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lundi 18 mars 2013
foals - holy fire
après avoir mi de côté la hype d'antidote et la lumière de total life forever, foals revient en ce début d'année avec un album brillant, oui mais!!!
je dis ça car bien que ce soit mon album préféré, je n'ai pas vraiment tout aimé dans ce holy fire. après un intro noire plutôt bien ficelée la première bombe est lâchée avec inhaler#2. foals a retrouvé une puissance rock ravageuse, ce titre est tout ce que le groupe peut faire de mieux quand il se lâche et qu'il arrête de tout calculer. ça tranche surtout avec le son très pop de l'album précédent.
malheureusement derrière il y a my number#3, un titre qui n'a rien à faire là, déjà il casse l'ambiance installée par ses deux prédécesseurs, mais surtout il marque un retour en arrière, comme échappé de l'album total life forever. c'est pas que le titre soit mauvais, mais il ne sert à rien. on passe bad habbit#4, qui n'est clairement pas au niveau et on reprend de la hauteur avec everytime#5 et surtout late night#6.
ce dernier assez introspectif laisse déchaîner sa rage au fil du titre, du grand foals qui semble enfin avoir trouvé sa voie. ça monte petit à petit pour finir en apothéose au bout de cinq minutes haletantes.
avec l'acide providence#9 foals repousse un peu plus loin les limites de sa musique, une nouvelle fois on a titre qui prend le temps de s'installer et laisse au final éclater toute son énergie assez communicative. on se prend vraiment dans l'ambiance générale même si cette dernière est plutôt noire.
suit enfin stepson#10, un titre plus apaisé mais tout aussi bon. du bon en barre en somme, et une nouvelle pépite pour cet album qui sonne déjà comme le plus abouti du groupe.
une fois de plus foals laisse ses acquis de côté pour nous offrir un holy fire inspiré qui saura se faire un place dans vos playlists. et puis c'est produit par flood et alan moulder, que dire de plus.
jeudi 5 mai 2011
unkle - only the lonely
Publié par
Anonyme
Libellés :
ambient,
electronica,
psychedelic,
rock
unkle, je n'attends pas forcement qu'il sorte un nouvel album de génie depuis bien longtemps, malgré tout je continue d'écouter ses nouvelles galettes tout en faisant le tri. et j'ai eu bien raison de jeter une petite oreille sur l'ep only the lonely, 5 titres si on omet le dernier qui n'est autre que la version radio de money and run.
money and run#1 donc (en écoute dans le lecteur ci-contre), avec la voix de nick cave, est un bon titre rock psyché, c'est pêchu et ce titre démontre que unkle voit plus loin que l'électronique tout en restant créatif.
un peu plus vers ses horizons, the dog is black#2 avec liela moss est un joli voyage haut dans les sphères, à base d'ambient le titre mêle également de petits rifts de guitare acérée, ça bouge bien on en redemanderait presque.
mais c'est avec only the lonely#3 que james lavelle me surprend le plus, un titre dub comme annoncé dans le titre et une nouvelle ambiance. c'est instrumental, le tempo est linéaire et ne décroît jamais, on avance et les sons s'ajoutent petit à petit, au final je me retrouve conquis.
les deux autres titres wash the love away#4 et sunday song#5 reprennent un peu ce qui a déjà été vu, à savoir le psyché d'un côté et l'ambient de l'autre, mais tout s'écoute en souplesse, c'est tout doux, il n'y a jamais de titre en rupture, dommage cela aurait été intéressant, mais bon on peut dire qu'unkle sort enfin un petit ep aux oignons, à écouter donc.
en tout cas après where did the night fall (dont j'ai déjà parlé ici) et autre war stories, unkle remonte la pente, allez faut continuer comme ça.
samedi 5 février 2011
warpaint - the fool
warpaint après un ep remarqué, sortait enfin son album en fin d'année dernière.
