mardi 26 mai 2009

depeche mode - sounds of the universe

y a des jours comme ça je m'étonne moi même, écrire en 2009 sur le dernier opus de dépêche mode, faut vraiment vouloir le faire.
mais devant sounds of the universe, je suis bel et bien obligé de le faire. mais revenons en arrière, non pas en 1981 date de leur premier album, mais il y a 2 semaines quand un ami m'a dit :
"t'as écouté le dernier DM"
"euh non faut pas pousser, j'ai signé un traité de non agression avec mes oreilles"
"ah mais non mais il est très bien, je ne fais que l'écouter en voiture"
"et tu penses quoi de playing the angel de 2005"
"de la daube"
"bon ok j'y jetterai donc une oreille"

et depuis je ne fais que l'écouter en voiture également. comme quoi on peut renaître de ses cendres, bon il aura fallu attendre un bail mais le résultat valait l'attente. de plus je suis agréablement surpris tant je n'attendais vraiment, mais vraiment pas cet album.
je me prend à reconnaître des sons depuis bien longtemps oubliés, de la new wave qui a fait leur succès remise au goût du jour, de l'électronique gentillette quoi!
tout le monde a déjà du entendre wrong#3 et son ambiance totalement inquiétante, le clip n'étant pas plus rassurant.
le voilà



ce seul titre ne fait pas l'album, de toute manière le tout est vraiment consistant, ordonné et les ambiances mutent à chaque titres. je ne vais pas allé jusqu'à dire qu'ils ne tombent pas dans la facilité, tellement on a l'impression qu'ils auraient pu pondre n'importe quel des titres avant, mais un avant bien lointain.
l'album reprend les standards qu'on leur connaît et qui ont fait que j'ai vraiment apprécié ce groupe jadis. mais sounds of the universe, même si il porte bien son nom n'est pas que ça, alors in sympathy#6 donne vraiment dans ce registre, mais la suivante peace#7 est beaucoup plus actuelle, elle alterne entre orgue vaporeuse et synthé clair cher à daft punk.



beaucoup de titre tout en retenu, qui avancent assez lentement mais qui avancent, ça fait un peu plus sérieux, et du coup ça s'écoute presque en boucle.
voilà un album étonnant, à écouter, à réécouter et finalement à ranger derrière music for the masses et song of faith and devotion.

je ne peux pas terminer sans parler de jezebel#12, la boite à rythme est douce, le mélodie et belle, la voix de dave gahan renvoie pas mal d'émotion et le final est une fois de plus un tantinet inquiétant, ça s'écoute donc.

jeudi 21 mai 2009

Sophie Hunger - Monday's Ghost


Une fois n'est pas coutume, voilà quelques mots sur une artiste à qui j'aurais pu coller l'étiquette "produit Universal" et passer mon chemin si j'avais pas fait attention. Sophie Hunger, on en entend parler un peu partout en ce moment, ça aurait pu irriter mon côté snob, mais son disque est si bon qu'il tourne deux fois par jour minimum chez moi depuis quelques temps.

Emilie Welti de son vrai nom, suissesse de son état, chante un blues / pop qui relève du génie. Elle me fait un peu l'effet d'une Norah Jones en son temps pour sa voix chaude et douce, sauf que je m'étais lassé très vite. Voix de velours, compositions inspirées, maturité ahurissante pour ses 25 ans.

Au long des 14 titres plutôt variés, on croise Neil Young, Bob Bylan, Ani DiFranco, Tori Amos, que sais-je encore, sur des titres au tempo très variés. Pop franche, folk intimiste, chants en anglais, en suisse-allemand...



La Suisse, patrie de Nostromo, The Young Gods, de Setphane Eicher...On retrouve d'ailleurs ce dernier sur un duo (Spiegeldild) tout à fait agréable. C'était pas gagné si l'on considère que le titre est chanté en suisse-allemand, et que l'on a en tête l'atroce "déjeuner en paix" qui a contribué à notre aversion pour les radios.





















