mercredi 29 avril 2009

radiohead en toute simplicité

rien de nouveau, juste une petite vidéo d'un live de radiohead cette année lors des grammys.
sur scène juste thom, johnny et le USC marching band (la fanfare nationale des états-unis, rien que ça) pour jouer 15 steps. les deux compères voulait faire ce titre de cette façon là depuis longtemps, et bon il n'y a qu'à demander quand on s'appelle radiohead...




mardi 28 avril 2009

Hebdromadaire #10 (1809) - POS - Drumroll



Pas forcement le meilleur clip du monde niveau visuel, mais le son claque sa maman quelque chose de sévère, des roulements de batterie biens secs, une basse graisseuse, un flow technique qui défile et des chœurs digne de Biohazard.

Le hip-hop ne devrait jamais être différent de POS

Vous voulez en savoir plus ?

http://www.myspace.com/pos

dimanche 26 avril 2009

WARP20 - 20 YEARS OF WARP !

Oh, les billets de concert de malade qu'on vient de se payer :
Bon, que le 09/05, vu le prix faut pas pousser non plus.
J'ai pas l'impression que Chris Cunningham soit de la partie ce jour là, ça me fout un peu les glandes mais il a fallu trancher.

Pour fêter les 20 ans du label briton, une galette verra le jour. Si ça vous amuse, faites comme moi, allez là pour voter pour vos titres préférés, avec un peu de chance ils apparaitront.



vendredi 24 avril 2009

Archive - Controlling Crowds

J'avais mille autres albums en tête mais au final, une fois n'est pas coutume, je tape dans l'actualité. Archive (que l'on prononce "arkaïve" si on veut pas passer un plouc) vient donc de nous pondre son dernier opus, Controlling Crowds. Un nom ma foi sympa et qui attise ma curiosité, ce qui n'est pas le cas de la pochette de l'album, laquelle conviendrait plus à la couverture d'un roman de Lovecraft ou d'un album de Carcass. Bref, c'est sombre et tristounet, normal pour Archive, mais c'est aussi moche. Les goûts et les couleurs...

Je précise avant de continuer que je ne connais pas toute la discographie de ce groupe. Je suis juste fou amoureux de leur chanson fleuve "Again", qui figure dans un album très inégal (You All Look The Same To Me, 2002). Oui, ça fait penser fort aux Pink Floyd mais diantre que c'est bon. Ensuite, j'ai découvert que leur premier album (Londinium, 1996) était considéré comme un des actes fondateurs du trip-hop. J'avoue que c'est un bon album, même si Massive Attack était déjà dans la place à cette époque, et en mieux, à mon humble avis.

Mais revenons donc à ce Controlling Crowds. Les premières sonorités ne surprendront personne, on est bien dans l'univers d'Archive. Nappes de synthé planantes, rythmiques simples mais bien foutues, voix douces, mélodies simples mais efficaces, tout y est. Le retour du rappeur qui officiait sur Londinium est a priori une bonne surprise même si pour le coup on se retrouve avec un mélange pas toujours cohérent du trip-hop des débuts et du style plus rock progressif de la période "Again". Cela dit, les voix chantées, tout en fragilité, font toujours leur effet et trouvent en général bien leur place. Enfin, surtout quand il y a un peu de rythme. Parce que sinon, les quatre morceaux les plus minimalistes (Word On Sign, Whore, malgré une super voix féminine, Chaos et Funeral dans sa première moitié) m'ennuient ferme le tympan.

Voici le premier single, Bullets, qui illustre bien l'album, tout en étant un peu plus mainstream que les autres, surtout au niveau du chant. Perso, je trouve ça assez réussi.



Globalement donc, pour les morceaux qui ont un peu la patate, on retrouve ce schéma que j'affectionne chez Archive, à savoir que la chanson part doucement pour s'enrichir peu à peu de rythmes et d'instruments, gagner en intensité et donc en émotions. On retrouve leurs bonnes boucles de beat, les guitares over-saturées typiques en fond et toute leur panoplie de sons électro très reconnaissables. Une mention spéciale pour la batterie qui, quand elle prend les choses en mains, file une pèche d'enfer avec un style très élégant, comme par exemple sur Dangervisit ou Kings of Speed. Faut dire aussi que tout ça est fort proprement mixé et produit (trop pour certains peut-être ?).

Au final un album un peu fourre-tout et pas vraiment original puisque Archive fait un peu tout ce qu'il sait faire. En vrac. On se raccroche volontiers aux morceaux les plus catchy, et on réécoute avec plaisir en zappant le plus mou et se disant que quand même il y a une vraie intention musicale derrière tout ça.

