mercredi 9 juin 2010

gush - everybody's god

gush, un nom à coucher dehors, des ambiances incroyables, improbables. c'est l'album que vous allez le plus jeté par la fenêtre mais également l'album que vous irez chercher le plus souvent rechercher dehors. voire que vous irez acheter le plus souvent, à force de voler la galette s'est abîmée forcement.

donc gush c'est quatre garçons de la même famille, 2 frères et 2 cousins, par contre je sais pas si les cousins sont frères ou si ils sont cousins et donc si le second cousin est cousin avec les frères ou si il est fils unique. merde ça n'a pas démarré que j'ai déjà mal à la tête.

bon au début moi je voulais pas écouter gush, de la pop française, eurrkkk et pourquoi pas écouter toute la discographie de phoenix tant qu'on y est. non vraiment malgré les éloges et le buzz autour du groupe j'avais décidé de faire l'impasse. Et puis un jour après avoir entendu bien malgré moi un titre je déambulais dans les rayons d'un géant du disque français, alors pour ma défense je dirais que je n'y achète rien mais comme c'est à la sortie d'une bouche de métro et que j'aime bien voir les nouveautés en plastique et en papier, j'y vais de temps à autre, bref je déambulais donc lorsque je suis tombé sur l'album en question pour la modique somme de 9,90euros et paf rattrapé par le toc de la carte visa, 30 secondes plus tard je me retrouvais à la caisse avec everybody's god dans mes mains. si tous les albums étaient à ce prix, l'industrie du disque en vendrait peut-être un peu plus.

voilà pour les présentations, c'est rare que j'achète un cédé sur un coup de tête, ça met un peu plus de pression, va t'il être bien? moyen? ou est ce une sombre merde que je vais revendre plus vite qu'il n'en faut pour l'écrire?
après encodage, archivage sur mon pc et lançage des mp3, c'est l'illumination. cet album est une véritable bulle d'oxygène dans le rock français.
après une intro chiante parlons un peu de l'album. on y entend moult et moult influences, mais sans qu'elles ne deviennent trop envahissantes. on peut y entendre des fragments de rock style queens en passant par les beattles, du funk terriblement groove, de la folk, du blues, des claviers un brin anachroniques ou de la pop actuelle rudement entraînante, des chœurs rétros ou des chants enrayés. non ce qui fait la force de cet album ce n'est pas le mélange des styles qui pourrait faire que cet album manque de cohérence (d'ailleurs c'est un peu son point faible, s'il fallait en trouver un), mais bien le fait que chaque titre n'est pas sur joué, on est jamais dans la caricature, jamais dans le plagiat, c'est simple et ça fonctionne très bien.

bon ensuite je sais pas si je me plante ou pas, mais cet album n'est pas un album fait par des gens sérieux pour des gens sérieux. de toute manière comment peut on être sérieux quand on voit l'enchaînement des titres comme let's brun again#2, qui siérait très bien à marvin gaye ou james brown (ouais j'y vais un peu fort, mais je m'en fou) suivit de dance on#3 à base de guitare folk et de back home#4 qui pour une fois est un titre assez actuel, la guitare est encore folk mais on a fait un voyage dans le temps d'une vingtaine d'années.
voilà gush c'est pour les gens qui veulent être pris à contre pied, qui veulent en perdre leur nord tout en s'amusant. en tout cas voilà un groupe que je vais suivre.
allez on se fait un petit bœuf avec no way#9



et comme je suis faignant, je vous intègre un genre de teaser pour que vous puissiez vous rendre compte des univers de cet album.

3 commentaires:

  1. un petit mot sur l'article et non la sik car pas encore écoutée:
    Un coup coeur, un vrai, on le sent dans l'écriture de l'article... et puis une intro unique qui fait parfois défaut... là de suite on a envie de faire partie du voyage, de l'aventure musicale... Welcome back Nano !!
    Auré

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  2. Disco folk ce truc ! donc pas ma came. mais j'aime bien la jaquette ;-)

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  3. non ne t'arrêtes pas à cela, il y a tellement plus et tellement d'ambiances diverses que folk est un grand mot, c'est plus pop légère, celle qu'on écoute sans assumer.

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