entre rock psychédélique et new vawe revisitée, warpaint sort une galette the fool de très haute tenue. pas un titre plus haut qu'un autre, pas une note plus forte qu'une autre, ce qui donne au final une étrange impression qu'il n'y a qu'un seul morceau qui varie entre ambiant envoûtante (set your arms down#1) et rock garage (composure#6), le tout restant satiné, léger et souvent à contre temps.
on se laisse porter pas leur son très 80's limite 90's, leurs lignes de basse paisibles mais sombres. le ton reste le plus souvent assez inquiétant, l'ambiance est voluptueuse.
quelques effets électroniques (à la manière de sneakers pimps en son temps) apportent encore plus de psychédélisme aux titres qui l'était déjà pas mal.
tout est mesuré, il n'y a pas de fausses notes, tout est calculé, leur rock aux airs expérimental avance sans jamais revenir en arrière.
warpaint c'est quatre américaines avec qui il faudra compter à présent, the fool livrant son petit lot de pépites, en atteste composure#6, qui ne respecte pas le code couplet refrain couplet refrain etc...
entre rock psychédélique et new vawe revisitée, warpaint sort une galette the fool de très haute tenue. pas un titre plus haut qu'un autre, pas une note plus forte qu'une autre, ce qui donne au final une étrange impression qu'il n'y a qu'un seul morceau qui varie entre ambiant envoûtante (set your arms down#1) et rock garage (composure#6), le tout restant satiné, léger et souvent à contre temps.
on se laisse porter pas leur son très 80's limite 90's, leurs lignes de basse paisibles mais sombres. le ton reste le plus souvent assez inquiétant, l'ambiance est voluptueuse.
quelques effets électroniques (à la manière de sneakers pimps en son temps) apportent encore plus de psychédélisme aux titres qui l'était déjà pas mal.
tout est mesuré, il n'y a pas de fausses notes, tout est calculé, leur rock aux airs expérimental avance sans jamais revenir en arrière.
warpaint c'est quatre américaines avec qui il faudra compter à présent, the fool livrant son petit lot de pépites, en atteste composure#6, qui ne respecte pas le code couplet refrain couplet refrain etc...
jeudi 6 janvier 2011
subheim - no land called home
Publié par
Anonyme
Libellés :
ambient
subheim est à l'origine un groupe IDM, mais pour leur dernier album, no land called home, on a plutôt droit à de l'ambient. c'est léger et hypnotisant, ça plane plus ou moins doucement.
cependant l'album n'est pas qu'un doux voyage cotonneux, il y a déjà les voix très lyriques qui vous sortent un peu de votre torpeur, et puis de temps en temps l'électronique jouée est lourde, pesante, presque industrielle à l'instar de when time relieves#3.
pour en revenir à la voix, elle est comme je disais, lyrique, un peu trop à mon goût et prend le pas parfois sur les mélodies qui semblent du coup moins étudiées. alors que pas du tout, si on s'y reprend à deux fois, on constate que le travail de fond est très précis.
il y a en plus de tout ce que j'ai dis beaucoup d'instrumentation tournée vers l'acoustique, on peut y entendre des guitares (the ravage below#10, at the edge of the world#11), des violons (dusk#1, streets#2 et at the edge of the world#11), des trompettes discrètes sur streets#2 et également des percussions (the cold hearted sea#8 et dunes#9) sourdes ou claires qui temporisent parfaitement les titres.
certains titres sont un peu ennuyeux, il ne faut pas se le cacher, mais bon le reste et notamment ceux cités plus haut, sont vraiment prenants.
voici dusk#1, vous n'avez plus qu'à vous laisser bercer.
je ne manque pas de vous mettre when time relieves#3 dont je parlais au début. le meilleur titre pour moi, je vous laisse en juger.
d'après ce que j'ai pu lire sur eux, ils ont sorti un album approach en 2008 qui serait lui plus tourné vers l'IDM, à creuser donc.
