lundi 17 mai 2010

dead confederate - wrecking ball


l'album est sorti en 2008 et je ne comprends toujours pas pourquoi je n'en ai pas entendu parlé avant. c'est un crime car cet album est vraiment excellent.
dead confederate est un groupe américain qui sort tout droit de georgie, alors avant il fallait surveiller les groupes new-yorkais, ensuite il a fallu s'intéresser aux californiens, alors maintenant si il faut surveillé tous les états des states on a pas fini. en tout cas il ne faut surtout pas passer à côté de ce groupe, car ce serait une véritable erreur et je suis prêt à parier qu'on entendra bientôt parlé d'eux, en tout cas ce ne sera que justice.

c'est du rock très incisif, un son heavy, noisi, et la voix enrayée du chanteur hardy morris est remarquable. à l'écoute de cet album on a envie de fracasser sa tête contre les murs, de pleurer sur les mélodies acérées qui reviennent inlassablement. cela faisait longtemps que je n'avais pas aimé autant le premier album d'un petit groupe inconnu, cela me rappelle au bon souvenir du premier album des strokes qui m'avait également laissé sur le cul, sauf que cette fois-ci les médias les ont complètement zappés. POURQUOI!!!

dès le titre d'entrée heavy petting#1, vous tomberez sous le charme et je n'ai aucun mot pour décrire ce petit bijou, le voici en live avec un rendu impeccable :



les titres passent les uns après les autres et stupéfaction, il n'y a rien à jeter. the rat#2 est un peu plus rond très mélancolique, goner#3 est lancinant à souhait on entre bien dans leur univers.
un univers sur le fil du rasoir, les rifts de guitares passent des cimes aux abîmes, la rythmique est bien maîtrisée et relance les titres avec grande classe.

start me laughing#7 a des airs de nirvana, le titre est viscéral, vous pourrez le trouver sur you tube ici même (il n'est pas en partage ici car l'intégration a été supprimée). du grand art, ce titre montre bien l'étendue des talents de ce groupe. et tout l'album est du même acabit sans toutefois s'attarder trop longtemps à faire du nirvana. les titres sont changeants et on peut dire qu'ils prennent quelques risques vu la qualité du rendu qui tente de ne pas copier leurs références musicales d'antan.

voici pour finir dans un registre plus calme et non moins tourmenté it was a rose#4.



ils passent en concert à paris et lille fin mai, alors si vous êtes par là, ne les manquez pas, moi je cours direct m'acheter la galette faute d'habiter dans le nord de la france.

2 commentaires:

  1. ça sonne bien ça ! très nineties ! je prend

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  2. je confirme j'aime bien. La voix a vraiment des intonations à la Cobain, les compos sont très musique alternative des nineties, quelques relents de drone. Un coup de cœur pour le titre au tempo plus rapide en milieu d'album.

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