il faut. <span style="color: blue;">don't pretend you didn't know</span>#1 est un titre pantouflard, pépère, mais dans le bon sens du terme, comme d'heureuses retrouvailles d'avec sa paire de charentaise avant de passer côte à côte un rude et long hiver.<br />
nous voilà rassurer et bien paré avant d'entamer une marche en avant un peu plus brutale avec <span style="color: blue;">watch the corners</span>#2 et consorts.<br />
<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/FpsGcnLEZbk" width="560"></iframe><br />
<br />
ils font même dans le clip éducatif.<br />
<br />
l'album est composé de titres assez longs et plutôt brillants, pas ou peu de déchets, de belles trouvailles, une énergie débordante, non vraiment il n'y a rien à redire de cet album.<br />
<br />
il va donc bien falloir compter avec <span style="color: red;">i bet on sky</span>, et au final on peut dire que le groupe a su sortir de l'âge ingrat pour, après presque vingt années d'activité, être toujours aussi inspiré.<br />
<br />
en bonus un très bon titre de l'album, voire un des meilleurs avec <span style="color: blue;">recognition</span>#9 écrit par <span style="color: red;">barlow</span>.<br />
<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/MXDxcI7CI7c" width="420"></iframe>
Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-66395272065630001302012-11-02T17:37:00.001+01:002012-11-26T21:18:10.469+01:00micachu and the shapes - never<a href="http://3.bp.blogspot.com/-Ps5ibsoPc40/ULPOLoBe3cI/AAAAAAAAACQ/cF6pSky-EQE/s1600/micachu+-+never.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://3.bp.blogspot.com/-Ps5ibsoPc40/ULPOLoBe3cI/AAAAAAAAACQ/cF6pSky-EQE/s200/micachu+-+never.jpg" width="200" /></a>des paroles pour le moins accessibles, une musique minimaliste pour le plus inaccessible, une <span style="color: red;">mica levi</span> et sa guitare chu préférée retrouvée, vous l'attendiez ou pas vu son dernier album live trop expérimental, mais <span style="color: red;">micachu</span> revient avec les <span style="color: red;">shapes</span> en cette fin d'année avec son petit dernier <span style="color: red;">never</span>. dans la lignée de <span style="color: red;">jewellery</span>, <span style="color: red;">never</span> renoue avec ce que l'on aime chez cette jeune britannique, à savoir une pop débridée loin des conventions qui ne manque ni de piquant ni de savoir faire et qui reste dans les limites du raisonnable (car il faut bien l'avouer, <span style="color: red;">chopped and screwed</span> m'avait laissé sur le bas côté).<br />
<br />
<br />
et comme aujourd'hui <span style="color: red;">never</span> me réconcilie avec sa musique, je me dis avec un peu de recul qu'elle a raison de faire ce qu'elle veut, quitte à aller trop loin de temps à autre.<br />
<br />
avec <span style="color: red;">never</span>, <span style="color: red;">micachu</span> a retrouvé son aspirateur, ses instruments homemade et sa propension à faire des hits en deux minutes (seuls trois titres sur les quatorze dépassent les trois minutes). l'album est une nouvelle fois saturé, les voix sont pour la plus part vocodées et les titres, punk, électronique ou tout simplement pop, sont fournis en tilts, bleeps et autres bruits de pneus pour le moins inattendus. un vrai régal pour vos voisins en somme, car même s'ils commencent à entendre du lo-fi ou de l'électronique un peu partout (et parfois pour le pire à l'instar du dernier muse), <span style="color: red;">never</span> restera difficile d'accès, en plus elle chante pas tout le temps juste, non mais!!! à contrario, pour les fans de <span style="color: red;">jewellery</span>, ce ne sera que du bonheur.<br />
<br />
micachu c'est un peu comme la cousine barrée que personne n'a, mais que l'on rêverait tous d'avoir. elle semble vivre continuellement dans son monde déluré. mais elle est sympa, libre, anticonformiste et en plus elle a pensé à vous avec cette jolie vidéo pour annoncer son nouvel album.<br />
avertissement : le trailer qui suit est assez déroutant et pourrait heurter la sensibilité de quelques uns d'entre vous, en tout cas moi j'y ai rien compris.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/aoYFZf2Onr4" width="560"></iframe><br />
<br />
sinon je suis tombé sous le charme de <span style="color: blue;">easy</span>#1, le premier titre de l'album qui semble nous dire, "hey salut tout le monde, je reviens, et là je suis au top".<br />
