vendredi 23 décembre 2011

radiohead - tkol 1234567

le leader de radiohead n'en fini plus de créer l’événement, enfin pour ceux qui s'y intéresse, car ça ne fait pas forcement les gros titres, tout du moins en france. donc si on cherche bien, on retrouve :

thom yorke avec modeselektor pour deux featuring sur le dernier album monkeytown du dj allemand, deux titres qui font parti des trois, quatre, meilleurs titres de l'album.

thom yorke avec björk, cette fois-ci par contre il faut se concentrer car il ne fait que les chœurs sur un titre bonus, que vous ne pourrez entendre qu'en achetant la version deluxe de biophilia). du coup j'ai pas bien compris, il a du être coupé au montage.

thom yorke et son side project atoms for peace, un super groupe composé de flea le bassiste des red hot chili peppers, nigel godrich son producteur et ami qui joue de la guitare, ainsi que mauro refosco aux percussions et joey waronker à la batterie.
jusqu'à présent, le surpergroupe joue des titres de l'album solo de yorke, the eraser. mais depuis peu thom, encore lui, a annoncé la prochaine sortie d'un album, qui serait d'après les rumeurs proches d'être terminé. aucune date n'a cependant été programmée, et en même temps je ne sais pas comment il va faire en 2012, puisque radiohead est retourné en studio et ceux jusqu'en janvier. de quoi nourrir les setlists du groupe qui va présenter son king of limbs en live lors d'une tournée autour du globe en 2012.

voilà, en marge de ces nouvelles, est sorti tkol rmx 1234567. un double album de 19 titres qui regroupe tous les remix fait par plusieurs artistes et mis en ligne au fil des création sur le net depuis la sortie de the king of lmbs fin mars 2011.
alors l'album en lui-même, est un peu long, il faut faire le tri sinon ça peut devenir assez rapidement chiant, surtout pour les moins fanatiques d'entre vous.

mais comme quand on s’appelle radiohead, inviter des gens est chose aisée, et on retrouve du beau petit monde sur ce tkol rmx 1234567. caribou (qui assurera la première partie groupe pour la tournée à venir) reprend little by little#1-01 pour une version très personnelle et de premier choix. four tet reprend quant à lui separator#1-08 dans une version légère et cristalline. j'aime beaucoup également le remix de blawan de bloom#2-06, le titre est mécanique comme joué par un sombre robot fonctionnant au charbon, tout fonctionne sur les percussions tribales qui font qu'on ne reconnaît pas le titre, et ce n'est pas plus vu que le titre en lui-même est repris cinq fois (du coup c'est facile de faire deux albums, mais en même temps bloom est assez complexe pour qu'il y ait matière à faire des remix, mais au final il y a du déchet). on retrouve également des remix de modeselektor et natan fake dont je ne parlerai pas. mieux vaut écouter le remix de lotus flower#2-11 par SBTRKT (prononcé substract) dans un registre dubstep qui apporte quelque chose de nouveau au double album.

voilà en gros, il y a à boire et à manger dans cet album ou pour être plus sympa je dirai qu'il y en a pour tous les goûts.

comme on ne va pas se quitter sur ça, voici une petite dernière, le live from basement (un "live studio" de l'album the king of limbs diffusé sur la bbc et produit par godrich) sera mis en vente "physique" en janvier prochain, mais vous devriez pouvoir l'acquérir en ligne d'ici peu.



et comme c'est noël, voici deux titres non crédités sur le dernier album mais que le groupe joue en live et qui devraient prendre place lors de la prochaine tournée.

staircase et the daily mail





lundi 12 décembre 2011

sixteen horsepower - yours, truly



je ne suis pas un grand fan des best of, surtout quand ceci sont imposés par les majors où qu'ils ne servent qu'à ramasser un peu plus d'argent. pour preuve cet album est sorti depuis presque un an. mais celui là il me le faut, non pas que je n'ai pas les albums (les petits sont bien rangés au chaud), mais l'objet est joli et surtout il y a un second album avec des raretés.




il y a donc deux albums (people's choice et rareties), le premier composé de titres plébiscités par le public et le second comme son nom l'indique avec des versions b, des sessions radio qui n'ont jamais été éditées.
déjà six ans que le groupe franco-américain a plié boutique, et c'est en écoutant ce double album que j'ai réalisé combien leur musique est indémodable. formé en 1992 par david eugene edwards, pascal humbert et jean-yves tola (deux français quand même), le groupe n'aura signé au final que quatre albums dont trois fabuleux, à savoir sackcloth 'n' ashes (1996), low estate (1997) et secret south (2000). ouais on se retrouve 15 ans en arrière et pourtant leurs titres sont toujours aussi bons, endiablés, aiguisés, saignants mais aussi touchants, nostalgiques ou posés, les black soul choir, for heaven's sake, poor mouth, low estate ou i seen what i saw (j'ai supprimé les superlatifs, mais vous pouvez toujours reprendre depuis le début en ajoutant des "fabuleux" et des "dantesque")  ont de beaux restes et sont assurés de toujours rester dans ma médiathèque. 16 horsepower peut-être considéré comme un grand de la musique folk/blues.
la seconde galette est un régal, on retrouve des titres moins "connus" voire inconnus à l'instar de worry, ainsi que flowers in my heart, bad moon rising, le puissant cinder alley ou encore le titre en duo avec bertrant cantat the partisan. franchement que du bon!

voilà merci de me rappeler que 16 horsepower fut le premier groupe de folk auquel je me sois intéressé, intérêt qui ne s'est finalement jamais tari.
voici donc un beau cadeau noël, car que vous l'achetiez où qu'on vous l'offre, de toute manière il vous faut ce yours, truly.

pour le plaisir...




mercredi 7 décembre 2011

cansei de ser sexy - la liberacion


dur dur de parler de cet album en hiver, car la liberacion sent bon le soleil, les fêtes et l’insouciance. dur d'en parler car il ne casse pas non plus trois pattes à un canard, non les css n'ont toujours pas retrouvé l'excellence de leur premier opus, bien que la liberacion soit bien meilleur que donkey de 2008.
c'est fou fou et on a souvent l'impression que c'est de la musique pour pré ado, surtout que parmi la multitude d'influences on entend souvent des beats de techno qui pourrait vous faire enchaîner, si vous ne prenez pas garde, quelques mouvements de tektonik.



voilà passer cette problématique quasi insurmontable, il n'y a plus qu'à poser son cerveau et écouter le tout avec un air béat.
bon je ne vous direz pas d'écouter le tout, mais bon il y a quelques titres pas mal qui méritent l'écoute en passant.

et notamment deux titres bien rentre dedans, city grrl#3 et la liberacion#6. le premier fleure bon le melting pot de synthé pop binaires et de cuivres qui doivent encore se demander ce qu'ils foutent là. quant au second il laisse tomber tous ses artifices et se concentre sur une guitare bien tranchante. dans les deux cas c'est la frénétique lovefoxx qui fait la différence.
en fait c'est surtout les textes qui ne sont pas au rendez vous, parce qu'il est vrai que l'on écoute pas cansei de ser sexy pour sa musique. et oui il manque des titres sur paris hilton ou toute autre bitch superficielle dont le groupe aurait pu nous raconter les péripéties.

voici le premier titre de l'album i love you#1, attention c'est un des meilleurs, alors si ça ne passe pas, arrêtez vous!

