à savoir qu'il est dur de conceptualisé un album, les here we go magic ont réussi là où beaucoup se sont plantés. a different ship n'est franchement pas facile à la première écoute, il est voire même presque repoussant.
ça semble terne et rien ne ressort du lot, oui et bien c'est sans compter sur le fait que vous allez écouter cet album plusieurs fois pour faire plaisir à tonton arnok.
car oui, au bout de plusieurs écoutes, il devient enfin clair que cet album tient plus du génie que des poubelles (et n'allait pas y voir une nouvelle attaque du dernier album de garbage, bien que cela fonctionne à merveille).
en fait cet album est chirurgical, oui je sais on parle plus de chirurgical pour l'électronique, mais ici ça marche aussi.
les titres plutôt épurés sur leurs débuts, amassent des sons, des échos, des chœurs, de nouvelles nappes qui viennent étouffer la musique brute originale. tout est fait avec mesure, pof un petit accord à contre temps ici, une mélodie légère par là, un boucle en fond tout du long.
hard to be close#2 démarre avec pour principaux instruments la voix de luke temple et la guitare folk qui amène sa mélodie avec légèreté. là si vous allez directement à la fin, la base de folk a été doublée, on entend des sons psyché qui sortent d'un peu partout.
le titre s'est créer en 3 minutes une vraie architecture progressive. et c'est pour tous les titres pareils, ils démarrent le plus simplement du monde pour finir copieusement.
le clip est sympa en plus.
on entend beaucoup de sons au final, certains furtifs, d'autres qui s'installent pour prendre le pas sur d'autres, la musique de ce different ship prend tout sa hauteur dans ses arrangements. et au final ça se savoure comme une nouvelle écrite en 5 tomes.
car quand vous vous régalez de hard to be close#2, vous savez que bientôt arrive i believe in action#5, titre changeant dont le début et la fin n'ont pas vraiment de lien. et tout ceci se fait sans que l'on en s'en rende vraiment compte, c'est fort.
et l'album peut alors donner tout ce qu'il a, de la pop folk bien terre à terre, au psyché total qui nous enivre et tout ça sur un seul et même titre à l'instar de made to be old#7.
non vraiment cet album est une réussite, assez difficile d'accès et faite pour les gens qui ont le temps, tout du moins au début, car l'impatience à vite fait de nous faire zappé un album qu'il serait dommage d'ignorer.
et puis vous verrez au début on aime qu'un titre, hard to be close#2, puis viennent assez rapidement i believe in action#5 et how do i know#8, pour au final passer et repasser cet album en boucle sans qu'il ne s'use.
encore un clip bien décalé.
et bonne nouvelle, ils passent en france en novembre et le dimanche 04 au café connexion à toulouse pour la modique somme de 10 euros (franchement à ce prix là c'est donné).
étonnant en effet, je vois bien ce que tu veux dire, ça semble moins immédiat comme plaisir, plus de répétitions krautrock, et des vidéos clairement excellentes. Je vois bien ces clips embarqués dans la prochaine sonde voyager pour montrer aux petits hommes verts comme on est cinglés :) Et la pochette est en bonne place dans le concours de l'artwork le plus laid de l'année.
RépondreSupprimeren attendant le pauvre curiosity se prend pour un lecteur mp3 est passe du will i am sur mars. alors l'image de la terre auprès des petits homme vert, pour l'instant c'est pas gagné.
RépondreSupprimerhttp://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/08/27/a-lecoute-le-chanteur-will-i-am-diffuse-sur-mars-par-curiosity/