dur dur d'écrire une chronique sur cet album, je m'y suis repris à plusieurs fois, voici donc le dernier jet.
polly jean harvey revient avec son pot d'enfance john parish pour un nouvel album du duo après dance hall at louse point de 1996.
john s'est occupé de la musique et pj des paroles, sauf que pour une fois elle avait écrit certain texte avant même que son acolyte n'ait le moindre son.
à l'écoute du premier titre on reste sur un style des plus récent, on sent bien la guitare de john (ouais c'est un peu facile comme analyse), mais à la vue des derniers albums de pj on avait un peu perdu ce son.
et ce sera la conclusion (oui un conclusion en début de chronique c'est un peu bizarre, mais c'est comme l'album... déroutant), pj gagne en composition quand elle travaille avec john.
donc je reviens un peu en arrière pour bien comprendre le raisonnement.
on a donc un premier titre black hearted love#1 bien actuel rentre dedans, on se laisse envoûter par la voix de pj.
et puis déjà le second titre se pointe. et avec sixteen, fifteen, fourteen#2 on oublie le premier titre d'un trait. l'ambiance change du tout au tout.
c'est quoi pas le même groupe, ah si on reconnaît une constante : la voix, pour le reste on a droit à de la folk jouée façon old school avec un banjo, pas une seule nappe que des cordes pincées.
le troisième titre leaving california#3 change encore de registre, et c'est un peu la marque de fabrique de cet album, 13 titres et quasi 13 ambiances différentes.
comment ne pas aimer cet album, il est totalement ahurissant si je puis dire.
pour preuve the chair#4, n'a pas de réel fil conducteur, ça part dans tous les sens, clavecins, guitares agressives, intros bancales et pj qui chante un peu comme à ses débuts, faux oui c'est ça.
april#5 pj chevrote, elle ne chante plus, la mélodie au clavier est basique, ce titre n'a vraiment rien pour lui, et pourtant je ne le zappe jamais, je ne sais pas bien pourquoi, peut-être pour le final, à ben non ça bouge pas du début à la fin, je ne sais pas donc.
vu que je suis parti pour passer tous les titres en revu, voyons a woman a man walked by/the crow knows where all the little children go#6. ça part rock alternatif, guitares prêtent à faire feu, on sent la voix de pj se contracter, et on tombe sur 'i want his fucking ass' 'i want your ficking ass', très bien pj!!! ça va sinon. la chanson monte monte prend forme, c'est pas évident aujourd'hui pourtant.
bon pas la peine d'aller plus loin vous l'avez compris chaque titre à sa petite histoire bien marquée. je trouve cependant cet album très dur à écouter, j'ai vraiment du m'accrocher et finalement je suis assez content, j'écoute cet album, pas tout les jours, mais bon à chaque je le sens passer.
voilà le clip de black hearted love#1 tout en poésie ou plutôt tout aussi perché que l'album.
enfin sur you tube à cette adresse vous pouvez retrouver pas mal de vidéo en studio d'enregistrement, en voici une en non exclusivité.
C'est drôle, j'ai aussi du mal à trouver un moment pour écouter ce disque, même si je sais qu'il est très bon. Peut-être un manque d'unité ? Le précédent, je l'ai tellement écouté depuis plus de 10 ans que je n'ai pas un avis objectif dessus....
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