mardi 31 mai 2011

danger mouse & daniele luppi - rome


après cinq années de gestation rome album écrit par le musicien et producteur américain danger mouse et le compositeur italien daniele luppi a enfin vu le jour.
cet album est inspiré par la musique de western spaghetti et notamment son roi en la matière, ennio morricone.
l'album a été enregistré avec les instruments d'époque, entre états-unis et italie, en association avec le B.I.M. orchestra et le cantori moderni de alessandro alessandroni à qui on doit les sifflements sur la bande originale du bon, la brute et le truand.


l'album comprend quinze titres pour la plupart instrumentaux, mais on retrouve également les voix de jack white (the rose with the broken neck#2, two against one#7 et the world#15) et de norah jones (season's trees#4, black#10 et problem queen#13).

voilà pour les présentations et pas besoin de plus, rien qu'en fermant les yeux on se retrouve de suite plongé dans le décor.
tout repose sur l'orchestration et c'est peu de dire que je suis sous le charme, je n'arrive pas à me défaire de cet album (bon ok je fais quelques break pour écouter le dernier sufjan stevens que je trouve de plus en plus intéressant).
tout au fil de l'album on retrouve des guitares acoustiques, du piano, des violons, un triangle (très important pour ce genre de musique), et tout ce petit monde s'organise autour d'accords ronds, voluptueux qui jonglent entre mélancolie et intrigue.

on pourrait mettre en avant jack white ou norah jones, mais ce sont vraiment les chœurs et les sifflements qui règnent en maîtres sur cet album.
donc merci à allessandro alessandroni, renzo andreini, franco cosacchi, giacomo dell'orso, augusto guiardino, edda dell'orso, fiorella granaldi, liliana novelli, poala sapora et giovanna spagnulo.
il n'y a pas un titre qui prévaut sur un autre, le tout s'écoute d'un bloc on se laisse facilement transporter par cette sorte de bande originale sans film.

voilà pas besoin d'en dire plus, faut l'écouter rien que ça.

jeudi 26 mai 2011

veto - everything is amplified


veto en est déjà à son troisième album avec everything is amplified, je n'ai pas écouté les albums précédents, mais si j'ai bien lu le peu d'info que j'ai réussi à trouver, ils ont pour ce dernier opus pris un virage électronique.
ce groupe nous vient du danemark où ils ont déjà gagné quelques récompenses nationales, cependant étrangement ils tardent à sortir de leurs frontières, cet album devrait aider à régler le problème.


on a donc un album dans la pure lignée rock électro britannique qui cartonnait encore il y a 5 ans. du coup cet album pourrait parfaitement passer incognito tant les sons ont déjà été entendus quelque part. et ce quelque part se traduit souvent par radiohead (il y en a sûrement d'autres mais c'est le premier qui me vient à l'esprit, forcement). on retrouve beaucoup d'envolées au piano nappées d'électronique douce et léchée, la voix pose sa complainte mais l'ambiance ne s'en retrouve pas introspective, rien de morbide au contraire.

le quintet jouent beaucoup sur les changeants de rythme et les solos électroniques plus gras, sur-amplifiés, d'où peut-être le nom de l'album.

voilà donc un album sans prétention mais qui fait le boulot, à savoir des titres entraînants qui se réécoutent avec plaisir.

pour terminer je vous conseille leur très bon titre am i a awake or should i wake up#2.

mercredi 25 mai 2011

yeasayer - live the devil and the deed

bonsoir, juste un petit post car je suis tombé sur cette vidéo de yeasayer (enfin anand wilder m'a envoyé un mail pour me prévenir).



le groupe a présenté lors d'un show tv une nouvelle chanson nommée the devil and the deed.
elle tellement décalée (voire futuriste, dans 20 ans voilà la musique dite classique que l'on écoutera) que je me demande si le monde est prêt. donc si vous n'êtes pas fan de yeasayer à la base, ne vous inquiétez pas si vous n'accrochez pas.




pour la petite histoire ils sont en tournée en ce moment et jouent sur certaines dates quelques nouveautés, ah ha!! yeasayer a un nouvel album prêt à être enregistré, ou juste ils sont super productifs et alors qu'ils sont en tournée pour leur dernier album odd blood ils ne résistent pas à l'envie de partager les dernières compositions.