On finit avec une petite sélection maison.

Rien - Il ne peut y avoir de prédiction sans avenir


Je ne vais pas paraphraser la chronique que j'en ai lue sur dMute ici. Au début, je me dis "tiens un groupe avec un nom pareil, il faut que j'écoute, faut être dingue pour s'appeler comme ça". Je me passe le disque, et là j'en reviens pas.

Post rock, pas trop mélancolique, inspiré, inventif, varié, parfois pop, et toujours génial. C'est instrumental, parfois chanté, voix féminines, masculines, toujours une superbe ambiance.
dMute dit :
"Sorti en 2007, l’album Il ne peut y avoir de prédiction sans avenir, signé par le groupe grenoblois RIEN est sans aucun doute l’un des derniers grands chefs-d’œuvre de ces cinq dernières années. De quoi rivaliser avec les groupes qui ont révolutionné le genre."
dMute a raison.




Sur leur site on peut lire : "Rien, collectif musical créé à Grenoble en 1999 et mort en 2014 au Japon". On y lit aussi "Merde à celui qui lit ça", et on apprend que leur fax est mort.

Allez sur le site de leur label "l'Amicale Underground", et téléchargez gratos leurs deux albums sold out en CD. En plus d'être géniaux, ils sont généreux. Faites tourner, faites connaitre (faites un don si ça vous dit), et vivement la sortie de leur prochain album cette année ou la suivante. Je me ferai un plaisir de me l'offrir.

jeudi 23 avril 2009

p.j. harvey & john parish - a woman a man walked by

dur dur d'écrire une chronique sur cet album, je m'y suis repris à plusieurs fois, voici donc le dernier jet.
polly jean harvey revient avec son pot d'enfance john parish pour un nouvel album du duo après dance hall at louse point de 1996.


john s'est occupé de la musique et pj des paroles, sauf que pour une fois elle avait écrit certain texte avant même que son acolyte n'ait le moindre son.
à l'écoute du premier titre on reste sur un style des plus récent, on sent bien la guitare de john (ouais c'est un peu facile comme analyse), mais à la vue des derniers albums de pj on avait un peu perdu ce son.
et ce sera la conclusion (oui un conclusion en début de chronique c'est un peu bizarre, mais c'est comme l'album... déroutant), pj gagne en composition quand elle travaille avec john.
donc je reviens un peu en arrière pour bien comprendre le raisonnement.
on a donc un premier titre black hearted love#1 bien actuel rentre dedans, on se laisse envoûter par la voix de pj.
et puis déjà le second titre se pointe. et avec sixteen, fifteen, fourteen#2 on oublie le premier titre d'un trait. l'ambiance change du tout au tout.
c'est quoi pas le même groupe, ah si on reconnaît une constante : la voix, pour le reste on a droit à de la folk jouée façon old school avec un banjo, pas une seule nappe que des cordes pincées.
le troisième titre leaving california#3 change encore de registre, et c'est un peu la marque de fabrique de cet album, 13 titres et quasi 13 ambiances différentes.
comment ne pas aimer cet album, il est totalement ahurissant si je puis dire.
pour preuve the chair#4, n'a pas de réel fil conducteur, ça part dans tous les sens, clavecins, guitares agressives, intros bancales et pj qui chante un peu comme à ses débuts, faux oui c'est ça.
april#5 pj chevrote, elle ne chante plus, la mélodie au clavier est basique, ce titre n'a vraiment rien pour lui, et pourtant je ne le zappe jamais, je ne sais pas bien pourquoi, peut-être pour le final, à ben non ça bouge pas du début à la fin, je ne sais pas donc.
vu que je suis parti pour passer tous les titres en revu, voyons a woman a man walked by/the crow knows where all the little children go#6. ça part rock alternatif, guitares prêtent à faire feu, on sent la voix de pj se contracter, et on tombe sur 'i want his fucking ass' 'i want your ficking ass', très bien pj!!! ça va sinon. la chanson monte monte prend forme, c'est pas évident aujourd'hui pourtant.

bon pas la peine d'aller plus loin vous l'avez compris chaque titre à sa petite histoire bien marquée. je trouve cependant cet album très dur à écouter, j'ai vraiment du m'accrocher et finalement je suis assez content, j'écoute cet album, pas tout les jours, mais bon à chaque je le sens passer.
voilà le clip de black hearted love#1 tout en poésie ou plutôt tout aussi perché que l'album.



