vendredi 26 juin 2009

Michael Jackson n'est plus...

C'est avec émoi qui le monde a appris la disparition cette nuit de Michael Jackson, dit "ze king of ze pop", à l'age de 50 ans. Afin de rendre hommage a une carrière sans égal mais aussi de récolter un peu de trafic, tout le web en parle, on aurait tord de se priver. Pour les disquaires, il est temps de refaire les vitrines pour le week-end, prévoyez aussi le biopic au ciné, et la rétrospective que Sony ne manquera pas de nous préparer. On s'attend désormais à un suicide massif de fans, surtout parmi ceux qui avaient leurs billets pour ses dates de cet été... Notre hommage à nous consiste à diffuser la vidéo qui l'a rendu célèbre :



La contrefaçon est la rançon du succès.

lundi 22 juin 2009

Jarvis Cocker - Further Complications

Personnage haut en couleurs, icône des jeunes filles des 90's durant le règne de la britpop se débattant alors au milieu de Blur et d'Oasis, le chanteur de Pulp vit aujourd'hui à Paris où il est marié. Résident d'une boîte dont j'ai oublié le nom, Jarvis Cocker nous pond son deuxième album solo produit par Steve Albini, s'il vous plaît.

C'est bien ce dernier point qui fait que j'ai jeté une oreille dubitative sur Further Complications. Entendons nous bien écouter Pulp, pour moi, c'est la honte. J'avais juste bien aimé "Ciao !" le duo avec Lush en 96, mais quand même faut pas pousser. Hé bin figurez vous que ce disque et surprenant, agréable, bourré d'humour (ya qu'à voir la jaquette) et tout à fait agréable.

C'est dans les vieux pots qu'on fait les bonnes choucroutes (ou un truc du genre), notre ami le sait. chaque morceau est basé sur une recette éculée, mais c'est fait avec classe, so british. Très pop, quelques tubes en puissance, quelque chose de consensuel facile à placer quand vous recevez des gens ouverts mais pas trop. Vous savez, ceux qui vous disent "c'est bien mais c'est exigent ton truc", ou "ya ton portable qui sonne" (quand tu écoutes du WARP), ou encore "t'as un problème de moteur, elle fait un drôle de bruit ta caisse".
Très bon disque donc, moi content.



Tiens regardes Arnok, on dirait toi sur cette photo :


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vendredi 19 juin 2009

Clark - Totems Flare -> sortie le 13/06/09

C'est le 13 juillet que sort le nouvel album de Clark et soyez sûrs d'une chose, votre serviteur est impatient de se payer la galette. En attendant voici deux samplers qui mélangent plusieurs morceaux sur une seule piste et qui sont loin de faire honneur au disque. Totems Flare sera énorme, Warp tient sans aucun doute une de ses nouvelles figures de proue.

dimanche 14 juin 2009

Mastodon - Crack the skye

Non mais c'est quoi cette manie de parler que des disque qu'on a aimés ? Allez un petit plaisir avec ce nouvel album de Mastodon, Crack the skye. Mastodon, auteur de Leviathan, album phénoménal qui n'a pas fini de tourner chez moi ou dans la bagnole.

Et là quoi ? Mastodon Crack son slype.
Ils se prennent pour Alice in chains ou quoi ? Pour preuve, cette vidéo ridicule :

Mastodon "Oblivion"

Attends en live c'est encore plus drôle, le pauvre David Letterman en a fait les frais. Ils ne maitrisent pas du tout le chant, sur scène, c'est un massacre...



Merci Norisse ou Tijuan (je sais plus) pour la vidéo. Bon on va s'arrêter là, au pire sachez qu'il existe une version instrumentale de ce disque, mais même sans la voix... rien d'interessant.

Propagandhi - Supporting Caste


Quelles bonnes raison peut-il nous rester d'écouter un groupe de punk à roulettes en 2009 ? J'ai pas de roulettes, c'est plus maman qui lave mon linge, je mange des animaux (morts), je participe indirectement à leur exploitation de masse, il m'arrive même de porter des costumes.

Quelles bonnes raison d'exister peut-il rester à un groupe de punk à roulettes en 2009 ? Mystère, pour moi ce style est tellement connoté 90's qu'il me faudra sûrement encore quelques années pour pouvoir en entendre à nouveau.