le titre fonctionne sur deux lignes de texte, deux sons électroniques et deux accords de guitare saturée au possible. c'est alternatif sauf qu'ici la fréquence est constamment modifiées, comme si elle jouait avec un potentiomètre tout le long du titre (les fans de physique me remercieront pour cette métaphore).<br />
<br />
<br />
pas besoin de parler d'un titre en particulier tellement le résultat est concluant, <span style="color: red;">micachu</span> nous livre un album plutôt bien foutu, cohérent qui alterne entre urgence et moments lascifs. le tout pour nous amener à sa meilleure création selon moi avec <span style="color: blue;">nowhere</span>#14.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/_MaB1DCqFgY" width="560"></iframe><br />
<br />
voilà une nouvelle belle réussite pour <span style="color: red;">micachu</span> et encore un album qui entre dans la rotation de ma playlist.Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-58256230919315097972012-10-19T19:53:00.000+02:002012-11-26T21:19:29.960+01:00ty segall band - slaughterhouse<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-0C5_CIduPRA/ULPOwrhzIYI/AAAAAAAAACY/lFhSj5Ahz9I/s1600/ty+segall+band+-+slaughterhouse.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://2.bp.blogspot.com/-0C5_CIduPRA/ULPOwrhzIYI/AAAAAAAAACY/lFhSj5Ahz9I/s200/ty+segall+band+-+slaughterhouse.jpg" width="200" /></a></div>
cette semaine, changement de registre, et rien que la pochette vous mets sur la voie.<br />
<span style="color: red;">ty segall</span>, l'homme, parce qu'au vu de sa discographie, l'américain guitariste, batteur et chanteur a déjà sorti moult albums (en solo avec les groupes <span style="color: red;">epsilons</span>, <span style="color: red;">party fowl</span>, <span style="color: red;">the traditionnal fools </span>ou encore <span style="color: red;">white fence</span> et j'en passe). cette fois ci il revient avec ses amis <span style="color: red;">emily rose epstein</span>, <span style="color: red;">charlie moothart</span> et <span style="color: red;">mikal cronin</span> sous le nom de <span style="color: red;">ty segall band</span> avec l'album <span style="color: red;">slaughterhouse</span>. un album rock garage, noise mais également apaisé à ses heures perdues. <br />
<br />
et c'est peut dire que le groupe se lâche avec un début d'album tonitruant où ils jouent les gros bras, crient tant qu'ils peuvent sans toutefois oublier d'envoyer du gros son noise avec leurs guitares, la basse est quant à elle plus douce avec ses relents rétro. l'album est saturé, dur sur l'homme à vous donner des envies de meurtre dans le métro. ben oui un son lourd, un endroit confiné, il n'en fallait pas plus pour pour vous survolter dès le levé.<br />
comme je le disais, le début de l'album ne fait pas dans la dentelle et même si <span style="color: blue;">i bought my eyes</span>#2 peut être considéré comme calme, vous aurez l'occasion de vous casser la nuque sur le titre suivant éponyme de l'album <span style="color: blue;">slaughterhouse</span>#3. ça dure une minute trente, ça va tout droit et quand ils ont enfin épuisé le filon, tout s'arrête sur un cri lancinant. la première fois je suis un peu resté sur le cul, mince alors c'est des gros durs ces américains, ils doivent pas rigoler tous les jours.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/gAXONGchVtc" width="560"></iframe> <br />
<br />
pourtant au milieu de toute cette énergie dévastatrice, on retrouve des passages moins violents. et oui ce ne sont pas que des brutes, ils savent aussi faire des mélodies. au final l'album recèle de beaucoup de petites ambiances dansantes avec des références assez larges.<br />
ok <span style="color: red;">ty segall</span> s'égosille souvent, mais ce n'est jamais gratuit et puis il ne fait pas que ça, si je assure avoir entendu par ci par là des chœurs légers et mélodieux.<br />
<br />
et voici pour vous faire une bonne idée de l'album <span style="color: blue;">the tongue</span>#4<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/eYp-4asAmJE" width="420"></iframe><br />
<br />
au delà de quelques exceptions, les titres font dans l'urgence et la plus part ne dépassent pas les trois minutes. vous l'aurez compris <span style="color: red;">ty segall band</span> ne fait pas détours inutiles (mis à part sur le denier titre aux allures psychédéliques qui dure plus d'une dizaine de minutes), c'est concis, brut de décoffrage, c'est bon pour vous ramoner les oreilles avant d'entamer un hiver rude et long.<br />