jeudi 25 novembre 2010
portishead - chase the tear single
Publié par
Anonyme
Libellés :
ambient,
electronica
avant hier soir après avoir lu un mail que m'avait écrit geoff barrow, je me baladais donc sur le site de portishead. c'est à ce moment que mes doigts ont glissé sur le clavier pour me faire découvrir le titre chase the tear. oh excellent me dis je, un nouveau titre, peut-être bientôt un nouvel album!!?!
et bien non rien de nouveau, ce titre donné à amnesty international a été écrit il y a un an.
pour ceux qui comme moi sont totalement passé à côté, le voici.
du coup j'ai pas grand chose à dire, sinon qu'après avoir fait quelques exercices d'assouplissements de ma main droite (et oui les rhumatismes ont la vie dure), j'ai enfin compris pourquoi geoff m'avait envoyé ce mail.
portishead a décidé de participer au festival de benicassim l'an prochain. ils seront présents avec the strokes, primal scream et arctic monkeys. c'est tout mais si vous passez vos vacances sur la côte espagnole mi juillet prochain et qui vous avez 125£, vous pourrez toujours y aller.
et bien non rien de nouveau, ce titre donné à amnesty international a été écrit il y a un an.
pour ceux qui comme moi sont totalement passé à côté, le voici.
du coup j'ai pas grand chose à dire, sinon qu'après avoir fait quelques exercices d'assouplissements de ma main droite (et oui les rhumatismes ont la vie dure), j'ai enfin compris pourquoi geoff m'avait envoyé ce mail.
portishead a décidé de participer au festival de benicassim l'an prochain. ils seront présents avec the strokes, primal scream et arctic monkeys. c'est tout mais si vous passez vos vacances sur la côte espagnole mi juillet prochain et qui vous avez 125£, vous pourrez toujours y aller.
mardi 16 novembre 2010
deerhunter - halcyon digest
avec une telle pochette vous l'aurez compris on ne va pas beaucoup rigoler, pourtant il ne faudrait pas passer à côté d'halcyon digest le dernier album de deerhunter.
l'album tourne autour de bradford cox qui danse une fois de plus avec la mort, avec sa mort, l'album est spectral et ne vous redonnera en aucun cas la joie de vivre.
on retrouve une fois de plus de belles envolées appuyées de shoegazing, de l'électronique douce et plaignante euh pardon planante et enfin la voix de bradford qui elle pour le coup est vraiment plaignante.
les morceaux sont très pointus et l'accroche se fait difficilement, cependant comment ne pas tomber sous le charme d'halcyon digest, l'album le plus complet du très énigmatique bradford.
earthquake#1 vous plonge directement dans son univers sombre, ce titre est lancinant, les sons s'ajoutent par strates, pour aboutir à une mélodie très maîtrisée.
l'album connaît par la suite des titres un peu plus enjoués, revival#3 est pour sa part beaucoup plus pop, une mélodie un peu folk qui laisse à la voix prendre le dessus, d'ailleurs l'album entier se construit autour.
halcyon digest semble très personnel, comme un testament laissé en guise de départ. on sent bien toute la détresse du monsieur, ses craintes, ses changements d'humeur comme avec l'électronique toute douce d'helicopter#8 qui laisse entrevoir une lumière, blafarde ok mais c'est un début.
desire lines#6, est un des meilleurs titres, un des plus étoffés également. les guitares punk rock contrastent et répondent à la voix, elles n'accompagnent plus bradford mais le guide plutôt et fond avancer le titre.
l'album est léché et au combien maîtrisé, tous les sons s'emmêlent se mélangent et il en ressort un univers assez inquiétant, mais totalement paisible. voilà un album très attachant qui se démarque pas mal du reste.
l'album tourne autour de bradford cox qui danse une fois de plus avec la mort, avec sa mort, l'album est spectral et ne vous redonnera en aucun cas la joie de vivre.
on retrouve une fois de plus de belles envolées appuyées de shoegazing, de l'électronique douce et plaignante euh pardon planante et enfin la voix de bradford qui elle pour le coup est vraiment plaignante.
les morceaux sont très pointus et l'accroche se fait difficilement, cependant comment ne pas tomber sous le charme d'halcyon digest, l'album le plus complet du très énigmatique bradford.