Cela dit, attendez, c'est tout de même de Propagandhi qu'on parle là, ça fait plus de 20 ans qu'ils font du punk politique, ils ne vont pas s'arrêter pour si peu. Et puis quand on vit à Winnipeg Manitoba Canada, on a intérêt à avoir des passe temps qui occupent. Eux, c'est l'activisme politique, et le rock 'n'roll. Un disque de plus donc, qui fait suite à Potemkin City Limits, que j'ai oublié tout de suite, et Today’s Empires, Tomorrow’s Ashes que j'avais adoré dans un style plus agressif. Ce Supporting Caste fait le job, ce qui doit être dit l'est avec style, tous les méchants de ce monde sont pointés du doigt, nous compris. Ce disque peut parfois sembler manquer de conviction et ne remettra pas en cause la domination de Less Talk, More Rock sur toute la discographie de Propagandhi, mais l'esprit est là. Il me reste plus qu'à trouver des moments pour écouter ce disque en cachette. Tiens ? comment se fait-il que je ne les ai jamais vus sur scène ceux-la ?



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Sonic Youth @ Letterman Late Show

En attendant la chronique du disque, voilà un extrait de The Eternal chez David Letterman. Le 16ème album studio de Sonic Youth mérite une écoute plus approfondie, le plaisir est moins immédiat que pour Sonic Nurse. Thurston Moore, Kim Gordon et sa troupe fêteront bientôt 30 ans de service mais ils méritent toujours leur nom, sans aucun doute.

samedi 13 juin 2009

kasabian - the west rider pauper lunatic asylum

j'écoute et j'écoute encore cet album, je n'arrive pas à m'en décrocher. the west rider pauper lunatic asylum est le troisième album de kasabian, et peut-être le meilleur. le premier kasabian était bien mais se cantonnais un peu trop à l'électro rock, le deuxième était merdique voilà tout.
quant à ce dernier il reprend les grandes lignes du premier album tout en allant explorer un peu loin les limites du rock. on a droit de beaux morceaux bien rétro genre années sixties tout en douceur tout en apesanteur qui montrent l'évolution du groupe, avant c'était tout droit toujours tout droit, là ils ont pris le temps de s'arrêter un peu.
et d'autre part des titres toujours très rentrent dedans, mais ces derniers semblent parfois prendre halte pour mieux redémarrer.
les ambiances sont assez éclectiques et c'est aussi ça que j'ai aimé. cet album est sans contexte le meilleur des trois.
la musique de kasabian c'est des rifts tonitruants, sur un son gras très amplifié, très trituré.
tout commence par le tube assez pompeux underdog#1, alors c'est pas mal mais on entends ce genre de musique 10 fois en 10 minutes de pub à la tv, donc ne vous braquez pas tout de suite, le reste réserve de bonnes surprises. à choisir un single pour présenter l'album j'aurais choisi le second morceau where did all the love go?#2, en fait c'est fire#11 qui le sera, ça me va très bien.
les ambiances sont diverses, réglées métronomiquement par la batterie, le titre avance en mêlant électronique, choeurs lancinants, guitare sèche et violine aux airs maghrébins.
fast fuse#4 reprend avec beaucoup d'aplomb les standards du flower power, vous êtes libre, contestataire, eux aussi.
Le guitariste serge pizzorno qui signe toutes les chansons et le chanteur tom meighan sortent de leur poche un album très novateur aux faux airs de déjà entendus.
ils piochent dans les mélodies qui constituent leurs références musicales, et le résultat est limpide, simpliste de facilité. c'est léger en surface et beaucoup plus noir si on y fait attention.
on a droit à une petite petite chevauchée très desert rock avec west rider silver bullet#7, à du rock tendance electronica avec vlad the impaler#8.

je vous laisse avec fire#11 et take aim#5 pour vous montrer tout le panel de cet album.
ce ne sont pas forcement les meilleurs titres, mais ils vous donneront j'espère l'envie de vous bouger le cul pour chercher les autres titres.





vous l'aurez compris il est de bon aloi de ne pas passer à côté de the west rider pauper lunatic asylum.

allez en bonus pour les feignasses du surfing sur la toile voici quand même fast fuse#4, j'écoute ce titre en boucle, ok je diversifie un peu avec le dernier titre treat me like your mother des dead weather (en téléchargement légal), ça me réveille grandement le matin.
le son est un peu pourri (vive les vidéos de live pirate, et oui tout le monde ne propose pas ses vidéos en hd), mais bon ça fait du bien par où ça passe.