mardi 6 décembre 2011

beirut - the rip tide



et dire que j'ai failli passer à côté... beirut et son dernier album the rip tide frappe un grand coup dans mon petit monde de la folk.
je connaissais beirut avant cet album mais sans plus et le peu que j'en avais entendu ne me donner pas forcement l'envie d'aller plus loin, du coup si on ne me l'avait pas chaudement recommandé j'avoue que j'aurais fait l'impasse.
grossière erreur, car même si the rip tide est court (ce sera d'ailleurs le seul reproche), il reste magnifique de la première à la dernière note.



c'est fourni en instrumentation, les cuivres sont puissants les cordes racées et l'orchestration semble ne jamais toucher terre, incroyable de légèreté, elle n'en reste pas moins poignante.
la base de cet album est la folk, pas l'américaine comme on aurait pu s'y attendre (le leader venant de santa fe au nouveau mexique), mais plutôt l'européenne. il y a beaucoup de petites références balkaniques et autres ambiances tziganes, le groupe a d'ailleurs pas mal voyagé là-bas.

après c'est tout le génie de zach condon qui rend cet album plus qu'actuel. car on n'est jamais dans la caricature ni le plagia d'autres artistes, non tout est neuf et pourtant tous les sons sentent bon le vintage.
en plus il y en pour tout les goûts, on a droit à des titres simples et mélancoliques à l'instar de east harlem#3 et port of call#9, ou au contraire plein de vie, presque cacophonique et au combien jouissif tel vagabond#7 ou santa fe#2.
dans tous les cas ça sonne juste et on peu dire que beirut tire la musique folk vers le haut en proposant des titres un peu à contre courant de la folk moderne que l'on commence à entendre de plus en plus.

voilà il n'y a rien à ajouter, juste à écouter, donc voici vagabond#7.

samedi 26 novembre 2011

atlas sound - parallax



parallax comme un nouveau regard sur son travail, parallax comme une nouvelle identité, enfin nouvelle, c'est toujours la même mais vu sous un angle différent.
à l'instar de sa pochette, bradford cox sort de l'ombre et mène son projet solo d'atlas sound au niveau de deerhunter. après nous avoir donné l'année dernière quatre albums créer sur l'instant chez lui bien au chaud au fond de sa couette, cette fois-ci il revient avec un "vrai" album produit comme il se doit, et sur lequel il fait à peu près tout.



il se donne tout simplement l’opportunité de faire seul ce qu'il faut généralement avec son groupe dont il est la tête pensante quand même.
on retrouve tout son univers, des mélodies qui à la première impression semblent simples, mais qui en sont loin au final. parallax est fourni en divers sample et autres sons sortis d'on ne sait où. c'est tout le charme du monsieur d'ailleurs même si une fois de plus il nous pond un album assez compliqué à écouter.
c'est souvent nostalgique, voire même triste, psychédélique à certains moments, pourtant on voit par instant une lumière. pour les amateurs de peinture, on pourrait qualifier cet album de clair/obscur (bon ok c'était facile de trouver cette parallèle à la vue de la pochette).

dans tous les cas c'est un régal, et on découvre une nouvelle fois un univers assez vaste qui ne manque pas de se renouveler. bradford cox nous bercer avec terra incognita#10 et sa mélopée acoustique, comme il sait nous réveiller avec un gimmick noise de sa guitare torturée dans my angel is broken#9.



l'album commence avec the sakes#1, ce titre est puissant, le ton est donné et on peut dès lors apprécier la multitude de sons, on se retrouve d'ailleurs vite submergé d'émotions de différentes natures pour un résultat assez ambigu.
après il faut aimer, sans ça il y a peu de chance de comprendre ce qu'essaie de nous raconter bradford cox. il joue principalement de sa guitare acoustique et nappe ensuite le tout avec des brides d'électronique, d'effets sonores ou tout simplement d'autres instruments (saxophone, harmonica ou percussions).

et tout est maîtrisé, il y a un gros travail de programmation derrière comme sur te amo#3. le titre est tout en retenu et n'a rien à envier un four tet.



voilà c'est beau c'est neuf, ça se mange sans fin.
en bonus sur la version japonaise, il y a deux titres expérimentaux qui font penser aux essais de ses albums bedroom databank, on retrouve également une version studio de mona lisa#6 que l'on avait découvert justement avec les quatre albums gratuits.

jeudi 24 novembre 2011

st. vincent - strange mercy


 
annie clark, aka st. vincent vient de sortir strange mercy et c'est peu de dire que son univers est sombre et inquiétant.
il est d'ailleurs plus inquiétant que sombre, car même quand le rock et ses guitares acérées laissent place à de la pop, le ton est biaisé et on a l'impression qu'il va bientôt se passer quelque chose de terrible (conféré l'introduction de l'album avec chloe in the afternoon#1).





grâce à sa voix haut perchée, annie clark donne un air lyrique à son album. mais l'ancienne musicienne de sufjan stevens a d'autres ressources, notamment un vieux son bien pourri de synthé années 90 (ça sonne bancal et furieusement vintage en gros).
et comme pour sufjan steven, on peut se poser la question, à savoir sommes nous face à une faute de goût ou un véritable sens de l'écriture.
cheerleader#3 répond pour moi. ce titre plein de sensualité se distingue par son contraste entre moments calmes, et sa mélodie légère, et le refrain poussé par des basses grasses.









il ne faut pas passer à côté de northern lights#5 et sa guitare noise qui ne cesse de faire monter la pression pour un final grandiose, les amplis crachent leur acide, le tempo est de plus en plus rapide, les guitares de plus en présentes et on a même droit à un petit bidouillage de tût tût... que demande le peuple?



ensuite ce n'est pas la peine d'en parler mille ans, l'album est changeant, d'humeur et de style, donc vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. l'album est quand même assez exigeant, il ne faudra pas l'écouter d'une oreille distraite à l'instar de hysterical strenght#10 qui sait se faire désirer.

l'album se termine avec une chanson plus conventionnelle, plus dans les références pop que l'on a l'habitude d'entendre et montre bien que st. vincent vit bien parmi nous. elle a beau faire de beaux voyages bien haut dans le ciel (cf les paroles dont je n'ai, pour la plus part, pas compris les histoires), elle n'oublie pas d'où elle vient (la terre).

en bonus voici cruel#2, le single de l'album.

mardi 8 novembre 2011

emika - emika


encore de l'électronique, et oui faut bien que quelqu'un s'en charge, éhéhhééé!!
bon alors une très bonne surprise, du lourd même, bon ok ce n'est pas une claque digne de celle reçu le jour où j'ai découvert fever ray mais une qui a laissé une bonne marque sur ma petite joue.
emika est une jeune britannique d’origine tchèque qui vit aujourd'hui à berlin. elle est forcement signée chez ninja tune, et pourrait bien faire prochainement de l'ombre aux grands noms du label.




entre électronique et dubstep, emika nous livre un album assez sombre, sans aller toutefois trop loin dans la noirceur. les ambiances alternent entre torpeur et légère rémission, légère!
emika mélange beaucoup d'influences l'album est au final assez éclectique, on retrouve notamment des sons de trip hop (elle a grandi à bristol, bastion de portishead, ceci explique peut-être cela) mais également beaucoup de tonalités expérimentales, sa voix est vocodée, robotisée, le tout fait qu'on en redemande. c'est tout en retenue et d'une grande précision, il n'y a pas de faute de goût, dès qu'elle s'attache à un son, elle en fait le tour et passe à autre chose.

