jeudi 18 avril 2013

woodkid - the golden age


yoann lemoine vient de faire sa petite percée dans les charts français avec son premier album the golden age qui s’est classé deuxième des ventes mi mars. pas mal pour ce graphiste lyonnais qui s’est mis à la musique sur le tard. auparavant il s’était fait connaître en réalisant les clips de rihanna, moby, lana del rey, yelle ou encore katy perry (qu'on aime, ou pas plutôt, la carte de visite force au respect) et en s’essayant également à la pub et aux jeux vidéos avec arthur et les minimoys.
avec l’aide de ses amis the shoes (à la production), il sort cette année son premier album sous le nom de woodkid. the golden age est à la base un album pop folk à tendance hype. oui c’est de la musique actuelle bourrée d’effets en tous genres, qui alterne le grandiose et les mélodies simples et légères. beaucoup de cuivres, de percussions tribales et quelques violons sont au programme de cette production aux sons léchés. mais là où le bas blesse un peu, c’est que l’album ne se renouvelle pas vraiment. au début il n’y a pas de problème et on est même vite emballé par ce petit bijou, mais à la longue c’est un peu toujours pareil. il faut dire qu’il n’y a pas moins de quatorze titres, alors que la moitié aurait pu suffire. mais bon on va pas trop râler non plus, et puis l’avenir tranchera. en tout cas il semble radieux pour ce français exilé aux états-unis qui au vu des buzz qu’il a savamment distillés sait y faire avec le marketing.
en attendant pas mal de titres sont bluffant, woodkid fait dans le déjà entendu, mais il le fait avec brio et puis ses petites touches d’électronique font un bien fou à cet album en lui insufflant une énergie qui à tendance à vite déborder à l’instar des singles iron#13 et run boy run#2. deux titres qui s’adoptent instantanément, tout comme the golden age#1 qui après une douce introduction voit se déchaîner des cuivres qui laissent entrevoir toute l’ambition de cet album. j’ai beaucoup aimé the score#6, le titre le plus simple de l’album, il est tout en finesse avec tout d'abord un clavier mesuré puis des violons qui donnent pas mal de hauteur à ce titre, un délisse.


voici iron#13 pour lequel il a reçu un prix du meilleur clip, on est jamais mieux servi que par soit même, il paraît.

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