samedi 25 septembre 2010

klaxons - surfing the void

au début je croyais juste que c'était une blague. une info erronée comme il y en a tant sur le net.
mais non après moultes recherches et recoupages, j'ai bien du y croire.

ross robinson himself produit le dernier album des klaxons surfing the void.

alors d'un côté on a les klaxons dont le premier album myths of the near future en 2007 a propulsé le groupe en haut des charts britannique avec sa musique neu-rave.

la neu-rave est un mélange d'électronique, de new-wave et de rock que le groupe rehausse pour sa part de post punk sur-vitaminé.

de l'autre on a juste le mec qui produit une multitude d'albums que j'écoutais il y a 15 ans.
ce monsieur, en gros, a sa place à côté de steve albini au panthéon des producteurs émérites des années 90.

donc entres autres il a produit quelques korn, adrenaline de deftones, roots de sépultura (il est même co-batteur sur l'incroyable ratamahatta), the burning red de machine head, e-lux de human waste project, slipknot et j'en passe. et cela jusqu'à ce que nos routes se séparent dans les années 2000, pour se retrouver aujourd'hui avec les klaxons, un groupe de jeune anglais propres sur eux à des années lumières du métal post 2000.

leur premier album était explosif, haut en couleur, fourre tout, un peu trop par moment. avec ce nouvel opus, il y a une véritable avancée dans leur musique, et ross ne doit pas être étranger.
un vrai bol d'air frais, j'aurais été déçu de retrouver un album similaire au premier. bien que part moment et notamment avec surfing the void#3 on entend des similitudes avec myths of the near future et pour le cas présent atlantis to interzone.
surfing the void reste très marqué klaxons donc, on sent bien l'influence de son grand frère, la côté fourre tout avec une multitude de samples additionnés pas toujours sur le même tempo. cette fois-ci l'électronique est beaucoup moins présente, ils ont enregistré cet album à l'ancienne, avec de vrais instruments.
du coup ce titre (je parle encore de surfing the void#3) ressemble à s'y méprendre, et c'est flagrant sur l'intro, à un titre des arctic monkeys et ce n'est pas pour me déplaire d'entendre ce son que les singes ont laissé tomber sur leur dernier album.
pour résumé, au revoir la hype, le bidouillage et les effets électroniques, bonjour le son gras, plus noisi, voire métaleux.

les meilleurs titres se trouvent à la fin, donc il va vous falloir écouter cet album en entier. voici cypherspeed#10, comme ça si vous n'accrochez pas, vous pourrez passer à autre chose directement.

2 commentaires:

  1. J'ai vu ce disque posé sur le bureau de ma collègue avant-hier, j'ai ri en voyant la pochette. Cypherspeed me laisse perplexe par contre. Et attention quand tu mets Ross Robinson dans la même phrase que Steve Albini hein ?! Tu veux pas le remplacer par Terry Date plutôt ? Allez ! Steve, si tu nous lit (j'en doute pas d'ailleurs) le prends pas mal, il ne le pense pas vraiment.

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  2. ouais ouais, je l'avais un peu oublié lui. du coup c'est steve qui m'est venu en premier.
    bon ok tu as bon, je m'excuse, mais c'est l'idée directrice qui prévalait.

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