mardi 21 septembre 2010

Ozzy Osbourne - Korn - Paris Bercy 2010


(Disclaimer : ceci n'est pas une chronique de concert, j'ai aucune idée de ce qu'a pu faire Ozzy depuis Black Sabbath, et la dernière fois que j'ai vu Korn sur scène c'est pour la tournée de Life is Peachy)

Voir les affiches de la tournée d'Ozzy en ville, c'est assez drôle. Et quand un pote m'appelle pour me proposer deux places assises pour mes vieux os, je rapplique. Voir une légende vivante sur scène, ça se refuse pas.
Quatre jours avant on voit fleurir une rumeur sur le net, le concert serait annulé suite à une séance d'UV désastreuse. Ozzy se serait endormi dans la machine avec le potentiomètre sur 11, et en serait ressorti cramoisi une heure après. Hoax bien sûr, si c'est pas malheureux de voir son altesse ainsi foulée au pied.

Bon alors ça commence par Korn, ou plutôt par Danko Jones que j'ai pas vu et que je ne connais pas, c'est autant de temps gagné pour le post. Korn donc, bon dieu, c'est quoi ce Jonathan Davis tout bouffi ? Bon, gros son, set rodé, me poussez pas trop je vais finir par être cynique et vous dire que ce sont de bons fonctionnaires de la musique. Et puis il en manque en plus ! Comme je me fais passablement chier, je lis sur mon mobile une sombre histoire de conversion de Head au christianisme, sûrement due au excès de drogues et d'alcool à mon avis.

Bref, après ces gesticulations, voilà enfin le prince des ténèbres himself, dans sa redingote noire sous laquelle il porte un t-shirt noir avec de petites ailes d'ange dans le dos, faites avec de vrais faux diamants collés. C'est chou. Ozzy est assez chaleureux, la patate, faut quand même rappeler qu'il a survécu à 61 années mouvementées.
Le bonhomme est assez touchant, on voit quand même que les articulations ne sont plus si souples, il est vouté, on se demande s'il est en pantoufles, mais la voix suit toujours pas trop mal. C'est quand même assez marrant de le voir faire ses allers-retours clopin clopan. Dès le second morceau, il gratifie le pit d'une bonne rasade de flotte issue d'une sorte de lance à incendie et de seaux d'eau, n'oubliant pas d'en s'en envoyer quelques uns dans la poire au passage. Niveau musique, bin c'est du bon vieux heavy metal, on se croirait dans Guitar Hero. Le grateux et le bassiste sortent d'une pub L'Oréal, ils ont chacun un gros ventilo dans un coin de la scène pour balancer le solo la tignasse au vent, en matière de clichés c'est l'artillerie lourde. La totale. Putain mais il dure 5 minutes ce solo !?

On se mare bien, c'est Spinal Tap en vrai, mais attention, chut, vla -t-y pas qu'il nous balance du Black Sabbath. C'est un peu pour ça que je suis venu tout de même, j'aurais été vexé qu'il n'en joue pas. Iron man, War pigs et deux ou trois autres, c'est quand même foutrement bon d'entendre ça sur scène.

Merci Ozzy, longue vie à toi.

7 commentaires:

  1. en fait tu as vécu ce concert comme si tu étais chez toi, sauf que les enceintes mesuraient 10 mètres de haut quoi.
    j'ai l'impression que tu étais en décalage. quoique parfois vaut mieux.
    bel effort quand même.

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  2. Quel esprit de sacrifice, tu seras sanctifié mon fils.

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  3. décalage salutaire ma foi, quand tu vois les mecs qui l'ont vécu au premier degré ça fait flipper. Merci Andy, je ne manquerais pas de le rappeler au moment du jugement dernier ;)

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  4. Life is peachy. 1996. On est vieux, voilà tout (enfin surtout moi).

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  5. ça fait mal hein ? moi aussi ça m'a fait un choc...

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  6. "Iron man, War pigs et deux ou trois autres"
    Au hasard Paranoid ?

    Pour Head ca remonte a quelques années, je crois qu'il s'est réveillé un matin et a décidé de monter son groupe christian-chaipasquoi, du coup Davis ironisait sur le fait que Korn au final "Gave Head To Jesus"

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  7. Life is peachy European tour 1997. Strasbourg La Laiterie. AMEN!
    On est loin de tout ça, bien loin.
    Tout ce qu'il en reste se sont des souvenirs.

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