de ce fait, et même si la mélancolie est présente tout du long, il n'y a rien de répétitif, l'album se renouvelle et démontre surtout toute la classe de l'artiste. on a même droit à un final à contre courant mais tout en finesse avec le piano de credit theme#12.

l'album se savoure d'un bloc, alors jetez vous vite sur cet album.

voici common exchange#2 et 3 hours#1, n'attendez pas pour découvrir le reste.







mercredi 2 novembre 2011

vivian girls - share the joy

ça fait longtemps que cet album traîne dans mon dossier "à écouter" et ça fait longtemps que je ne l'écoute pas. à tord d'ailleurs car pour ainsi dire cet album est vraiment bien. le troisième de vivan girls et pas le plus mauvais. nos girls ont délaissé le punk, ou plutôt le côté garage de leurs deux premiers opus.

elles ont fait évoluer leur son vers plus d'arrangements, vers plus de pop ou en tout cas dans un environnement plus travaillé, moins brut de décoffrage. le résultat pourrait être décevant, ça arrive souvent, et bien pas cette fois, ça à beau être plus "radiophonique" (ça ne l'est pas!) c'est toujours aussi percutant.


dix titres, avec les premier et dernier durant plus de six minutes, le reste étant plus conforme aux coutumes du groupe à savoir des titres rapides, concis, chocs compris entre deux et trois minutes.

le son a beau être presque léché, elles n'ont pourtant pas perdu leur énergie, la voie de cassie ramone (guitariste également) est toujours amplifiée ou plutôt modifiée avec un léger écho et on finit par se demander si ce n'est pas naturel.
la batterie gagne en complexité et pour ce nouvel album le groupe à encore changé de batteuse (la troisième fois en trois albums), les chœurs sont savoureux et remplacent un peu les cris.

non les vivian girls ont gagné en maturité musicale mais elles n'ont rien perdu de leur savoir faire ou plutôt de leur rage.
et puis les arrangements ont beau être plus travaillés on peut encore ressentir un faible écho de lo-fi, c'est rassurant de voir qu'elles n'oublient leur son.

et comme il n'y a rien de mieux qu'une bonne écoute voici i heard you say#2



et take it as it comes#7



voilà ne faites pas comme moi et jetez vous sur share the joy.

mardi 25 octobre 2011

björk - biophilia

bon tout a été plus ou moins dit sur cet album, biophilia est le huitième album de l'islandaise la plus connue au monde est se trouve être une fois de plus un album concept.
björk n'est plus intéressée que par la musique, la mélodie, elle va plus loin, tout du moins dans sa créativité. alors parfois on comprend d'autres moins (comme avec volta que je n'ai pas aimé ou drawing restraint 9 que je n'ai pas compris, voire même médulla qui est passé tout juste mais que j'écoute pour ainsi dire jamais).


biophilia est un album concept donc entre électronique et nature. moon#1 s'intéresse aux phases lunaires, crystalline#3 à la structure atomique du cristal, et tous les titres font références à quelque chose, que ce soit le système solaire, l'infini, les éléments ou même la musique et ses harmoniques.
conceptuel donc!

le début de l'album est intimiste avec moon#1 et thunderbolt#2, la voix de björk prend le dessus sur la mélodie. une légère harpe, une électronique douce, des chœurs, mais rien n'est plus haut que la nouvelle voix de björk. la nouvelle car depuis qu'elle a chopé un champignon en 2009 et pensait à changer de métier, au final tout va bien mais elle a quand même dû réapprendre à chanter. on se rend compte du changement surtout sur thunderbolt#2.
bien que conceptuel biophilia est nettement moins difficile d'accroche que ce à quoi on aurait pu s'attendre si elle avait poursuivi ses expérimentations dans la lignée de ses derniers albums.

ce n'est pas pop, ce n'est pas électronique, c'est plutôt minimaliste, elle fait avancer ses titres avec peu de sons. malheureusement parfois il en manque et d'autre fois il y en a trop (ou en tout cas ça ne colle pas vraiment à l'ambiance générale).
j'ai, à ce propos, pas bien compris ce que viennent faire les morceaux d'électronique breakcore distillés à la fin de crystalline#3 et mutual core#9, bien que pour le dernier j'avoue être tombé sur le cul et avoir fait un repeat direct, énorme oui et heureusement rare.

sinon l'album est en grande partie d'un calme sidéral, ce qui n’empêche pas aux ajustements d'être nickel, les basses sont maîtrisées et retravaillées électroniquement à grand coup itablette. on sent bien toute la maîtrise de la dame et ses 20 années d'expérience derrière elle.
dark matter#5 en porte tous les stigmates, c'est sombre, voluptueux et terriblement minimaliste. l'album joue beaucoup sur les sons et ses enchaînements (arpège, demi-ton, etc...) comme je l'ai déjà dit, c'est conceptuel quoi!

l'album serait un grand album s'il ne se perdait pas, car comme je disais il est intimiste, mais parfois, il l'est trop. on se sent presque de trop.

voilà l'album pour moi ne s'écoute qu'au casque et rien d'autre, c'est un peu dommage.

biophilia mérite en tout cas l'écoute, il a comme tous les albums de björk un univers propre à lui et enfin comme si il vous manquez encore une bonne raison de jeter une oreille sur cet album, les instruments ont été fait spécialement pour l'album.

 pour finir voici le single crystalline#3 avec à la baguette monsieur gondry.



bon ensuite voici mutual core#9, j'adore les changements de tempo et l'orgue et ses deux notes..

jeudi 13 octobre 2011

Modeselektor, birdy nam nam ou four tet?


vu que je vais pas écrire trois chroniques sur de l'électronique, je n'en ferais qu'une. cette semaine j'ai donc écouté modeselktor et son monkeytown produit par lui-même, birdy nam nam avec defiant order produit par para one ou le dernier four tet, locked/pyramid ep.


commençons par celui qui est sorti en premier, monkeytown. premier constat, le duo allemand a décidé de "tout" faire lui même en signant son album avec sa propre maison de disque, exit donc ellen allien.
avec un premier album qui laissait présager plus qu'il n'apportait, et surtout de par sa collaboration avec apparat (sous le nom de moderat), on pouvait attendre beaucoup d'eux.
et bien je vous coupe le suspense de suite, monkeytown va rejoindre defiant order pour assurer en club et rien qu'en club. non il n'est quasiment pas possible d'écouter cela chez vous.
premièrement vous avez déjà tout entendu, mais surtout les deux albums manquent d'originalité et encore plus celui de modeselektor.





birdy nam nam se frotte à l'expérimental de temps en temps, mais retourne trop vite à son daft punk next generation. oui c'est un peu fade, le turntablism qui les a découvert est presque inexistant, on est sur des sons léchés, sans grande avancées. des boucles des boucles et encore des boucles, c'est bien mais il faut que cela apporte quelques choses sinon on finit par s'ennuyer.
ça modeselektor l'a bien compris. c'est pourquoi il y a un invité présent sur les 3/4 des titres. modeselektor nous pond donc un album changeant, quasi trop d'ailleurs, on ne sait plus trop où on en est, mais le pire reste que les titres ne cassent pas trois pattes à un canard.


