tout d'abord, il faut rendre un petit hommage au chirurgien de l'électronique qu'est four tet et un grand merci pour tout ce qu'il fait. déjà pour sa discographie, car à part everything ecstatic de 2005, le reste est du grand art. je suis tombé sous le charme avec pause et rounds de 2001 et 2003, pour ensuite ne jurer que par ce frêle anglais aux grandes poches sous les yeux. car oui je l'ai vu cet été en espagne (au bilbao bbk) et j'ai eu l'impression qu'il avait fait le trajet en voiture depuis chez lui et d'une traite (il devait être à la bourre).
n'empêche qu'il assure derrière, je sais ce qu'il prend mais il ne cligne jamais des yeux, sûrement pour ne pas manquer un enchaînement, car il s'affaire le bonhomme derrière sa table de mixage et son pc. toujours métronomique (ça se dit? ouiiii), en une heure de concert il n'a marquer qu'une seule pause, le reste n'était qu’enchaînements, répétitions, boucles et autres migrations de sons.
les "titres" passent et on ne remarque rien, c'est tout juste incroyable, il est doué le bougre. un live génial en somme sinon qu'à 22h son set est un peu mal placé.
mais aujourd'hui on est là pour son sixième album nommé pink. les titres pour la plus part sont connus depuis plus ou moins longtemps, car par exemple pinnacles#8, jupiters#3 ou lion#2 sont en écoutes sur soundcloud, sans oublier que j'ai déjà parlé ici même de locked#1 et pyramid#6.
alors oui il est vrai que c'est un peu étrange de sortir un album avec des titres déjà mis en ligne depuis 1 an pour le plus ancien (pinnacles#8), et au final si on connaît la moitié de l'album, on se demande quelle cohésion peut bien avoir cet album.
et bien justement c'est là qu'on voit tout le génie de l'artiste, car tout fonctionne très bien. les titres ne s'enchaînent pas, mais on retrouve des similitudes assez lointaines notamment entre le premier locked#1 et le dernier pinnacles#8.
mais surtout il y a de quoi nourrir vous oreilles gourmande. du dubstep avec lion#2, ça part gentiment, et puis au fil des minutes, les sons s'ajoutent pour former un titre assez introspectif des plus entêtant. on navigue avec légèreté sur des nappes de toutes sortes, un savant mélange encore une fois et un four tet au sommet de sa forme. après un début d'album calme la suite devient plus énervée et on commence à bouger avec oscoras#4 et 128 harps#5 des titres plus house.
pour enfin terminer le tout avec des titres (peace for earth#7 et pinnacles#8) de 8 à 11 minutes qui fleurent bon l'ambiant. une fois de plus les titres sont voluptueux, ils paraissent répétitifs au début, mais la mue opère et ils s'envolent pour ne plus redescendre, nous avec.
voilà avec pink, four tet continue son petit chemin et sort une fois un album avec lequel il va falloir compter. dessous pinnacles#8, j'y ai tellement fait référence que je vous la met en partage.
pomal ce morceau. ça groove :) même si ça ne nous rendra jamais le Four Tet du début...
RépondreSupprimertu nous fait une rechute sur une petite déprime? les vacances étaient pas assez longues?
RépondreSupprimersinon à force d'écouter les derniers albums, je trouve qu'il prend une bonne direction. et puis il allait pas faire la même chose pendant 10 ans!
oui c'est sûr, ya un moment faut bifurquer... tu sais que je suis un adepte du "c’était mieux avant" ;)) cela dit je pense sincèrement que très peu d'artistes arrivent a faire plus d'un ou deux albums intéressants.
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