earthquake#1 vous plonge directement dans son univers sombre, ce titre est lancinant, les sons s'ajoutent par strates, pour aboutir à une mélodie très maîtrisée.
l'album connaît par la suite des titres un peu plus enjoués, revival#3 est pour sa part beaucoup plus pop, une mélodie un peu folk qui laisse à la voix prendre le dessus, d'ailleurs l'album entier se construit autour.
halcyon digest semble très personnel, comme un testament laissé en guise de départ. on sent bien toute la détresse du monsieur, ses craintes, ses changements d'humeur comme avec l'électronique toute douce d'helicopter#8 qui laisse entrevoir une lumière, blafarde ok mais c'est un début.
desire lines#6, est un des meilleurs titres, un des plus étoffés également. les guitares punk rock contrastent et répondent à la voix, elles n'accompagnent plus bradford mais le guide plutôt et fond avancer le titre.
l'album est léché et au combien maîtrisé, tous les sons s'emmêlent se mélangent et il en ressort un univers assez inquiétant, mais totalement paisible. voilà un album très attachant qui se démarque pas mal du reste.
mercredi 14 juillet 2010
unkle - where did the night fall
james lavelle a sorti un nouvel album sous le nom d'unkle, alors que nous réserve t'il?
en tout cas je n'attend plus grand chose depuis que war stories m'a franchement déçu.
c'est peut-être pour ça que where did the night fall m'a légèrement surpris, je me suis rendu compte qu'au final je l'écoute assez régulièrement. pourtant pas grand chose n'a changé dans la musique sinon tous les featuring présent pour cet album (à part peut-être pour gavin clark).
toujours à la limite de l'ambient et du trip hop, l'album tend même vers la pop. ce qui me dérange le plus pour tout dire, c'est qu'il n'y a rien qui sorte de l'ordinaire, tous les titres ont plus ou moins déjà été entendus. alors bon vu qu'en ce moment je n'ai pas grand chose à me mettre à l'oreille, cet album passe bien. il est moyen et serait catastrophique si les ambiances ne changeaient pas. mais bon on connaît unkle et c'est pas non plus son genre de s'enfermer dans un style bien précis.
un des titres le plus en vue pour moi est le second avec sleepy sun, c'est follow me down#2, j'y retrouve un son de sneaker pimps, du coup la nostalgie l'emporte et j'écoute et réécoute ce titre, le voici.
un des autres titres avec caged bird#9 qui sortent du lot, est falling stars#7 avec justement gavin clark, no comment sinon je vais me répéter, le voilà.
alors l'album dans son entier pourrait paraître long, oui, mais ce serait dommage de ne pas entendre le dernier titre another night out#14 avec mark lanegan. rien que pour la voix, qui est ici l'instrument le plus important, ce titre fait chaud au cœur.
l'album fini donc bien avec un titre nostalgique à contre emploi de l'album, mais pour le reste à part quelques titres, where did the night fall ne décolle jamais vraiment, alors on notera un léger mieux par rapport à war stories, mais on est loin de psyence fiction de 1998, aïe ça fait mal.
mercredi 2 juin 2010
Eleven Tigers - Clouds are mountains
Publié par
dataichi
Libellés :
ambient,
electronica
Eleven Tigers aka Jokubas Dargis, lituanien de naissance et londonien d'adoption. Clouds are mountains commence par une vision éthérée, basée sur le rythme en kaléidoscope et d'une grande douceur. Les morceaux s'enchainent sans aucun blanc, renforçant cette ambiance atmosphérique. L'expérience est agréable et indolore jusqu'au troisième titre (Songs for you) où une voix féminine à peine distordue fait son apparition. Une mélopée exquise accompagnée d'une musique trip hop sublime. C'est là qu'on jauge le potentiel de ce disque, le voyage sera exceptionnel. Mélange de ce qui se fait en electro depuis 15 ans, puisant dans le meilleur de chaque mouvance, aux limites du minimal parfois, puis plus sombre et rythmé, un titre dub, tout ça subtilement enchaîné. Parfois on pense aux belles heures de Kruder & Dorfmeister. Un beau voyage.