enfin sur you tube à cette adresse vous pouvez retrouver pas mal de vidéo en studio d'enregistrement, en voici une en non exclusivité.

lundi 20 avril 2009

Cliff Martinez : Tokyo timelapse

Ah tiens c'est beau ça, et en plus avec la musique de Cliff Martinez, extrait de la BO de Solaris :


goooooobe !
Un fil de Samuel Cockedey, un photographe qui n'utilise Photoshop qu'un tout petit peu, promis.

dimanche 19 avril 2009

Krazy Baldhead - The B Suite

Excellent premier album de Krazy Baldhead, pour situer ça rappelle les sonorités de Para One, Teenage Bad Girl ou Justice. Encore un gars du sud de la France, et pas un guignol. 10 ans de conservatoire jazz pour pondre cette balle electro breakbeat, faut avoir une sacré ouverture d'esprit.

Direction MySpace pour y goûter, mais ne vous contentez pas de ça, ya pas grand chose sur sa page...

Ecoutez aussi ses travaux précédents : Dry Guillotine, Sweet Night EP et HAL & Time period.

vendredi 17 avril 2009

Neil Krug / Ladytron


Une après midi d'ennui profond au bureau, je tombe sur le Flickr de Neil Krug. Splendide. Il shoote avec des vielles pélloches de Polaroïd périmées, ça donne un effet tout vieux. Très belles couleurs. Le gars a 25 ans et semble ble plutôt doué. Il fait aussi de la promo, voilà le clip réalisé pour Ladytron récemment :

Je suis pas grand fan de Ladytron, mais c'est pas désagréable. Et la vidéo semble composée de multiples photos, j'aime beaucoup. Surtout le vol de méduses. Allez faire un tour voir ses photos, c'est très beau. A suivre, son travail pour le prochain Ratatat.

mardi 14 avril 2009

ghinzu - mirror mirror


ghinzu est un groupe belge (ça existe oui) formé à la fin du dernier millénaire, depuis ils ont sorti trois albums dont le dernier mirror mirror de 2009 qui nous intéresse aujourd'hui.


avant tout, je vous fait une petite rétrospective. alors en 2000 sort leur premier album donc, electronic jacuzzi
comme son nom ne l'indique pas c'est du rock atmosphérique, de belles envolées,
c'est un peu le début de leur marque de fabrique.
un titre à écouter dolly fisher#2, on a à faire à un rock poisseux, saupoudré d'un piano tenace dont les notes sont plus que frappées, pauvre instrument il a du souffrir depuis le temps.

bref le disque est un véritable succès..... en belgique...
et c'est en 2004 avec blow qu'ils sortiront de leur frontières.
l'album est une petite bombe dans le milieu. leur style s'affirme, affublés de perruques afro (voir la pochette d'electronic jacuzzi) leurs prestations lives sont plus que convaincantes, ils mêlent rock et jazz blues, ils se créent un véritable univers.

c'est marquant, c'est enivrant, et le résultat diffère pas mal de l'album studio. blow est vraiment étonnant, les titres sont vraiment travaillés, ne se ressemblent pas le moins du monde tout en gardant cependant une vraie cohérence. sortez les kleenex...
je suis vraiment tombé dans leur univers à la sortie de leur live à la salle du ramier (ho la belle salle...avec l'acoustique qu'il y a dedans je ne comprend toujours comment cela a pu m'arriver).
bref voici un titre parmi d'autre, ils sont tous de haute volée de toute manière. c'est the dragster wave#6, vous comprendrez mieux de quoi je parle, rock péchu, sombre tiraillé, changements de tempo, de style, et toute l'énergie mise en œuvre.