Marcello Giuliani
, le bassiste d’Erik Truffaz est à la production, ce gars là sait y faire.
Emilie Welti est un personnage visiblement attachant, sa voix et sont disque sont d'une douceur et d'une élégance tout à fait charmantes.
Direction son Myspace !

SOPHIE HUNGER - CITYLIGHTS from KIDAM on Vimeo.

mercredi 20 mai 2009

the jim jones revue, ghinzu et placebo au bikini, le 17 mai 2009

mini festival dans le cadre de l'émission de télé la musicale.
la soirée commence avec the jim jones revue et leur rock'n'roll énervé, un rock'n'roll mis au goût du jour. le ton est fiévreux, assez rude, d'ailleurs on ressent mieux cet état d'esprit en session live que sur l'album.
j'ai bien aimé, mais là où l'album ne m'avait pas interpellé, la version live avait au elle le bon goût de mettre le feu ou en tout cas de réveiller le public et de bien lancer la soirée.
après 30 minutes, c'est au tour de ghinzu de prendre place.
un son un peu mauvais en début de concert ne révélera pas toute l'intensité des titres, au fur et à mesure que les titres s'enchaînent ce sera de mieux en mieux, mais le public ne rentre pas vraiment dedans, peut-être que ce dernier venu pour placebo ne connaît, rhaa quelle déception.
ils joueront 8 titres, soit à peine moins de 40 minutes, quand on connaît la setlist de leurs lives hors festival on est dégoûte. bon ils ont joué les titres majeurs, je suis même bien rentré dans l'ambiance, mais c'était trop court.
voici la setlist :
mirror mirror
the dream maker
take it easy

dragster wave

21's century crooners

do you read me

inconnu (désolé!!!)

kill the surfer


bon kill the surfer a tout cassé, il faut bien l'avouer, dragster wave était vraiment intense, the dream maker également, mais avec quelques jours de recul finalement je suis déçu, on aurait pu avoir mieux, beaucoup mieux.
ils ont intérêt à me sortir une autre performance d'ici 2 mois pour Angoulème.
bref la soirée continue avec placebo..WOOOUUUUWUOOUUOOUUO... bof...
bon je m'en serais bien passé, sinon qu'au bikini un concert de placebo ça fait un peu intimiste, la classe, attention ce sera le seul point positif.
bon donc ils venaient pour nous présenter leur prochain album dont je ne me rappelle pas le nom.
et bien je peux lever le voile, le prochain album de placebo sera ..... du placebo ... du basique. si vous aimez placebo c'est bon pour vous, dans le cas contraire, vous pouvez vous épargner l'écoute. et hop du boulot en moins...
ils auront joué spécial k heureusement mais aucun titre du premier album fait chier. 1 heure et plus de concert joué tranquille, pas la peine d'en faire plus, très merci c'est donc la dernière fois.
bon je me plains, mais je n'y étais pas aller pour non plus, alors bon!!! et puis la dernière fois était déjà la dernière fois...

voilà soirée donc bien moyenne avec la meilleure note finalement pour the jim jones revue, je les reverrai à Angoulème également.
mais pourquoi je suis allé au bikini dépenser 35 euros moi??? merde!!!
le pire dans tout ça c'est qu'on aura même pas vu emma de Caunes. chier!!!!

samedi 16 mai 2009

WARP20 - 20 YEARS OF WARP 09 05 2009 Paris

Ça faisait bien longtemps qu'on avait rien posté sur le label Warp... Donc finalement, mes impressions sur ce show anniversaire venant célébrer l'entrée dans l'âge adulte pour ce label de Sheffield.
Les vrais journalistes se sont chargés de faire l'article, si ça vous tente, lisez ces lignes des Inrok, ça vaut le coup. (Merci Mr Wistlewolf)

Le concert donc. Voilà le programme du jour 2, celui que j'ai choisi :

WARP20 - Paris - Cité de la musique - 09.05.2009
Salle des concerts :

21h45 Leila (live)
23h15 Plaid (live)
00h30 Aphex Twin & Hecker (live)
02h30 Clark (live)