samedi 20 février 2010
Bonobo - Black Sands
Publié par
dataichi
Libellés :
ambient,
instrumental,
soul
Un album de Bonobo, c'est toujours indolore, ça passe tout seul, parfait pour passer quand la famille vient à la maison ou pour coller sur une pub. Celui-ci ne déroge pas à la règle, ça commence comme du Yo Yo Ma, c'est plein de beaux instruments (harpe, flûtes, contrebasse, xylophone, cuivres, etc) et de belles mélodies très Ninja Tune. Cette fois la voix d'Andreya Triana se fait plus épisodique mais toujours suave et douce, un vrai plaisir. On navigue entre pop, soul, hip hop et electro, avec beaucoup d'élégance et de délicatesse. Simon Green aka Bonobo sort Black Sands chez Ninja Tune en mars et sera en tournée en France au mois de mai, par ici pour les dates.
Bonobo - Eyesdown (Radio Edit) by Paris PngPng
lundi 15 février 2010
Zelienople - Give it up
Parfois dans un disque, le silence est important. Ce qui n'est pas dit a autant d'importance que ce qui l'est. Zelienople nous offre un disque énigmatique à l'image de son artwork, avec une voix en écho, des accents de post rock à la sauce drone, et un tempo d'une lenteur rarement atteinte. N'attendez pas que ça démarre, ça ne démarre jamais. L'extrême à l'envers. On peut s'interroger sur l'intérêt d'un tel exercice, mais à l'écoute, il faut bien avouer que cette musique exerce une fascination ensorcelante. Pas l'album de l'année, mais une expérience digne d'être vécue.
samedi 30 janvier 2010
The Kilimanjaro Dark Jazz Ensemble - Here Be Dragons
The Kilimanjaro Dark Jazz Ensemble qu'on a pu croiser aussi sous le nom de The Mount Fuji Doomjazz Corporation ne vous trompe pas sur la marchandise. Il y a du jazz et c'est dark. Alors si vous avez un coup de mou, passez votre chemin. Rien dans cette perle noire ne vous remontera le moral. La beauté des cordes, la délicatesse des percussions, et une production bien dosée permettent à ces hollandais de construire un univers dans lequel l'auditeur sombre sans espoir de retour. L'acoustique est parfois accompagnée d'éléments indus, electro et post rock, mais toujours en retrait. Ajoutez à cela une délicate voix féminine et on obtient un résultat qui évoque Portishead dans la mélancolie, la noirceur et la beauté. Et cet artwork digne de Le Caravage...
Ci-dessous, Embers, un des plus beaux titres de l'album et un des plus faciles à isoler du reste. Mais ce disque s'écoute en entier et de nuit de préférence.
jeudi 7 janvier 2010
The Knife - Tomorrow, In A Year
Publié par
dataichi
Libellés :
ambient,
electronica
Comme on est très cool et un peu fainéants aux Arnoks, on vous a épargné les traditionnels vœux, bêtisiers et best of 2009. En fait on en fout pas lourd depuis quelques semaines mais là, quand je reçois dans ma boîte mail un communiqué de The Knife qui annonce la sortie le 01/03/10 de la version studio de l'opéra Tomorrow, In A Year et qu'en plus on peut y goûter gratos en avant première, je frétille.
Etape N°1, on se jette sur "The Knife, in collaboration with Mt. Sims and Planningtorock".
Colouring of Pigeons by The Knife
Etape N°2, on écoute les 11 minutes de ce titre envoûtant mêlant lyrisme et l'univers de The Knife.
Etape N°3, on se replonge en hibernation jusqu'à fin février.
