quand sparklehorse s'associe avec danger mouse pour écrire composer et produire un album ça donne dark night of the soul.
et quand david lynch s'associe à ces deux hommes, cela devient un projet visuel (photographies et vidéos) et sonore qui s'expose à la micheal kohn gallery de Los-Angelès.
et voilà à partir de quoi on lance un buzz.
l'album dans tout ça! c'est 13 titres avec à chaque fois un featuring avec entre autre wayne coyne des flaming lips, james mercer des shins, nina persson des cardigans, frank black, iggy pop, suzanne vega et julian casablancas.
au fil des collaborations on côtoie toutes les générations de pas mal d'horizons diverses vous avez pu le constater, et on peut dire que l'album tient toutes les promesses d'un casting aussi riche.
l'affiche ne ment pas et l'album est tout simplement bluffant.
c'est très rock années 90's avec des teintes de psychédélisme, on se sens un peu dans un cocon coupé de la réalité, on rêve de grands univers oniriques, on retrouve un peu celui de lynch.
les véritables forces de cet album sont la cohérence des titres et l'ambiance générale de l'album, on ressent une présence assez omniprésente, sûrement la présence de lynch y est pour quelque chose, ce disque pourrait être la bande originale d'un film du réalisateur et plus si affinité.
l'album n'est pas très électronique comme on aurait pu le penser d'un album de mark linkous (sparklehorse). les titres prennent souvent l'univers de la personne invitée, frank black fait presque du pixies, james coyne fait du flaming lips, casablancas fait presque du strokes et ainsi de suite.
voici le résultat, cela m'évite de mettre 13 vidéos en streaming.
pour la petite histoire, à cause de problèmes de droits avec leur major, l'album sort sous la forme d'un livret d'une centaine de pages signé david lynch et d'un cédé vierge.
ensuite il vous faut télécharger l'album sur un site gratuit et le graver sur votre cd-r, c'est cadeau (sauf le prix du livret en lui-même qui même pour une édition limitée reste excessif, voilà un petit pied de nez à EMI, merci au revoir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire