vendredi 23 décembre 2011

radiohead - tkol 1234567

le leader de radiohead n'en fini plus de créer l’événement, enfin pour ceux qui s'y intéresse, car ça ne fait pas forcement les gros titres, tout du moins en france. donc si on cherche bien, on retrouve :

thom yorke avec modeselektor pour deux featuring sur le dernier album monkeytown du dj allemand, deux titres qui font parti des trois, quatre, meilleurs titres de l'album.

thom yorke avec björk, cette fois-ci par contre il faut se concentrer car il ne fait que les chœurs sur un titre bonus, que vous ne pourrez entendre qu'en achetant la version deluxe de biophilia). du coup j'ai pas bien compris, il a du être coupé au montage.

thom yorke et son side project atoms for peace, un super groupe composé de flea le bassiste des red hot chili peppers, nigel godrich son producteur et ami qui joue de la guitare, ainsi que mauro refosco aux percussions et joey waronker à la batterie.
jusqu'à présent, le surpergroupe joue des titres de l'album solo de yorke, the eraser. mais depuis peu thom, encore lui, a annoncé la prochaine sortie d'un album, qui serait d'après les rumeurs proches d'être terminé. aucune date n'a cependant été programmée, et en même temps je ne sais pas comment il va faire en 2012, puisque radiohead est retourné en studio et ceux jusqu'en janvier. de quoi nourrir les setlists du groupe qui va présenter son king of limbs en live lors d'une tournée autour du globe en 2012.

voilà, en marge de ces nouvelles, est sorti tkol rmx 1234567. un double album de 19 titres qui regroupe tous les remix fait par plusieurs artistes et mis en ligne au fil des création sur le net depuis la sortie de the king of lmbs fin mars 2011.
alors l'album en lui-même, est un peu long, il faut faire le tri sinon ça peut devenir assez rapidement chiant, surtout pour les moins fanatiques d'entre vous.

mais comme quand on s’appelle radiohead, inviter des gens est chose aisée, et on retrouve du beau petit monde sur ce tkol rmx 1234567. caribou (qui assurera la première partie groupe pour la tournée à venir) reprend little by little#1-01 pour une version très personnelle et de premier choix. four tet reprend quant à lui separator#1-08 dans une version légère et cristalline. j'aime beaucoup également le remix de blawan de bloom#2-06, le titre est mécanique comme joué par un sombre robot fonctionnant au charbon, tout fonctionne sur les percussions tribales qui font qu'on ne reconnaît pas le titre, et ce n'est pas plus vu que le titre en lui-même est repris cinq fois (du coup c'est facile de faire deux albums, mais en même temps bloom est assez complexe pour qu'il y ait matière à faire des remix, mais au final il y a du déchet). on retrouve également des remix de modeselektor et natan fake dont je ne parlerai pas. mieux vaut écouter le remix de lotus flower#2-11 par SBTRKT (prononcé substract) dans un registre dubstep qui apporte quelque chose de nouveau au double album.

voilà en gros, il y a à boire et à manger dans cet album ou pour être plus sympa je dirai qu'il y en a pour tous les goûts.

comme on ne va pas se quitter sur ça, voici une petite dernière, le live from basement (un "live studio" de l'album the king of limbs diffusé sur la bbc et produit par godrich) sera mis en vente "physique" en janvier prochain, mais vous devriez pouvoir l'acquérir en ligne d'ici peu.



et comme c'est noël, voici deux titres non crédités sur le dernier album mais que le groupe joue en live et qui devraient prendre place lors de la prochaine tournée.

staircase et the daily mail





lundi 12 décembre 2011

sixteen horsepower - yours, truly



je ne suis pas un grand fan des best of, surtout quand ceci sont imposés par les majors où qu'ils ne servent qu'à ramasser un peu plus d'argent. pour preuve cet album est sorti depuis presque un an. mais celui là il me le faut, non pas que je n'ai pas les albums (les petits sont bien rangés au chaud), mais l'objet est joli et surtout il y a un second album avec des raretés.