voici donc le titre et surtout bonne écoute, moi de mon côté je me suis régalé et plus j'écoute ce groupe plus je suis fan. longue vie à yeasayer.

vendredi 20 mai 2011

panda bear - tomboy


j'écoutais le dernier animal collective et j'ai pas bien compris, sinon que j'écoutais en fait le dernier panda bear, tomboy (garçon manqué dans le texte).
avant le panda de l'équipe sortait des albums un peu différents de ceux fait en coopération avec son groupe d'animal, mais là rien pas de surprise ou plutôt trop de similitudes, ce tomboy est tout simplement un album dans la pure lignée d'animal collective.
du coup je suis un peu déçu, je n'attendais pas vraiment ça, cet album est le petit frère pop de merriweather post pavillon.


passé la désillusion, l'album reste bon par moments, à l'instar de de tomboy#2, titre éponyme de l'album. des boucles hypnotiques qui ne se renouvellent que très lentement, du drone presque. à l'origine c'est pas trop ma tasse de thé, mais ce titre passe très bien.
c'est aussi j'ai l'impression le titre le plus personnel. dans un style plus tourné vers animal collective, slow motion#3 fonctionne bien avec ses accords à contre temps, toujours à base de boucles monotones ce titre prend son forcement temps pour s'installer mais provoque finalement un manque dès qu'il se termine.

a part ces deux titres que j'ai repéré tout de suite, le reste de l'album s'articule toujours de la même façon et c'est difficilement que l'on sort de sa torpeur à la fin des onze titres.

ce n'est pas un mauvais album c'est juste un album moyen, j'en attendais sûrement un peu trop, cela m'apprendra! ci dessous les titres cités ci dessus.



samedi 14 mai 2011

Résumé des épisodes précédents 3

Wagawaga - Hyper typewriter
Bin voui, alors moi avec un nom comme ça je fais quoi ? bin j'écoute ! Et je tombe sur un machin ludique qu'on dirait qu'il est tout fait à la 303, une sorte d'Analord / Sharepusher 90's avec l'humour en plus. Une petite perle bien plus riche qu'il n'y parait avec toutes ses variations de tût-tût / pouet-pouet. ça se passe chez Acroplane, visiblement le disque précédent aussi vaut le coup. Sharkioza, rien que pour toi, voilà Kitchqoorredux :
wAgAwAgA - Kitchqoorredux (192k clip) by Acroplane

Isis - oceanic
Parce que si, quand même faut que j'en dise un mot. Oui je sais le disque est sorti en 2002, mais j'en ai marre d'écouter en boucle 3 disques de Cult of Luna, et dans ma quête de palliatif j'ai trouvé Isis. Vu que j'échoue systématiquement à apprécier Neurosis même quand ils sont produits par Albini, faut bien que je me résigne. Vous l'aurez compris on parle de post hardcore, tempo lent, titres longs, nappes de guitare, longs passages instru crescendo qui débouchent sur une voix de bûcheron. J'aime pas tous les disques d'Isis, mais celui là, Celestial et Panopticon surtout. Après 2006 on sent une envie d'ajouter du Tool dans la recette notamment avec un son de basse qui fait tilt, et parfois on dérape avec des claviers pourris qui donnent un faux côté black metal, beurk. Faut donc trier. Tennez, voici So did we tiré de Panopticon, passées les 30 premières secondes c'est du jazz.



Amon Tobin - Isam
Décidément chez Ninja Tune ça translate côté dubstep. Bon vous me direz, apres les collaborations de Tobin avec Eskmo (Eskamon - Fine objects) le son ce cet Isam n'est pas très surprenant. On dirait même que l'artiste y trouve un second souffle. Enfin sur la moitié des titres, ceux qui ont une mise en scène. Les autres sont malheureusement comme des sacs dans lesquels Amon Tobin aurait jeté ses beats en vrac façon Autechre de la dernière décennie. Allez on retiendra tout de même Lost & found pour illustrer la partie mélodique.