je ne résiste pas, je vous met également mine#10, autre titre étincelant




bref nous voici en 2009 et après 5 longues années de silence radio, mon groupe belge préféré revient enfin en force avec mirror mirror.
et quel album, je ne pensais pas qu'ils puissent sortir un album d'une telle facture, combien de groupe se sont compromis après le succès.
alors ça part un peu voire beaucoup moins dans tous les sens comme avant, on sent un réel fil conducteur, je trouve ça un peu dommage car c'est un peu moins spontané, mais bon on dira que cet album est un album plus professionnel.
la fureur fait place à la retenue, on les sent un peu plus apaisé, mais il n'en reste pas moins que ce mirror mirror est excellent. les titres s'enchainent, rentrent dans ma tête pour ne plus en sortir.
je vous recommande chaudement la tournée de cet été, pour sûr ils vont embraser l'europe, ou tout du moins la france (ils passent à skabazac avec suicidal tendencies, la classe mais je n'irais pas pour autant).
je me recommande la garden nef party à angoulème (avec tv on the radio, ben oui faut bien que j'aille voir leur dernier album sur scène).
cet album traite d'un univers en même temps, soit rock électronique énervé, soit plus posé plus tortueux, et à chaque fois je bloque.
le son est gras, le piano est très présent encore une fois, un piano emprunt d'un univers assez sombre, les guitares sont toujours aussi bien aiguisées, les changements de rythme sont bien appuyés par la fougue qui reste toujours présente.

je vous passe l'énumération des titres, ils sont de toute manière à écouter, alors c'est l'album qu'il va falloir vous procurer, point barre.
d'ailleurs je vous mets à disposition une vidéo non pas d'un nouveau titre, mais du clip annonciateur de la sortie de l'album, si ça ça ne vous donne pas envie, je ne sais plus quoi faire...




attention, il existe une autre version du titre joy, success, happiness#9 qui se nomme je t'attendrai#9, c'est la version "française", qui surclasse celle de l'album que je n'arrive pas à écouter tellement la version b est bonne.
john stargasm le leader, y chante tel un américain qui ne comprend pas ce qu'il dit (et pourtant il parle français comme vous et moi), c'est second degré, moi je vote pour.

lundi 13 avril 2009

Tim Exile - Listenning Tree

"Depeche Mode rencontre Aphex Twin", j'ai lu ça quelque part, ça doit être sur leur bio. A priori, c'est donc un truc pour moi. Sauf que dans mon souvenir, le premier avait un don pour le songwriting et le second était un orfèvre de l'orchestration.

Pour faire suite à ses opus précédents, Tim Exile décide d'habiller son IDM avec sa voix, avec des mélodies. Par le passé on l'entendait déjà, mais ponctuellement. Ce Listenning Tree me rappelle mon enfance, quand je chantais des mélodies avant des les avoir construites. Ça donnait du grand n'importe quoi, pas de structure couplet / refrain, je me faisais plaisir mais ça devait bien gonfler mes parents. Bin là c'est pareil. Il se fait plaize mais c'est lourd. Et pourquoi des voix ? Bin c'est à dire que sans, ça ressemble quand même pas mal à ce que font tous ses collègues de Warp...

Dommage, il y a parfois quelques touches de génie, surtout dans la musique, et même dans la voix avec son écho très 80's. C'est en tout cas une expérience assez exclusive que je conseille à tous, allez savoir, moi j'ai aimé moyen, mais je peux comprendre que ça plaise. En fait j'ai un sentiment mitigé à propos de ce disque. Je l'aime pas mais j'y reviens...

Tiens j'ai trouvé un lapin en maillot de bain, vous serez pas venu pour rien.

jeudi 9 avril 2009

art et pouvoir politique

Salut à tous!
Je reviens avec un article non pas de sociologie mais d'ethnomusicologie (si si ça existe vraiment cette discipline avec des chercheurs, des étudiants et même des diplômes !!)
Sabine Trebinjac est chercheur au CNRS, au Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparatives, à l’Université Nanterre - Paris X. Elle est à la fois ethnologue, historienne, sociologue de la musique et sinologue. Ses travaux de recherche portent sur la Chine ancienne et contemporaine, elle étudie notamment les relations entre la politique d’Etat et la musique.
Sabine Trebinjac pour son étude est partie de deux constats :
1 -toutes les musiques des minorités présentes en Chine se ressemblent
2- il existe dans les universités des classes de compositions pour l’apprentissage d’une musique populaire
Face à ces deux constats il convient de s’interroger sur le poids du pouvoir politique sur la musique. En effet si malgré la différence de culture de ces minorités (langue, histoire….) il y a une ressemblance des musiques, cela signifie qu’il y a quelque part dans le gouvernement un contrôle de la production de ces musiques populaires.

