jeudi 14 avril 2011

j mascis - several shades of why

faire la bio de jay mascis sera trop long, car depuis 1985 et la formation de dinosaur jr., puis le départ de lou barolow après bug, les albums green mind et where you been que jay a quasi enregistré seul entre 91 et 93, il s'en est passé des choses.
tout ça pour revenir presque 20 ans plus tard au point de départ avec la reformation du groupe dans sa composition d'origine et la sortie d'un album farm en 2009.
du coup jay mascis n'a pas trouvé meilleure idée que de sortir son premier album solo. peut-être qu'après tout ce temps entres coups de gueule avec son ex et néo ami lou et ses projets annexes (j mascis and the fog) jay a enfin trouvé l'apaisement qu'il lui fallait pour enfin sortir un album qui restera.

je ne vais pas dénigrer son travail mais depuis without a sound et feel the pain, j'avoue que je n'avais plus été tellement conquis par ses opus.

alors je ne sais si c'est parce qu'aujourd'hui j'aimerais bien retrouver mes quinze ans, mais cet album me parle et me replonge dans mon adolescence. pour une fois j'ai l'impression que l'on n'a pas droit à un album forcé.
l'homme semble apaisé comme je disais, il n'y a pas un titre qui déchire avec des guitares affûtées ou très peu à l'instar de where are you#7. non l'album est une succession de balades plus ou moins noise rock dans le plus pur style des albums avec lesquels il nous avait quittés avant que dinosaur jr. ne se sépare.
depuis le monsieur a les cheveux grisonnants, voire qui tirent sur le blanc et moi je perd progressivement les miens, merde...

several shades of why (sub pop) fait la part belle aux balades et à son inimitable voix rocailleuse. de plus vu que j'ai grandi avec cette musique, sa voix est pour moi sublime.
déjà rien qu'avec ça, un album avec jay est forcement un bon album, ce n'est pas très critique mais j'y peux rien, il y a des artistes comme ça avec lesquels on aura toujours un lien privilégié (à sens unique car je crois que jay ne parle pas français et qu'il ne lit pas les arnok, quel dommage!)

listen to me#1 entame donc cet album et met la barre très haut, tout en simplicité des paroles à la mélodie, ça à l'air facile, ça l'est surement un peu moins, mais c'est puissant.
l'album est cohérent et reste du début à la fin sur la même ligne, à savoir ce que l'on connait déjà, mais là n'est pas le plus important. depuis le temps que jay fait de la musique, il n'a jamais changé, à quoi bon il ne sait faire que comme ça et il est fort à parier qu'il ne veut le faire sans doute faire que comme ça.



is it done#5 est sublime, une fois de pus le titre est tranquille, très nostalgique et je retombe en adolescence, tout est dans la voix une fois de plus, et j'en viens à me dire que finalement son organe est sans doute son meilleur instrument.



je ne sais pas si cet album peut plaire à quelqu'un qui découvre cet artiste aujourd'hui, je le pense car sa simplicité fait mouche à tout à les coups, mais de toute manière cela importe peu car je ne comprends pas comment on peut ne jamais avoir écouté un album des dinosaur jr..

voilà vous savez ce qu'il vous reste à faire...


je ne résiste pas au fait de vous coller également le clip de not enought#3 pour vous plonger dans son univers visuel plus qu'étrange.


3 commentaires:

  1. ah oui on est en terrain connu là mais en même temps c'est ce qu'on veut :) tout ça est beaucoup plus acoustique, ça fait une alternative sympa. T'avais pas aimé le dernier Dino ?
    Joli ce clip au feutre !

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  2. dino ça va mais shirley m'énerve....
    hein quoi???
    j'ai bien aimé farm, mais si je veux écouter un dino entre tous, ce n'est pas celui là que je choisirai. alors que cet album reviendra sûrement plus souvent.

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  3. un ou deux titres sont dans ma playlist mais c'est vrai que quand je veux me faire un disque, c'est Where you been :)

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