mardi 25 octobre 2011

björk - biophilia

bon tout a été plus ou moins dit sur cet album, biophilia est le huitième album de l'islandaise la plus connue au monde est se trouve être une fois de plus un album concept.
björk n'est plus intéressée que par la musique, la mélodie, elle va plus loin, tout du moins dans sa créativité. alors parfois on comprend d'autres moins (comme avec volta que je n'ai pas aimé ou drawing restraint 9 que je n'ai pas compris, voire même médulla qui est passé tout juste mais que j'écoute pour ainsi dire jamais).


biophilia est un album concept donc entre électronique et nature. moon#1 s'intéresse aux phases lunaires, crystalline#3 à la structure atomique du cristal, et tous les titres font références à quelque chose, que ce soit le système solaire, l'infini, les éléments ou même la musique et ses harmoniques.
conceptuel donc!

le début de l'album est intimiste avec moon#1 et thunderbolt#2, la voix de björk prend le dessus sur la mélodie. une légère harpe, une électronique douce, des chœurs, mais rien n'est plus haut que la nouvelle voix de björk. la nouvelle car depuis qu'elle a chopé un champignon en 2009 et pensait à changer de métier, au final tout va bien mais elle a quand même dû réapprendre à chanter. on se rend compte du changement surtout sur thunderbolt#2.
bien que conceptuel biophilia est nettement moins difficile d'accroche que ce à quoi on aurait pu s'attendre si elle avait poursuivi ses expérimentations dans la lignée de ses derniers albums.

ce n'est pas pop, ce n'est pas électronique, c'est plutôt minimaliste, elle fait avancer ses titres avec peu de sons. malheureusement parfois il en manque et d'autre fois il y en a trop (ou en tout cas ça ne colle pas vraiment à l'ambiance générale).
j'ai, à ce propos, pas bien compris ce que viennent faire les morceaux d'électronique breakcore distillés à la fin de crystalline#3 et mutual core#9, bien que pour le dernier j'avoue être tombé sur le cul et avoir fait un repeat direct, énorme oui et heureusement rare.

sinon l'album est en grande partie d'un calme sidéral, ce qui n’empêche pas aux ajustements d'être nickel, les basses sont maîtrisées et retravaillées électroniquement à grand coup itablette. on sent bien toute la maîtrise de la dame et ses 20 années d'expérience derrière elle.
dark matter#5 en porte tous les stigmates, c'est sombre, voluptueux et terriblement minimaliste. l'album joue beaucoup sur les sons et ses enchaînements (arpège, demi-ton, etc...) comme je l'ai déjà dit, c'est conceptuel quoi!

l'album serait un grand album s'il ne se perdait pas, car comme je disais il est intimiste, mais parfois, il l'est trop. on se sent presque de trop.

voilà l'album pour moi ne s'écoute qu'au casque et rien d'autre, c'est un peu dommage.

biophilia mérite en tout cas l'écoute, il a comme tous les albums de björk un univers propre à lui et enfin comme si il vous manquez encore une bonne raison de jeter une oreille sur cet album, les instruments ont été fait spécialement pour l'album.

 pour finir voici le single crystalline#3 avec à la baguette monsieur gondry.



bon ensuite voici mutual core#9, j'adore les changements de tempo et l'orgue et ses deux notes..

1 commentaire:

  1. J'ai écouté ce disque 5 ou 6 fois et j'en ai aucun souvenir... Comme tu dis, on a l'impression d'être de trop, c'est sûrement un super taf pour un musicien ou un ingé son, mais pour l'auditeur c'est chiant comme la mort...

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