jeudi 4 mars 2010

gorillaz - plastic beach


l'homme est allé partout et a surtout laissé ses traces où il pouvait, où il voulait et même là il ne pensait pas. plastic beach est une île, mais pas n'importe laquelle, un morceau de terre dans le pacifique au point nemo, l'endroit le plus éloigné des terres continentales. et même là l'homme y a laissé sa trace, une belle saloperie d'animal en somme.

voilà pour la petite histoire de ce troisième opus de gorillaz, troisième album recentré sur le hip hop qui m'a un peu pris à revers, forcement 2-D avait annoncé un album très pop en souvenir du bon vieux temps. alors du coup je sais pas si c'est le fait que je ne m'y attendais pas du tout, mais je trouve cet album très difficile d'accès. cette difficulté est sûrement due au fait que damon albarn n'a plus besoin de prouvé quoi que ce soit et est enfin reconnu aux états-unis, d'ailleurs il n'y a qu'à regarder la liste des featuring de l'album qui est assez impressionnante, et ce même pour un américain, regrouper autant de personnalité c'est assez énorme, alors pour un petit british qui faisait de la pop anglaise il y a 15 ans, je préfère ne pas y penser.

on retrouve des nappes de clavier vintage, alors là ok c'est souvenir souvenir mais c'est et je me répète le hip hop qui fait un peu la loi sur cet album et notamment tout le début.
mais ce n'est pas que ça plastic beach, c'est toute une histoire et comme à chaque album de damon albarn on se laisse porter par les mélodies, on écoute attentivement les ambiances diverses. car après une première partie d'album assez agressive l'ambiance se calme au fur et à mesure que l'album avance. les ambiances vintages deviennent de plus en plus présentent, on peut enfin se prélasser et dodeliner tranquillement de la tête.

pour l'instant je ne suis pas totalement convaincu il est vrai, mais je frétille pas mal quand même vu l'énorme potentiel de cet album et je parie que d'ici quelques écoutes, je ne pourrais plus m'en passer, enfin tout dépend de mon intégration des accords de clavier qui sont le fil conducteur de l'album. l'album dure un peu moins d'une heure, il y en aura donc pour tout le monde et pour toutes les humeurs vu l'éclectisme des titres. vu que j'ai pas trouver de vidéo à mettre en partage (j'ai pas trop chercher ok), il vous faudra faire le boulot vous-même de toute manière n'ayez aucune crainte, l'album est en écoute gratuite sur wormee.

ah non je vous le dit le damon il est libéré et en a profiter pour faire du bon boulot, en atteste le site internet de l'album qui se trouve être un mini jeu, alors oui on est habitué avec gorillaz, mais quand même il faut le faire. et puis il en a plus rien à foutre de tout sinon de la pollution générée par ses pairs.

8 commentaires:

  1. Alors voyons ça... Mouais, commencer avec Snoop Dog, c'est salaud quand même... il a beau faire des références à gil scott heron, ça le fait pas pour moi. J'aime bien Rhinestone Eyes, j'aime pas le single Stylo (désolé Bobby Womack, ta voix me fait gerber)et encore moins son clip avec cet abruti de Bruce Willis. Tiens amusant de voir Lou Reed sur Some kind of nature, d'autant que le titre aurait pu être plus mauvais. Mos Def, que je préfère à l'écran qu'au micro, et oh ! la 15 ! Bobby Womack est de retour, fuyons !

    Yaura peut-être un second effet kiss kool, mais là je dois dire que je suis déçu. Il ne suffit pas de pouvoir aligner tous ces featurings pour faire un disque intéressant, dommage, j'attendais ce plastic beach. Gorillaz livre un disque entre deux eaux, un moment de relâche. On verra ce que l'avenir nous réserve, mais là franchement, ya rien de passionnant.

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  2. moi aussi j'ai eu du mal au début, mais bon depuis je suis sous le charme de white flag, de rhinestone eyes et surtout le milieu de l'album de la sixième à la onzième avec mention spécila pour glitter freeze.

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  3. En même temps venant d'un mec qui a chanté dans Blur et qui produit Mamadou et Myriam faut pas s'étonner hein :smileyquisiffloteenregardantailleurs:

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  4. jeune papa, je m'en vais te gratifier d'un titre dont on m'a moi-même honoré il y a peu : taliban de la musique ;)

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  5. bon ok mais alors on dit que think tank n'est pas de blur, car j'adore cet album. et song 2 comme "tout le monde" c'est vrai.

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  6. Je ne pense pas être un taliban de la musique mais j'avoue ne plus m'intéresser aux nouveautés tout simplement depuis 2 ans, je tourne sur mes classiques et ça me va.
    Peut-être que ça me reprendra un jour.

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  7. ouais je sais c'est dur, je me suis défendu aussi...

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  8. Ah c'est donc ici que ça parle de talibans... Pas un pour rattraper l'autre hein... Tssss, tsss, indécrottables, tous les deux. :)
    Pour ce qui est de l'album de Gorillaz.... Euh, comment dire... Ben rien. En fait juste rien. Le vide.

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