Prefuse 73 - The only she chapters
Une fois de plus et comme son collègue du dessus, Prefuse 73 nous pond un disque qui n'est pas toujours de la musique. Ce qu'on nous donne à entendre ici est un ensemble de paysages musicaux, et c'est bien connu, tous les paysages ne sont pas beaux. Oui, bon, comme on disait avec un ami cette semaine, Kandinsky c'est peut-être génial, mais j'en voudrais pas dans mes chiottes. Même s'il y a écrit Warp dessus. Les obtus trouveront The only she chapters chiant comme la mort, les snobs s'en serviront pour se faire mousser, mais rassurez vous, l'immense majorité des gens continuera à s'en foutre. Allez on écoute Hand to hold et on s'en va.



Foo Fighters - Wasting light
Jme fais du mal là... Qu'y a-t-il à attendre de ce disque ? Comment j'ai réussi à conserver une si bonne image de Dave Grohl ? Surement parce qu'il m'amuse beaucoup, mais faut avouer qu'il y a longtemps qu'il n'a pas fait grand chose de valable. Ce Wasting light n'y changera rien malgré Rope et sa structure intéressante ou White limo et sa tentative d'ajouter du lourd, on reste globalement dans la niaiserie rock Mtv compatible (Alandria en version néo FM), avec des plans déjà disponibles dans toutes les tailles et toutes les couleurs. Mon dieu qu'un disque comme ça doit être chiant à composer et à jouer... A moins d'avoir passé ces 20 dernières années sur mars, vous avez déjà entendue chaque note de ce disque, ne perdez donc pas votre temps.

mercredi 11 mai 2011

p.j. harvey - 12 clips de let england shake

salut je suis parti chercher cet e#{[#~ de data qui coule des jours heureux sur le yacht de bolloré (enfin c'est ce que nico m'a dit) pour partager avec lui quelques cocktails bien frais, en attendant j'use la corde jusqu'au bout puisque voici encore une fois un post sur p.j. harvey.



décidément qu'est ce que j'adore cet album et donc comme je n'ai pas encore tout dit sur let england shake, j'en rajoute une couche, bien que ce billet devrait être 'normalement' le dernier (enfin pour un temps, je pense monter un blog en parallèle voué à cet album).





bon cette fois ci je reviens vers vous car la totalité des films accompagnants les titres de let england shake sont terminés. le photographe seamus murphy a donc, au gré des ses pérégrinations, filmé l'angleterre sous tous ses angles. il s'est baladé sur plusieurs milliers de kilomètres (enfin des miles puisqu'il est anglais) dans des endroits déserts ou au contraire fourmillants et est même allé faire quelques rush à l'étranger dans des pays en guerre (images que l'on retrouve notamment sur written on the forehead).
le tout reprenant la vision que p.j. nous dépeint dans son album. on y retrouve des images de cocasses anonymes, des endroits déserts ouvrant sur l'infini ou à l'inverse des plans fixes d'intérieurs de maisonnettes bien british où le temps semble s'être arrêté.

l'amalgame de la bande son studio couplée à quelques prises unplugged des quatre artistes participants au dit album fonctionne très bien. les images collent à la musique que demander de plus, c'est beau et on dit merci, merci qui??? merci polly encore une fois.

s'il ne fallait en montrer qu'un je choisirai on battleship hill qui prend tout son sens avec ce clip.



vous pouvez voir les autres filmes ici sur la site officiel. un régal!!!

mardi 10 mai 2011

Résumé des épisodes précédents 2, ça va devenir une habitude.

Depuis que j'ai vendu mes parts des Arnok à Google avec le trafic délirant qu'on a, je coule des jours heureux sur un yacht. Du coup j'ai collé des objectifs de dingue à un pigiste au black, alors vous étonnez pas des posts expéditifs.

Agnes Obel - Philarmonics
Quand ma mère me conseille un disque, j'ai tendance à me dire "moais, encore un truc de bobos qu'elle a entendu sur France Inter". Mais bon faut pas non plus que j'oublie qu'elle a acheté Dummy de Portishead pas longtemps après sa sortie, donc je jette une oreille. La douce voix d'Agnes Obel, la délicatesse de son piano ont eu raison de mon scepticisme, merci maman. Et puis ça me fait un disque compatible avec les chastes oreilles de l'être innocent qui vient d'élire domicile chez moi.




