le groupe à la force tranquille porté par l'exceptionnelle voix de guy garvey et un album the seldom seen kid sorti en 2008 qui les portera au sommet de la chaîne musicale britannique (1 million d'album vendu et le prix mercury remporté devant radiohead quand même). c'est LE groupe pas vraiment connu qui mériterait de l'être, car en dehors du royaume-uni c'est le désert.
build a rocket boys! fait donc suite au succès commercial de son prédécesseur, dur dur dur, comment ne pas être déçu quand on autant écouté the seldom seen kids que je ne l'ai écouté? surtout qu'en ce moment les déceptions sont légion. mais avec elbow on peut avoir confiance, ce groupe est loin du m'as tu vu et des soirées mondaines, ils ont une nouvelle fois sorti un album simple, toujours mélancolique (mais loin des pleurnicheries qui provoquent un défenestrage), toujours haut perché, build a rocket boys! apparaît une fois de plus comme un hymne à la belle musique.
l'album débute avec trois titres pop intemporels aux sons désuets mais ô combien puissants à l'instar de with love#3 et son genre de cithare hypnotique. après des intros des plus reposantes, mais intimistes également, le rock revient en force, enfin le rock, le gentillet, celui qu'on écoute sans jamais entendre un seul fuck (mais comment font ils?). l'album commence à prendre de la hauteur et la maîtrise de leur musique commence à forcer le respect, avec peu de chose, ils arrivent à créer un univers assez vaste très cohérents qui vous emmène par monts et par vaux à la découverte de ce que peut être la musique quand elle est orchestrée avec génie. voici neat little rows#4 pour vous en persuader.
et puis l'album se poursuit et alterne entre moments forts, virevoltants et d'autres plus sobres, tout en retenue où même là on sent la présence d'une puissance, que ce soit grâce à la voix de guy garvey ou aux accords des piano et guitares.
et puis l'album se poursuit et alterne entre moments forts, virevoltants et d'autres plus sobres, tout en retenue où même là on sent la présence d'une puissance, que ce soit grâce à la voix de guy garvey ou aux accords des piano et guitares.
et voici l'exemple le plus criant avec une version d'enregistrement d'open arms#9.
voilà elbow un groupe qu'il faut connaître tout simplement.
voilà elbow un groupe qu'il faut connaître tout simplement.
Je l'ai écouté simplement trois fois et pour l'instant j'avoue avoir un peu de mal à l'apprécier autant que les précédents. Je le trouve assez uniforme, un peu trop shopistiqué et sans doute aussi trop calculé, dans le sens ou chaque note, chaque accord semblent avoir été préparés avec une minutie maladive, à la limité de l'indigestion symphonique. J'espère toutefois changer d'avis rapidement.
RépondreSupprimerGrenatine
c'est vrai qu'il y a moins d'imprévu et que tout semble caculé, mais les autres aussi l'étaient même si c'est moins criant, cependant cet album reste pour moi un très bon album. et puis de toute manière ils ne pouvait pas faire mieux que the seldom seen kid, alors bon je fais avec. bonne continuation.
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