rentrée des classes un peu prématurée des arctic monkeys, mais faut dire qu'ils ont bien travaillé cet été en camp de vacances du côté du désert de mojave aux états-unis.
vacances studieuses, puisque le directeur de colo n'était autre que josh homme (qotsa, eodm). cette nouvelle collaboration marque un pas dans la musique du groupe de matt helders et alex turner.
ce troisième album humbug est empreint de l'ambiance rock psychédélique américaine (ils ont du aller faire quelques bivouacs dans le désert et prendre des trucs pas très légaux), fini l'ambiance un peu glauque des deux premiers albums.
tu m'étonnes, quand tu grandis dans une cité du nord de l'angleterre touchée par la crise de son industrie dans les années 80, tes chansons sentent les pubs, le chômage, la pauvreté le tout sur un fond de villes sombres, pas très glamour.
renouveau donc dans l'ambiance générale, mais les arctic monkeys n'ont pas pour autant perdu leur musique et james ford leur producteur est toujours là, même si josh homme pour cette fois se montre plus présent, c'est le dirlo cette fois.
alors les fans des arctic se retrouveront dans entres autres crying lightning#2, potion approaching#5 et pretty visitors#9 et en vidéo le single de l'album.
un petit live en gourmandise avec pretty visitors#9, mis à part les courts temps de repos assez lancinant, on retrouve toute la fougue de nos post adolescent.
mais à côté de ça on trouve des titres beaucoup plus langoureux, un peu moins échaudés, tout en retenu, l'urgence n'est plus là, les titres sont plus enclins aux sentiments. ou alors c'est qu'ils voulaient faire des titres pour choper, désolé mais c'est ça aussi, les midinettes vont adorer.
ça sent un peu moins la poudre qu'avant, les esprits de nos jeunes anglais se sont un calmés, matt frappe moins brutalement dans sa batterie et alex chante de façon a envoûter son auditoire.
un petit truc que lui soufflé peut-être allison mosshart qui passait par là lors de l'enregistrement (à mon avis on devrait la voir bientôt en formation avec josh, on prend les paris?).
mais revenons à nos moutons, ces nouvelles sonorités donnent my propeller#1, fire and the thud#6 et cornerstone#7, les titres sont un brin plus tortueux, plus réfléchis, le punk d'autrefois devient un rock psyché, des plus entêtant (d'où l'apparition d'un synthé).
voilà bon troisième album de anglais, force et de constater qu'ils ne vont plus tarder à devenir des piliers du rock britannique.
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