on ne va pas dire que les deux californiens sont restés bloqués dans les années 70’s mais à écouter leur musique et la vitesse à laquelle ils ont
ingurgités toutes ces vieilles références, on peut se demander si ils
ne roulent pas en delorean. Neuf titres et neuf ambiances changeantes,
on y entends du dylan, beaucoup de stones, un peu de beatles (in the
darkness#4) le tout à la sauce psychédélique, à croire qu’on est dans la
factory de warhol (no destruction#2).
La structure même des titres est créative, elle n’est pas linéaire comme
on en a l’habitude, et il arrive également qu’un titre ne s’attarde pas
sur un rift, un refrain, une mélodie bien rodée, non les foxygen savent
se mettre en “danger”. car même si les références en jettent plein la
gueule ce n’est pas pour autant qu’il en sort forcement quelque chose de
bon . et dieu (non pas trent, il a assez de boulot en ce moment avec le
lancement de sa plate-forme de streaming nommée daisy, le nouvel album de
how to destroy angels et une phrase mystérieuse qui pourrait en
émoustiller plus d’un à savoir : “Nine Inch Nails are definitely back in
action and working on new material”) donc dieu sait que ce we are the 21st
century ambassadors of peace & magic est bon.
l’album est le gros coup de coeur de ce début d’année, il fleure la bonne
humeur et la simplicité, s’assombrit parfois, part visiter la lointaine
frontière de l’élitisme (bowling trophies#5) et revient bien vite à ce
qu’il sait faire.... à savoir de la pop enjouée, un peu trop
parfois et il m’arrive de vouloir zapper certains passages un peu trop
mielleux. mais ce serait une grossière erreur car c’est sans compter sur leur formidable
facilité à virer de bord sans avertir personne. et les changements de cap
fond tout le sel de cet album qui va de surprise en surprise.
je ne sais pas quel titre vous présenter en particuliers, j’adore le début
et la fin de l’album. mais s’il ne fallait en retenir qu’un, ce serait
we are the 21st century ambassadors of peace & magic#8 éponyme de
l’album. avec son rock psyché sur le fil qui change d'ambiance
plusieurs fois sans que l’on en soit perdu pour autant. une vraie pépite
qu’il faut écouter.
dans un registre plus actuel, jonathan rado et sam france nous livrent aussi
un très bon titre pop shuggie#6, single de l’album qui alterne entre
passages psychédélique et hippie.
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