il y a donc deux albums (people's choice et rareties), le premier composé de titres plébiscités par le public et le second comme son nom l'indique avec des versions b, des sessions radio qui n'ont jamais été éditées.
déjà six ans que le groupe franco-américain a plié boutique, et c'est en écoutant ce double album que j'ai réalisé combien leur musique est indémodable. formé en 1992 par david eugene edwards, pascal humbert et jean-yves tola (deux français quand même), le groupe n'aura signé au final que quatre albums dont trois fabuleux, à savoir sackcloth 'n' ashes (1996), low estate (1997) et secret south (2000). ouais on se retrouve 15 ans en arrière et pourtant leurs titres sont toujours aussi bons, endiablés, aiguisés, saignants mais aussi touchants, nostalgiques ou posés, les black soul choir, for heaven's sake, poor mouth, low estate ou i seen what i saw (j'ai supprimé les superlatifs, mais vous pouvez toujours reprendre depuis le début en ajoutant des "fabuleux" et des "dantesque")  ont de beaux restes et sont assurés de toujours rester dans ma médiathèque. 16 horsepower peut-être considéré comme un grand de la musique folk/blues.
la seconde galette est un régal, on retrouve des titres moins "connus" voire inconnus à l'instar de worry, ainsi que flowers in my heart, bad moon rising, le puissant cinder alley ou encore le titre en duo avec bertrant cantat the partisan. franchement que du bon!

voilà merci de me rappeler que 16 horsepower fut le premier groupe de folk auquel je me sois intéressé, intérêt qui ne s'est finalement jamais tari.
voici donc un beau cadeau noël, car que vous l'achetiez où qu'on vous l'offre, de toute manière il vous faut ce yours, truly.

pour le plaisir...




mercredi 7 décembre 2011

cansei de ser sexy - la liberacion


dur dur de parler de cet album en hiver, car la liberacion sent bon le soleil, les fêtes et l’insouciance. dur d'en parler car il ne casse pas non plus trois pattes à un canard, non les css n'ont toujours pas retrouvé l'excellence de leur premier opus, bien que la liberacion soit bien meilleur que donkey de 2008.
c'est fou fou et on a souvent l'impression que c'est de la musique pour pré ado, surtout que parmi la multitude d'influences on entend souvent des beats de techno qui pourrait vous faire enchaîner, si vous ne prenez pas garde, quelques mouvements de tektonik.



voilà passer cette problématique quasi insurmontable, il n'y a plus qu'à poser son cerveau et écouter le tout avec un air béat.
bon je ne vous direz pas d'écouter le tout, mais bon il y a quelques titres pas mal qui méritent l'écoute en passant.

et notamment deux titres bien rentre dedans, city grrl#3 et la liberacion#6. le premier fleure bon le melting pot de synthé pop binaires et de cuivres qui doivent encore se demander ce qu'ils foutent là. quant au second il laisse tomber tous ses artifices et se concentre sur une guitare bien tranchante. dans les deux cas c'est la frénétique lovefoxx qui fait la différence.
en fait c'est surtout les textes qui ne sont pas au rendez vous, parce qu'il est vrai que l'on écoute pas cansei de ser sexy pour sa musique. et oui il manque des titres sur paris hilton ou toute autre bitch superficielle dont le groupe aurait pu nous raconter les péripéties.

voici le premier titre de l'album i love you#1, attention c'est un des meilleurs, alors si ça ne passe pas, arrêtez vous!

mardi 6 décembre 2011

beirut - the rip tide



et dire que j'ai failli passer à côté... beirut et son dernier album the rip tide frappe un grand coup dans mon petit monde de la folk.
je connaissais beirut avant cet album mais sans plus et le peu que j'en avais entendu ne me donner pas forcement l'envie d'aller plus loin, du coup si on ne me l'avait pas chaudement recommandé j'avoue que j'aurais fait l'impasse.
grossière erreur, car même si the rip tide est court (ce sera d'ailleurs le seul reproche), il reste magnifique de la première à la dernière note.



c'est fourni en instrumentation, les cuivres sont puissants les cordes racées et l'orchestration semble ne jamais toucher terre, incroyable de légèreté, elle n'en reste pas moins poignante.
la base de cet album est la folk, pas l'américaine comme on aurait pu s'y attendre (le leader venant de santa fe au nouveau mexique), mais plutôt l'européenne. il y a beaucoup de petites références balkaniques et autres ambiances tziganes, le groupe a d'ailleurs pas mal voyagé là-bas.

après c'est tout le génie de zach condon qui rend cet album plus qu'actuel. car on n'est jamais dans la caricature ni le plagia d'autres artistes, non tout est neuf et pourtant tous les sons sentent bon le vintage.
en plus il y en pour tout les goûts, on a droit à des titres simples et mélancoliques à l'instar de east harlem#3 et port of call#9, ou au contraire plein de vie, presque cacophonique et au combien jouissif tel vagabond#7 ou santa fe#2.
dans tous les cas ça sonne juste et on peu dire que beirut tire la musique folk vers le haut en proposant des titres un peu à contre courant de la folk moderne que l'on commence à entendre de plus en plus.

voilà il n'y a rien à ajouter, juste à écouter, donc voici vagabond#7.