Rue Musicale :
21h00 Warp DJs
23h00 Luke Vibert (DJ)
00h30 Aphex Twin & Hecker (retransmission de la salle de concert)
01h15 Hudson Mohawke (live § DJ)
02h30 Flying Lotus (live)
04h00 Rustie (DJ)

Amphithéâtre :

de 21h30 à 00h30 Warp Films : This is England
par Shane Meadows
courts métrages
Mira Calix
Installations vidéos
Warp Vision
clips & vidéos

L'évènement se présente comme un mini festoche dans les beaux locaux de la Cité de la musique (dans le parc de La Villette près du Zenith), avec des espaces dédiés à la promenade musicale, aux projections, à la vente de t-shirts souvenir. Vu qu'on est des fleimmes, direction la salle de concerts pour pécho de bonnes places assises sur le balcon. Finalement, on a pas été foutus de se bouger de là.

21h45 Leila (live)

La bonne surprise. J'en attendais pas grand chose, mais c'est sans doute la meilleure prestation de la soirée. Leila Arab lance le multipiste sur sa bécane, et triture chaque piste sur sa table de mix king size, la même que l'ingé son. Finalement l'exercice a assez peu d'intérêt. Elle appuie sur play, et balance de la reverb ou autre sur telle ou telle piste. Mais bon, c'est ça le live act, ces disques sont conçus dans un studio, ça n'a rien d'instrumental, encore moins qu'un DJ. Mais Leila a une présence sur scène, le jeu de lumières est sympa, l'écran au dessus d'elle montre le travail de ses mains, et quelques featurings du fantastique blood, looms & blooms nous font l'honneur de leur présence.

Sa sœur tout d'abord, Roya Arab, première chanteuse d'Archive. Surprise totale. Roya a la grande classe, elle évolue sur scène avec élégence, et surtout quelle voix ! Trois ou quatres titres sont au programme pour Roya, entre les performances au micro de Luca Santucci et d'une mystérieuse extra terrestre qui se pointe déguisée en je sais pas trop quoi. Effet garanti. Malheureusement, pas de Martina Topley-Bird pour jouer Deflect, j'y ai pourtant cru jusqu'au bout.

Pendant ce temps Leila concasse les pistes de son dernier album principalement, elle le fait avec passion, elle a l'air un brin dérangée. Très bon show.













































23h15 Plaid (live)




Tiens Plaid, ça fait une paye que j'ai pas écouté, je serais pas foutu de nommer ou de me remémorer un de leur titres, à part Itsu bien sûr, qui figure au panthéon pour moi. Voilà pour vous le fantastique clip réalisé par Pleix, pour ceux qui ne l'avaient pas encore vu :



Ouais, bien sûr ils l'ont pas joué. Pas grand chose à dire sur ce set, si ce n'est que juste après Aphex Twin se pointe, alors si vous pouviez faire un peu plus vite, merci. C'est moins soft que ce à qui je m'attendais, avec un gros son techno parfois, et de belles projections.

00h30 Aphex Twin & Hecker (live)

Richard D James sur scène, c'est toujours un événement. Si j'ai bien compris, il fait souvent des prestations calamiteuses, et on ne sait jamais à quoi s'attendre. ça doit être le génie qui veut ça. Donc là je m'attendais à rien, même si j'avais du mal à pas être excité comme une puce. Et qui c'est ce Hecker ? Tim Hecker ? Ah non, Florian Hecker. Ah bin jle connais pas cuilà...

Verdict : Très bourrin, idiot, décevant. Je sais que ça les gonfle le terme d'IDM, mais là ça n'avait rien d'intelligent. HardTecho / Acid / Hardcore. Ya longtemps que je ne m'étais pas fait ramoner les esgourdes de la sorte. La dernière fois c'était Squarepusher, mais c'était bien plus subtil, talentueux et fait avec amour. Leur set s'éparpille, pas de fil conducteur. Le public est en transe, AFX pourrait passer un maxi des Musclés, ils n'y verraient que du feu vu la vénération dont il est l'objet. De temps en temps un petit hit reconnaissable (Windowlicker, Girl-boy song, Untitled...) auquel la foule se raccroche, mais trop rarement. Passons donc à la suite.