Vous pouvez aussi lire de quoi il s'agit ici et vous inscrire à la newsletter là.
mercredi 9 décembre 2009
beak> - beak>
Publié par
Anonyme
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ambient,
electronica,
rock
depuis que goeff barrow est revenu sur le devant de la scène avec third de portishead en 2008, il n'arrête plus et en début d'année 2009 il décide de former beak> avec billy fuller et matt williams que je ne connait pas, désolé.
un mélange d'ambient, d'électronique et de rock et à part quelques exception en fin d'album, le tout en instrumental. rien de bien étonnant donc quand on regarde le cv de goeff. les trois premiers titres sont vaporeux, très épurés, on distingue ça et là quelques gémissements qui donnent aux titres des airs un peu lancinants, un peu bancals. bien en musique de fond mais pas de vrais bons titres digne de ce nom jusqu'à i know#4. les bases sont les mêmes qu'auparavant, mais là nos trois acolytes se sont réveillés, le rythme devient enfin entraînant et des lignes de basses apparaissent. ils garderont cette énergie pendant le reste de l'album avec plus ou moins de réussite.
voici dans le même genre iron action#7, très simple très métronomique.
ce ne sera certainement pas l'album de l'année, mais bon certains titres valent l'écoute à l'instar de blagdon lake#8, et bonne nouvelle vous pouvez écouter l'album gratuitement ou l'acheter pour la modique somme de 7£, là. vous y retrouverez quelques informations au sujet de l'album.
dimanche 8 novembre 2009
Ochre - Like Dust of the Balance
Publié par
dataichi
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ambient,
electronica,
instrumental
Moment précieux que celui où l'on a la certitude d'avoir découvert quelque chose qui nous accompagnera pendant des années. Ochre allie délicatesse et élégance dans un electro IDM accoustique très fin. Les beats destructurés ne sont pas là pour vous casser la tête, ils viennent juste surligner les mouvements de la harpe, de la mandoline ou du violon.
Voilà une belle porte d'entrée pour qui cherche à comprendre ce qui peut fasciner dans l'IDM. Quelle tristesse de voir disparaitre le label écossais Benbecula après 10 ans d'activité...
dimanche 11 octobre 2009
Hecq - Steeltongued
Publié par
dataichi
Libellés :
ambient,
electronica,
instrumental
Ben Lukas Boysen, AKA Hecq est un sound designer qui compte MTV, Nike ou Audi parmi ses clients. Je ne peux m'empêcher d'éprouver une certaine fascination pour ces univers sonores même si l'exercice est extrêmement balisé. L'effet nouveauté joue aussi (ce type de musique l'est relativement) et on peut se demander si ça mène quelque part et ce qu'il en restera dans quelques décennies, mais j'y peut rien, c'est beau.
Marussia Promotion Spot HD from proxell.tv on Vimeo.
Son dernier album se nomme Steeltongued, attention hein, c'est de la texture sans couleur, peu de notes mais essentiellement rythmique. Ou alors c'est genre "je tiens le mi pendant 5 minutes". Intéressant...
mercredi 5 août 2009
Krikor and The Dead Hillbillies - Land Of Truth
Voilà un disque pour lequel je suis tombé comme on tombe malade. J'en attendais rien, c'est pas venu tout de suite, mais d'un coup c'était évident.
Krikor and The Dead Hillbillies, un nom impossible à retenir sur une jaquette trompeuse. On pourrait s'attendre à un nouvel ersatz des White Stripes, alors que rien à voir.
Krikor Kouchian produit, bidouille et participe depuis une dizaine d'années à divers projets, ça lui confère une certaine maturité sur ce Land Of Truth. Il commence comme du rock, évolue vers de la pop electro clash, passe par de la deep techno, et finit en drone folk. Un voyage unique et déroutant. Chacune des pistes pourrait mériter un album entier sur le même thème. Comment peut-on exceller dans tous ces styles à la fois ?
Autre source de satisfaction, tout cela se passe en France. Krikor a débauché l'excellent Nicolas Ker de Poni Hoax (eux aussi chez Tigersushi) qui donne une teinte 80's, ainsi que Chloe (Battant) qui se charge d'aérer tout ça.
