samedi 23 janvier 2010

clues - clues

Et comme à chaque début, il faut regarder l'année passée afin de rendre compte des oublis, et il y en a toujours.
aujourd'hui ce sera clues, un groupe québécois de montréal qui a enregistré son album dans le studio "petite église" d'arcade fire, celui la même où a été enregistré neon bible.

cependant la musique n'a rien à voir avec ce que font leurs compatriotes, même si brendan reed le bassiste est passé par arcade fire avant que ces derniers n'enregistrent funéral. clues est un savant mélange de rock psychédélique et de post punk voire de pop atmosphérique.
riche en instrumentations organiques et électriques, les titres sont changeants, oppressants, enjoués et ne laissent jamais indifférent.

il n'empêche j'ai mis deux ou trois écoutes avant de vraiment apprécier cet album à sa juste valeur. enfin il faut quand même reconnaître certaines inégalités au fil de l'album qui font que l'on en revient toujours aux mêmes titres. mais bonne nouvelle les pépites sont bel et bien présentent et il reste après élagages une bonne consistance de quoi bien nourrir vos oreilles avides de nouveautés.
après une intro lancinante le groupe se jette à corps perdu dans le rock brut, avec remenber severed head#2 et surtout approach the throne#3.
ce dernier mêle guitares tranchantes et fanfare débridée, le titre fuse à toute bourlingue et il ne faudrait pas le rater, c'est pourquoi...



ledmonton#10 est un peu dans le même registre, après une intro à la guitare folk, le morceau prend un peu premier virage avec l'entrée en scène des guitares noisies et des basses qui restent néanmoins toutes gentilles jusqu'à que n'intervienne une nouvelle fois la fanfare dans une explosion de sons.
le titre prend une nouvelle dimension et on ne peut que s'empresser de remettre le titre au début pour bien comprendre ce qu'il s'est passé.
du coup avec la multitude d'instruments, les choeurs omniprésents, des contre-pieds en veux tu en voilà, on a de quoi s'occuper.



on peut citer ensuite perfect fit#6 et son clavier aux tonalités pop baroques, encore un titre plein d'énergie qui contraste avec elope#7. ce dernier est une ballade sur fond de guitare folk où les choeurs et le chant vous bercent le temps d'une petite pause.
ça donne à l'album un côté cotonneux que l'on avait juste entr'aperçu auparavant.

pour terminer, voici cave mouth#8, un titre un peu plus classique et un retour à un rock pur, sombre et très viscéral, une belle compo qui prend aux tripes.



voilà cela aurait été dommage de passer à côté et on se retrouve bientôt avec un autre oubli.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire