allez c'est cadeau, c'est pour la nouvelle année, ça risque de casser l'ambiance après kylesa mais bon je me fais un petit plaisir surtout que je ne pensais pas un jour chroniquer un album de CAKE
je n'en reviens pas du john, 45 ans et il a encore la forme et pas plus tard que cette semaine avec son groupe le voilà t'il pas qu'il nous sort un sixième album showroom of compassion.
mais avant tout un petit rappel, car cake ce n'est pas que i will survive, the distance ou never there
en 6 albums et une septantaine de titres (oui une septantaine parce qu'une soixante dizaine c'est pas joli) cake a exploré tout ce qu'ils voulaient bien qu'ils ne soient pas aller bien loin, mais ils ont toujours joué avec cette même magie, ce petit truc en plus qui vous apporte bonheur et soleil tout au long de la journée.
alors il est vrai que depuis prolonging the magic de 1998, les albums ont tendance à s'essouffler d'eux-mêmes, mais il y a toujours quelques perles à débusquer.
je veux parler notamment de comfort eagle sur l'album éponyme.
combien de pop song justes (you turn the screw sur prolonging the magic), de frénésies délirantes aux paroles éclatantes (satan is my motor également sur prolonging the magic) ou tout simplement de titres absurdes à l'instar de carbon monoxide.
quoi ce titre ne vous dit rien!!! attendez un peu, il sort de pressure chief en 2004, album qui ne restera pas dans les annales.
bon mais pour showroom of compassion qu'en est il?
et bien je le préfère aux derniers en date sans toutefois arriver à la hauteur de fashion nugget et prolonging the magic. comme d'habitude il y a des titres qui resteront et seront encore joués dans 10 ans quand ils feront une première tournée d'adieu.
john mccrea a décrit son album comme "très différent" et ajoute qu'il joue plus de piano. alors différent, j'ai pas trop trouvé et de toute manière ce n'est pas ce que j'attendais de cet album.
l'album navigue encore sur le rock, le funk et la country un peu comme à leurs débuts. il y a fort heureusement toujours cet esprit délirant et pour mon plus grand bonheur de grands solos de trompette. et oui vince difiori (trompette) est toujours là, et avec john ce sont les seuls.
l'album comparé aux trois derniers est plus homogène et s'écoute sans trop zapper de titres, à part peut-être la fin qui ne fait que tourner en rond. on a l'impression que cet opus est mieux fini ou plus travaillé, ceci est peut-être du au fait qu'ils ont cassé leur contrat avec leur maison de disque.
libre enfin libre, ils en ont profité pour construire leur propre studio qui fonctionne à l'énergie solaire. et oui cake est devenu écolo et se pose pas mal de question sur le système, à l'instar de federal funding#1 le titre d'introduction que j'aime beaucoup.
un des titres qui représente bien cet album est mustache man#5, les trompettes répondent aux guitares et le tour est joué, voilà une chanson bien ficelée estampillée cake, que demander d'autre.
voilà pour les vieux loups de mer je vous rappelle qu'en fin de mois 16 horsepower sortira un nouvel album, ah là j'ai vraiment l'impression d'avoir retrouvé mon adolescence.
maintenant c'est sûr les années 10 auront un fort goût de nineties.
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