velociraptor! quel nom pour un album, après the west rider lunatic asylum de 2009, kasabian fait fort.
j'ai pas mal écouté cet album depuis une semaine, et la principale caractéristique qui me vient est que cet opus me fait penser à un genre de best-of à mi chemin entre the west rider lunatic asylum et kasabian leur premier album de 2004. on retrouve l'ambiance générale de l'avant dernier avec des teintes d'électroniques chères au premier. christopher karloff (le co-auteur de kasabian parti pour des divergences musicales lors de l'écriture de empire en 2006) n'est cependant pas revenu, et l'on doit une nouvelle fois l'écriture de ce petit dernier au torturé sergio pizzorno.
cet album est plus sombre que le précédent, ceci est dû essentiellement à l'électronique distillée par le synthé de pizzorno, il y a dans switchblade smiles#10 des airs de club foot, on est cependant loin du génie du premier album.
le titre n'en reste pas moins excellent, et se permet même d'aller titiller l'expérimental, mais dans l'ensemble c'est un cran en dessous.
sinon pour le reste on reste dans la lignée de the west rider lunatic asylum, l'album joue sur les changements de rythme, quand vélociraptor!#5 accroche et écorche l'oreille, la fee verte#4 fait dans la simplicité avec sa petite balade à l'anglaise.
on a à faire une nouvelle fois à une ribambelle de titres imparables comme kasabian sait si bien le faire. re-wired#8 en est le parfait exemple, un titre assez simple mais au combien ravageur, les foules devraient sauter assez vite lors des sessions live.
du coup le revers de la médaille c'est bien le calibrage radio qui saute aux yeux, les protégés d'oasis n'avait pourtant pas besoin de ça, enfin il faut ce qu'il faut pour un jour être l'égal de leurs illustres.
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