<span style="color: red;">slaughterhouse</span> ne se répète que peu, la tracklist est cohérente et il serait dommage que vous passiez à côté de ce petit album qui déménage.Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-87994995341706826172012-10-10T10:37:00.000+02:002012-11-26T21:20:44.475+01:00the tallesman on earth - there's no living now<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-VhvMffemOHU/ULPPAFEtl3I/AAAAAAAAACg/SFvSohNc5m8/s1600/the+tallest+man+on+earth+-+theres+no+leaving.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://4.bp.blogspot.com/-VhvMffemOHU/ULPPAFEtl3I/AAAAAAAAACg/SFvSohNc5m8/s200/the+tallest+man+on+earth+-+theres+no+leaving.jpg" width="200" /></a></div>
quand <span style="color: red;">jens kristian mattsson</span> sort un nouvel album, <span style="color: red;">there's no living now</span>, ça sonne comme il faut, ni plus ni moins. une fois de plus l'homme le plus grand du monde joue l'évidence, l'évidence d'un album dans la lignée de <span style="color: red;">the wild hunt</span> de 2010, beau, vertigineux, introspectif, et qui à chaque titre nous berce avec son univers mélancolique.<br />
<br />
<span style="color: red;">the tallesman on earth</span> enchaîne les albums avec une facilité déconcertante, ils se ressemblent forcement tous plus ou moins sans que toutefois il y ait quoi que ce soit à en redire, à croire qu'il a lui même inventé la musique folk. on en vient même à espérer qu'il ne fasse jamais évoluer sa musique (bon il est vrai qu'il n'a que trois albums à son actif, donc peut-être que dans 10 ans j'aurai changé d'avis, mais d'ici là!!).<br />
<br />
donc je ne vais pas m'épiloguer sur ce <span style="color: red;">there's no living now</span>, car c'est bien simple, si vous aimez cet artiste vous aimerez son dernier album.<br />
<br />
le suédois revient avec ses balades et sa voix au fil du rasoir pour nous livrer 10 titres d'une grande beauté. et ce n'est pas avec <span style="color: blue;">1904</span>#4 que l'on pourra dire le contraire. le titre se caractérise une fois de plus par sa simplicité, et je me demande encore comment il fait.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" gt="gt" height="315" iframe="iframe" lt="lt" src="http://www.youtube.com/embed/X-g9I0jOlgg" width="560"><br></p>
<br><p>
<br>mais que vois-je, ne serait ce pas une larme qui perle sur votre joue?</p>
<br><p>
<br>et pour les deux du fond au cœur dur qui hésitent encore à se procurer l'album voici <font color="#0000ff">wind and walls</font>#7.</p>
<br><p>
<br> <br><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/6Cnf6EdGrsM" frameborder="0" allowfullscreen></iframe><br />
<br />
et pour les deux du fond au cœur dur qui hésitent encore à se procurer l'album voici <span style="color: blue;">wind and walls</span>#7. cet album est si touchant que ce serait un crime que de ne pas l'avoir dans sa bibliothèque. a bon entendeur.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" gt="gt" height="315" iframe="iframe" lt="lt" src="http://www.youtube.com/embed/6Cnf6EdGrsM" width="420">
<br></p>
</iframe>Anonymousnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-68860794880118860032012-10-05T19:03:00.000+02:002012-11-26T21:23:06.950+01:00menomena - moms<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-puim3aeZ1jk/ULPPe7J2kXI/AAAAAAAAACo/H8dhVn60RlA/s1600/menomena+-+moms.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://3.bp.blogspot.com/-puim3aeZ1jk/ULPPe7J2kXI/AAAAAAAAACo/H8dhVn60RlA/s200/menomena+-+moms.jpg" width="200" /></a></div>
la dernière fois je vous parlais de <span style="color: red;">grizzly bear</span> et comme je sens que comme moi vous ne faite que l'écouter, je vous propose de coupler cet album avec le nouveau <span style="color: red;">menomena</span>, un groupe un peu similaire qui fait également dans le rock indie agrémenté d'arrangements époustouflants, d'un mélange d'ambiance et de sonorités innovantes et progressives.<br />
<br />
sauf que <span style="color: red;">menomena</span> est encore moins reconnu que <span style="color: red;">grizzly bear</span>, déjà que ces derniers ne profitent pas non plus d'un rayonnement mondial, je vous laisse imaginer la situation de <span style="color: red;">menomena</span>.<br />
<br />
<br />
et pour rien n'arranger, <span style="color: red;">brent knopf</span>, une des deux têtes pensantes du groupe est partie mener un projet en solo (<span style="color: red;">ramona falls</span>) suite à des problèmes de communications rencontrées pendant l'album <span style="color: red;">mines</span> en 2010.<br />
