vendredi 25 juin 2010

here we go magic - pigeons

qu'est ce qu'on écoute aujourd'hui??? et bien le dernier album de here we go magic bien évidement et cette fois je suis l'actualité.
j'ai du écouter cet album deux fois et vérifier sur mon lecteur le nom du groupe que j'écoutais pour être sûr que c'était bien les mêmes gars qui avaient sorti l'année dernière leur premier album éponyme et ce pigeons aujourd'hui.
j'ai chroniqué l'album here we go magic il y a à peine 1 mois ici et c'est pour le moins d'écrire que pigeons est totalement différent de ce à quoi je m'attendais.

on prend les mêmes et on change totalement de style, fini les rythmes tribaux, au placard les guitares folk enregistraient sur un 4 pistes. laissons place à de la pop expérimentale.

c'est donc en ayant pas bien compris ce qui m'était arrivé après la première écoute de pigeons que j'ai vu la lumière, alors on vous dit de ne jamais suivre ce halo, c'est des conneries, quand vous êtes dans des limbes interminables et que vous voyez quelque chose, foncez ça en vaut la peine.

cet album est un peu comme ma dernière phrase, c'est flou on est pas sûr de comprendre mais au final on continue. le titre d'introduction hibernation#1 marque ce changement, il est complètement psychédélique à l'image de la pochette, les orgues sont hachées, à contre temps et désaccordées. pourtant avec un peu de recul c'est un des meilleurs titres de l'album.
je vous l'ai ajouté dans ma playlist.
collector#2 le titre suivant est tout aussi épicé, on revient petit à petit à de la pop, mais tellement survitaminée que la consommation répétée de ce titre peut à force être dangereux pour votre santé.
c'est joué à fond les ballons sur une rythmique enlevée, c'est en même temps très cotonneux et cela doit être le titre préféré des bisounours quand ils ont pris un acide, ou deux!!



oui c'est même l'album préféré des bisounours en fait, car comme vous mais pas moi (je sais rester professionnel) quand on a pris un peu trop de vitamines on aime à écouter de la pop, ou en tout cas on a plus la force de zapper le titre. et casual#3 qui suit fait énormément penser à un titre de air, mais si air a fait de bonnes chansons sur son premier album, rappelez vous!
et bien là c'est pareil, c'est aérien et plus posé que les deux premiers titres.

l'effet des vitamines durant un temps, voilà qu'arrive la descente lente et inquiétante avec sa guitare qui crache un acide sous prozac. surprise#4 est en cela salvateur, enfin une petite pause à point nommé, juste à temps pour éviter de faire une overdose. après un léger break, alors que tout le monde est encore stone, grosse seringue (ou bisounours toxico si vous préférez) sonne le temps de la recharge accompagnée d'opiacé avec old world united#7 qui paraît parfais pour cela. c'est un titre haut en couleur une nouvelle fois. on sent l'apport de sons plus rock, bien que la guimauve soit encore présente, quant au reste de l'album, il oscille entre ambiant et rythmiques électroniques légères et maitrisées.

pigeons est un album plus abouti que son prédécesseur, là où here we go magic (l'album) se perdait avec ses titres instrumentaux sans grand intérêt, pigeons lui parait presque plus cohérent. il y parait juste, parce que sinon cet album part un peu dans tous les sens entre pop actuelle légèrement électronique, rock psyché et ovni venu des nuages.

les deux derniers titres sont étonnement plus dans le registre du premier album, c'est un peu étrange et au final je les écoute peu, tant pis pour eux, ils n'avaient pas qu'à se tromper d'album.

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