mardi 6 décembre 2011

beirut - the rip tide



et dire que j'ai failli passer à côté... beirut et son dernier album the rip tide frappe un grand coup dans mon petit monde de la folk.
je connaissais beirut avant cet album mais sans plus et le peu que j'en avais entendu ne me donner pas forcement l'envie d'aller plus loin, du coup si on ne me l'avait pas chaudement recommandé j'avoue que j'aurais fait l'impasse.
grossière erreur, car même si the rip tide est court (ce sera d'ailleurs le seul reproche), il reste magnifique de la première à la dernière note.



c'est fourni en instrumentation, les cuivres sont puissants les cordes racées et l'orchestration semble ne jamais toucher terre, incroyable de légèreté, elle n'en reste pas moins poignante.
la base de cet album est la folk, pas l'américaine comme on aurait pu s'y attendre (le leader venant de santa fe au nouveau mexique), mais plutôt l'européenne. il y a beaucoup de petites références balkaniques et autres ambiances tziganes, le groupe a d'ailleurs pas mal voyagé là-bas.

après c'est tout le génie de zach condon qui rend cet album plus qu'actuel. car on n'est jamais dans la caricature ni le plagia d'autres artistes, non tout est neuf et pourtant tous les sons sentent bon le vintage.
en plus il y en pour tout les goûts, on a droit à des titres simples et mélancoliques à l'instar de east harlem#3 et port of call#9, ou au contraire plein de vie, presque cacophonique et au combien jouissif tel vagabond#7 ou santa fe#2.
dans tous les cas ça sonne juste et on peu dire que beirut tire la musique folk vers le haut en proposant des titres un peu à contre courant de la folk moderne que l'on commence à entendre de plus en plus.

voilà il n'y a rien à ajouter, juste à écouter, donc voici vagabond#7.

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