Un disque à tiroirs, beaucoup de références, et du génie. Qui a dit que les musiciens electro n'ont aucune culture musicale ?
http://www.myspace.com/krikorparis
vendredi 10 juillet 2009
Fever Ray - Fever Ray
Publié par
dataichi
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ambient,
electronica,
indus,
pop
Je sais pas vous, mais je ne me suis toujours pas remis du choc de The Knife et de leur album Silent Shout en sorti 2006.
Karin Dreijer Andersson est la voix de The Knife. Le duo composé d'un frère et d'une sœur suédois fait un break, voilà donc un album solo sous le nom de Fever Ray, toujours sur Rabid. Le son et la voix sont très proches de ce que l'on pu entendre précédemment. L'album est éponyme, il est disponible depuis quelques jours.
Voilà 3 vidéos froides, noires, malsaines, splendides. Vivement la tournée française.
If I Had A Heart from Fever Ray on Vimeo.
When I Grow Up from Fever Ray on Vimeo.
Triangle Walks from Fever Ray on Vimeo.
Vivement aussi le retour de The Knife.
mardi 26 mai 2009
depeche mode - sounds of the universe
Publié par
Anonyme
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ambient,
electronica
y a des jours comme ça je m'étonne moi même, écrire en 2009 sur le dernier opus de dépêche mode, faut vraiment vouloir le faire.
mais devant sounds of the universe, je suis bel et bien obligé de le faire. mais revenons en arrière, non pas en 1981 date de leur premier album, mais il y a 2 semaines quand un ami m'a dit :
"t'as écouté le dernier DM"
"euh non faut pas pousser, j'ai signé un traité de non agression avec mes oreilles"
"ah mais non mais il est très bien, je ne fais que l'écouter en voiture"
"et tu penses quoi de playing the angel de 2005"
"de la daube"
"bon ok j'y jetterai donc une oreille"
et depuis je ne fais que l'écouter en voiture également. comme quoi on peut renaître de ses cendres, bon il aura fallu attendre un bail mais le résultat valait l'attente. de plus je suis agréablement surpris tant je n'attendais vraiment, mais vraiment pas cet album.
je me prend à reconnaître des sons depuis bien longtemps oubliés, de la new wave qui a fait leur succès remise au goût du jour, de l'électronique gentillette quoi!
tout le monde a déjà du entendre wrong#3 et son ambiance totalement inquiétante, le clip n'étant pas plus rassurant.
le voilà
ce seul titre ne fait pas l'album, de toute manière le tout est vraiment consistant, ordonné et les ambiances mutent à chaque titres. je ne vais pas allé jusqu'à dire qu'ils ne tombent pas dans la facilité, tellement on a l'impression qu'ils auraient pu pondre n'importe quel des titres avant, mais un avant bien lointain.
l'album reprend les standards qu'on leur connaît et qui ont fait que j'ai vraiment apprécié ce groupe jadis. mais sounds of the universe, même si il porte bien son nom n'est pas que ça, alors in sympathy#6 donne vraiment dans ce registre, mais la suivante peace#7 est beaucoup plus actuelle, elle alterne entre orgue vaporeuse et synthé clair cher à daft punk.
beaucoup de titre tout en retenu, qui avancent assez lentement mais qui avancent, ça fait un peu plus sérieux, et du coup ça s'écoute presque en boucle.
voilà un album étonnant, à écouter, à réécouter et finalement à ranger derrière music for the masses et song of faith and devotion.
je ne peux pas terminer sans parler de jezebel#12, la boite à rythme est douce, le mélodie et belle, la voix de dave gahan renvoie pas mal d'émotion et le final est une fois de plus un tantinet inquiétant, ça s'écoute donc.