je ne vais pas être que négatif, mais les seuls titres que j'aime sont entre autre ceux où thom yorke apparaît, et comme à partir de là je ne suis plus objectif, ce monkeytown me laisse un goût amer dans les oreilles.
j'en suis même à me demander si je ne vais pas réécouter hello mom! afin d'oublier monkeytown.
pour birdy nam nam je ne sais pas trop quoi penser, je n'arrive pas à comprendre pourquoi ils ne sont pas allé plus loin, quitte à changer de fond musical et délaisser un temps le turntablism, pourquoi ne pas faire franchement les choses et jouer la carte de l'expérimental à fond. defiant order a le cul entre deux chaises et comme à chaque fois dans ces cas là, de n'importe quel côté que l'on se mette, on n'est jamais vraiment content.

ben du coup vous l'aurez compris, je préfère écouter le dernier ep de four tet. seulement deux titres sur l'ep mais l'anglais en fait plus (ou en montre plus) que les deux autres en plus de 20 titres.




ces deux titres (locked et pyramid) sont à l’opposé de monkeytown et defiant order, simples oui mais brillants pour faire vite. pyramid#2 démarre simplement pour s’intensifier par la suite, four tet prend son temps d'ailleurs (les titres durent aux alentours des 8 minutes) et c'est tant mieux. locked#1 lui est plus atmosphérique, c'est prenant, doux, c'est beau quoi.

alors là encore les titres ne révolutionnent pas l'électronique, mais ils ont moins le bon goût d'être intéressants et laissent présager de bonnes choses à propos d'un éventuel nouvel album.

 

 


mardi 11 octobre 2011

Hebdromadaire #19 (4111) - The Two Escobars































ESPN la chaine de sport US a sorti une série de documentaires intitulée "30for30".
Cette série présente 30 événements sportifs ou liés au sport, illustrés par 30 documentaires portant sur les 30 années entre 1979 et 2009.

The Two Escobars présente le destin croisé de Pablo Escobar, le narcotrafiquant le plus connu de la planète et Andrès Escobar, un joueur de football de l'équipe nationale colombienne. Notez que ces deux personnages malgré le fait qu'ils portent le même patronyme n'ont aucun lien de sang.

Pablo Escobar a bâti son empire avec le trafic de cocaïne, blanchissant une partie de ses revenus dans le football. D'ailleurs chaque cartel "possédait" son équipe du championnat colombien.
Qui dit dollars à gogo, dit signature de joueurs stars, corruption et élévation du niveau du championnat colombien.
Résultat: des clubs colombiens qui marchèrent bien sur la scène internationale et surtout une équipe nationale qui péta le feu au début des années 90, avec en point d'orgue la qualification historique de la Colombie pour la coupe du monde 1994 avec , excusez du peu, une victoire 5/0 en Argentine sur la route du mondial.

Pablo Escobar a aussi construit des terrains de foot, des hôpitaux, des écoles et il s'occupait des laissés pour compte ce qui faisait de lui quelqu'un d'adulé d'une partie du peuple colombien & haï par les autres.

Andrès Escobar était un défenseur reconnu, promis à une belle carrière au Milan AC en 94. Travailleur, besogneux, capitaine de l'équipe nationale, c'était un joueur avec des valeurs de droiture, et fricoter avec la pègre ce n'était pas trop son truc même si parfois il n'avait pas le choix. (Pablo Escobar organisa des parties de foot privées dans son ranch ou il faisait venir les meilleurs joueurs de Colombie en hélico pour son plaisir).

Le seul soucis pour Andrès Escobar c'est que lors de la coupe du monde 94, non seulement la Colombie fut éliminée au premier tour piteusement, mais en plus ce pauvre Andrès marqua contre son camp dans un match couperet contre ... les USA.

On devinait que son retour au pays n'aurait pas été facile, mais le bougre y laissa sa vie.

Voici une itw du bras droit d'Escobar extraite du documentaire, un personnage aux mains propre indéniablement, comme il le dit lui-même:



Le documentaire présente donc les liens entre le football, la cocaïne, comment les deux Escobars qui n'ont à la base rien en commun ont réussi a se croiser. Le documentaire dresse aussi le portrait de la Colombie du début des années 90 et c'est juste hallucinant, j'y ai vu la définition du terme "violence urbaine". Je ne peux que vous conseiller ce documentaire, très bien fait au demeurant alliant témoignages de survivants et images d’archives, qui me mis une bonne claque dans la gueule.

Avertissement: ce documentaire même s'il présente des scènes de football, n'heurtera pas la sensibilité du spectateur résolument anti-sport. Ce doc fut également primé dans quelques festivals dont Cannes 2010.

Site officiel avec le trailer qui va bien

lundi 3 octobre 2011

clap your hands say yeah! - hysterical

toujours content, jamais déçu, ce dernier album hysterical des clap your hands say yeah est excellent, tout simplement.
en temps normal les CYHSY sont très haut perché, ça sonne faux, c'est parfois dans le tempo et c'est ce qui les rend magnifiques.
surtout qu'après l'album solo mo beauty d'alex ounsworth, je ne pensais pas et n'espérais plus un troisième album.

bon du coup je m'étais préparé au mieux pour cet hysterical, depuis un mois je fume clope sur clope afin de perfectionner ma voix vers ce qu'il y a de plus désagréable et j'entraîne mes oreilles aux contretemps les plus improbables.

tout ça pour rien, hysterical est certes pas toujours très raccord, la voix d'alex grésille un peu mais franchement comparé à ses prédécesseurs, le nouveau né est facile d'écoute.
on peut noter la présence de pop, oui les mélodies sont rondes (enfin ovales plutôt) et on trouve ça est là une énergie nouvelle, entraînante qui respire la joie de vivre.

tous ces changements auraient pu tout gâcher, mais il n'en est rien, et du début à la fin les titres sont de haute volée. il n'y a pas de fausses notes (enfin je me comprends) même les plus réticents d'entre vous pourront peut-être trouver cet album à leur goût et pourquoi pas redécouvrir clap your hands say yeah et some loud thunder sous un nouveau jour (bon cela reste hypothétique, je ne suis sûr de rien).

alors que quatre ou cinq albums attendent d'être écoutés, je bloque sans relâche sur cet hysterical comme envoûté par sa grasse et son univers une fois de plus particulier.

voici maniac#4 en live, c'est entraînant, entêtant et ça donne envie d'y revenir.
il est moins évident que same mistake#1 ou yesterday, never#7, mais il vaut le détour.



dans un registre plus planant (et c'est le seul moment de répit de l'album), on trouve in a motel#6, je trouve ce titre, emplie d'émotions, très beau, très touchant et pour une fois on retrouve la voix haut perchée d'alex qui contraste avec la mélodie, comme dans le bon vieux temps en somme.



voilà je vous laisse avec same mistake#1, ce titre défini le mieux ce que vous retrouverez sur hysterical (la voix d'alex étant mieux maîtrisée sur la version album, mais ça je l'ai déjà dit)



CYHSY porte la pop dans ce qu'elle peut nous (m') apportez de meilleur, oui j'aime la pop et particulièrement quand la bande d'alex nous la propose telle qu'elle.
l'album est léché, produit sans se presser dans la lignée de mo beauty on est plus dans l'urgence à laquelle on aurait pu s'attendre de leur part, tant mieux ça change et montre un nouveau visage du groupe, un visage plus professionnel oui mais qui démontre que les CYHSY savent aussi faire des choses très bien destinées à un plus large public. mince ils partent à la conquête du monde et moi je n'ai plus qu'une envie les revoir sur scène.