02h30 Clark (live)






















Avec Aphex Twin, la raison de ma venue. Je brûle de l'encens tous les jours devant Body Riddle, Comment Clark peut-il restituer un truc aussi orchestral sur scène ? Bin il peut pas. Turning Dragon non plus en fait. Mais je crois que c'était pas le but. La salle s'est méchamment vidée après la performance d'AFX, les gens sont sûrement allés voir Flying Lotus dans la "rue musicale". Clark débute donc son set dans une salle pleine de 30 personnes. Pas de PC, pas d'écran. Deux séquenceurs, une table de mix, un clavier à deux balles, une disto, et une sorte de touch pad. A l'ancienne. Intéressant de le voir travailler. Assez vite l'ambiance dance floor ameute du monde et la salle se repeuple. Là aussi c'est un poil trop bourrin, j'ai le crâne qui va exploser, il est plus de trois heures, il est temps de trouver le taxi qui aura le privilège de nous raccompagner chez nous.






















Bref : Je m'attendais peut-être un peu trop à un anniversaire célébration de l'electro intelligente, exigeante, récréative, élégante, un truc quali comme les concerts avec la London Sinfonietta par exemple. En fait, Warp est venu tout péter, ils ont posé du gros son bien droit, on est tous rentrés chez nous avec les oreilles en feu. Une déception ? Non, on ne peut rien attendre d'un événement comme celui-là. On s'y rend, on dit merci et c'est tout. Mais finalement et contre toute attente, c'est Leila qui a offert un spectacle qui correspondait le plus à mes aspirations. J'ai pas fini d'écouter son dernier disque.

Encore une chose : Vive les concerts assis. Je ne ferais plus que des concerts assis désormais. Born to be a larve (Copyright Boulet)

Les photos sont là si vous voulez.

NoMeansMock - Throng


Un mystérieux monsieur gUrdUlU commentait il y a peu mon post sur NoMeansNo pour nous faire découvrir NoMeansMock (moi qui me demandais si qu'elqu'un l'avait lu, j'ai découvert avec surprise qu'on était pas tout seuls à se lire). Et bien merci gUrdUlU, c'est très rigolo, et bigrement bien foutu.

Un peu à la manière d'un Richard Cheese mais en plus varié, ces gars reprennent les standards de ces géants du punk. Salsa, country, funk... tout y passe avec talent. Super moyen pour entendre les compos de NoMeansNo sous un autre jour.

Ca se passe sur cette page, à télécharger contre un kilo de gratitude.
gUrdUlU est semble-t-il un label DIY underground punkouille, si son représentent veut nous faire une petite présentation, il est le bienvenu.

mercredi 13 mai 2009

grizzly bear - veckatimest

on ne change pas une équipe qui gagne et on retourne chez WARP avec le nouvel album de grizzly bear, veckatimest.
l'univers de grizzly bear est un nuage de volupté entre pop à l'américaine et folk enjouée, le tout saupoudré de quelques nappes électroniques.
on est bercé tout le long de l'album par les voix atmosphériques des membres du groupe, car au delà de la voix majestueuse du chanteur, les chœurs apportent toujours ce petit plus qui fait un peu la différence.

les trois premiers titres southern point#1, two weeks#2 et all the ask#3 sont excellents, alors que le reste de l'album semble s'essouffler.
en tout cas les voilà chez jools holland



on est pas habitué à cette baisse de régime, yellow house de 2006 reste un ton au dessus, il se renouvelait plus souvent, il partait un peu dans toutes les directions, quand veckatimest reste sur la même trajectoire. mais finalement la sauce prend, il faut juste un peu plus de temps. les trois premiers titres collent vraiment, je ne me rends même plus compte que je les chante en m'endormant, en bossant, c'est dingue.
ils sont mélodieux, intenses, très orchestraux, avec un brin de folie ça et là, c'est du grand grizzly bear. puis le reste de l'album, plus difficile d'accès, tout aussi intense mais plus en retenue. ne faites donc pas l'impasse sur dory#6 et ready, able#7 qui sont également à part.