et pourtant avec <span style="color: red;">moms</span>, le nouveau duo nous livre un très bon album aussi bon que ses prédécesseurs, comme quoi au final le départ de <span style="color: red;">brent</span> n'aura eut que peu d'incidences. cet album est en lice dans ma bibliothèque avec <span style="color: red;">shields</span> pour le titre de l'album qui déchire le plus en 2012 (il perdra bien évidement, mais avec les honneurs).<br />
<br />
une fois de plus on retrouve un album qui tire toute sa force de la finesse de ses arrangements. l'écriture est simple, leur sons mélodieux, leurs mélodies racées et des ambiances puissantes.<br />
l'album est tourmenté, les cuivres répondent aux guitares, quand les percussions essaient de se frayer un chemin dans tout ce capharnaüm.<br />
comme je le disais, la création ne pâtit pas du départ de <span style="color: red;">brent</span>, <span style="color: red;">justin harris</span> et <span style="color: red;">danny seim</span> sont quand même rester dans le même esprit que <span style="color: red;">mines</span> ou <span style="color: red;">friend and foe</span>.<br />
l'album est cohérent et avec les quelques pépites distillées, on en redemande.<br />
<br />
il y a une certaine urgence dans les titres qui leurs confères une puissance et une rythmique qui ne laisse que peu de répits. les titres vont au bout des choses sans pour autant traîner en longueur avec des répétitions inutiles, c'est ça aussi la force de ce <span style="color: red;">moms</span>.<br />
<br />
on entend ici et là une multitude de sons et qu'ils soient électroniques ou acoustiques, le tout se marie toujours très bien à l'instar de <span style="color: blue;">plumage</span>#1.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/aSvs7tBqDVA" width="560"></iframe><br />
<br />
le groupe a aussi ajouté de la gravité dans ses ambiances, un son parfois saturé comme sur <span style="color: blue;">capsule</span>#2 ou une touche de psychédélisme avec <span style="color: blue;">tantalus</span>#8.<br />
<br />
<br />
la rythmique des chants et autres chœurs joue aussi un rôle important, <span style="color: blue;">skintercourse</span>#7 en est le parfait exemple, les différents éléments se chevauchent et rende le titre très prenant. enfin il vous faudra écouter <span style="color: blue;">don't mess with latexas</span>#9, on retrouve un piano sur lequel une guitare claire répond avant que des trompettes ne fassent encore évoluer le tout, un vrai régal.<br />
<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/n7H3ASIQM88" width="420"></iframe><br />
<br />
voilà l'album est une réussite qui s'écoute d'une traite avec peu ou pas de déchet.Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5032353697147692952.post-40040307986065069122012-10-01T18:47:00.001+02:002012-11-26T21:24:20.000+01:00grizzly bear - shields<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-u4OFqT8Gpnc/ULPP4EpbyyI/AAAAAAAAACw/9wzTYwhyTME/s1600/grizzly+bear+-+shields.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://1.bp.blogspot.com/-u4OFqT8Gpnc/ULPP4EpbyyI/AAAAAAAAACw/9wzTYwhyTME/s200/grizzly+bear+-+shields.jpeg" width="200" /></a></div>
en 2004 grâce à <span style="color: red;">horn of plenty</span> et sa pop bricolée lo-fi, <span style="color: red;">edward droste</span> (multi instrumentiste, chanteur) et <span style="color: red;">chritopher bear</span> (batteur) avaient réussi à se faire remarquer pour signer chez <a href="http://warp.net/" target="_blank">warp</a> leur premier album à quatre (avec <span style="color: red;">chris taylor</span> le bassiste producteur et <span style="color: red;">daniel rossen</span> le chanteur pianiste) enregistré chez la mère d'<span style="color: red;">ed</span>, <span style="color: red;">yellow house</span> qui sortira en 2006.<br />
dès <span style="color: red;">yellow house</span>, déjà l'aspect amateur s'enrichissait pour prendre plus de profondeur et de formes. et depuis on a gardé <span style="color: blue;">knife</span>, <span style="color: blue;">easier</span>, <span style="color: blue;">little brother</span> ou encore <span style="color: blue;">on a neck, on a spit</span> pour ne citer que ces titres (j'aime aussi beaucoup <span style="color: blue;">plans</span> et surtout le prenant <span style="color: blue;">colorado</span> le dernier titre de l'album).<br />
<br />
<br />
rien qu'avec ce génial petit album de 10 titres, <span style="color: red;">grizzly bear</span> s'est fait une petite réputation chez les professionnels. réputation que <span style="color: red;">veckatimest</span> confirmera en 2009. leur musique s'est encore étoffée, elle est devenue assez fournie, les arrangements sont simples, subtiles et leur musique à l'apparence si naïve se distingue par sa richesse sonore.<br />