La chercheuse a donc procédé à une analyse fonctionnelle : l’organisation des institutions musicales est le reflet de l’organisation nationale, provinciale et locale de l’Etat. Ainsi, selon elle, la musique est à la fois ferment de la légitimité politique et symbole du pouvoir tant elle est étroitement liée au domaine politique. En effet, appelés à collecter les musiques de Chine, la dizaine de milliers de fonctionnaires qui travaillent au gouvernement œuvrent de fait à la fabrication d'une musique nationale chinoise.
Voici comment se déroule cette construction de la musique populaire :
Pékin décide de collecter des chants au niveau régional ou provincial puis au niveau local avec un contrôle de la part des fonctionnaires à tous les niveaux. Une fois ces chants collectés,
le corpus est envoyé à Pékin pour être réécrit. Il y a donc un contrôle de l’Etat sur la musique populaire et donc sur les traditions populaires. On parle à ce moment là de traditionalisme d’Etat car la tradition est nettoyée pour être saisie par l’Etat. En fabriquant une musique populaire de toute pièce, l’Etat chinois a le souhait d’établir une unité nationale. La musique est donc au service de l’Etat.

Dans quel cas la musique ou tout autre art peuvent être saisit par le pouvoir politique ?
Ceci s’applique t’il seulement aux sociétés orientales ? Qu’en est-il de nos sociétés occidentales ? En effet, le pouvoir, par définition, cherche à être suivi, obéi, soutenu : artistes et œuvres d’art peuvent être à cet effet des auxiliaires précieux de cet objectif.
L’art et le pouvoir politique sont inévitablement lié car les artistes sont amenés à se déterminer par rapport au pouvoir politique de leur temps qu’ils choisissent de le servir, de le combattre ou de se montrer indifférents.

Sabine Trébinjac explique ses recherches dans cette vidéo.

mardi 7 avril 2009

Earth - The Bees Made Honey in the Lion's Skull

Encore un album de 2008. Pour beaucoup, la Drone music est synonyme d'ennui profond, mais ne leur jetons pas la pierre. Ce disque est arrivé entre mes oreilles un peu par hasard, j'avais même oublié l'existence de ce groupe même si j'avais acheté Pentastar: In the Style of Demons à la fin du siècle dernier. Un détail, Earth est vaguement connu pour ses liens avec Nirvana, et pour le fait que son leader Dylan Carlson a acheté le flingue qui servit à Cobain pour vous savez quoi.


The Bees Made Honey in the Lion's Skull n'est pas à écouter à n'importe quel moment. D'ailleurs les premières fois, c'était pas le moment, et j'ai pas compris. C'est très lent, bluesy, contemplatif, totalement instrumental. Les morceaux entre 6 et 9 minutes sont tout indiqués pour la méditation (comprenez la glande), en regardant la plage sous la pluie. Ou le plafond à défaut, si vous n'avez pas d'océan sous la main.

lundi 6 avril 2009

the pains of being pure at heart - the pains of being pure at heart

aujourd'hui encore un groupe qui ne doit sa musique qu'aux influences qu'il a pu avoir, alors oui rien de bien novateur sous le soleil, mais à défaut d'inventivité ou d'univers vraiment personnel, the pains of being pure at heart nous livre un album rudement bon et bien joué.

et puis pour moi il y a une raison de plus d'aimer cet album, oui dans les 90's j'écoutais finalement très peu les influences avérées que sont les jesus of mary chain, sonic youth et toute la clique auxquels the pains of being pure at heart peut faire penser.
c'est du bon vieux rock alternatif d'antan aux allures de pop quand même. l'album est vraiment vivant, pas mal efficace, assez égal tout se passe bien tout du long. l'album est assez égal ce qui signifie qu'il y a peu de titres au dessus du lot !!rha quel dommage!! , mais également qu'il n'y a pas de bouse intersidérale !!et c'est pas plus mal!!!.
un titre que j'aime en particulier, come saturday#2 qui me fait beaucoup penser aux dinosaur jr. (que je n'ai plus écouté depuis longtemps), hormis la voix de jo mascis qui reste inimitable même après avoir fumer 2 paquets de clopes.



voilà à partir de là vous avez tout entendu ou presque de l'univers de the pains of being pure at heart. je suis un peu dur, mais c'est quand même vrai, cela ne m'empêche toutefois pas d'écouter cet album.
en tant que fan de radiohead, je me dois de parler du premier titre contender#1, de la mélodie à la voix, on peut s'y tromper, alors voilà certains crieront au plagiat, d'autres écouteront sans trop y penser, faites donc comme cela, l'album mérite une petite écoute et plus pourquoi pas.
avant de vous quitter une dernière vidéo quand même, the tenure itch#5. ce titre est enjoué, comme le reste de l'album d'ailleurs, ça respire la bonne humeur, des guitares claires, une batterie mesurée, métronome, et toujours cette voix un brin nasillarde accompagnée de chœurs féminins.