mardi 20 septembre 2011

kasabian - velociraptor!

velociraptor! quel nom pour un album, après the west rider lunatic asylum de 2009, kasabian fait fort.
j'ai pas mal écouté cet album depuis une semaine, et la principale caractéristique qui me vient est que cet opus me fait penser à un genre de best-of à mi chemin entre the west rider lunatic asylum et kasabian leur premier album de 2004. on retrouve l'ambiance générale de l'avant dernier avec des teintes d'électroniques chères au premier. christopher karloff (le co-auteur de kasabian parti pour des divergences musicales lors de l'écriture de empire en 2006) n'est cependant pas revenu, et l'on doit une nouvelle fois l'écriture de ce petit dernier au torturé sergio pizzorno.


cet album est plus sombre que le précédent, ceci est dû essentiellement à l'électronique distillée par le synthé de pizzorno, il y a dans switchblade smiles#10 des airs de club foot, on est cependant loin du génie du premier album.
le titre n'en reste pas moins excellent, et se permet même d'aller titiller l'expérimental, mais dans l'ensemble c'est un cran en dessous.



sinon pour le reste on reste dans la lignée de the west rider lunatic asylum, l'album joue sur les changements de rythme, quand vélociraptor!#5 accroche et écorche l'oreille, la fee verte#4 fait dans la simplicité avec sa petite balade à l'anglaise.

on a à faire une nouvelle fois à une ribambelle de titres imparables comme kasabian sait si bien le faire. re-wired#8 en est le parfait exemple, un titre assez simple mais au combien ravageur, les foules devraient sauter assez vite lors des sessions live.



du coup le revers de la médaille c'est bien le calibrage radio qui saute aux yeux, les protégés d'oasis n'avait pourtant pas besoin de ça, enfin il faut ce qu'il faut pour un jour être l'égal de leurs illustres.

mardi 6 septembre 2011

tom vek - leisure seizure

tom vek, le multi instrumentaliste, l'anglais bourré de talent qui n'a pas profité de la réussite de son premier opus, tom vek mon premier concert gratuit sous la pluie.
terrible quoi, tom vek est vivant et revient dans le monde de l'industrie du disque pour nous proposer son deuxième album 6 ans après we have sound, qui avait laissé présager un bel avenir au jeune homme.

bref il a mis du temps mais parfois il vaut mieux, et surtout au vu de la qualité de ce qu'il nous présente aujourd'hui.
j'ai dû réécouter we have sound et son rock lo-fi passe partout pour me rendre compte du virage entrepris. enfin virage, en 6 ans tu m'étonnes, le contraire aurait été surprenant.

la seule constante est que les albums sont dansants et informels, et non formatés pour la vente à tout prix, non que du bon!

et donc à la surprise générale, sans crier "gare", voilà que tom revient avec un album électro pop fringant, distillant au passage des sons tous plus kitsch les uns que les autres.
des sons de vieux synthé mal accordé (en même temps va accorder un synthé!), des sons que même vos grands-mères n'auraient voulu pour écrire leur album.
non il a ajouté des sons que seul la techno des années 90 à bien voulu prendre, conféré les albums euh les singles! de docteur alban et autre ace base (çà c'est de la référence).

et bien dans cet album, ces petites touches ringardes passent toutes seules, on pourrait presque crier au génie, le tout sans les 2 grammes d'alcool dans le sang (ben oui pour connaître ace of base et consort il faut être allé en boîte, et pour me traîner en boîte... bref!)


l'album attaque avec 2 accords répétés tout le long de l'intro, la pression monte, et la pop se transforme en hype bien contrôlée. les arrangements sont subtiles, tout est parfaitement calibré, tom s'est vraiment appliqué.
que ce soit aroused#2 ou a chore#3, le tempo ne ralenti pas, la hype ne retombe quasi pas non plus, leisure seizure est lancé, il ne fera pas de pause avant world of doubt#5, ici la hype est mise de côté et laisse le champ libre à des guitares un peu moins discrètes.
ce titre me fait même penser à du cake, il y a du larsen, ça sonne faux c'est souvent lugubre et le chant est scandé plus que chanté, mais au final j'adore, comme d'hab ok.

on repart ensuite de plus belle avec seizemic#6, A.P.O.L.O.G.Y.#7 et someone loves you#7, ces titres sont bourrés d'influences éclectiques, mais restent facilement écoutables.
les titres d'ailleurs paraissent fleurter avec l'expérimental, mais au final cela reste du rock électronique que papi pourrait écouter s'il n'était pas sourd, enfin quoique!!!





la fin est digne du début on n’atterrit jamais vraiment, les enchaînements sont encore distillés à vive allure et l'électronique prend le dessus sur la hype et le rock, ça a pour effet d'éviter l'overdose et de permettre de réécouter l'album en mode repeat.

mardi 30 août 2011

okkervil river - i am very far


le disque de cet été est pour moi i am very far d'okkervil river. véritable petit bijou folk à mi chemin entre midlake et arcade fire.
c'est leur sixième album, il est une fois de plus signé chez jagjaguwar, et c'est encore une vraie réussite. will sheff a une fois de plus était très inspiré. l'album alterne entre folk maîtrisée qui donne envie de voyager et envolées lyriques d'indie rock qui n'ont rien à envier à leur voisin québécois.



c'est simple il n'y a pas vraiment de déchet, je ne vais pas dire que tous les titres sont exceptionnels, mais franchement l'album s'avale d'une traite et certains peuvent déjà briguer la place de meilleur titre du groupe.
c'est d'ailleurs tellement bon que je me demande comment ce groupe n'est pas plus connu, du moins en europe. en tout cas avec cet album, qui s'éloigne encore un peu plus de la folk que ses prédécesseurs, ils devraient trouver une reconnaissance qui ne serait que méritée.

l'album est vraiment racé, un véritable univers riche en harmoniques de différents horizons, c'est torturé et pourtant très facile d'écoute, pas besoin d'en faire trop i am very far touche de suite son auditoire. c'est également mélodieux, juste, avec okkervil river la musique semble facile.
les titres sont soit intimistes à l'instar de lay of the last survivor#4 et we need a myth#6 avec leurs mélodies douces agrémentées de flûte ou de violon légers, soit nerveux comme le très accrocheur rider#3. et toujours la voix de will qui prend au corps.

voilà je ne saurais trop que vous conseiller ce petit album aux oignons et voici de quoi vous mettre l'eau à la bouche avec white shadow waltz#5 en live. je vous laisse découvrir le reste seul, ce morceau se suffit à lui-même et donne envie de ré(écouter) toute leur discographie.

mardi 16 août 2011

sons & daughters - mirror mirror

bon ben là on peut dire que les vacances sont terminées, pourtant je les ai faites durer un maximum.
bon je reviens avec quelques galettes et la première sera mirror mirror, le nouvel album des sons & daughters.
à chaque album les écossais modifient leur musique, cette fois ça vient des profondeurs, des mêmes profondeurs dont sont sortis les kills il y a peu.
mirror mirror est un album sale orienté sur les basses grésillantes et leurs percussions venues un peu d'outre tombe, le premier titre silver spell#1 annonce direct la couleur.


