jeudi 6 janvier 2011

subheim - no land called home


subheim est à l'origine un groupe IDM, mais pour leur dernier album, no land called home, on a plutôt droit à de l'ambient. c'est léger et hypnotisant, ça plane plus ou moins doucement.
cependant l'album n'est pas qu'un doux voyage cotonneux, il y a déjà les voix très lyriques qui vous sortent un peu de votre torpeur, et puis de temps en temps l'électronique jouée est lourde, pesante, presque industrielle à l'instar de when time relieves#3.

pour en revenir à la voix, elle est comme je disais, lyrique, un peu trop à mon goût et prend le pas parfois sur les mélodies qui semblent du coup moins étudiées. alors que pas du tout, si on s'y reprend à deux fois, on constate que le travail de fond est très précis.

il y a en plus de tout ce que j'ai dis beaucoup d'instrumentation tournée vers l'acoustique, on peut y entendre des guitares (the ravage below#10, at the edge of the world#11), des violons (dusk#1, streets#2 et at the edge of the world#11), des trompettes discrètes sur streets#2 et également des percussions (the cold hearted sea#8 et dunes#9) sourdes ou claires qui temporisent parfaitement les titres.

certains titres sont un peu ennuyeux, il ne faut pas se le cacher, mais bon le reste et notamment ceux cités plus haut, sont vraiment prenants.
voici dusk#1, vous n'avez plus qu'à vous laisser bercer.



je ne manque pas de vous mettre when time relieves#3 dont je parlais au début. le meilleur titre pour moi, je vous laisse en juger.



d'après ce que j'ai pu lire sur eux, ils ont sorti un album approach en 2008 qui serait lui plus tourné vers l'IDM, à creuser donc.

1 commentaire:

  1. Bin ça, je m'attendais pas à ce que tu parles de ce disque :) J'avais bien aimé Approach, j'ai un peu écouté celui-ci mais pas assez. J'ai parfois du mal avec les orchestrations symphoniques synthétiques qui font plastoc, mais faut que j'écoute plus.

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