voilà ils ont un véritable univers qui ne demande qu'à être écouté, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

mercredi 6 mai 2009

maxïmo park - quicken the heart

troisième album pour maxïmo park, groupe anglais de rock indé qui tire sur le post punk. en effet leur rock se voit de temps en temps agrémenté d'électronique (ça doit être une condition dans leur contrat, puisqu'ils sont signé chez WARP).


quicken the heart en tout cas ne m'a pas déçu, je trouve que ce groupe arrive assez bien à se défaire de l'ambiance nauséeuse du rock anglais que tout le monde aime en ce moment.
ils nous expliquent que leur manager les laisse libres, du coup ils font leur musique comme ils l'entendent, ils n'ont pas (trop) de compte à rendre on va dire. ils évoluent à leur rythme, c'est beau!! mais bon ils peuvent quand on sait que leurs premiers albums sont disques de platine.
pour la première fois, ils ont décidé d'enregistrer à Los-Angeles, loin de leur île, avec nick launey producteur entre autre de is is des YYYs, de ginderman, de tous les albums de midnight oil, le monsieur a également travaillé avec nick cave et arcade fire.
bref nick les a aidé à faire évoluer leur son. un son plus travaillé, plus riche mais l'album perd en vivacité , ils étaient beaucoup plus énervés avant à l'instar de limassol sur le premier album a certain trigger de 2005, très bon album en passant!!
car mis à part wraithlike#1 qui bouge, le reste est beaucoup plus sage. paul smith le leader a trente ans passé, je le comprends il a mal partout à force de faire le con tout le temps depuis près de 4 ans. là il avait envie d'un album ravageur, mais ravageur qui peut rester assis dans son canapé. tout est dans le mouvement de tête, il est frénétique un brin à contre temps, c'est bon vous avez la position?? cet album est pour vous.
sérieusement ils ont pris des vacances et ont un peu libéré la pression des 4 années passées à fond. ceci explique peut-être cela.

on ressent toujours cette même urgence caractéristique du groupe, dans la musique mais surtout dans la voix de paul smith (un type un peu inquiétant avec tout ses mimiques et son regard de taré).

donc voici wraithlike#1 est son rock énergique avec en fond sonore une sirène.



cependant the kids are sick again#3 représente mieux l'album, donc pour vous faire une meilleure idée de ce qu'est quicken the heart.



j'écoute cet album sans m'en lasser, j'attends avec impatience leur venue dans ma salle préférée bien que rien ne soit encore programmé, merde, en tout cas je vous les recommande car leurs sessions live sont diaboliques.

vendredi 1 mai 2009

Beastie Boys - Awesome; I Fuckin' Shot That!


Pour une bouchée de pain, je me suis offert ce DVD des Beastie Boys, le groupe de hip-hop qui avec Cypress Hill m'a permi de m'ouvrir un peu au rap il y a bientôt une quainzaine d'année. 

Le concept : en 2006, 50 fans se voient confier un camescope pour filmer un show monumental au Madison Square Garden de New York. Consigne : ne jamais s'arrêter de filmer.

Résultat : une vidéo "pirate officielle" en forme de kaléidoscope. Malheureusement la qualité de l'encodage est honteux et le montage est MTVesque (dans le sens "bouffe du stroboscope et du changement de plan toute les secondes).

C'est bien dommage parce que ça fout la gerbe, mais faut bien avouer que ce concert était énorme. J'aurais donné cher pour y assister. Le set est partagé entre les parties hip-hop, rock et funk, c'est varié, toujours bon esprit, et le public vénere completement ces doux dingues. Ben Stiller et Jack Black inclus. MCA, Mike, D Ad-Rock et leur DJ Mix Master Mike sautent dans tous les sens, disparaissent pour aller chanter dans les gradins, foutent une ambiance de dingue. 

Ces trois malades ont tout de même entre 42 et 44 ans, et ça ne les empêche pas de nous livrer de la qualité galette après galette... Chapeau les gars. D'ailleurs en parlant de galette on attend la prochaine !