l'album est minimaliste au possible, quelques titres sortent plus de trois accords, mais la majorité avance à l'unisson (voire au monosson plutôt).
de plus contrairement aux autres opus, scott paterson, le guitariste, passe au premier plan et chante sur quasi tous l'album, devenant même le lead vocal sur certains titres auxquels adele bethel mêle magnifiquement sa voix hypnotique.
le duo fonctionne très bien et apporte une fraicheur qui n'est pas pour me déplaire. mais revenons aux fondamentaux, la musique.

du revival punk ils sont passé à de la cold vawe, ressortant par la même occasion leurs vieux cartons poussiéreux d'anciens sons. on est bien dans une cave, les larsens sont omniprésents ce qui confère une ambiance psychédélique.
très sombre, il n'y a que peu de place à la pop, tant mieux, cependant la guitare est beaucoup moins intense, incisive qu'autrefois, dommage.

voici un petit aperçu de leur virage avec breaking fun#3, bon ok c'est un léger virage, ils ne se sont pas mis non plus à faire de la variété ou de l'électronique, mais quand même.
le titre comme la majorité de l'album s'articule donc autour de quelques rifts de guitare bien aiguisée, mais c'est tout en retenu, et on n'entend jamais vraiment d'explosions sonores.


rose red#7 un des titres les plus enjoués, plus tourné vers le punk de this gift de 2008, que vers mirror mirror, on aurait même pu croire à un titre de transition s'il n'avait pas été placé au milieu de l'album.
en tout cas les sons & daughters n'ont rien perdu c'est sûr, ils ont justes mis leurs acquis de côté pour mieux se tourner vers autre chose.


et cet autre chose pourrait bien être incarné par ink free#6 et sa rythmique binaire, pour ne pas dire monotone. toutefois le titre avance et gagne en crédibilité tout du long, le duo de voix tout en gravité fonctionne bien même si il plombe un peu l'ambiance pas bien joviale pourtant.

voilà même si cet album se fait déchirer par les critiques, à peine plus de 5 sur pitchfork (va percer aux states toi avec une note pareille. j'aime cet album et je l'écoute pas mal au final, et oui c'est plus viscéral, brutal, moins normés charts, du coup ça plaît moins au plus nombreux, enfin c'est ce que je me dis.

jeudi 21 juillet 2011

fink - perfect darkness


fink est revenu, vous pouvez le chanter, le louer, cet album est encore une fois une réussite.
perfect darkness en ferait presque oublier sort of revolution de 2009.
fin greenall a encore une fois signé son album chez ninja tune et nous a encore réservé un album folk teinté de sons vibrants.
sa guitare pincée est accompagnée de percussions précises et de temps à autre d'un piano assez discret et d'un nappage d'électronique quand ce ne sont pas des violons qui terminent les titres tout en puissance.


c'est mesuré, soupesé, tout en retenu et pourtant les titres arrivent à faire éclore une énergie qui fait chavirer parfois l'album sur du rock fin des années 2000.

l'ancien dj britannique (il est toujours anglais) nous livre une fois de plus un album poignant en toute simplicité. tantôt grave, tantôt satiné, perfect darkness est bien plus chaleureux que ne laisse entendre son titre.
voilà je ne vais pas épiloguer des heures, je rentre tout juste de vacances et je n'ai pour ainsi dire écouté que cet album.

tout l'album est superbe il m'a été difficile de faire un choix, mais voici who says#8 (que je cherche encore) et save it for somebody else#7.

samedi 25 juin 2011

arctic monkeys - suck it and see


nouvel album et nouvelle tournée pour les singes de l'arctique en ce milieu d'année 2011. suck it and see est déjà le quatrième album du groupe de sheffiel en un peu moins de 10 ans.
arctic monkeys est à la base un groupe anglais faisant du rock indé et sorti au beau milieu du babyrock boom du début des années 2000, sauf que 10 ans plus tard ils sont encore là alors que presque tous les autres se sont fait oublier au fil du temps.
et même après un album plus que moyen, conféré humbug de 2009, le groupe a réussi à remettre la marche en avant pour nous offrir un album de très bonne qualité.


ils sont revenus un peu aux fondamentaux avec des titres très rock, très énergiques qui font penser à l'album de whatever people say i'm, that what i'm not et ses titres incisifs bruts de décoffrage.
cette fois-ci néanmoins l'album est léché et bien que certains titres soit agressifs il y a toujours nappage un brin plus calme mais intéressant, tout l'inverse de humbug en somme.
la basse également reprend un peu du poil de la bête et revient au niveau des guitares acérées. et toujours au sommet la batterie de matt helders assène de grands coups sur la tête qui portent les arctic toujours plus haut.
son duo vocal avec alex fonctionne toujours aussi bien soit dit en passant comme on peut l'entendre sur brick by brick#3.
une énergie retrouvée et des titres qui fonctionnent, que demander de plus.



suck it and see est un peu l'album que j'attendais il y a 2 ans, une expérience garage qui s'est transformée aux fils des lives pour devenir plus étoffée, plus sage aussi mais ça va toujours de pair.
mais au delà des comparaisons que l'on peut faire avec leurs premiers albums, alex turner et sa bande on également trouvé de nouveaux sons mélangeant rock psyché et néo métal gentillet (j'y vais un peu fort là), qu'ils n'ont pour ainsi dire piqué à personne.
the hellcat spangled shalalala#4 qui pourrait être très chiante trouve grâce à cela une toute autre saveur, c'est acide sans que ce soit vraiment violent, le titre est toute en retenue mais se suffit à lui même.

le titre qui représente le mieux cet album est library pictures#6, sorte de titre qui varie entre rock puissant, psychélisme et pop guillerette. un savant mélange finalement qui prouve que les jeunes britanniques ne se sont pas endormis sur leurs lauriers passés.



voilà tous les titres de l'album ne font pas l'unanimité, mais je me laisse le temps de les apprécier, surtout que le groupe est déjà parti en tournée ici en europe et qu'ils passent même à toulouse mardi 28 juin.

jeudi 9 juin 2011

pat jordache - future songs


vous ne vous remettez pas de la nouvelle ligne de conduite suivie par tv on the radio, et préférez écouter leurs premiers plutôt que les derniers.
dans ce cas je vous conseille vivement le nouvel album de patrick grégoire aka pat jordache.
cet album n'est pas aussi puissant que ceux de tvotr (faut dire que je place la barre super haut), mais il tend même à le devenir et mérite toute votre attention.
future songs et un album bidouillé en solo sur son laptop, auto produit, ce qui entre autre signifie qu'il sonne lo-fi, un son bien évidement voulu par l'artiste.

un son recyclé pour être plus précis dixit pat, d'où l'idée d'utiliser le patronyme jordache plutôt que le sien.
(ndlr : pat jordache est une marque de jeans des années 80).

cet album est brut comme enregistré sur l'instant, le son lo-fi aidant il est vrai à se démarquer des productions léchée de david sitek, car ce n'est pas par sa voix qu'il aurait pu le faire tant la comparaison avec tunde adebimpe est simple à faire.
certains titres sont assez compliqués à appréhender car les rythmiques sont saccadées, le chants est limite faux et il faut, pour les apprivoiser, plusieurs écoutes (song 4 arthur#6 ou the 2-step#7).
pour le reste future songs est fourni en pépites qui font mouche du premier coup à l'instar de get it (i know y'oure going to)#2, salt on the fields#3 ou encore phantom limb#4.

