mercredi 15 septembre 2010

interpol - interpol

en cette année 2010 tout fou le camps, tous nos repères volent en éclats, la france gagne des médailles en athlétisme, les roms "quittent" le pays et johnny haliday évoque le souhait de refaire un album.
du grand n'importe quoi en somme et dans tout ça interpol sort un album présenté par banks lui même comme le retour aux sources. alors je ne vais pas tourner autour du pot pendant toute la chronique, mais ils auraient mieux fait de rien dire, car j'attendais beaucoup de cet opus.

je me suis amusé, après avoir acheté une place pour leur venue à toulouse, à faire ma playlist souhaitée et c'est peu de dire qu'il n'y a pas beaucoup d'élément des 2 derniers albums. je ne m'en étais pas forcement rendu compte, car j'ai une affection toute particulière pour ce groupe. je suis même un des seuls à ne pas avoir craché sur our love to admire, c'est dire, mais là je ne suis pas sûr de pouvoir rééditer l'exploit.
oui quand on sort deux albums (les deux premiers j'entends) où il n'y a quasi aucun déchet, on est en droit d'en attendre beaucoup plus.
alors oui on retrouve sur cet album éponyme le jeu d'antan de kessler, mais c'est à peu près tout et c'en est vraiment dommage.

pourtant on sent bien qu'ils ont essayé quelque chose, les titres sont tout en retenue, presque mystérieux, mais trop c'est trop, certains ne décollent pas et retombent tel un soufflé cuit trop vite dans un four pas assez chaud (oui j'ai décidé de faire main basse sur les fans de cuisine afin de renouveler un peu l'immense base de nos lecteurs, y a un filon à prendre je pense quand je vois toutes les émissions "culinaires" du paf).


bon voilà maintenant que j'ai bien taillé, voyons les titres qui resteront, car l'album n'est pas entièrement mauvais.
j'aime bien success#1, lights#4, always malaise#6 mais surtout barricade#5, voilà enfin un titre très bon qui tient la route, du interpol dans le texte. mais du coup je me pose la question, pourquoi n'ont ils pas travaillé sur cette base, on aurait eu un bel album.
bref je me console comme je peux et espère seulement avoir une setlist comprenant un maximum de antics et turn on the bright lights au bikini dans quelques semaines.



voilà le dernier interpol c'est un peu comme acheter l'ipad, prendre un forfait illimité vers tous les mobiles et se rendre après coup qu'on ne peut pas téléphoner avec (avec tous ces mots clés cet article va faire un tabac).

4 commentaires:

  1. Ah oui je vais aller voir ça le 6/10 également, principalement pour accompagner ma moitié, je ne connais que très peu ce groupe, ce sera la surprise.

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  2. écoute au moins les deux premiers albums pour te mettre dans le bain.
    on se voit sur le parking à 10 minutes du début du set...

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  3. ah ? déception ? faut que j'écoute...

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  4. ah ben oui faut écouter quand même, au moins la première partie de l'album, tout en sachant que tu aimes bien les deux premiers albums. après.... c'est une autre histoire, un peu somnolente.

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