je ne me souvenais pas que c'était si bon. après des albums revival post punk, un brin farfelus il faut bien l'avouer, revoilà les new-yorkais de retour avec sisterworld.
l'ambiance a changé ou plutôt évolué, cet album est sombre, sale et pourtant il va falloir y jeter une oreille.
au premier abord on s'attend uniquement à du post punk, et non!! en tout cas ce n'est plus qu'un dérivé lointain, avec sisteworld on est plus proche de l'indus par moment, l'électronique est lancinante, le rock n'est plus que du bruit et en devient expérimental. voilà une bonne raison d'écouter cet album, de plus en y revenant plusieurs fois, on comprends les engrenages différents des titres, c'est précis et incisif, il y a vraiment beaucoup de boulot derrière, c'est indéniable.
ce qui frappe le plus ici c'est le mélange des genres assez improbables goodnight everything#10 voit des cuivres mélangés avec un son indus et des sonorités dissonantes.
l'album commence avec scissor#1, le titre monte lentement en puissance et quand c'est parti ca envoie du lourd et donne le ton à l'album.
drop dead#8, i still can see an outside world#6 sont complètement bancales, moi j'adore, mais il est vrai que c'est assez difficile à écouter comme ça.
et puis quand on est au fond du trou on peut trouver des titres comme proud evolution#7, titre qui se trouve être l'antithèse de l'album, il est lumineux, très hype, on se demande un peu ce qu'il fou là.
un bon album assez cohérent et le meilleur du groupe selon moi, après yeasayer aussi signé chez mute, c'est un second album qu'il ne faut pas manquer chez ce label britannique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire