vendredi 13 août 2010

Brant Bjork - Gods & Goddesses


J'ai découvert Brant Bjork il y a moins d'un an (honte à moi) chez Arkham, mon vendeur de comics préféré. Membre fondateur de Kyuss (batterie), natif de Palm Desert, à l'origine de la nouvelle vague Stoner / desert music avec Josh Homme, je vais pas vous régurgiter sa bio, elle est sur son site officiel. Ah, tout de même un point intéressant, Brant Bjork est passé par Fu Manchu au poste de batteur et de producteur. Un CV qui a de quoi impressionner, mais la suite n'est pas nécessairement à la hauteur des espérances.

Gods & Godesses est son septième album solo, une série entamée avec celui qui restera sûrement le meilleur : Jalamanta. On est toujours dans un style stoner / bluesy, plus groovy que lourd. Sa voix est claire et un brin démodée, mais on sait que les membres les plus éminents du genre n'ont jamais eu peur du ridicule. Le son des guitares est rond, et on entend bien sûr les origines dans les compos : Kyuss, Black Sabbath, ZZ Top (du début), on s'approche parfois de l'ambiance de Clutch, ce genre de choses. Sur le papier, que du bon. Quelques titres sont particulièrement bien foutus (The future rock, Radio Mecca) surtout grâce à une compo et un son de guitare irrésistibles. Mais les paroles... Mon dieu les paroles... le vrai point faible de Brant Bjork à mon goût. On dirait qu'il se les fait écrire par Britney Spears ou Johnny Halliday. Pour preuve les paroles de Somewhere some woman, plus de 5 minutes à répéter ces inepties :

Somewhere in the world
Somewhere in the world right now
Some woman is loving you

What you gonna do
What you gonna do right now yeah !

Pitié !!! stooop !!
Bon alors voilà, c'est un peu frustrant, on dirait que le gars a du talent mais refuse de se faire aider pour les trucs où il vaut pas un clou. Donc résultat mitigé, et c'est valable pour toute sa disco. Attention toutefois à ne pas se priver de quelques perles en rejetant tout en bloc.


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