Daft Punk - Tron legacy reconfigured
La BO du film était attendue par des fans qui souhaitent un album, oui mais voilà c'était une BO. Malgré la richesse des sons et des textures employés, difficile d'écouter la chose sans une certaine frustration. Du coup, fausse bonne idée, je me jette sur ce Tron legacy reconfigured en me disant qu'il y a matière à remixes qui claquent surtout avec cet énorme Derezzed bien trop court. Fausse bonne idée puisqu'aucune de ces pistes ne présente le moindre intérêt, on se demande comment Boyz Noise, Photek, The Crystal Method et Paul Oakenfold on fait leur compte. Ils y vont tous comme on va à l'usine, proposent des tracks vaguement club et sans conviction, du pur gâchis. La bouse de la semaine.


Micachu & The Shapes with London Sinfonietta - Chopped & Screwed
J'aime bien les artistes qui font preuve d’indépendance, qui se sont plaisir avant tout. Oui non mais là faut pas pousser Micachu, on a rien compris. Ce disque est laid comme sa pochette, j'ai beau forcer ma tolérance pourtant bien plus tolérante que la tienne, oui, toi là au fond à gauche. Ce Chopped & Screwed porte bien son nom, c'est une espèce de bouillie symphonique sombre et expérimentale, impossible à écouter. J'espère qu'ils en on pas pressé des tonnes parce que ça ne trouvera pas sa place dans plus de 15 foyers en France. J'espère aussi qu'une vraie suite à Jewellery est en route parce que ça c'était génial.

dimanche 8 mai 2011

Résumé des épisodes précédents

Le temps passe, les albums aussi, et je n'ai pas eu le temps d'en parler ici. J'opte donc pour la manière expéditive avec ces brèves qui ne sont pas des chroniques de disques, mais autant d'invitation à les écouter ou les brûler. Certains seront d'ailleurs sûrement chroniqués par Arnok, vous en saurez donc plus.

Saul Williams - Volcanic sunlight
On commence avec du gros. Au rayon slam nous on a Grand Corps Malade, à New York ils ont Saul Williams. Le gars nous a déjà pas mal impressionné en trois albums énervés, inventifs, géniaux dont un produit par Trent Reznor et distribué en ligne. Là changement de décors, retour chez une major (Columbia/Sony), jaquette flashy, titres dansants frisant la niaiserie... Déception. Je retiendrai seulement Girls have more fun, bien rigolo.



Connan Mockasin - Forever dolphin love
Bonjour, je porte un nom de godasse et j'ai fusionné avec Smashing Pumpkins (moi aussi je parle du nez), David Bowie (je plane), et Beck (j'aime les 90's). J'aime pas tout l'album mais ce titre me plait beaucoup. à explorer.



Seun Kuti & Egypt 80 - From africa with fury rise
Ouais OK pas longtemps c'est promis. Juste pour signaler la sortie du second album du dernier fils de Fela Kuti, c'est toujours très bon, ça fait remuer son popotin et ça colle le smile. En voilà un qui ne sera pas chroniqué par Mr Whistlewolf ou Arnok ;)




Pantha du Prince - XI versions of black noise
Pas facile de s'attaquer à ce qui fut certainement le meilleur disque de sa catégorie en 2010... Black noise était un monument de délicatesse de finesse et d'unité, alors même s'il peut paraître tentant de le passer à la moulinette du remix, les 11 gaziers qui s'y sont frottés auraient mieux fait de se casser une jambe. Oui, toi aussi Four Tet, tu peux remballer ton barda et filer dans ta chambre. Même vous Animal Collective, il sert à rien ce morceau. Circulez, ya rien à voir.


The Kills - Blood pressures
Un des albums que je redoutais vues les trop nombreuses déceptions des dernières semaines. Arnok vous en dira sûrement plus mais pour ma part mes craintes sont dissipées. Blood pressures est moins brut, moins immédiat que ses prédécesseurs, comme si les choses à dire de but en blanc avaient déjà été dites. Ici le propos se fait plus nuancé dans les mélodies et il faut dire que The Kills prend ce virage avec talent.



