mardi 6 juillet 2010

karen elson - the ghost who walks


quand karen elson sort son premier album, au début cela m'évoque méfiance et petites blagues déplacées (encore un mannequin qui s'est trouvé une nouvelle passion). alors quand on sait qu'elle est la femme de jack white depuis 5 ans, on est en droit de se demander si le produit ne sera pas encore un album de monsieur white avec la voix de sa femme par dessus.
mais à la lecture des crédits il s'avère que karen a écrit elle même les titres, pas d'aide sinon dans la production que le label third man records de son mari a bien évidement sorti.

et rien que sur ce point cet album vaut une écoute. on est en pleine folk, mais pas celle de son mari, elle est allée encore plus loin, j'ai parfois l'impression en écoutant cet album qu'il serait parfait pour la bande originale d'un film de cow-boy où l'intrigue se déroule milieu 19ième siècle. on peut dire qu'on est en pleine country même, la voix est enregistrée tel un titre des années 1900, on y retrouve des violons vintages, un piano sorti d'un saloon, mais aussi une orgue au son d'accordéon et une ambiance lascive que je n'avais plus entendu depuis sixteen horsepower.

de quoi devenir un peu nostalgique et écouter cet album d'un trait. les titres sont très bien écrits, fleurent bon l'authentique, un petit tour dans le passé, où plutôt vers l'ouest à la recherche de pépites d'or.

voici stolen roses#6 pour vous mettre dans le bain.



à côté de ça on a des titres à peine plus actuels, comme le premier titre the ghost who walks#1.
l'ambiance est un peu mortuaire, les accords sont lugubres et emplis de nostalgie, karen nous raconte une histoire pour faire peur aux enfants à raconter au coin du feu le soir après une journée en diligence.



les guitares électriques sont peu présentent et laissent donc beaucoup de place aux effets de styles vintages. mois j'adore ce genre d'ambiance, mais j'en conviens ce n'est pas facile à écouter. alors bon je ne suis pas sûr que le succès soit au rendez-vous, c'est bien dommage car la qualité est là. en tout cas je suis conquis, enfin pourvu qu'elle ne drague pas obama, ça gâcherait tout.

1 commentaire:

  1. décidément dans la famille White c'est du stakhanovisme ! ça m'a pas bouleversé ce truc et je sais pas pourquoi, cette nana m'est antipathique... le côté 16Horsepower, c'est juste l'accordéon cajun et les accents de country du sub. sinon c'est juste un truc folk country de plus pour moi...

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