vendredi 19 avril 2013

youth lagoon - wondrous bughouse


calquer des paroles sur des mélodies n’est pas chose aisée, pourtant avec trevor powers, alias youth lagoon, cela paraît simple tant tout est accordé. ses mélodies psychédéliques et la voix androgyne de cet américain se mettent au diapason. en ce sens wondrous bughouse est fascinant, si en plus de ça vous ajoutez une architecture des plus foutraque et une énergie revitalisante, cet album fait l’effet d’une petite bombe.

les titres sont assortis d’effets électroniques qui laissent une impression fantomatique qui n’est pas s’en rappeler les albums de bradford cox (atlas sound et deerhunter). c’est doux, onirique, un peu difficile d’écoute mais au combien impressionnant. si la base de l’album est construite sur des claviers aux sons vaporeux, trevor powers y intègre toujours de touches d’électronique ou encore déconstruit ses titres avant de toujours retomber sur la bonne mesure. il va du point A au point B, mais s’aventure à chaque fois vers l’expérimentation qu’elle soit orchestrale (richesse des accords en tous genres, lignes d’arpèges hachées etc...) ou architecturale (changements de rythme et virages sonores).

tout colle parfaitement, l’album bien que psychédélique n’en reste pas moins très cohérent, l’album prend des détours, certes, mais ne se perd jamais. si les mélodies paraissent faciles, l’exécution, elle, est subtile, c’est beau et captivant. à part le premier titre qui fait office d’introduction torturée (un peu trop même)  à mute#2, tous les titres ont quelque chose à montrer et s’il ne fallait en retenir que deux (je vais pas non plus vous intégrer les dix titres) je vous recommande pelican man#5 et dropla#6 qui suivent.





voilà il n'y a pas à réfléchir longtemps, wondrous bughouse est l'album qu'il vous faut.

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