Earth - Angels of darkness, demons of light I
Mine de rien j'aurais vraiment beaucoup écouté the bees made honey in the lion's skull. C'est donc avec grand intérêt que je me jette sur ce nouvel opus qui semble initier une série. Drone, post rock, morceaux entre 7:30 et plus de 20 minutes, mais aussi introduction du violoncelle. La recette est bonne, ceux qui comme moi aiment regarder le plafond y trouveront leur compte.



Bibio - Mind bokeh
Fallait en parler, ça me permettra de réaffirmer que je ne dis pas que du bien de ce qui sort chez Warp. L'enfant prodige s’apprête a réitérer l'exploit, tout le monde a les yeux rivés sur lui, il gravit les marches du plongeoir, s’élance, et prend un plat monumental. Une des plus belles bouses du label, c'est laid, ça pue le funk electro rose bonbon, ce disque donne des convulsions. à mort.



Voilà, comme vous le voyez je me suis laissé le temps d'une argumentation construite et objective, et je sais que c'est pour ça que vous êtes au moins deux à nous être fidèles.

The Beastie Boys - Hot sauce commitee part two


Ne cherchez pas la part one, elle a été annulée suite au cancer de la MCA qui s'en est remis et a renvoyé tout le monde en studio à sa guérison. On avait pas entendu les "3 MC's & 1 DJ" depuis 2004 et leur album hommage à NYC, et malgré les années et les albums, le résultat est là. Cette galette ne ternira pas l'image immaculée des beastie. On pourrait dire "quoi ? encore un énième album des beastie ?", et j'avoue que j'ai été tenté de l'aborder comme ça. Oui mais non, cet album est utile, et les beastie continueront longtemps à représenter un îlot de crédibilité au milieu d'un rap qui n'en finit pas de se vautrer dans ses clichés.


On y retrouve le groove de Check your head (make some noise, nonstop disco powerpack), on y bidouille de l'electro (OK), on y invite du gros rappeur tout pourri (too many rappers -feat Nas), on s'en roule un gros avec Santigold, on s'essaye même sur des instrus sombres (long burn the fire), on se la joue punk en ressortant les guitares...



Bref, un concentré des classiques des beastie mais avec suffisamment de nouveautés saupoudrées pour maintenir l’intérêt du B-boy que vous êtes. On se quitte avec Fight For Your Right (Revisited), un film croustillant de oscilloscope laboratories, organe officiel de la propagande beastienne.

jeudi 5 mai 2011

unkle - only the lonely


unkle, je n'attends pas forcement qu'il sorte un nouvel album de génie depuis bien longtemps, malgré tout je continue d'écouter ses nouvelles galettes tout en faisant le tri. et j'ai eu bien raison de jeter une petite oreille sur l'ep only the lonely, 5 titres si on omet le dernier qui n'est autre que la version radio de money and run.

money and run
#1 donc (en écoute dans le lecteur ci-contre), avec la voix de nick cave, est un bon titre rock psyché, c'est pêchu et ce titre démontre que unkle voit plus loin que l'électronique tout en restant créatif.

un peu plus vers ses horizons, the dog is black#2 avec liela moss est un joli voyage haut dans les sphères, à base d'ambient le titre mêle également de petits rifts de guitare acérée, ça bouge bien on en redemanderait presque.

mais c'est avec only the lonely#3 que james lavelle me surprend le plus, un titre dub comme annoncé dans le titre et une nouvelle ambiance. c'est instrumental, le tempo est linéaire et ne décroît jamais, on avance et les sons s'ajoutent petit à petit, au final je me retrouve conquis.



les deux autres titres wash the love away#4 et sunday song#5 reprennent un peu ce qui a déjà été vu, à savoir le psyché d'un côté et l'ambient de l'autre, mais tout s'écoute en souplesse, c'est tout doux, il n'y a jamais de titre en rupture, dommage cela aurait été intéressant, mais bon on peut dire qu'unkle sort enfin un petit ep aux oignons, à écouter donc.

en tout cas après where did the night fall (dont j'ai déjà parlé ici) et autre war stories, unkle remonte la pente, allez faut continuer comme ça.