jeudi 13 septembre 2012

the heavy - the glorious dead


woooo ce gros son, attention je ne parle de bourre, non j'entends par gros son, un son lourd, gras, profond, caverneux, enfin sale quoi.
the heavy est de retour avec un album, the glorious dead, aux multiples facettes terriblement efficaces. on y entend de la soul, du funk, du rock, de la folk et de l'étrange à l'instar de can't play dead#1 et son final aux violons qui semblent être désaccordés.
un titre bande originale qui irait parfaitement à un film de burton et qui commence par quelques répliques d'un film que je ne connais pas (ils l'avaient déjà fait sur l'album précédent sur le titre oh no! not you again!!#1).



l'album (signé sur ninja tunes) sonne garage, sonne pop et petite balade en forêt, ou promenade dans un dédale de rue d'où naissent de hauts building. quoiqu'il en soit, l'album alterne entre le groove chaud de l'enfer et la pop éclairée d'un paradis qui éclaire tellement qu'il rend aveugle.

et oui, car même le plus doux de the glorious dead sonne sournoisement. on y retrouve un univers fourni, très fourni, avec plus d'instruments qu'il n'en faut, mais au final cela n’apparaît pas foutraque, c'est bien ordonné même, savamment réfléchi, car en définitive c'est tout de même leur troisième album.
et ce glorious dead surpasse largement son prédécesseur the house that dirt built de 2009, notamment par la chant et les chœurs qui donnent tout son relief à cet album déjà riche.
en fait c'est bien simple avec cet album vous ne vous ennuierez pas un seul instant, c'est fort, prenant, beau, intimiste et grandiose à ses heures.

le titre same ol'#6, est pour moi le titre de l'album avec son début grandiose, sa guitare sourde et ses relances de violons qui lui redonne une certaine légèreté.
il est assez simple et se repose beaucoup sur la voix du charismatique kelvin swaby.



le titre suivant just my luck#7 est tout aussi astucieux, il alterne entre rifts diaboliques vomis à grands coups de guitares et de trompettes vrombissantes et des passages tranquilles qui semblent inoffensifs pour être au final enrôlés dans une danse frénétique.

le final est tout aussi étrange que son introduction, avec un titre cadencé par deux accords d'un piano aux tintements fluets (si tant est qu'un accord puisse l'être, mais vous avez compris l'analogie). et toujours beaucoup de sons qui viennent se mêler pour notre plus grand bonheur.
non franchement ce serait un crime de ne pas jetez une oreille sur cet album aux multiples humeurs, the heavy revient en cette fin d'année en grande forme et au final ils auront réussi à sortir trois bons, voire très bons albums, ce qui n'est pas si facile il faut le souligner.

pour que vous preniez toute la mesure de l'album encore une pépite avec what makes a good man?#3

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