le montréalais sait y faire et nous plante avec des sons hachés mélangeants un peu tout et tout, à savoir des mélodies cristallines, des sons gras, des percussions tribales (il se présente d'ailleurs avec deux batteurs lors de ses sessions live).
en passant la batterie est le seul instrument de l'album qu'il n'a pas enregistré lui-même.
l'album est également teinté de folk simple mais juste qui se suffit à elle même comme sur gold bound#5.

voilà pat jordache dépoussière les classiques rock des années 80 à sa sauce. bon vu qu'il va assez loin dans l'expérimentation, il se peut que parfois vous soyez perdu, mais franchement écoutez l'album, voici son lien myspace.

voici deux titres dont je vous ai parlé, à savoir gold bound#5



et get it (i know y'oure going to)#2



j'écoute cet album de plus en plus souvent, il paraît se bonifier au fil du temps, une bien bonne surprise.

mardi 31 mai 2011

danger mouse & daniele luppi - rome


après cinq années de gestation rome album écrit par le musicien et producteur américain danger mouse et le compositeur italien daniele luppi a enfin vu le jour.
cet album est inspiré par la musique de western spaghetti et notamment son roi en la matière, ennio morricone.
l'album a été enregistré avec les instruments d'époque, entre états-unis et italie, en association avec le B.I.M. orchestra et le cantori moderni de alessandro alessandroni à qui on doit les sifflements sur la bande originale du bon, la brute et le truand.


l'album comprend quinze titres pour la plupart instrumentaux, mais on retrouve également les voix de jack white (the rose with the broken neck#2, two against one#7 et the world#15) et de norah jones (season's trees#4, black#10 et problem queen#13).

voilà pour les présentations et pas besoin de plus, rien qu'en fermant les yeux on se retrouve de suite plongé dans le décor.
tout repose sur l'orchestration et c'est peu de dire que je suis sous le charme, je n'arrive pas à me défaire de cet album (bon ok je fais quelques break pour écouter le dernier sufjan stevens que je trouve de plus en plus intéressant).
tout au fil de l'album on retrouve des guitares acoustiques, du piano, des violons, un triangle (très important pour ce genre de musique), et tout ce petit monde s'organise autour d'accords ronds, voluptueux qui jonglent entre mélancolie et intrigue.

on pourrait mettre en avant jack white ou norah jones, mais ce sont vraiment les chœurs et les sifflements qui règnent en maîtres sur cet album.
donc merci à allessandro alessandroni, renzo andreini, franco cosacchi, giacomo dell'orso, augusto guiardino, edda dell'orso, fiorella granaldi, liliana novelli, poala sapora et giovanna spagnulo.
il n'y a pas un titre qui prévaut sur un autre, le tout s'écoute d'un bloc on se laisse facilement transporter par cette sorte de bande originale sans film.

voilà pas besoin d'en dire plus, faut l'écouter rien que ça.

jeudi 26 mai 2011

veto - everything is amplified


veto en est déjà à son troisième album avec everything is amplified, je n'ai pas écouté les albums précédents, mais si j'ai bien lu le peu d'info que j'ai réussi à trouver, ils ont pour ce dernier opus pris un virage électronique.
ce groupe nous vient du danemark où ils ont déjà gagné quelques récompenses nationales, cependant étrangement ils tardent à sortir de leurs frontières, cet album devrait aider à régler le problème.


on a donc un album dans la pure lignée rock électro britannique qui cartonnait encore il y a 5 ans. du coup cet album pourrait parfaitement passer incognito tant les sons ont déjà été entendus quelque part. et ce quelque part se traduit souvent par radiohead (il y en a sûrement d'autres mais c'est le premier qui me vient à l'esprit, forcement). on retrouve beaucoup d'envolées au piano nappées d'électronique douce et léchée, la voix pose sa complainte mais l'ambiance ne s'en retrouve pas introspective, rien de morbide au contraire.

le quintet jouent beaucoup sur les changeants de rythme et les solos électroniques plus gras, sur-amplifiés, d'où peut-être le nom de l'album.

voilà donc un album sans prétention mais qui fait le boulot, à savoir des titres entraînants qui se réécoutent avec plaisir.

pour terminer je vous conseille leur très bon titre am i a awake or should i wake up#2.

mercredi 25 mai 2011

yeasayer - live the devil and the deed

bonsoir, juste un petit post car je suis tombé sur cette vidéo de yeasayer (enfin anand wilder m'a envoyé un mail pour me prévenir).



le groupe a présenté lors d'un show tv une nouvelle chanson nommée the devil and the deed.
elle tellement décalée (voire futuriste, dans 20 ans voilà la musique dite classique que l'on écoutera) que je me demande si le monde est prêt. donc si vous n'êtes pas fan de yeasayer à la base, ne vous inquiétez pas si vous n'accrochez pas.




pour la petite histoire ils sont en tournée en ce moment et jouent sur certaines dates quelques nouveautés, ah ha!! yeasayer a un nouvel album prêt à être enregistré, ou juste ils sont super productifs et alors qu'ils sont en tournée pour leur dernier album odd blood ils ne résistent pas à l'envie de partager les dernières compositions.

voici donc le titre et surtout bonne écoute, moi de mon côté je me suis régalé et plus j'écoute ce groupe plus je suis fan. longue vie à yeasayer.

vendredi 20 mai 2011

panda bear - tomboy


j'écoutais le dernier animal collective et j'ai pas bien compris, sinon que j'écoutais en fait le dernier panda bear, tomboy (garçon manqué dans le texte).
avant le panda de l'équipe sortait des albums un peu différents de ceux fait en coopération avec son groupe d'animal, mais là rien pas de surprise ou plutôt trop de similitudes, ce tomboy est tout simplement un album dans la pure lignée d'animal collective.
du coup je suis un peu déçu, je n'attendais pas vraiment ça, cet album est le petit frère pop de merriweather post pavillon.


passé la désillusion, l'album reste bon par moments, à l'instar de de tomboy#2, titre éponyme de l'album. des boucles hypnotiques qui ne se renouvellent que très lentement, du drone presque. à l'origine c'est pas trop ma tasse de thé, mais ce titre passe très bien.
c'est aussi j'ai l'impression le titre le plus personnel. dans un style plus tourné vers animal collective, slow motion#3 fonctionne bien avec ses accords à contre temps, toujours à base de boucles monotones ce titre prend son forcement temps pour s'installer mais provoque finalement un manque dès qu'il se termine.

a part ces deux titres que j'ai repéré tout de suite, le reste de l'album s'articule toujours de la même façon et c'est difficilement que l'on sort de sa torpeur à la fin des onze titres.

ce n'est pas un mauvais album c'est juste un album moyen, j'en attendais sûrement un peu trop, cela m'apprendra! ci dessous les titres cités ci dessus.



samedi 14 mai 2011

Résumé des épisodes précédents 3

Wagawaga - Hyper typewriter
Bin voui, alors moi avec un nom comme ça je fais quoi ? bin j'écoute ! Et je tombe sur un machin ludique qu'on dirait qu'il est tout fait à la 303, une sorte d'Analord / Sharepusher 90's avec l'humour en plus. Une petite perle bien plus riche qu'il n'y parait avec toutes ses variations de tût-tût / pouet-pouet. ça se passe chez Acroplane, visiblement le disque précédent aussi vaut le coup. Sharkioza, rien que pour toi, voilà Kitchqoorredux :
wAgAwAgA - Kitchqoorredux (192k clip) by Acroplane

Isis - oceanic
Parce que si, quand même faut que j'en dise un mot. Oui je sais le disque est sorti en 2002, mais j'en ai marre d'écouter en boucle 3 disques de Cult of Luna, et dans ma quête de palliatif j'ai trouvé Isis. Vu que j'échoue systématiquement à apprécier Neurosis même quand ils sont produits par Albini, faut bien que je me résigne. Vous l'aurez compris on parle de post hardcore, tempo lent, titres longs, nappes de guitare, longs passages instru crescendo qui débouchent sur une voix de bûcheron. J'aime pas tous les disques d'Isis, mais celui là, Celestial et Panopticon surtout. Après 2006 on sent une envie d'ajouter du Tool dans la recette notamment avec un son de basse qui fait tilt, et parfois on dérape avec des claviers pourris qui donnent un faux côté black metal, beurk. Faut donc trier. Tennez, voici So did we tiré de Panopticon, passées les 30 premières secondes c'est du jazz.