Nine inch nails + Dillinger escape plan = Wish

Quand NIN croise DEP dans un festoche en Australie, ça donne ça.

NIN: Wish live with Ben & Greg from The Dillinger Escape Plan - Adelaide, 2.28.09 [HD] from Nine Inch Nails on Vimeo.

vendredi 12 juin 2009

Tori Amos - Abnormally attracted to sin


Tiens, un nouvel album de Tori Amos ! Attends j'ai un doute, ya une minette de 16 ans prenant une pause lascive sur la jaquette. La Tori Amos que je connais en a 30 de plus et nous a fait chavirer avec Under the Pink, Boys for Pele entre autres, avec sa voix de velours et son piano. Ah bin si, c'est la même, elle a juste sombré dans une sorte de culte de la personnalité, il n'y a qu'à voir son site officiel et les photos qui y sont exposées. Splendides au demeurant, mais un poil surfaites pour une artiste qui n'a pas besoin de ça : anorexie, cravache, mise en scène... bref, ça sent pas le naturel, c'est pénible. J'espère qu'elle va pas s'habiller chez Jennyfer avec ses nièces, c'est la loose.

Mais que dit ce dixième album ? Et bin rien. Quoi ? Bin non, vraiment, rien, j'ai cherché, que des plages vides. Ce disque est vide. Ah, bin on va arrêter d'en parler alors ! Bon, j'exagère un peu, forcément quand on aime on est cruel. Mais à part quelques rares exceptions (Ophelia), c'est la déception...

Allez pour finir, un quizz, Tori Amos, en vrai c'est laquelle ?

















Tori, on t'aime, reviens ! C'est pas grave de vieillir !

Radio Moscow - Brain cycles


Beaucoup de belles nouveautés en ce moment ! Radio Moscow est une surprise, un gros coup de bol pour moi vu que je suis tombé dessus par hasard. Derrière cette jaquette au goût douteux mais qui a le mérite de nous mettre sur la voie, se cache un trio de l'Iowa versé dans le rock blues 70's. Proches de The Black Keys, que je vénère pour leur album Magic Potion, les jeunes gens de Radio Moscow sont un peu plus énervés. Du gros rock parfois, du blues à la Gary Moore, des plans de batterie assez inédits pour ce genre, et du génie sur tous les titres. Une vraie pépite ce disque j'vous dis.
Pas grand chose de plus à dire, foncez sur leur MySpace.

mardi 2 juin 2009

dan deacon - bromst

dan deacon est un artiste new yorkais de la nouvelle génération, totalement loufoque, totalement hype de part le fait. voici le portrait que wikipedia en fait.
il a calqué ses études sur sa musique et l'apprentissage de nouvelles techniques, un garçon touche à tout qui a déjà sorti une dizaine d'album et ep en tout genre.
ses instruments favoris son les pédales à effets, un "distordeur" (je sais pas si ça existe mais ça se comprends) de voix et un bon synthé à 2 balles d'où sortent toutes ses créations.
et en matière de création ce n'est pas la crise pour tout le monde, il est déjà passé par plusieurs groupes.
il a notamment joué du tuba pour langhorne slim (un chanteur rock folk), de la guitare avec le groupe de grindcore rated R. et entre 2 ep il trouve même le temps de s'investir dans un collectif d'art work sur baltimore.
en tout cas voici une vidéo pour vous présenter un peu mieux le personnage.



bon mais bromst dans tout ça. et bien c'est du rock expérimental, ça titille le math rock et on ne peut que faire le rapprochement avec battles, rien à voir avec la pochette qui pourrait laisser paraître un univers tout calme tout mignon, erreur!!
d'ailleurs ce n'est pas le titre woof woof#8 qui viendra démontrer le contraire.



l'album oscille entre boucles binaires d'électroniques, rythmes tribals et guitare genre math rock (soit encore des boucles mais asymétriques cette fois-ci).
le BPM est réglé à 200, les sons se cognent, ricochent, c'est un peu fouillis par moment mais le tout prend vraiment sous forme d'un marteau et d'une enclume, avec votre tête au milieu bien évidement. c'est droit, ça ne dévie pas, on sait où on va, on connaît la route, mais alors la vitesse d'exécution est ahurissante.

allez une petite écoute pour les gens énervés, en plus ça calme quelque chose de sévère.
encore un titre voici of the mountains#5