dimanche 30 novembre 2008

Clark, ça s'écoute et ça se regarde

Une fois de plus, rien de nouveau, une séance de rattrapage pour qui n'aurait pas encore apprécié à sa juste valeur l'œuvre de Chris Clark. Promis, après je vous lâche avec le label Warp.









Après quelques disques passés un peu inaperçus (empty the bones of you, clarence park et ceramic is the bomb), C. Clark nous a offert en 2006 une pure merveille de poésie électronique sous le nom de Clark tout court : Boddy riddle.

C'est beau, C'est ciselé de beats, de violons et de batterie jazz (il a appris la batterie pour ce disque), ça vient d'une autre planète, mais ça racconte une histoire que tous et toutes peuvent comprendre. Perso, je l'ai écouté en boucle en lisant Hyperion et Endymion, depuis je plonge dans le Retz à chaque fois que je l'entends.

Une vidéo (par James Healy) du premier titre de l'album vous met dans l'ambiance, c'est beau, on dirait un croisement entre Botticelli, Dali et mon petit fils. (l'effet pixel est voulu)



Voilà une autre vidéo réalisée par 1st ave Machine sur un montage d'un de leurs titres, montage discutable à la limite du charcutage, mais on y voit quelques spécimens intéressants :



Attention, la bande son n'est pas représentative du disque (Celui-ci est certainement le plus formaté). C'est un concept album qui doit s'écouter en entier ou pas du tout, dans l'esprit des premiers Mike Oldfield, avec les moyens d'aujourd'hui.

Autre eye candy étrange, toujours par 1st ave Machine, mais sans la musique de Clark. Je vous conseille un petit tour sur leur joli site web. (La pub pour les godasses est splendide)

Ecouter Clark, c'est comme mettre l'oreille dans un gros coquillage et se réveiller dans une cathédrale en pleine cérémonie au XXXème siècle. Enfin je me comprends. Les fans de SF apprécieront. Jetez vous sur Boddy riddle (le plus accessible) puis sur le suivant Turning dragon (plus dance floor et déroutant, j'ai pas aimé tout de suite) et vous serez mûrs pour apprécier ceux d'avant. D'un niveau inférieur, mais avec quelques perles inestimables. Merci Clark pour ces bons moments.

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