Amon Tobin - Isam
Décidément chez Ninja Tune ça translate côté dubstep. Bon vous me direz, apres les collaborations de Tobin avec Eskmo (Eskamon - Fine objects) le son ce cet Isam n'est pas très surprenant. On dirait même que l'artiste y trouve un second souffle. Enfin sur la moitié des titres, ceux qui ont une mise en scène. Les autres sont malheureusement comme des sacs dans lesquels Amon Tobin aurait jeté ses beats en vrac façon Autechre de la dernière décennie. Allez on retiendra tout de même Lost & found pour illustrer la partie mélodique.



Prefuse 73 - The only she chapters
Une fois de plus et comme son collègue du dessus, Prefuse 73 nous pond un disque qui n'est pas toujours de la musique. Ce qu'on nous donne à entendre ici est un ensemble de paysages musicaux, et c'est bien connu, tous les paysages ne sont pas beaux. Oui, bon, comme on disait avec un ami cette semaine, Kandinsky c'est peut-être génial, mais j'en voudrais pas dans mes chiottes. Même s'il y a écrit Warp dessus. Les obtus trouveront The only she chapters chiant comme la mort, les snobs s'en serviront pour se faire mousser, mais rassurez vous, l'immense majorité des gens continuera à s'en foutre. Allez on écoute Hand to hold et on s'en va.



Foo Fighters - Wasting light
Jme fais du mal là... Qu'y a-t-il à attendre de ce disque ? Comment j'ai réussi à conserver une si bonne image de Dave Grohl ? Surement parce qu'il m'amuse beaucoup, mais faut avouer qu'il y a longtemps qu'il n'a pas fait grand chose de valable. Ce Wasting light n'y changera rien malgré Rope et sa structure intéressante ou White limo et sa tentative d'ajouter du lourd, on reste globalement dans la niaiserie rock Mtv compatible (Alandria en version néo FM), avec des plans déjà disponibles dans toutes les tailles et toutes les couleurs. Mon dieu qu'un disque comme ça doit être chiant à composer et à jouer... A moins d'avoir passé ces 20 dernières années sur mars, vous avez déjà entendue chaque note de ce disque, ne perdez donc pas votre temps.

mercredi 11 mai 2011

p.j. harvey - 12 clips de let england shake

salut je suis parti chercher cet e#{[#~ de data qui coule des jours heureux sur le yacht de bolloré (enfin c'est ce que nico m'a dit) pour partager avec lui quelques cocktails bien frais, en attendant j'use la corde jusqu'au bout puisque voici encore une fois un post sur p.j. harvey.



décidément qu'est ce que j'adore cet album et donc comme je n'ai pas encore tout dit sur let england shake, j'en rajoute une couche, bien que ce billet devrait être 'normalement' le dernier (enfin pour un temps, je pense monter un blog en parallèle voué à cet album).





bon cette fois ci je reviens vers vous car la totalité des films accompagnants les titres de let england shake sont terminés. le photographe seamus murphy a donc, au gré des ses pérégrinations, filmé l'angleterre sous tous ses angles. il s'est baladé sur plusieurs milliers de kilomètres (enfin des miles puisqu'il est anglais) dans des endroits déserts ou au contraire fourmillants et est même allé faire quelques rush à l'étranger dans des pays en guerre (images que l'on retrouve notamment sur written on the forehead).
le tout reprenant la vision que p.j. nous dépeint dans son album. on y retrouve des images de cocasses anonymes, des endroits déserts ouvrant sur l'infini ou à l'inverse des plans fixes d'intérieurs de maisonnettes bien british où le temps semble s'être arrêté.

l'amalgame de la bande son studio couplée à quelques prises unplugged des quatre artistes participants au dit album fonctionne très bien. les images collent à la musique que demander de plus, c'est beau et on dit merci, merci qui??? merci polly encore une fois.

s'il ne fallait en montrer qu'un je choisirai on battleship hill qui prend tout son sens avec ce clip.



vous pouvez voir les autres filmes ici sur la site officiel. un régal!!!

mardi 10 mai 2011

Résumé des épisodes précédents 2, ça va devenir une habitude.

Depuis que j'ai vendu mes parts des Arnok à Google avec le trafic délirant qu'on a, je coule des jours heureux sur un yacht. Du coup j'ai collé des objectifs de dingue à un pigiste au black, alors vous étonnez pas des posts expéditifs.

Agnes Obel - Philarmonics
Quand ma mère me conseille un disque, j'ai tendance à me dire "moais, encore un truc de bobos qu'elle a entendu sur France Inter". Mais bon faut pas non plus que j'oublie qu'elle a acheté Dummy de Portishead pas longtemps après sa sortie, donc je jette une oreille. La douce voix d'Agnes Obel, la délicatesse de son piano ont eu raison de mon scepticisme, merci maman. Et puis ça me fait un disque compatible avec les chastes oreilles de l'être innocent qui vient d'élire domicile chez moi.




Daft Punk - Tron legacy reconfigured
La BO du film était attendue par des fans qui souhaitent un album, oui mais voilà c'était une BO. Malgré la richesse des sons et des textures employés, difficile d'écouter la chose sans une certaine frustration. Du coup, fausse bonne idée, je me jette sur ce Tron legacy reconfigured en me disant qu'il y a matière à remixes qui claquent surtout avec cet énorme Derezzed bien trop court. Fausse bonne idée puisqu'aucune de ces pistes ne présente le moindre intérêt, on se demande comment Boyz Noise, Photek, The Crystal Method et Paul Oakenfold on fait leur compte. Ils y vont tous comme on va à l'usine, proposent des tracks vaguement club et sans conviction, du pur gâchis. La bouse de la semaine.


Micachu & The Shapes with London Sinfonietta - Chopped & Screwed
J'aime bien les artistes qui font preuve d’indépendance, qui se sont plaisir avant tout. Oui non mais là faut pas pousser Micachu, on a rien compris. Ce disque est laid comme sa pochette, j'ai beau forcer ma tolérance pourtant bien plus tolérante que la tienne, oui, toi là au fond à gauche. Ce Chopped & Screwed porte bien son nom, c'est une espèce de bouillie symphonique sombre et expérimentale, impossible à écouter. J'espère qu'ils en on pas pressé des tonnes parce que ça ne trouvera pas sa place dans plus de 15 foyers en France. J'espère aussi qu'une vraie suite à Jewellery est en route parce que ça c'était génial.