la dernière fois je vous parlais de grizzly bear et comme je sens que comme moi vous ne faite que l'écouter, je vous propose de coupler cet album avec le nouveau menomena, un groupe un peu similaire qui fait également dans le rock indie agrémenté d'arrangements époustouflants, d'un mélange d'ambiance et de sonorités innovantes et progressives.
sauf que menomena est encore moins reconnu que grizzly bear, déjà que ces derniers ne profitent pas non plus d'un rayonnement mondial, je vous laisse imaginer la situation de menomena.
et pour rien n'arranger, brent knopf, une des deux têtes pensantes du groupe est partie mener un projet en solo (ramona falls) suite à des problèmes de communications rencontrées pendant l'album mines en 2010.
et pourtant avec moms, le nouveau duo nous livre un très bon album aussi bon que ses prédécesseurs, comme quoi au final le départ de brent n'aura eut que peu d'incidences. cet album est en lice dans ma bibliothèque avec shields pour le titre de l'album qui déchire le plus en 2012 (il perdra bien évidement, mais avec les honneurs).
une fois de plus on retrouve un album qui tire toute sa force de la finesse de ses arrangements. l'écriture est simple, leur sons mélodieux, leurs mélodies racées et des ambiances puissantes.
l'album est tourmenté, les cuivres répondent aux guitares, quand les percussions essaient de se frayer un chemin dans tout ce capharnaüm.
comme je le disais, la création ne pâtit pas du départ de brent, justin harris et danny seim sont quand même rester dans le même esprit que mines ou friend and foe.
l'album est cohérent et avec les quelques pépites distillées, on en redemande.
il y a une certaine urgence dans les titres qui leurs confères une puissance et une rythmique qui ne laisse que peu de répits. les titres vont au bout des choses sans pour autant traîner en longueur avec des répétitions inutiles, c'est ça aussi la force de ce moms.
on entend ici et là une multitude de sons et qu'ils soient électroniques ou acoustiques, le tout se marie toujours très bien à l'instar de plumage#1.
le groupe a aussi ajouté de la gravité dans ses ambiances, un son parfois saturé comme sur capsule#2 ou une touche de psychédélisme avec tantalus#8.
la rythmique des chants et autres chœurs joue aussi un rôle important, skintercourse#7 en est le parfait exemple, les différents éléments se chevauchent et rende le titre très prenant. enfin il vous faudra écouter don't mess with latexas#9, on retrouve un piano sur lequel une guitare claire répond avant que des trompettes ne fassent encore évoluer le tout, un vrai régal.
voilà l'album est une réussite qui s'écoute d'une traite avec peu ou pas de déchet.
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