une fois de plus les titres références sont bel et bien présents avec notamment <span style="color: blue;">two weeks</span> (et son clip flippant) chef d’œuvre parmi les chefs d’œuvres qui sera repris maintes et maintes fois. <span style="color: red;">grizzly bear</span> démontre alors toute sa force d'écriture en plaçant la barre très haut.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/tjecYugTbIQ" width="560"></iframe> <br />
<br />
trois ans après, le groupe est revenu le mois dernier avec son petit dernier <span style="color: red;">shields</span>. je vous l'annonce de suite, je tue le suspense dans l’œuf, j'évite de faire languir pour rien, enfin bon je vous l'annonce sans détour, s'il ne devait rester qu'un seul album cette année, ce serait celui-là.<br />
une fois de plus l'album sonne comme évident et il devient clair que leur musique tient tout simplement du génie. j'en fais trop??? vous n'avez rien lu.<br />
comme à chaque fois leur musique résonne, c'est simple, efficace et pourtant a y tendre bien l'oreille, on s'aperçoit du boulot effectué autour des titres. les arrangements sont exceptionnels, ils font évoluer l'album, masquent les changements de rythmiques (<span style="color: blue;">a simple answer</span>#7), cadencent les contres-temps (<span style="color: blue;">sleeping ute</span>#1), noient les décalages d'octave inférieure (<span style="color: blue;">the hunt</span>#5), vous font passer du chaud au froid sans que vous ayez compris quoi que ce soit.<br />
cet album est une nouvelle corne d'abondance, quand un titre se termine et vous laisse béat, un autre débute pour vous retournez la tête à vous en faire oublier le précédent.<br />
<br />
<span style="color: red;">shields </span>tient son auditoire en haleine, sa lecture se fait en un souffle et nous force à une nouvelle écoute pour bien s'assurer que l'on ne vient pas de rêver.<br />
les harmonies sont toutes en souplesse, élastiques, et semblent défier le temps. il est clair qu'on reconnaît l'ambiance de l'album précédent sans que cela ne soit réellement gênant. la griffe de l'ours est toute établie.<br />
le plus admirable au final est que sans aller très loin, le quatuor trouve des sons jamais entendus, se renouvelle au final sans arrêt et nous livre à chaque fois des albums introspectifs qui resteront pour longtemps.<br />
<br />
et puis qui d'autre utilise encore une clarinette basse. j'adore ce son, déjà <span style="color: blue;">foreground</span> (le dernier titre de <span style="color: red;">veckatimest</span>) rendait toutes ses lettres de noblesse à cet instrument au son sourd qui donnent une volupté palpable aux titres.<br />
<br />
alors quels titres écouter, franchement tous, il n'y a pas l'ombre d'une impasse à effectuer. il y a mille et un sons à découvrir ou redécouvrir, et pour vous en rendre compte, rendez vous avec <span style="color: blue;">half gate</span>#9.<br />
ce titre est puissant, haletant, la voix de <span style="color: blue;">daniel</span> se marie de la meilleure façon à l'orchestration riche qui nous est présentée. le titre varie entre l'excitation d'une intro rythmée et la beauté d'un final grandiose que l'on sent monter petit à petit au fil du titre.<br />
les accords de guitares portent la voix avant que le titre ne passe dans un autre registre avec ses violons minimalistes qui donnent pourtant beaucoup de corps au titre pendant que des voix sans forme amènent une touche de psychédélisme que l'on n'avait pas trop entendu jusque alors.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/GGZizRiAP5g" width="420"></iframe><br />
<br />
je ne résiste pas non plus à vous intégrer <span style="color: blue;">sleeping ute</span>#1 en version live.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/fgohdpgxaXI" width="560"></iframe> <br />
<br />
et comme je prends soin de vous, voici le titre <span style="color: blue;">foreground</span> de l'album précédent dans une version acoustique qui me bluffe encore et toujours (en plus vous pourrez y voir à quoi ressemble une clarinette basse, jouée par <span style="color: red;">chris</span> sur la gauche et écouter la superbe voix d'<span style="color: red;">ed</span>).<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/xJy7Jv80SAA" width="560"></iframe><br />
<br />
il n'y a pas quoi!!!Anonymousnoreply@blogger.com0