vendredi 1 mars 2013

PVT - homosapien


pvt évolue, depuis church with no magic le groupe australien a encore mis un peu plus l’accent sur l’électronique par le biais de leur synthé, oui il faut dire qu’ils sont signé chez warp même si cela n’explique rien, c’est juste pour le signaler. la véritable évolution se situe au niveau de la voix de richard pike plus que jamais omniprésente.

le trio ouvre l’album avec un titre ambient, des voix vocodées et une rythmique très répétitive et se poursuit avec des titres plus directs, moins triturés et toujours avec des sonorités pesantes et rythmées. après une bonne introduction avec des titres comme le très groovy evolution#2 et love and defeat#5 un titre plus rock, ils touchent à la perfection de leur musique avec homosapien#6, vertigo#7, nightfall#8 et new morning#9.

homosapien#7 mélange de rock et d’électronica est assez foutraque avec ses sons qui viennent de partout. mais le plus intéressant est le rift de guitare qui tourne en boucle au second plan et pose bien l’ambiance (un vestige de math rock encore présent!!).



vertigo#8 dans un autre registre joue la carte de l’atmosphérique, le titre est clair, léger réduit à sa plus simple expression (un choix du groupe de ne pas en faire trop avec les arrangements). suit nightfall#8 et son synthé lourd et hypnotique. une fois de plus le titre se veut simple et ça fonctionne bien.



enfin pour finir new morning#8 à l’accent dépêche mode. excellent titre qui met l’accent sur la rythmique et la voix synthétique.

homosapien vous l’aurez compris est plutôt abouti, on dénote encore quelques errances qui pourront cependant plaire à certains car au final cet album explore pas mal de styles différents où les références sont pléthores. une bonne surprise quoi, il n’y a juste qu’à attendre un peu pour voir si il s'essouffle ou pas.

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