"t'as écouté le dernier DM"
"euh non faut pas pousser, j'ai signé un traité de non agression avec mes oreilles"
"ah mais non mais il est très bien, je ne fais que l'écouter en voiture"
"et tu penses quoi de playing the angel de 2005"
"de la daube"
"bon ok j'y jetterai donc une oreille"
et depuis je ne fais que l'écouter en voiture également. comme quoi on peut renaître de ses cendres, bon il aura fallu attendre un bail mais le résultat valait l'attente. de plus je suis agréablement surpris tant je n'attendais vraiment, mais vraiment pas cet album.
je me prend à reconnaître des sons depuis bien longtemps oubliés, de la new wave qui a fait leur succès remise au goût du jour, de l'électronique gentillette quoi!
tout le monde a déjà du entendre wrong#3 et son ambiance totalement inquiétante, le clip n'étant pas plus rassurant.
le voilà
ce seul titre ne fait pas l'album, de toute manière le tout est vraiment consistant, ordonné et les ambiances mutent à chaque titres. je ne vais pas allé jusqu'à dire qu'ils ne tombent pas dans la facilité, tellement on a l'impression qu'ils auraient pu pondre n'importe quel des titres avant, mais un avant bien lointain.
l'album reprend les standards qu'on leur connaît et qui ont fait que j'ai vraiment apprécié ce groupe jadis. mais sounds of the universe, même si il porte bien son nom n'est pas que ça, alors in sympathy#6 donne vraiment dans ce registre, mais la suivante peace#7 est beaucoup plus actuelle, elle alterne entre orgue vaporeuse et synthé clair cher à daft punk.
beaucoup de titre tout en retenu, qui avancent assez lentement mais qui avancent, ça fait un peu plus sérieux, et du coup ça s'écoute presque en boucle.
voilà un album étonnant, à écouter, à réécouter et finalement à ranger derrière music for the masses et song of faith and devotion.
je ne peux pas terminer sans parler de jezebel#12, la boite à rythme est douce, le mélodie et belle, la voix de dave gahan renvoie pas mal d'émotion et le final est une fois de plus un tantinet inquiétant, ça s'écoute donc.
lundi 20 avril 2009
Cliff Martinez : Tokyo timelapse
Publié par
dataichi
Libellés :
ambient,
arts et culture,
Personnage
Ah tiens c'est beau ça, et en plus avec la musique de Cliff Martinez, extrait de la BO de Solaris :
goooooobe !
Un fil de Samuel Cockedey, un photographe qui n'utilise Photoshop qu'un tout petit peu, promis.
goooooobe !
Un fil de Samuel Cockedey, un photographe qui n'utilise Photoshop qu'un tout petit peu, promis.
mardi 7 avril 2009
Earth - The Bees Made Honey in the Lion's Skull
Publié par
dataichi
Libellés :
alternatif,
ambient,
drone,
post rock,
rock
Encore un album de 2008. Pour beaucoup, la Drone music est synonyme d'ennui profond, mais ne leur jetons pas la pierre. Ce disque est arrivé entre mes oreilles un peu par hasard, j'avais même oublié l'existence de ce groupe même si j'avais acheté Pentastar: In the Style of Demons à la fin du siècle dernier. Un détail, Earth est vaguement connu pour ses liens avec Nirvana, et pour le fait que son leader Dylan Carlson a acheté le flingue qui servit à Cobain pour vous savez quoi.
The Bees Made Honey in the Lion's Skull n'est pas à écouter à n'importe quel moment. D'ailleurs les premières fois, c'était pas le moment, et j'ai pas compris. C'est très lent, bluesy, contemplatif, totalement instrumental. Les morceaux entre 6 et 9 minutes sont tout indiqués pour la méditation (comprenez la glande), en regardant la plage sous la pluie. Ou le plafond à défaut, si vous n'avez pas d'océan sous la main.
The Bees Made Honey in the Lion's Skull n'est pas à écouter à n'importe quel moment. D'ailleurs les premières fois, c'était pas le moment, et j'ai pas compris. C'est très lent, bluesy, contemplatif, totalement instrumental. Les morceaux entre 6 et 9 minutes sont tout indiqués pour la méditation (comprenez la glande), en regardant la plage sous la pluie. Ou le plafond à défaut, si vous n'avez pas d'océan sous la main.
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