santogold tout le monde s'en souvient, renommée santigold, santi white de son vrai nom revient avec un second album master of my make-believe. elle a pris son temps depuis santogold et reviens avec de nouveaux titres et un son qui a pas mal évolué. on sent que l'artiste n'a rien perdu de sa créativité et master of my make-believe le prouve.
nouvel album et nouvel entourage, avec karen o (yeah yeah yeahs) que l'ont entend notamment sur go!#1, le premier titre qui débute magistralement l'album, et les producteurs david sitek (tv on the radio), q-tip et nick zinner (yeah yeah yeahs).
la musique repose toujours sur du dub entremêlé de gros rifts de guitare bien incisifs à l'instar de desperate youth#2. les titres vont, viennent, sont toujours très bien écrits (notamment the keepers#9), les hits sont présents à l'instar de fame#4 ou encore the riot's gone#7, mais tout est policé, convenu et trop léché. on ne reconnaît plus vraiment santigold. du coup j'en reviens aux producteurs qui au final ne me semblent exempt de tout reproche.
c'est peut-être ce que santi voulait au final, mais je trouve cela un peu dommage, cela ne m'empêchera pas d'écouter l'album que je trouve bon au delà de la critique, mais que penser de desperate youth#2 qui me fait plus penser à un titre de tvotr avec un feat. de santigold que l'inverse. alors le titre déménage oui, et est franchement bon (mieux que les dernières créations de sitek en tout cas), tout ce que vous voulez, mais ce n'est pas santigold.
voilà l'album déménage, l'apport d'électronique est omniprésent, il y a très peu de relâche, on retrouve pas mal d'influences assez différentes, le tout étant cohérent. master of my make-believe est au final une machine, pas d'erreur sinon qu'il ne prend aucun risque et c'est un peu là que le bas blesse.
en conclusion c'est un bon album, mais il laisse un léger goût amer au fond des oreilles.
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